…how thunderstorms are born ☁ Solo {flashback automne 2014}

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Ororo Munroe
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MessageSujet: …how thunderstorms are born ☁ Solo {flashback automne 2014}   …how thunderstorms are born ☁ Solo {flashback automne 2014} Clock10Dim 11 Nov - 21:07

Spoiler:

How thunderstorms are born
Ororo retournait tranquillement vers la voiture pour déposer ses achats avant d’aller chercher Charles à la sortie de l’Université de New York ou il était en train de donner une conférence pour tenter d’apaiser les esprits échauffés par les derniers coups bas de Magnéto et le terrible projet de loi qui menaçait toute la communauté mutante… Et humaine, aussi, car le monde ne serait plus jamais le même si cette loi passait, les mutants les plus récalcitrants risquaient le pire –ils avaient déjà commencés- le pays serait plongé dans le chaos et plus personne ne serait en sécurité… Mutants, comme humains. Le discours de Charles était nécessaire et pourrait, si ce n’était changer la donne, leur gagner quelques voix, quelques alliés.

La mutante retint son soupire et ouvrit le coffre de la voiture qui était garée à juste quelques blocs de l’amphithéâtre. Pour des raisons de sécurité, il était impossible de se garer devant, un périmètre de sécurité assez important s’était mis en place autour des principaux bâtiments de la ville depuis le dernier attentat. Et du fait du sujet sensible abordé par le Professeur, cela avait été encore renforcé à cet endroit précis... Ororo était bien plus soucieuse qu’elle ne pouvait le montrer, mais suffisamment en contrôle à ce moment pour que le ciel reste clair et les vents calmes. Cela ne l’avait jamais dérangée de devoir jouer le taxi pour Charles, bien au contraire. Parfois, s’éloigner de l’Institut faisait du bien, lui permettait de se changer les idées. Quoi de mieux qu’en compagnie du Professeur, qui avait tant fait pour elle, et à qui elle devait tant ? Charles était l’œil du cyclone d’Ororo, le calme dans la tempête qui toujours savait apaiser la tempétueuse mutante. Si elle était inquiète, en colère, triste, il le savait, sans forcément utiliser ses pouvoirs, et ce même si elle tentait de tout garder pour elle. Peut-être étais-ce pour cela qu’il avait demandé à elle, plutôt qu’à Jean, de l’accompagner. Il avait raison, ce petit voyage, bien que bref, et qui n’était pourtant pas de loisir, lui avait fait du bien, notamment grâce à la longue conversation qu’ils avaient eu sur la route. La jeune femme a un tendre sourire en repensant aux mots échangés, alors qu’elle rangeait ses quelques emplettes –requêtent de certains élèves et collègues, ainsi que des présents pour l’anniversaire à venir de Scott et Bobby.
Ororo baisse les yeux sur sa montre et se rend compte qu’elle avait passé plus de temps que prévu à faire ses achats : il était déjà l’heure et la mutante habituellement si ponctuelle allait avoir quelques minutes de retard. Ne voulant pas faire attendre Charles plus longtemps elle s’empresse de refermer le coffre et d’aller d’un bon pas vers l’université. Peut-être que Charles accepterait qu’elle l’invite manger un morceau dans ce petit restaurant sympathique non loin d’ici… Elle a à peine le temps de faire quelques pas qu’une déflagration retentit au loin, sa vibration choquant la terre malgré son peu de puissance, suivi de cris perçants…

« Charles ! » Tornade se met à courir en direction de l’explosion, qui était la même que celle de l’Université… Le cœur battant à tout rompre, la mutante s’élance comme si sa vie en dépendait pour aller protéger Charles et les civils, gardant un calme très professionnel malgré la panique ambiante, malgré cet horrible pressentiment qui tenaillait ses entrailles. Charles avait beau être l’homme le plus intelligent et puissant qu’elle connaisse, que pouvait-il faire contre une explosion ?
Elle avance à contre courant des passants qui vont dans la direction inverse, loin de l’explosion. Cela ne l’arrête pas pour autant, Tornade s’élève soudain dans le ciel, volant au dessus de la foule pour arriver plus vite. Plus qu’un tournant, et elle y serait. Plus qu’un tournant et-

-une douleur violente transperce soudain sa poitrine, enflamme ses sens avant de les éteindre. Le vide, glacial, complet, terrible. Tornade tombe lourdement au sol comme si on lui avait arraché les ailes, mais ne sent pas la douleur de la chute. Elle n’entend plus les cris, les pas de course, les sirènes stridentes des pompiers et de la police, la seconde explosion retentissante. Non, en cet instant fatal, Ororo sent la vie de Charles qui s’éteint aussi brusquement et rapidement que la flamme d’une bougie soufflée par le vent. Un instant suffit pour qu’un froid, glacial s’empare de ses membres, à elle qui n’avait pourtant jamais froid. Soudainement, elle sait. Elle sait que Charles Xavier n’est plus, aussi sûrement que s’il avait été transpercé devant ses deux yeux.

Elle ne réalise pas que le ciel soudain se couvre de lourds nuages sombres. Que le vent se lève et se met à souffler comme si une tornade tournait autour de New-York. Les éclairs tombent, rugissement monstrueux des éléments déchaînés. Une pluie diluvienne s’abat sur les new-yorkais terrifiés, comme si le ciel pleurait la mort d’un héros, comme s’il pleurait pour Ororo aux yeux secs et grands ouverts.
Tornade s’élève à nouveau dans le ciel devenu fou et incontrôlable jusqu’au parvis de l’Université, couvert de corps, certains immobiles. Elle est sourde aux gémissements de douleurs, ses oreilles emplies de coup de tonnerres et d’un vent rageur. Elle touche le sol et passe sans même un regard un policier blessé qui appelait à l’aide après s’être difficilement relevé. Le macabre spectacle semble la laisser indifférente car elle s’avance sans s’arrêter jusqu’au fauteuil roulant retourné, X brisé par la violence de l’explosion. Au corps, près de celui-ci, ou plutôt de ce qu’il en restait, calciné, presque méconnaissable. Ororo tombe à genoux, et de ses mains tremblantes, retire la barre en métal fichée dans le torse sans vie de Charles Xavier. Avant de le prendre dans ses bras dans un sanglot silencieux, lisible seulement dans le ciel déchaîné par la douleur.

Que restait-t-il, au dehors de l’œil de la tempête ? Rien que vent et chaos, qu’un mur formidable et dangereux.
Que restait-t-il, sans Charles Xavier ?

Plus personne pour calmer la tempête.

(c) ANAPHORE
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