Faire alliance avec un homme puissant n'est jamais sûr.
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orman n'appréciait pas ce genre d'endroit. Il ne s'y sentait pas le moins du monde dans son milieu naturel. Il lui arrivait de fréquenter certains clubs, bien sûr, l'on n'y échappe pas une fois que l'on a accédé à un certain niveau de classe sociale, mais rien qui puisse être comparable à ce que le chef d'entreprise, hautain qu'il était, considérait ni plus ni moins que comme un bouge. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il se rendait en ces lieux. Dans cette boîte de nuit spécifique, tout du moins, qui exhalait ses relents d'alcool, de plaisirs faciles et d'argent sale. Parce que David Styles gérait ces lieux, et que depuis que Norman faisait affaire avec lui, il devait bien parfois concédé à se laisser entraîner sur le terrain de son collaborateur (il ne savait pas, d'ailleurs, s'il préférait cela ou l'inverse, car ce n'était pas aisé de contrôler quelqu'un d'aussi incompréhensiblement inconstant que David Style ailleurs que sur son propre terrain). Il s'arrangeait toujours pour venir aux heures les moins fréquentées, en prenant le plus de soin possible à veiller à son anonymat afin de ne pas être aperçu dans ces circonstances qu'il considérait sincèrement comme dégradantes. Cette fois ne faisait pas exception. La seule différence résidait dans le fait que cette fois, ce n'était pas l'homme à qui il avait vendu son précieux sérum, qu'il venait voir, c'était quelqu'un d'autre, un homme à qui il n'avait jamais parlé face à face, et avec qui il avait pourtant de nombreuses choses en commun.
Ça n'avait pas été simple pour lui de découvrir la véritable identité de l'homme qu'il recherchait, et moins encore de déterminer où le trouver, mais il avait fini, à force de recherches, par y parvenir. À force d'aller d'humiliations en humiliations chaque fois qu'il se voyait affronter son némésis, j'ai nommé Spider-Man (ou Peter Parker, puisqu'il connaissait à présent son véritable nom), ce qui n'avait pas changé même maintenant que son fils était lui aussi de la partie, Norman avait bien compris qu'il allait devoir unir ses forces à d'autres super-vilains. Et auprès de qui donc pouvait-il se tourner sinon ceux qui toujours subissaient les assauts et une défaite cuisante par la même de la part de l'homme-araignée ? Pour lui, c'était évident, le bouffon vert et l'homme-sable devaient s'associer. Il savait qu'il prenait un certain risque à se montrer sous sa véritable apparence, d'autant qu'il était un personnage public, mais le risque était calculé. S'il devait s'instaurer entre eux un semblant de climat de confiance, c'était une première étape, d'autant que Norman allait prouver d'emblée à son interlocuteur qu'il savait, lui, à qui il avait affaire. À une heure de faible affluence, il s'était donc rendu au Night's Demons. Au comptoir, il reconnut l'homme qu'il cherchait.
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lint était une fois de plus à son poste de barman dans la boîte de nuit ''Night's Demon'' de David Styles, son patron. Il avait beau ne pas y travailler depuis très longtemps, il s'était très vite intégré et avait ''presque'' sympathisé avec les autres membres du personnel, sans pour autant aller plus loin. Il faisait office d'engrenage supplémentaire dans cette grande machine à frique. De plus, depuis peu, David, ayant conscience du pouvoir que renfermait Flint, lui proposa, en plus de son poste de barman, un poste d'homme de mains. Chose que l'Homme-Sable accepta. Cela l'avait propulsé à un rang beaucoup plus élevé dans les relations de David Styles, imposant ainsi une forme de respect de la part de ses collègues vis-à-vis de lui. Comment ? Pourquoi Flint se contentait d'un poste d'homme de mains alors qu'il avait le potentiel de raser une ville ? Tout simplement parce qu'il n'était pas très friand de la lumière des projecteurs et du surplus de responsabilités. Ce qu'il désirait, c'était recevoir des missions et les orchestrer scrupuleusement. Point final.
La soirée était plutôt mouvementé. Flint avait difficilement le temps de respirer. Il déambulait telle une machine parfaitement programmée d'un endroit à l'autre du bar où il servait les clients et où il confiait certaines consommations aux serveuses, débarrassant également les cadavres de bouteilles vides et vidant les verres sur les plateaux des serveuses afin qu'ils soient de nouveau disponibles. En plus de tout cela, il tâchait de maintenir la conversation avec les poivrots, les solitaires et les intéressées qui étaient assit au bar. Des fois, certaines conversations n'avaient aucun intérêt, et d'autres fois, il s'agissait de partenariats et de petits boulots plutôt intéressants et bien payés. De toutes les discussions qu'il avait eu, qu'il avait et qu'il allait avoir, il ne se serait sûrement pas attendu à celle qui venait.
Alors que Flint, dos à ce moment aux clients, était en train de remplir une dizaine de verre de bierre afin de les mettre sur un plateau pour qu'une serveuse s'en occupe, une voix retentit dans son dos, l'interpellant par son nom et son prénom. Il ne se retourna pas tout de suite. À coup sûr, ça devait être encore quelqu'un qui avait entendu parler de son retour sur New York et qui allait avoir besoin de ses services. ''Ça dépend qui le demande.'' répondit-il tout en se retournant brièvement en direction du nouvel arrivant, toujours emporté par le rythme de son travail. Cependant, quand le regard de Flint rencontra celui du nouveau venu, il se figea sur place pendant dix bonnes secondes, comme pétrifié. Il avait bien entendu reconnu le PDG d'Oscorp : Norman Osborn. Son visage ne pouvait échapper à ceux qui faisaient l'effort de sortir et qui pouvaient le voir sur les affiches publicitaires. De plus, Flint avait déjà entendu parler de lui grâce à son réseau de criminalité, sans pour autant le croiser jusqu'à maintenant.
Prenant finalement conscience de son arrêt, il détourna son regard de celui de Monsieur Osborn et reprit son travail en déposant deux par deux les dix verres de bière sur le plateau de la serveuse. Restant silencieux, il ajouta finalement, sans même que le PDG d'Oscorp n'ait à se présenter et tout en restant en activité : ''Ça dépend pourquoi on le demande.'' Flint lança un sifflement aiguë, et une serveuse vint récupérer le plateau qu'il avait préparé. ''Vous buvez quelque chose ?'' demanda-t-il en remplissant de nouveaux verres.
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Dernière édition par Flint Marko le Sam 23 Déc - 20:48, édité 2 fois
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orman ne prit pas le soin de se présenter quand son interlocuteur demanda à qui il avait affaire sans lui avoir encore jeté un coup d'œil. Il y avait longtemps que le chef d'entreprise ne se présentait plus auprès de qui que ce soit. Ou quand il le faisait, c'est en sachant que la personne face à lui savait pertinemment qui il était. Norman Osborn et surtout sa société, Oscorp, étaient particulièrement connus, tout du moins à New York, impossible, donc, d'ignorer complètement qui il était, et en effet, sitôt que Marko posa son regard sur lui, il sembla comprendre. En tout cas, le PDG d'Oscorp se contenta de soutenir son regard, parfaitement décontracté et sûr de lui, attendant que son interlocuteur embraye. À présent qu'il savait qui le demandait, il devait forcément s'interrogeait sur les motifs qui l'invitaient à venir le trouver dans ce bouge. Bien sûr, ce pouvait avoir un lien avec un sale service qu'il pourrait lui rendre... mais dans ce cas, Norman ne serait pas venu en personne. Non, le chef d'entreprise était infiniment convaincu que Marko n'avait jamais eu auparavant une proposition telle que celle que son interlocuteur avait à lui faire. Et c'était pour cette raison qu'il pensait que l'homme accepterait à coup sûr. Peut-être qu'il s'avançait trop, peut-être qu'il s'avérerait déçu, finalement, et sa couverture s'en verrait compromise, mais il avait bon espoir. Leur haine envers Peter Parker, envers l'Homme-araignée, était similaire. À eux deux (eux trois avec Harry), ils doublaient leur chance de mettre à mal leur nemesis. Qui donc renoncerait à une telle opportunité ? Ce serait une réelle erreur, véritablement dommage. L'homme reprit son travail, mais il posa une nouvelle question à son interlocuteur, qui lui laissa comprendre qu'il était sur la bonne voie. Au moins avait-il l'attention de son interlocuteur.
-Un whisky, s'il vous plaît.
Si la conversation devait durer un moment, autant l'accompagner d'un verre d'alcool. Tant que ce n'était qu'un verre, il aurait l'esprit bien assez lucide pour apprendre à son interlocuteur ce qu'il cherchait exactement. Par contre, il ne comptait pas boire ce verre au comptoir de ce bar. Il y avait beaucoup trop d'yeux et d'oreilles qui pouvaient les surprendre, même si les lieux étaient pour l'heure très peu peuplés par rapport aux habitudes. Mais ça ne voulait absolument rien dire. Il n'allait pour autant pas tout de suite suggérer d'aller ailleurs, puisque l'homme était manifestement en service. Il comptait attiser sa curiosité et l'inviter de lui-même à accepter de lui parler dans un cadre plus confidentiel. Pour cette raison, il comptait se contenter d'une seule phrase. Et il osait penser que celle-ci suffirait largement à éveiller l'intérêt de son interlocuteur.
-J'aimerais vous parler... de l'Homme-Sable.
Voilà, il n'en dit pas plus, il voulait croire que cela serait suffisant.
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lint ne s'attendait vraiment pas à faire face à l'une des personnalités les plus importantes de New York. Enfin, il ne s'attendait surtout pas à ce que cette dernière vienne le trouver dans la boîte de nuit du Night's Demons. Généralement, quand des personnes aussi réputés venaient demander les services d'un Death Demons, elles ne prenaient pas le risque de se mêler à la foule et se rendaient plutôt au QG, où Flint était convié pendant ou juste après son service. Soit ça, soit David Styles, son patron, venait le trouver directement dans la boîte de nuit. Cependant, quand cela arrivait, c'était la plupart du temps afin que Flint règle un problème le concernant plutôt qu'un autre.
Bien qu'il n'y ait pas énormément de client ce soir là, les poivrots consommaient presque comme dix hommes chacun, donnant l'impression à Flint de devoir travailler exactement comme les soirs où la boîte de nuit est bien remplie. À l'arrivée de Norman Osborn, il était resté figé malgré lui pendant quelques secondes avant de se remettre au boulot. Le PDG d'Oscorp avait une certaine réputation qui réussissait même à faire trembler les hautes sphères de la pègre new-yorkaise. On avait toujours dit à Flint de se méfier de cet homme. Ce dernier ne s'était donc jamais risqué à rentrer en contact avec lui de quelconque manière que ce soit, cherchant même à masquer ses traces afin de ne pas être retrouvé. En même temps, il fallait être stupide pour penser qu'en revenant en Homme-Sable, il pouvait garder la même anonymat qu'il avait avant d'acquérir ses pouvoirs.
Flint sortit de sous le comptoir la meilleure bouteille de Whisky qu'il avait puis en servit un verre à Norman. Généralement, il ne touchait que rarement à cette bouteille et servait ce même alcool, mais de basse qualité pour les clients réguliers et sans grand intérêt. Cela faisait toujours des économies en plus. Il posa le verre sur le comptoir puis le fit glisser jusqu'au PDG d'Oscorp. Au même moment, un serveur revint puis déposa un plateau rempli de verres vides que Flint récupéra afin de commencer à les laver manuellement. ''Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?'' demanda-t-il au nouveau venu. Ce dernier lui répondit qu'il voulait lui parler de l'Homme-Sable. À ce nom, quelques clients autour d'eux stoppèrent leurs conversations pour tourner légèrement la tête dans leur direction. ''Qu'est-ce que vous regardez ? Payez vos boissons et barrez-vous !'' Dans un léger sursaut, les clients s’empressèrent de déposer leurs billets puis quittèrent le comptoir d'un pas pressé.
Maintenant, la question était de savoir : ''Était-il ou n'était-il pas au courant ?'' Dans un premier temps, il chercha encore à masquer la vérité. ''Il se peut que je connaisse un moyen de le contacter. Mais vous savez, il n'aime pas vraiment qu'on crie son nom sur tous les toits. Je pourrais éventuellement…'' Il s'arrêta un instant, se rendant compte que son discours, en plus de ressembler à celui d'un super-héro au rabais essayant de cacher son identité secrète, n'était pas du tout crédible ne semblait pas convaincre son interlocuteur. ''Et merde.'' Flint passa sa main encore une fois sous le comptoir et attrapa la bouteille de Whisky. Il déposa ensuite une liasse de billets pour payer l'alcool et passa à côté de Norman. ''Suivez-moi, et prenez votre verre.'' Sur la route, il tapota l'épaule d'un serveur et lui demanda de le remplacer au bar.
Flint les conduisit dans une petite salle carrée qui avait en son centre une table rectangulaire avec deux chaises et, au mur à l'opposé de la porte, un grand miroir. Une fois le PDG d'Oscorp à l'intérieur, il ferma la porte et l'isola en réduisant la taille de son bras gauche et en bouchant la serrure et en comblant toutes les ouvertures qui pouvaient permettre à une oreille indiscrète d'écouter sans la permission. ''À l'avenir, ayez la gentillesse de trouver un moyen plus subtile pour me contacter, monsieur Osborn. Je vous en serai très reconnaissant.'' Il invita son interlocuteur à s'asseoir en faisant de même en se positionnant face au miroir. ''Qu'est-ce que vous me voulez ?'' Est-ce qu'il voulait le faire chanter ? Ou est-ce qu'il voulait le proposer un petit boulot ? Flint au fond de lui priait vraiment pour que ce soit la deuxième option. Dans le pire des cas, les deux hommes étaient seuls, il n'y avait aucun témoin...
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Dernière édition par Flint Marko le Sam 23 Déc - 20:47, édité 3 fois
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llez savoir pourquoi les trois-quarts du bar à moitié vide s'était tout à coup retourné pour écouter leur conversation alors qu'il était on ne peut plus évident qu'ils étaient tous occupés à leurs propres affaires et que Norman avait pris grand soin de s'exprimer de sorte que son interlocuteur soit le seul à entendre (mais cela, semble-t-il, ne dépend en rien de votre chère narratrice), quoi qu'il en soit, ça avait été apparemment été le cas. Pas subtil, hein ? Mais pas gravissime non plus, les poivrots auraient tôt fait d'oublier cette conversation, et s'ils ne le faisaient pas, ils étaient tous autant qu'ils étaient incapables de leur causer du tort... mieux valait ne pas se frotter à l'Homme-Sable ou au bouffon vert dans tous les cas, si on voulait en sortir vivant. Et puis, c'était l'anonymat de son interlocuteur qui était compromis et non le sien. Et encore, il fallait pour cela que l'on s'imagine qu'évoquer le super-vilain signifie forcément que le serveur y soit si directement lié. Dans ce repère de poivrots, l'on disposait d'informations compromettantes sur tout et tout le monde pour peu qu'on sache prononcer les bons mots. Pour autant, Norman tenait autant à l'anonymat de Flint que l'inverse, ce serait contreproductif pour ce qu'il avait à l'esprit, tout du moins. Enfin, qu'importe, l'essentiel, c'était qu'il était parvenu, de la sorte, à attiser l'intérêt de son interlocuteur, et c'était tout ce qu'il avait souhaité au départ, après tout. Norman ne répliqua absolument rien quand son interlocuteur suggéra qu'il veuille entrer en contact avec lui. Il avait toutes les raisons de le savoir, bien sûr, mais ce n'était pas pour autant que le chef d'entreprise avait formulé les choses telles qu'elles. Cette réponse n'était-elle pas plus suspecte que son affirmation elle-même, en définitive ? Ce n'était pas vraiment la question. L'important, c'était que le serveur acceptait d'entendre ce qu'il avait à lui dire, et c'était ce qui important. Sans mot dire, Norman se laissa entraîner dans une salle attenante, où ils seraient à l'abri des yeux et des oreilles indiscrets. L'homme y veillait, grâce à ses pouvoirs. L'objectif était atrteint. Ils étaient seuls, ils allaient pouvoir discuter posément, tous les deux.
-Je pense que vous ne devez pas ignorer que la gentillesse n'est pas mon fort, répliqua-t-il très posément avant de boire une gorgée de son whisky. Et je ne cours après la reconnaissance de personne. Mais soit, je vous promets de ne plus vous imposer une attitude aussi suspecte que la votre à l'avenir. Bon, dans l'idéal, il fallait que les deux collaborent, il était donc temps, sans doute, de lâcher un peu de lest. Je souhaiterais vous faire une proposition qui, je pense, à de fortes chances de vous intéresser. Il marqua une légère pause, le temps de ménager son effet. Détruire Spider-Man.
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raitez-le (moi) de parano si vous le voulez, mais je peux vous assurer qu'il y avait dans ce bar au moins une centaine de personnes ! … Oui, une cinquantaine, autant pour moi… Enfin, la moitié de cinquante… Bon, d'accord ! Si vous insistez ! Mais figurez-vous qu'une dizaine de paires d'oreilles ayant la possibilité d'entendre cette conversation restait malgré tout un risque non négligeable. Et Flint préférait ne pas avoir à recouvrir son comptoir de sang aussi vite, si vous voyez ce que je veux dire.
Enfin, alors que Flint avait été heurté par certains mots du PDG d'Oscorp, il se rendit compte finalement que ce bar n'était pas autant rempli que cela. Raison de plus pour lui de laisser les rennes à un simple serveur (contrairement à lui qui était barman, je le rappelle, pour ceux dans le fond de la classe qui ne l'auraient pas encore compris) afin de proposer, ou plutôt d’inciter l'homme de pouvoir d'aller discuter de tout cela dans un endroit beaucoup plus calme et plus isolé.
Effectivement, contrairement à l'image que Norman Osborn donnait de lui-même dans les médias, Flint avait entendu que le PDG d'Oscorp n'était pas un enfant de cœur, et que le concept même de gentillesse semblait lui être inconnu. Traits qui ne faisaient que renforcer la méfiance du criminel. Mais, enfin… Après tout… Pourquoi devait-il le craindre encore aujourd'hui comme le craignait tous ses collègues ? N'était-il pas devenu l'Homme-Sable, justement ? Avait-il quelque chose encore à redouter de cet homme ? Qu'est-ce qui pouvait l'empêcher, là, maintenant, de prendre la tête de cet énergumène et de lui exploser la clavicule contre le rebord de la table ? Une arme à feu ? Flint désormais n'était plus vulnérable à ce genre de choses. Des hommes de mains ? Osborn et Marko semblaient être seuls. Et quand bien même quelqu'un voudrait intervenir, l'Homme-Sable n'en ferait qu'une bouchée. La peur que son identité secrète soit révélée ? … Certes, Flint se battait pour que cela n'arrive pas. Cependant, ces changements pour lui n'étaient que nouveaux, et effrayants à vrai dire. Il n'arrivait pas encore à accepter sa nouvelle et véritable nature. Les bonnes vieilles et mauvaises habitudes du vulgaire sbire continuant de servir les plus grands en échange d'un gros cachet semblaient continuer de le poursuivre. Mais bientôt devrait arriver le jour où Flint n'aura plus à se soucier de ça… Et si ce jour était celui-là ?
Le répondant insolent du PDG d'Oscorp intensifia justement cette flamme de rébellion qui commençait à prendre vie en Flint. Comme pour mettre directement les points sur les ''i'', et probablement mené par une insouciance déconcertante, ce dernier répondit : ''Je n'aime pas du tout votre ton, monsieur Osborn.'' Il y avait de la menace, une certaine mise en garde, mais aucune agressivité ou perte de contrôle quelconque. Néanmoins, sans pour autant s'asseoir, ni se servir un verre de Whisky pour des raisons qui vous sembleront évidentes, le criminel écouta la proposition de son interlocuteur et resta, une fois de plus, stupéfait. Est-ce qu'il se moquait de lui ? Car oui, les défaites de l'Homme-Sable face à l'Homme-Araignée avaient laissé entendre parler d'elles. Il arrivait même dès fois que des personnes commencent à ne plus le craindre à cause de ces malheureux événements. Alors, voir qu'un personnage random (sans offense) vienne lui proposer son aide… À moins que cet homme soit bien plus que ce qu'il prétendait être. Finalement, à la fois insulté mais intrigué, et très digne, il demanda : ''Qu'est-ce que vous proposez ? Puis qui êtes-vous pour venir me parler de ça ?''
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Dernière édition par Flint Marko le Sam 23 Déc - 20:49, édité 2 fois
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orman esquissa un simple sourire quand son interlocuteur affirma qu'il n'aimait pas du tout son propos. Pour tout dire, le chef d'entreprise n'en avait pas grand chose à faire, ça avait même été l'effet escompté. Bien sûr, que Flint Marko n'appréciait pas le ton qu'il employait pour s'adresser à lui, dans le cas contraire, le PDG d'Oscorp en aurait utilisé un autre, mais le fait est que pour l'heure, il n'avait pas voulu déployer les trésors de diplomatie dont il était pourtant bien capable (même si ça ne l'empêchait pas, bien au contraire, d'être plus qu'hypocrite quand cette situation se produisait) auprès de son interlocuteur. Certes, il ne fallait pas non plus qu'il le ferme à sa proposition, et Norman préférait avoir l'Homme-Sable comme allié plutôt que comme ennemi. Mais il appréciait cependant bien trop être en position de supériorité pour y renoncer, même s'il se trouvait face à quelqu'un qui pourrait largement lui damer le pion si l'envie lui en prenait. Il fallait tout de même qu'il fasse preuve d'un minimum de réserve et de vigilance. Il avait donc bien fait d'évoquer d'emblée les projets qu'il avait pour lui, même s'il restait pour le moment évasif par rapport à la nature totale de ses intentions. Il allait falloir qu'il l'éclaire davantage. Au moins, il était parvenu à éveiller sa curiosité... pas son enthousiasme encore, mais au moins sa curiosité, et c'était déjà un début. Maintenant, il fallait que cette curiosité ne s'estompe pas. La machine était lancée, il fallait maintenant faire au mieux pour que cette dernière ne s'enraye pas. Surtout que si ses rouages étaient complexes, ils étaient aussi et surtout fragiles, particulièrement fragiles.
-Je suis le propriétaire d'une des entreprises les plus puissantes et les plus influentes des États-Unis, une entreprise qui, par ailleurs, a fait évoluer la recherche scientifique à plus d'un titre. Je pense, par conséquent, être tout à fait habilité à requérir votre attention. Même si, en effet, ce n'est pas exactement à ce titre et en ce nom que Norman se permettait de faire appel à son interlocuteur. Mais il est vrai que ma proposition a peu à voir avec ma profession. Il marqua une légère pause. J'ai l'intention de rassembler les ennemis les plus puissants de Spider-Man sous l'égide d'un seul et unique groupe. Il marqua une nouvelle pause. Pour le moment, je n'ai contacté que vous, mais nous devrions être, au final au nombre de six.
"Nous", il parlait bien de nous, il s'incluait parmi ces ennemis très puissants de l'homme-araignée. Et pour cause, il ne pensait pas qu'un groupe tel que celui-ci puisse avoir la moindre crédibilité sans le bouffon vert à sa tête. Norman et son humilité naturelle.
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Dernière édition par Norman Osborn le Mer 3 Jan - 17:22, édité 1 fois
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lint était dans une situation d'inconfort, d'insécurité. Il ne savait pas qui était réellement l'homme qui se trouvait en face de lui, mais il savait que ce dernier le voulait. Et c'était bien connu que quand Norman Osborn voulait quelque chose, il l'obtenait. Mais cette fois, ça allait être différent. Du moins, il fallait être convainquant et aguicheur. Car l'Homme-Sable ne travaillait jamais en équipe. Il l'avait peut être fait, une fois où deux, avec des non-optimisés. Ces derniers avaient été tués dans l'opération par accident, étant donné que Flint ne cherchait pas à contrôler ses pouvoir pour limiter les dégâts ou le nombre de victimes. Est-ce qu'avec des Super-Vilains ça allait être différent ? … Force était de constater qu'il était curieux d'en voir le résultat.
La présentation du PDG d'Oscorp était, sur le coup, une futilité pour Flint. Il connaissait déjà la bonhomme. Il savait presque à quoi s'attendre avec lui. Il connaissait les risques. ''Alors faîtes vite. J'ai du travail et pour le moment vous me faîtes plus perdre mon temps qu'autre chose.'' Puis finalement, apprenant que la profession n'avait pas grand-chose à voir avec la nature de la demande, l'Homme-Sable soupira. Est-ce que ça valait vraiment le coup de faire une si longue présentation qui, franchement, transpirait la prétention et la trop haute estime de soi-même ? Appuyé contre un mur de la pièce, Flint commençait à s'impatienter. Les bras croisés, il fixait intensément son interlocuteur qui donnait l'impression de jouer avec lui. Puis finalement, Osborn cracha sa proposition. Flint écouta, en silence, sans détacher son regard du PDG d'Oscorp.
Puis enfin, quand il eut terminé de parler… ''Et c'est donc parce que vous êtes à la tête d'une des entreprises les plus puissantes et les plus influentes du moment que vous vous croyez apte à pouvoir nous réunir sous votre coupe ?'' Flint se décolla du mur puis fit quelques pas pour passer derrière la chaise de Norman. ''Vous pensez que votre argent et votre puissance peut vous permettre d'asservir des optimisés tels que moi afin de pouvoir régler vos comptes avec l'Homme-Araignée ? Vous voulez nous mener à la baguette, nous contrôler comme des marionnettes afin de servir vos propres intérêts.'' Finalement, il alla s'asseoir en face de lui et croisa ses mains l'une contre l'autre. ''Eh bien vous savez quoi ? J'accepte.'' Oui, ça sentait l'entourloupe cette affaire. Oui, cela impliquait d'être dirigé par cet homme. Mais cela impliquait aussi d'être payé pour faire la fête à l'Homme-Araignée. Et en étant à la place de l'Homme-Sable, il fallait être fou pour refuser. Puis si jamais ça devait mal tourner, il pouvait encore s'échapper. Son pouvoir n'étant pas le fait d'être du sable en lui-même, mais d'être une entité qui se servait du sable pour avoir une forme physique, il restait très difficile à attraper et à capturer. ''Mais je vous préviens, je vous connais, Osborn.'' Le ''monsieur'' avait disparu volontairement. Et si cet homme tenait tellement à ce que Flint bosse pour lui, il allait falloir qu'il s'habitue à être appelé uniquement comme ça. ''Si je vois le moindre signe de trahison. Si c'est juste pour me capturer et faire de moi l'un de vos sujets d'expériences, autant vous dire tout de suite que c'est peine perdue. Est-ce bien clair ?'' Il avait levé un doit menaçant avant de se relever pour aller faire quelques pas dans la pièce. ''Vous ne m'avez pas dit pourquoi vous en vouliez autant à l'Homme-Araignée. Qu'est-ce qu'il vous a fait ? Aux dernières nouvelles, dans les journaux, il me semblait avoir vu qu'il avait sauvé votre entreprise de plusieurs vilains.''
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Dernière édition par Flint Marko le Sam 23 Déc - 20:51, édité 1 fois
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ui, effectivement, c'est bien de cela qu'il s'agissait, il pensait bel et bien que son nom, sa fortune et son influence justifiaient le fait qu'il se permette de s'imposer d'autorité à la tête d'un groupe de super-vilains. Si l'envie lui en avait prise sans qu'il soit pour autant si directement impliqué dans cette situation, eh bien il n'aurait pas agi différemment, mais le fait est qu'il s'imaginait, à plus d'un titre, que la situation le concernait et méritait qu'il en prenne la tête. Il ne se démonta donc pas le moins du monde quand Flint remit en cause sa légitimité. Flint pouvait bien en penser ce qu'il voulait, pour l'heure, il comprendrait en temps et en heure que ses intérêts seraient parfaitement bien servis dans l'affaire. Il le laissa parler, remettre en cause son autorité, s'offusquer, il attendait qu'il ait fini son discours (et bon Dieu, il en avait des choses à dire ! Pourtant, il n'aurait eu qu'à le laisser expliquer la situation dans son intégralité... Et le tout pour finalement accepter son offre. En même temps, c'était ce qui comptait. L'important, c'était qu'il accepte bel et bien de rejoindre son groupe en formation. Il pensa que, cette fois, il en avait fini, mais non, voilà maintenant qu'il prenait soin de le menacer. Non, Norman n'avait pas fait l'intention de changer Flint en sujet d'expérience. Quoique s'il continuait sur cette lignée, il allait peut-être se tromper.
-Nous ne lisons pas les mêmes journaux, semble-t-il, prit la peine de répondre Norman, quand son interlocuteur en eut fini et l'interrogea, précisant que Spider-Man avait sauvé son entreprise de plusieurs vilains. Pas aux dernières nouvelles, non, mais quand bien même ce serait le cas, cela n'ôterait rien à sa détermination, à sa haine à l'égard de l'homme-araignée. Dans tous les cas, Flint demandait plus d'explications, et Norman lui en donnerait. Il le fallait, pour achever de le convaincre. J'ai autant de raison que vous de haïr Spider-Man. Si je tiens à mettre en place cette équipe de super-vilains, ce n'est pas pour chaperonner les opérations de loin, c'est que j'en ferai partie. Fallait-il qu'il se montre plus explicite encore ? Il le pouvait, après tout, si cela était vraiment nécessaire. Mais en tout cas, le message était limpide, il était de ces "optimisés" donc Flint parlait précédemment. Je pourrais difficilement concevoir un tel groupe sans y inclure le bouffon vert, après tout.
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uel homme, ce Norman Osborn. Flint, en ce moment, se sentait comme déchiré à l'intérieur de lui-même. D'un côté se trouvait le criminel, le vulgaire sbire, qui le suppliait intérieurement de rester respectueux et obéissant envers le PDG d'Oscorp ; car en effet, il ne faisait pas face à n'importe qui. Et de l'autre se trouvait l'Homme-Sable, beaucoup plus orgueilleux, beaucoup plus puissant surtout. Qui, même s'il n'arrivait pas à venir à bout d'un vulgaire humain pouvant lancer un fluide blanc sortant de ses mains, était encore tout à fait capable de briser la nuque, avec ou sans pouvoir, d'un type ne disposant même pas de son matos de Super-Vilain pour se défendre. Alors, attention, Flint ne faisait pas preuve en ce moment de schizophrénie, contrairement à son interlocuteur qui baignait constamment dedans. Néanmoins, l'arrivée de l'Homme-Sable dans le vie du criminel était encore tellement fraîche… Tellement récente… Alors, oui, tout cela pouvait être considéré pour fini (malgré le fait qu'il continuait quand même de bosser pour les autres et non inversement (en même temps, il ne se voyait vraiment pas faire autrement (Inception de la parenthèse dans la parenthèse))), néanmoins, les vieilles habitudes avaient dès fois la vie dure, le forçant à se conduire comme un véritable soumis encore.
Bref. Norman Osborn commençait donc à plaire à ce cher Flint (tous sous-entendus ressortissants de cette phrase seront entièrement déduit à votre charge et à votre responsabilité.) Et plus l'Homme-Sable l'appréciait, plus encore il se méfiait de lui. Il s'agissait là d'un réflexe d'auto-défense pour lui. Norman Osborn… Un connard qui assumait parfaitement son statut de connard. Que demander de plus ? Aujourd'hui, les faux-semblants étaient partout. ''Nya nya nya je suis méchant parce que mes parents sont morts alors qu'avant j'étais gentil''… Non ! Stop à cela ! Ass Hole or not an Ass Hole, that is the fucking unique question !… Et tout rapprochement avec l'histoire de Flint à travers ce que je critique serait… Bien observé. Un point pour vous. Tenez, prenez un cookie.
Bref² ! La révélation tomba finalement. Pas besoin d'en dire plus. Pas besoin de sortir une pancarte avec un dessin et une flèche désignant le PDG d'Oscorp. À cette nouvelle, Flint ne broncha même pas. Enfin si, peut-être. Il renifla, avec une légère once de mépris. Puis après quelques secondes, il lâcha : « Voilà qui explique beaucoup de choses, je suppose. » Norman Osborn ; Le Bouffon Vert. En fin de compte, il y avait des identités secrètes qui pouvaient être considérées comme impossible à trouver, mais terriblement évidentes une fois énoncées. Finalement, cela lui coupa sa prochaine question qui aurait été : ''Et qu'est-ce qu'il vous a fait pour vous foutre en rogne ?'' En tout cas, s'il y avait une chose qu'il respectait désormais chez son interlocuteur, c'était sa capacité à aller sur le terrain et à ne pas rester à l'arrière pour tout commanditer, à la manière d'un Nick Fury Leader Price. « Effectivement. Un Fou pour les gouverner tous. » lâcha-t-il à la dernière phrase du PDG d'Oscorp. Un taré à la tête d'une équipe de tarés… Spider-Man n'allait plus avoir aucune chance. Et New York allait bientôt trembler face à l'union de ces sept Sinistres personnages… Tiens, n'aurions nous pas un début de nom par-ci par-là ?
Finalement, Flint approcha Norman pour lui tendre la main, un sourire en coin. « Bien. Je suis votre homme. Quand est-ce que je rencontre les autres ? »
Faire alliance avec un homme puissant n'est jamais sûr.
I
l savait bien qu'il était plus que risqué que de dévoiler sa véritable identité. Il ne pouvait après tout présumer de la réaction de son interlocuteur, et même s'il avait l'orgueil de penser pouvoir "contrôler" son interlocuteur sans trop de problème si esclandre il devait y avoir, il préférait largement une conversation plus... disons... civilisées. Dans l'idéal, si Norman était loin d'espérer de la part de tous une réaction exemplaire ni une harmonie de pacotille qui supposerait qu'ils s'entendent tous comme larrons en foire, il comptait quand même sur un minimum d'entente entre les membres du groupe s'ils voulaient espérer faire face à leur ennemi commun sans se faire de constants et contre-productifs croche-pattes. La réaction de Flint Marko fut au final celle qu'il avait attendue : après une première impression qu'il n'avait pas forcément été des plus plaisantes, ils semblaient tout de même parvenir à un terrain d'entente digne de ce nom, puisque Flint, sans en demander davantage (il faut dire que les révélations qu'il venait de faire devaient suffire à taire bon nombre d'interrogations de la part de son interlocuteur, il ne devait pas forcément avoir besoin de davantage), il approuva.
Un fou pour les gouverner tous. La formule de Tolkien (rendons à César ce qui est à César) était loin de déplaire au PDG d'Oscorp, loin de s'offusquer d'être considéré comme fou. Il y avait un moment qu'il n'avait pu que prendre conscience de sa schizophrénie latente, au point de l'avoir apprivoisée, à sa manière... Alors oui, il était fou, il fallait l'être pour prendre du plaisir à massacrer des innocents et pour porter un accoutrement d'un ridicule consommé en paradant dans le ciel de New York comme le plus parfait des illuminés. Et il faudrait l'être suffisamment pour contrôler tout un groupe d'autres illuminés qui n'avaient pas moins un pet au casque que lui. Que Flint, de cette manière, ne remette pas en cause la position de leader qu'il s'était tout naturellement attribuée lui plaisait tout autant au passage. Car même s'il se doutait que son statut ferait, à un moment ou à un autre, l'objet d'âpres négociations (il ne faut pas se leurrer, aucun d'eux n'avaient envie de commander), ce n'était pas un débat qu'il avait très envie d'avoir pour le moment, chaque chose en son temps. Un fin sourire se déposa sur les lèvres quand Flint affirma qu'il en était, et il lui semblait même motivé, le bougre. Parfait. Les choses progressaient selon son bon vouloir.
-Je l'ai dit, pour le moment, je n'ai contacté que vous, répondit très posément le chef d'entreprise. Qu'il pense que cela lui octroyait un statut particulier, ce n'était en réalité que le fruit des circonstances. Encore que non, il était le deuxième, Harry avait évidemment été les premiers (mais ça, ces sordides histoires de famille, hein). Dès l'instant où les autres seront prévenus, j'organiserai votre rencontre. Ce ne devrait pas être trop long.
Et pour cause, il n'avait aucune intention d'attendre. Il fallait faire taire l'homme-araignée, une bonne fois pour toutes.