David donna un violent coup de pied dans la table qui se trouvait dans la salle principale du quartier général des Death Demons, ce qui eut le don de l’envoyer valdinguer s’écraser dans le mur en face de lui. Il était en colère et il le montrait de cette manière. Le contenu de cette table avait évidemment volé en même temps que la table, mais ce n’était pas quelque chose qui dérangeait l’homme pour l’heure. Parce qu’il était bien trop concentré sur la nouvelle qu’il venait d’apprendre et surtout la quantité de drogue qui lui avait été volé. Quand le chef de gang avait entendu le compte rendu de son homme de main, qui venait donc d’arriver dans l’arrière salle de la boite de nuit, il n’avait pas pu s’empêcher de se mettre en colère au vu de ce qu’il avait appris. Ses hommes de mains étaient censés livrer une quantité assez importante de drogue à des clients, une tâche normalement facile et sans embrouille. Cela leur permettait d’obtenir pas mal d’argent, même si la monnaie n’était pas vraiment un souci pour eux en ce moment. Après tout, avec l’argent que Cassandre leur mettait à disposition, ils avaient largement de quoi s’en sortir. Mais en même temps, David n’avait pas l’intention de compter que sur l’argent du père de l’héritière pour faire vivre son gang et ils avaient des affaires toujours en cours. Dont cette livraison de drogue normalement… mais elle avait été volée. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait, mais ça avait le don de mettre vraiment David hors d’état de lui. Certain de ces hommes de main étaient morts, il les considérait donc seulement comme des idiots. Ce qui le dérangeait le plus, c’était sa drogue qui se trouvait dans la nature, mais il avait l’intention de la retrouver.
Malheureusement, ils avaient d’autres livraisons de prévues normalement et David ne pouvait pas prendre le risque que les choses se passent de la même manière. Il n’était pas question que des gangs rivaux – parce que c’était surement eux qui avait eu l’audace de s’en prendre à sa livraison – les attaquent de nouveau, David ne pouvait pas laisser passer ça. Et plus précisément, s’ils les attaquaient, l’homme voulait qu’ils foirent leur coup, qu’ils crèvent même. Le chef de gang était en train de se demander s’il ne devrait pas aller directement faire la livraison lui-même. C’était ce à quoi il était en train de penser, jusqu’à ce qu’il pense au barman qui se trouvait justement dans la boite de nuit… David quitta le quartier général de son gang pour se rendre directement dans la boite de nuit, qui était encore vide parce qu’elle n’était pas ouverte. Mais le barman était déjà là.
« Salut Marko. » Dit-il en approcha du bar, sur un ton qui ne donnait pas forcément l’air qu’il était le patron. Alors qu’il était bel et bien le patron et que rien ne pouvait laisser douter cela. « Tu n’aurais pas envie de te faire un peu plus d’argent par hasard ? »
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ela faisait un peu plus d'un mois désormais que Flint avait commencé à travailler en tant que Barman dans la boîte de nuit Night's Demons. Avant d'être engagé, le criminel n'avait jamais fait de travail de ce genre, ou se rapprochant un minimum. Il n'avait pas de qualifications, c'était réellement sa grande première. Et pourtant, force était de constater qu'il s'en sortait plus que bien. Bien entendu, il avait dû apprendre sur le tas le nom de tous les alcools ainsi que les différents mélanges qui pouvaient exister, entre autres. Néanmoins, concernant la rapidité du service et l'efficacité, saupoudré d'une pincée de sobriété, il n'y avait rien à dire et à redire. Il avait peut être eut besoin d'un assistant les premiers jours afin de lui rappeler rapidement quel nom était quel alcool. Cependant, cela ne dura pas bien longtemps. Il commença à se débrouiller tout seul très vite.
Flint était en train de mettre en place tout son espace derrière le bar. La boîte de nuit étant encore fermée, les clients n'affluaient pas encore au comptoir. Comme l'Homme-Sable n'était pas de retour sur New York depuis très longtemps, il ne voyait pas encore sa boîte aux lettres remplies à ras bord de missions criminelles, ni son téléphone sonner toutes les dix minutes pour lui demander ses services. En même temps, il s'y était préparé. Tony Stark n'était pas devenu patron de Stark Industries en un jour… Bon d'accord, mauvais exemple.
En attendant, Flint était peut être revenu à New York depuis peu, cela ne lui avait pas empêché de subir une tentative de meurtre d'une jeune inconnue et de multiples humiliations de la part de l'Homme-Araignée. Il s'agissait là d'accueils très chaleureux, en effet. Enfin, vous savez ce qu'on dit ? Quand une ville vous rejette, c'est que vous n'y êtes pas rentré assez fort !
Ce cher Marko avait donc fini de mettre en place le bar. Ou son bar. Oui, il aimait bien s'approprier les choses même si elles n'étaient pas à lui initialement. Les serveurs et les serveuses eux aussi avaient fini de mettre la salle en place. Quand c'était le cas, tous les employés se retrouvaient au bar, là où Flint leur servait à chacun un verre et où tout le monde discutait ensemble avant d'attaquer le service. Généralement, pour rester un minimum professionnel, personne ne buvait d'alcool. Certains restaient même à l'eau, c'était pour dire. Flint lui, vous devez vous en douter, ne consommait pas de liquide pour des raisons qui n'étaient pas nécessaires d'expliquer.
Puis, de loin, Flint vit David Styles pointer le bout de son nez. ''Voilà le boss. N'oubliez pas de me payer vos consommations avant de partir'' lança-t-il à ses collègues à voix basse, les incitant ainsi à se réactiver et à se remettre au travail. Alors que le barman récupérait les verres pour les laver, passait un coup de torchon sur l'endroit où ils avaient bu et rangeait dans la caisse les liasses de billets laissées par les autres, les serveurs et serveuses s'en allaient de part et d'autre de la salle, ajoutant un ''Bonjour Patron'' à l'adresse de David à chaque fois qu'ils arrivaient à son niveau. Quand ce dernier arriva au comptoir, Flint répondit à sa salutation d'un simple mais pourtant très respectueux ''Boss.'' tout en continuant d'essuyer les verres tout fraîchement lavés. Le mot ''argent'' sonna aux oreilles du criminel comme un mot magique qui l'intéressa tout de suite. ''Bien sûr Boss, toujours. Je ne crache jamais sur ce genre de choses.'' Pour le moment, David pouvait compter sur la fidélité de Flint, puisque ce dernier confiait son allégeance au plus offrant. Et pour l'instant, le plus offrant, c'était lui. ''De quoi s'agit-il ?''
La réponse que donna le barman à David était évidemment ce que ce dernier avait attendu de sa part. Le jeune homme aurait clairement très mal un refus de la part de Marko, quand bien même il n’avait aucune raison d’accepter un travail supplémentaire. Mais bon, le chef de gang avait par moment un côté un peu gamin gâté, et il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie d’obtenir ce qu’il désirait, tout de suite, au moment où il le désirait. C’était pour cette raison que par moment, David n’hésitait pas à employer des méthodes un peu immorale (bon, d’accord, complètement immorale en fait). En tout cas, le fait que Marko affirme qu’il ne crachait jamais sur ce genre de chose, sur l’argent donc, c’était un bon signe pour lui. Même si le barman n’acceptait pas non plus complètement la proposition de David, parce qu’il ne savait pas encore de quo il s’agissait, le chef de gang se disait qu’il y avait peu de chance qu’il refuse. Et si jamais, il le faisait, il saurait trouver un argument pour le pousser à accepter. On ne faisait pas de sentiment dans les affaires.
« T’es plutôt du style balaise toi non ? »
Bon, il posait la question, mais en fait il connaissait déjà la réponse. Sinon, il ne serait pas là pour lui faire une telle proposition. Au vu de la situation, David ne devait quand même pas prendre de risque. Bon, le chef de gang prenait quand même des risques, dans tous les cas, mais ça, ça faisait partie du métier. Après tout, on n’obtenait pas autant d’argent que lui en se contentant de faire des choses légales. Du moins, il ne voyait pas comment ça serait possible. Mais il n’en prenait pas plus, parce qu’il savait que les flics attendaient son premier faux pas pour le mettre au fer.
« J’ai une livraison à faire. » Il ne prit pas la peine de préciser quel genre de livraison il devait faire. Marko n’avait même pas besoin de le savoir, il devait juste savoir qu’il était important que cette livraison arrive à sa destination. « Sauf que mes gars sont incapables d’empêcher qu’on me vole ma marchandise. » Et alors qu’il disait ça, David ne cacha même pas le fait qu’il était déçu par ses hommes de main et particulièrement en colère. « J’ai besoin de quelqu’un de fort pour les accompagner et assurer la bonne livraison. » C’était aussi simple que ça au final. « Bien sûr, je paie généreusement quand on me rend service. »
Et vu tout l’argent que Marko allait l’empêcher de perdre si jamais il acceptait, qu’il arrivait la mission, il n’y avait aucune raison qu’il ne se montre pas généreux. Il ne serait pas perdant bien sûr, sinon ça n’avait aucun intérêt. Mais il savait être généreux quand il le fallait et puisque Marko ne crachait jamais sur l’argent, il n’y avait aucune raison à ses yeux qu’il n’accepte pas.
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lint avait commencé à bosser pour David au sein des Death Demons depuis peu de temps. Il avait donc besoin de reforger la réputation qu'il avait autrefois et qui l'avait conduit à être engagé par les plus grands du monde de la criminalité, comme feu Monsieur Bathory et autres grosses pointures du milieu atteignant presque la réputation du très célèbre et redouté Norman Osborn. Enfin, il était évident que maintenant, Flint allait bientôt jouir d'une renommé bien plus importante que celle qu'il avait connu auparavant. Il ne s'inquiétait désormais plus ni pour son avenir, ni pour sa vie. Il restait dans l'ombre, pour le moment. Attendant patiemment que son heure arrive.
Quand David arriva au comptoir de Flint pour lui proposer un peu d'argent en plus et qu'il lui demanda, par extension, s'il était ''du style balaise'', ce dernier eut un léger rictus avant de répondre : ''Disons que je me débrouille.'' Effectivement, jusqu'à maintenant, et en dehors de Spider-Man (mais ne parlons pas de choses fâcheuses, il serait dommage de commencer à gâcher une aussi belle soirée), Flint n'avait rencontré aucune défaite, ni même aucune résistance ardue lors d'un combat. Il fallait dire aussi que ses dernières ''améliorations'' l'avaient bien aidé pour ça. Cela expliquait donc le léger rictus qu'il avait eut lorsque David lui posa cette question.
Et donc, s'attendant à aller devoir briser des mâchoires et déplacer des colonnes vertébrales, Flint fut légèrement déçu lorsque le patron lui parla juste de… Livraison. Heureusement, cette déception ne perdura pas lorsqu'il apprit que plusieurs des hommes des Death Demons avaient échoué, entraînant par extension la colère de Monsieur Styles. Cela ne rajoutait que plus de challenge, de défi et d'intérêt au travail.
Flint allait donc devoir faire de la surveillance d'incompétents. Bien que cela le faisait beaucoup rire intérieurement sur l'instant, il se doutait qu'une fois sur place, il s’ennuierait comme un rat mort. Il irait même jusqu'à espérer que son groupe se fasse attaquer. Enfin, il se rappelait aussi qu'il avait une identité secrète à cacher. Et qu'en dehors de David et de Cassandre depuis peu, personne dans les Death Demons (combo) n'était au courant de son pouvoir. Il était presque emmerdé de ne pas pouvoir effectuer la livraison lui-même, tout seul. Mais bon, une fois de plus, comme c'était payé ''généreusement'', il allait devoir suivre les consignes.
Cependant, Flint avait une proposition supplémentaire à faire à son patron. Car oui, quitte à avoir le beurre et l'argent du beurre, pourquoi ne pas essayer d'avoir la crémière et la bénédiction du père avec ? ''Boss, si je peux proposer une initiative de ma part… Qu'est-ce que vous diriez si je vous proposais de vous faire cette livraison mais que, en plus, je vous ramenais celle qui vous a été dérobée ?'' Tout en disant cela, Flint attrapa une bouteille d'alcool, alcool qu'il avait prit l'habitude de servir à David, pour lui remplir en bonne quantité un bon verre. Et en faisant glisser le verre jusqu'à lui, il ajouta : ''Il me faut juste pour ça un nom et une adresse.''
Le « disons je me débrouille » de Marko ne disait pas vraiment à David si son barman avait l’intention d’accepter sa demander. Mais en même temps, le jeune homme devait bien avouer qu’il n’envisageait pas vraiment un refus de la part de l’homme. Après tout, il avait l’intention de le payer suffisamment pour qu’il n’ait aucune raison de refuser. Le chef de gang de mentait pas quand il affirmait qu’il payait généreusement quand on lui rendait un service. Si Marko acceptait de lui accorder ce service (qui en soit n’était pas grand-chose pour lui, de ce qu’il savait), David se doutait que sa marchandise avait de forte chance d’arriver à bon port et donc, il allait gagner de l’argent et non le perdre comme c’était le cas dernièrement. Alors, il pouvait bien donner une part à l’homme sous ses yeux, surtout s’il contribuait à tout cela. David n’était pas avare non, pas dans ce genre de moment.
Mais Marko ne lui donnait pas vraiment de réponse. Même s’il lui proposa quelque chose, une initiative, qui lui donnait le sentiment qu’il avait l’intention d’accepter quand même. Il affirma qu’il ferait la livraison, mais qu’en même temps, il allait lui ramener celle qu’il avait perdu (enfin celles, parce que ça faisait un moment que ça durait cette connerie). Forcément, David ne pouvait pas s’empêcher d’être intéressé. Et puis Marko lui affirma qu’il avait juste besoin d’un nom et d’une adresse. David but cul sec le verre que le barman venait de lui servir, avant de le poser assez lourdement sur le comptoir.
« Si j’avais un nom et une adresse, ça fait longtemps que je me serais occupé d’eux déjà. » Répondit-il d’une voix assez sévère. Évidemment que s’il savait qui prenait la peine de lui voler sa cam, il ne serait pas là en train de discuter avec le barman. Bon, en soit, il aurait peut-être envoyé des hommes s’occuper des cas de ces enfoirés, simplement pour ne pas se salir des mains (même s’il adorait ça), afin de ne pas s’attirer des ennuis avec les flics. Quoi qu’en même temps, hein, les flics il en faisait son affaire. « Mais si tu fais la livraison et que des gars tente de voler ma marchandise, je t’autorise à en ramener quelqu’un pour qu’ils nous crachent le morceau. » David savait parfaitement comment s’y prendre pour faire cracher le morceau à n’importe qui.
En tout cas, c’était évident, si David savait déjà qui s’amusait à lui voler sa cam, le type ne serait plus en train de respirer. Parce que s’il y avait quelque chose qu’il ne supportait vraiment pas, c’était de se faire doubler. Il aimait le pouvoir, il avait du pouvoir et surtout il n’aimait pas partager le pouvoir. Il était hors de question qu’il laisse quelqu’un lui marcher sur les pieds de cette manière. Sauf que pour l’heure, la bande qui avait décidé de l’affronter, n’était pas idiote au point de se montrer. Mais il finirait bien par savoir qui s’est.
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S’il y avait bien une chose que Flint ne tolérait plus depuis qu’il était devenu l’Homme-Sable, c’était l’insolence. Du temps où il était au service de Monsieur Bathory, il avait toujours obéit aux ordres de son supérieur. Et ce dernier le remerciait de ses capacités par le fric qu’il lui donnait en retour, évidemment, mais aussi par le respect qu’il lui témoignait en tant que criminel et homme de terrain. Là, le ton sévère de son nouveau boss ne plut pas vraiment à Flint. A croire qu’il avait encore beaucoup de choses à apprendre en matière de gestion de gang. C’était étonnant, mais même si Marko était plus jeune que David (sachant que maintenant, son âge n’avait plus beaucoup d’importante maintenant qu’il détenait ses nouveaux pouvoirs), il avait l’impression d’avoir vécu suffisamment longtemps pour connaître plus de codes et d’usages que son patron. Après, il était possible que Monsieur Styles fonctionne sous un règne de terreur. Une méthode efficace quand on avait les épaules suffisantes pour porter ce rôle. Cependant, Flint avait déjà suffisamment donné avec des patrons comme ça, et s’était juré de ne plus avoir peur, de ne plus craindre ses supérieurs. Pour lui, la question de la confiance était la première à se poser. Crois-tu suffisamment en moi pour que je puisse bosser pour toi ?
Pour l’instant, Flint ne fit aucune remarque sur ce qui l’avait dérangé dans la réponse sèche de son supérieur. Il se contenta d’acquiescer et de prendre les informations nécessaires à sa mission. Il resta silencieux tout le temps où David parla. Puis quand il eut fini : « Il me faudra au moins deux hommes avec moi, si vous n’y voyez pas d’inconvénients, boss. Non pas pour ma protection, je n’en ai pas besoin. Mais plutôt pour rendre ce transfert crédible. Si après vous être fait voler plusieurs de vos marchandises le gang adverse vous voit envoyer un seul homme, ils vont commencer à se douter de quelque chose. Ils ne sont pas censés découvrir que je sois l’Homme-Sable, vous comprenez ? » Flint craignait pour son identité secrète, mais pas que. Il pourrait gérer sans problème un gang adverse à lui tout seul. Néanmoins, combattre seul l’obligerait à solliciter beaucoup ses pouvoirs qu’il était accompagné. Et plus solliciter ses pouvoirs signifiait qu’ils risquaient d’être plus visibles par d’éventuels témoins ou fuyards. Ayant enfin fini de nettoyer son comptoir, il s’appuya de ses deux coudes dessus puis s’approcha un peu plus de son interlocuteur. « Quel jour et quel heure ? »
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Le transport de la marchandise se passa à merveille. Flint avait en prime capturé deux des hommes du gang adverse et les avait ramenés au bar des Death Demons, là où l’attendait surement David. L’Homme-Sable se disait qu’il n’y avait aucun risque à les ramener dans le Q.G même. Vu le patron qu’il avait, ces gars-là n’auraient pas la chance de sortir vivant d’ici. « Les autres sont morts » dit-il en jetant les deux hommes aux pieds de Monsieur Styles avec ses deux grosses mains grossît par le sable, et reprenant peu à peu une taille normale. « Et la marchandise est dans un camion, devant votre Q.G, boss. » Il ne songea pas à réclamer son argent tout de suite. David avait surement mieux à faire dans l’immédiat, et c’était une occasion pour Flint de voir comment son patron soutirait des informations.
Marko avait donc besoin de deux hommes, pour que la situation soit crédible. Soit, le jeune homme allait donc lui accorder ces deux hommes, sans soucis. En même temps, David avait quand même affirmé à l’homme qu’il voulait le voir accompagner ses hommes, pas faire la marchandise seule. Il avait besoin que quelqu’un de fort les accompagne, afin d’être sûr que la drogue allait bien arriver chez ses clients. Autant dire que l’homme n’allait donc pas être contre que Marko soit accompagné de deux hommes, c’était ce à quoi il avait pensé. Et bien sûr, le jeune homme n’avait aucun mal à comprendre que son barman n’avait pas spécialement envie qu’on découvre qu’il était l’homme sable. De son côté, David devait bien avouer qu’il espérait quand même qu’on n’allait pas trop le découvrir, parce qu’il tenait à le garder pour lui. David savait bien l’importance que pouvait avoir le fait d’avoir un tel personnage sous ses ordres, surtout si en prime il lui rendait des petits services de ce genre. Contre de l’argent évidemment, mais en même temps le jeune homme savait bien que tout se payait.
Quand Flint lui demanda donc quel jour et à quelle heure ils allaient donc faire le transfère, David lui donna toutes les informations dont il avait besoin afin de savoir quand il devait agir. Il n’avait ensuite plus qu’à attendre. Ce qu’il fit donc, aillant toute confiance en Marko.
David se trouvait dans la boite de nuit quand l’homme revint le voir, après la livraison, en compagnie de deux membres du gang adverse sans doute, les déposant à ses pieds. David ne dit rien alors que son barman lui expliquait que les autres personnes – sans doute donc ceux qui avaient tenté d’attaquer sa livraison – étaient morts et que la marchandise se trouvait devant le quartier général. Soit. David tourna son regard vers son homme de main qui se trouvait avec lui avant l’arrivée de Marko et lui fit signe d’aller chercher le camion, pour planquer la marchandise. Au vu de la manière dont le Night’s Demons était surveillé, David n’avait pas envie de prendre le risque de voir les flics rappliquer parce qu’ils avaient vu la drogue pas loin de la boite de nuit.
« Bien jouer. » Dit-il alors, simplement, à l’adresse de Marko. Il devait bien reconnaître qu’il avait quand même bien joué, mais en même temps David ne s’était pas attendu à autre chose de sa part. David fit signe à deux gorilles qui se trouvaient là de conduire les hommes que Marko avait emmené avec lui dans l’arrière salle de la boite de nuit (encore une fois pour éviter d’avoir des soucis avec la police – il allait devoir songer à effacer les bandes de vidéo surveillance). « Suis-moi. »
David se leva donc et se dirigea au même titre que les gorilles vers l’arrière salle. Pendant que ses hommes conduisaient les deux hommes du gang adversaire vers une salle particulière (où Cassandre s’était trouvée à une époque), le chef se dirigea vers son bureau. Il sorti une enveloppe pleine de billet qu’il déposa sur le bureau.