Téquilla, tacos, et la rencontre de deux bonhomme vert
Trois cent deux jours sans incident, Trois cent deux jours que le monstre vert n'avait pas fait son apparition, depuis ce jours au Guatemala ou trafiquant d'homme s'en était prit à un amis de Bruce. Il s'était réveillé loin de Mexico, dans un petit village de pécheur du nom de San Mare sur la cote pacifique. Il s'était dit qu'ici ou ailleurs, c'était la même chose pour démarrer une nouvelle vie.
Il travaillait sur le port, lorsque les bateaux arrivait il les déchargeait de leur cargaison de poisson. Mais très vite, il devient le médecin du village, habitant une cabane légèrement à l'extérieur de la ville, à l'est, et ce faisait appeler John Fanner.
Ce matin, un pécheur et voisin, vint le voir il avait une balle dans le bras. Pendant qu'il se faisait soigner, Pedrolito lui expliqua qu'un homme du nom de James Franco rachetait toute les propriétés à l'est de San Mare et que ceux qui refusaient comme lui se faisaient expliquer qu'il ne devait pas refuser.
Une fois Pedrolito partit, Bruce entendit un moteur de voiture s’approcher par le chemin qui menait à sa cabane. Il regarda par la fenêtre et vit effectivement un hummer couleur camouflage qui venait dans sa direction. Il sortit pour les attendre. Un homme en sortit en souriant, il ne cachait même pas son arme de poing qu'il portait au coté, à la mode western. L'homme prit la parole, en anglais, avec un fort accent mexicain Bonjour segnor Fanner, je suis James franco, je vient vous voir pour vous acheter votre cabane, je vous donne 20 000 pessos et vous faîtes vos valises immédiatement. -pourquoi débourser autant de pessos pour cette vieille biquoque? Parce que mon employeur, veut construire une usine sur ces terres. -Dîtes lui que j'y réfléchirait et qui est votre employeur? - Il s’appelle Norman Osborn, il arrive demain, vous devrez nous avoir donné votre réponse avant demain treize heure.
James remonta dans sa voiture et reparti comme il était venu. Il ne l'aimait pas ce James Franco. Il descendit donc au village et se rendit dans un cyber café pour prendre des renseignements sur Norman Osborn, ce nom ne lui étant pas inconnu. Il vit qu'il était effectivement un grand industriel américain, qui travaillait dans plusieurs domaine notamment la recherche et l'armement.
Ensuite il se rendit sur le port où un attroupement attira son attention, c'était des villageois qui se plaignaient de la façon dont il avait été expulsé de leur maison par Oscorp. Bruce rentra chez lui réfléchissant aux options qu'il avait, accepter l'offre et décamper au plus vite ou rester au risque de réveiller la bête qui sommeil en lui.
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S
i le charmant village portuaire de San Mare avait tout pour plaire et ne manquait pas de posséder cet attrait typique caractéristique de ces rares endroits qui n'avaient pas encore été heurtés de plein fouet par l'industrialisation et la mondialisation, ce n'était certainement pas pour s'isoler un temps de la civilisation urbaine ou pour y faire du tourisme que Norman Osborn avait choisi d'y mettre les pieds, encore moins qu'il s'y intéressait. L'homme d'affaire était toujours en quête de nouveaux territoires où augmenter son champ d'action en même temps que ses capacités de production, et ce petit village de pêcheurs, s'il ne payait pas de mine en soi, était stratégiquement situé. Bien sûr, il n'y avait qu'un seul inconvénient. S'il voulait y implanter une nouvelle usine en ces lieux, il allait tout d'abord devoir gérer avec cette information mineure mais qui ne pouvait néanmoins pas être négligée : il y avait dors et déjà des habitations sur ces terres, et c'était donc là autant d'habitants qui allaient devoir débarrasser le plancher pour permettre au PDG à la dent dure d'étendre comme il se doit son empire.
Il n'éprouvait ni compassion ni empathie à l'égard de ces gens. Il était, à vrai dire, habitué de ce genre de procédure. Elles étaient monnaie courante, pour lui, et plus largement, elles l'étaient dans son domaine, même si ces choses, qui se savaient, étaient tues au grand public, à grand renfort de chantages divers et de pots-de-vins généreux. La plupart des villageois n'avaient pas fait d'histoires pour déserter leurs terres. Ou du moins, on ne leur en avait pas laissé spécialement le choix. Norman avait bien entendu parler d'un quelconque attroupement de villageois là pour pleurer sur leur sort, mais cette situation était monnaie courante, et elle ne leur causerait pas de tort. Quand il arriva sur les lieux le matin même pour constater la situation, Franco, son homme de main envoyé sur place, lui apprit qu'une seule personne n'avait pas encore cédé sa demeure. Il allait donc falloir le convaincre. Cela aussi était plutôt routinier pour lui. C'était donc sans réelle appréhension que Norman Osborn frappa à la porte du dernier récalcitrant, sans savoir, bien sûr, que l'homme qui se trouvait de l'autre côté de cette porte pourrait lui en faire voir des... vertes. Et des pas mûres. Oui, le jeu de mots est moyen, mais qu'importe.
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Bruce avait bien dormit, d'un sommeil sans rêve, il se leva de bonne heure et alla faire son footing matinal, il croisa le vieux Rodrigo qui menait ses chèvres au pâturage puis revint à sa maison. Il se rendit à son poulailler prit trois œufs pour se faire des œufs brouillés avec une tranche de bacon grillée. Il mit tout ça dans une poêle et le fit revenir a feu doux. une délicieuse odeur embaumait la pièce à manger. Il s’installa donc à sa table et commença à manger en buvant un bon café noir décaféiné.
Bruce qui était en train de prendre son petit déjeuner entendit frapper à sa porte. Il regarda par l’œil de judas et vit un homme entre deux âge en costume cravate. Il lui ouvrit la porte, le jaugea du regard et le reconnu de suite il s'agissait de Norman Osborn.
Bonjour je suis le docteur John Fanner. Que puis je pour vous monsieur Osborn? Lui demanda t-il en lui tendant la main pour le saluer. Il ne l'aimais déjà pas, avec son air suffisant et supérieur. Il l'invita à entrer, puis se remit à sa table en finissant son repas matinal.
Une fois son repas terminé, il se doutait bien pourquoi le richissime entrepreneur et Président Directeur Général de Oscorp était venu le voir et ce n'était surement pas une visite de courtoisie. Il sentait bien que Norman Osborn n'était pas dans son élément, il lui proposa un café.
Le vent soufflait à l'extérieur faisant claquer les volets de la masure. Il n'avait pas l'intention de quitter cette maison, encore moins si cela permettait a monsieur Osborn d'installer son usine d'armement ou de produit chimique dans la région et de ruiner tous les paysans et les pécheurs du coin.
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U
n seul regard à l'adresse de l'homme qui venait de lui ouvrir sa porte suffit au chef d'entreprise pour comprendre qu'ils étaient aux antipodes et qu'ils auraient toutes les difficultés du monde à s'entendre tous les deux. Mais il n'avait jamais eu qu'un semblant de doute à ce sujet, cela étant. Au vu des réticences de cet homme à céder cette parcelle de terrain dont il avait encore besoin pour construire son usine, il était évident que leur conversation promettait d'être houleuse, ce qui n'empêcha pour autant pas Norman de se présenter sous son meilleur jour à son interlocuteur en lui adressant son sourire le plus hypocrite. L'homme qui se présenta sous le nom de John Fanner lui fit immédiatement comprendre qu'il savait à qui il avait affaire - tant mieux, ils ne se perdraient pas en assommantes conjectures, de la sorte - avant de retourner, comme si de rien n'était, finir son petit déjeuner, sans convenir aux règles de bienséances les plus élémentaires qui auraient voulu qu'il attende pour cela. Il n'était pas le bienvenu en cette demeure, c'était l'évidence. D'un autre côté, il n'en avait pas douté la moindre seconde. Et il ne comptait pas se laisser décontenancer pour si peu. Il apprécia dans un hochement de tête le café que l'homme lui proposa. Si l'attitude de son interlocuteur ne lui laissait entendre que d'autant plus qu'ils souffriraient l'un l'autre d'une entière incompatibilité de conduite, sa ligne de conduite ne varierait pas pour autant, et ce fut d'un ton très aimable mais armé d'un discours convenu qu'il répondit à son interlocuteur.
-Oh, vous savez très bien quelles sont les raisons de ma venue chez vous, monsieur Fanner, répondit-il alors dans un sourire qui devait instaurer entre eux une connivence dans laquelle aucun des deux ne pouvait pourtant croire. Il but une gorgée de café chaud avant de reprendre la parole. J'ai cru comprendre que vous n'étiez pas disposé de nous vendre votre maison, en dépit du montant plus que généreux qui vous a été proposé. J'aimerais vous faire changer d'avis.
Et pour l'heure, il se montrait ce qu'il y a de plus honnête, ce qui était suffisamment rare chez lui pour être signifié. Mais comme c'était rare, ça ne durerait sans doute pas longtemps.