| Sujet: [Validé] Edward Scott [Terminée] Lun 9 Mar - 21:15 | |
| Edward Scott Reaver Nom complet : Edward Thomas Scott Surnom(s) : Reaver Identité : Secrète Age : 245 ans Lieu de naissance : Lexington, Etats-Unis Date de naissance : 5 mars 1769 Nationalité : Américaine Race : Humain Taille : 1m81 Poids : 73 Kg Yeux : Marrons Cheveux : Bruns Statut civil : Célibataire Origine du pouvoir : Mutant Type de pouvoir : Surhumain Affiliation : Hydra Métier : Assassin feat: Christian Bale Biographie Il existe des destins tragiques. Il existe des destins... moins tragiques. Ou encore plus tragiques. Et il existe le destin d'un autre type d'homme. Du genre de celui qui n'a rien demandé à personne, qui est persuadé qu'il ne devrait pas lui arriver des malheurs car il est trop innocent, ou trop jeune, ou les deux. N'est-il pas simplement trop naïf, en fait ? Je me le demande encore, aujourd'hui, si longtemps après ces événements. Des événements malheureux, sinistres, qui... qui le resteront quoi qu'il arrive. Quel que soit l'angle sous lequel on les regarde. Rien ne justifie une telle ignominie, me direz-vous.
Je suis né un jour de mars, en l'an 1769. Me regardez pas comme ça, je suis certain que je ne fais pas mon âge. Quoique je commence à ressentir quelques rides sur mon visage. Je plaisante. J'ai bel et bien 245 années, de ce fait. Un nombre impressionnant, certes, dont je suis bien fier. Mais il y a de quoi ! Tout le monde ne peut guère se vanter d'avoir un âge aussi avancé que le mien, et par conséquent j'ai le droit de me vanter. Point. Je n'avais donc rien demandé à personne, à absolument personne, quand soudainement il y eut la guerre dans ma petite ville natale. C'était quoi le nom déjà ? Lexington, je crois. Oui, c'est ça. La première bataille de la Guerre d'indépendance américaine. Celle qui plongea les Treize Colonies dans un conflit sanglant d'où naquirent le pays où nous sommes actuellement. Pays qui a bien changé, et pas forcément en bien parfois...
Tout ça pour dire que je revois encore ce petit garçon miséreux, agenouillé devant les cadavres de ceux qu'il aimait. Il hurle de haine, de peur, de chagrin, il pleure et ne cesse de geindre et de se plaindre. Il maudit le ciel, il maudit les Britanniques, il maudit même sa propre infortune. « Pourquoi moi ? » devient sa phrase du moment. Pathétique. Bien sur, ce n'était qu'un enfant, un être sans grande importance aux yeux du reste du monde. Mais alors, comment expliquer que ce sorcier l'ait trouvé ? Il a du se dire « en voilà une proie facile ». Et effectivement, c'en était une. Il approche le garçon, qui croit alors s'être assoupi, terrassé par une immense fatigue, et qui pense rêver. Le sorcier lui demande pourquoi il pleure, et le garçon répond qu'il a tout perdu et qu'il ne veut pas subir le même sort. Le sorcier lui propose alors de l'en délivrer. De faire en sorte que plus jamais il n'aura à craindre de finir ainsi. Je revois ce petit garçon, aux yeux embués de larmes, demander l’immunité contre le temps et la mort...
Et on lui accorde.
Mais les détails ne lui sont pas donnés. Le sorcier crée le tatouage sur son bras, il lui dit qu'à partir de maintenant il serait un porteur de mort et ne trouverait le répit que dans la mort. Sans davantage de précision, il emporte le garçon, et l'oblige à suivre un apprentissage sinistre. En quelques années, le jeune Edward Scott devient capable de tuer quelqu'un de cent manières possible, sans même compter ses aptitudes dues à sa dextérité. Car évidemment, il sait qu'il a un don différent, qui le rend supérieur. Et son esprit d'enfant est si malléable se transforme en celui d'un homme incapable de ressentir quoique ce soit, hormis une soumission complète à son maître.
Oh bien sur, cet homme me dégoûte. Pathétique, misérable, et faible. Mais faible ! Une faiblesse si... si flagrante. Je ne suis pas cet homme-là, moi. Non. Je suis Reaver. Je suis un homme qui s'est depuis très longtemps affranchi des contraintes de ce maudit magicien, et qui lui a collé une balle entre les deux yeux. Mais je devrais peut-être expliquer ce moment ? Soit, faisons-le. Alors, c'était en... euh ? 1826 ? C'est ça. Je venais de tuer Olivia, une jeune immigrée allemande. Après me l'être faite, évidemment. Quelle poitrine, et quel fessier ! Nous nous égarons encore là... enfin bon. Après toutes ces années au service de ce sorcier, je pense qu'il était temps pour moi de réaliser qu'autre chose m'attendait dans la vie. Les sacrifices et le meurtre étaient devenus faciles, et j'avais depuis longtemps sombré dans le côté obscur de mon âme. Mais petit à petit, je réalisais que conserver sa jeunesse et devenir le plus grand assassin de l'Histoire n'était pas suffisant. Je voulais découvrir l'humanité, étudier ses facettes à MA manière. Pas à la manière de mon si retord mentor. Et alors, un jour, comme ça – bon d'accord, pas tout à fait comme ça – je décide de le tuer. Parce que si je dois être dépendant de ma malédiction, je refuse de l'être de ce salaud. Et donc, je lui colle une balle entre les deux yeux.
S'ensuit des décennies d'une vie profitable en tant qu'assassin et agent de l'ombre, qui profite des contrats juteux qu'il conclut et qui se sert de cette richesse amassée pour pouvoir s'exercer à sa plus grande passion : étudier l'humanité au travers de pièges, de défis et de toute sorte de stratagème. Comme cette fois, en 1853, quand j'avais enfermé trois hommes qui se haïssaient depuis toujours ensemble, avec un quatrième personnage qui voulait les tuer tous les trois sans discernement. Le résultat était spectaculaire, et même surprenant ! J'avoue avoir parié sur une collaboration entre les trois idiots, et j'ai perdu. Perdre un tel pari ne me dérange pas, au contraire ! Cela prouve que l'humanité est pleine de surprise, et qu'elle est une excellente source de divertissement. Mais je suppose que vous voulez entendre certains de mes exploits ? D'accord. Attention à vous, messieurs dames, ça peut choquer les âmes sensibles. Après tout, je suis sur le point de révéler certains des meurtres les plus célèbres de l'Histoire. C'est parti. Et inutile de contredire, ce que je dis est la vérité.
Jack l'Eventreur, c'était moi. Ca vous en bouche un coin hein ? J'avoue n'avoir jamais beaucoup aimé les Britanniques, on se demande bien pourquoi. Quoique je ne suis guère rancunier. Hmm voyons, après ça... Non, pas Adolf Hitler. J'ai essayé, je l'avoue. Ce gros imbécile de Staline m'avait payé une fortune pour parvenir à l'éliminer. J'étais sur le point d'accepter, quand quelqu'un d'autre me contacta. Ah, j'admets que je n'oublierais jamais ce moment. Ce moment où vous rencontrez enfin une personne qui vous comprend. Hydra, et ses agents. Ils étaient exactement comme il le fallait.
Que dire d'eux ? Difficile de juger autrement que par le fait qu'ils étaient comme il faut. Leur volonté de dominer le monde et l'humanité ne me plaisait pas trop, car elle m'incluait dedans, mais j'ai réalisé que faire partie du groupe permettait d'éviter ce désagrément. Même mieux, elle me permettait d'y participer ! Il fallait évidemment pour cela rester discret, mais ça je savais faire, depuis toutes ces années passées à sacrifier des âmes innocentes. Car oui, j'ai oublié de vous dire, mais chaque âme ne vaut pas le sacrifice. Je suis confus, je pensais en avoir parlé plus tôt, vraiment navré. En gros, pour que le sacrifice fonctionne, il faut que la vie prise grâce à ma magnifique dague sacrificielle soit innocente, pure. Vous l'aurez compris, il s'agit pratiquement toujours d'un gosse. Un tout petit gamin, comme je l'étais lorsque j'ai reçu cette foutue marque. Voilà, éclaircissement fait, on passe à ma période d'après.
Hydra agissant dans l'ombre après le Second Fiasco Mondial... pardon Seconde Guerre Mondiale. Enfin bref, ils agissent dans l'ombre, moi aussi, tout est dans le noir, la haine et l'obscur... quand on me dit « tu pourrais nous tuer Kennedy ? ». Moi, bien sur, je réponds « Vous donnez combien ? ». La réponse ne tarde pas à venir : « Un manoir, où tu veux dans le pays, pour exercer ta passion. On l’aménagera selon tes envies, et à nos frais. » Il n'en fallait pas plus pour me convaincre, et le plus grand assassin de l'Histoire – toujours moi, je suis très en tête dans le classement – tua la plus grande personnalité américaine du moment. Bien fait pour lui, j'aimais pas sa tête. Je le trouvais ennuyant, et pas charismatique pour un sou.
Je ne vais pas m'étaler plus, j'ai réussi et j'ai obtenu ce beau cadeau. Oh, bien sur que je suis resté dans Hydra, prêt à agir si on m'appelle. J'aime bien ces gens-là, vraiment. Ils veulent dominer le monde ? Eh bien, je ne leur en voudrais pas. On surestime trop souvent les gens, alors pourquoi ne pas essayer un peu de les dominer ? Moi je le fais dans mon beau petit manoir, bien confortable, plein d'employés fidèles qui m'aident à organiser quelques petites fêtes pour quasiment toute la semaine. Il y a toujours une attraction chez moi, que ce soit dans le manoir-même, dans le parc, dans l'arène ou dans les sous-sols aménagés. Oui, j'ai tout ça. Quoi ? Mon arme ? Vous voulez dire la dague ? Oh, elle ne me quitte jamais, croyez-moi. Ah, vous voulez savoir si j'ai une arme à feu, ou si j'en ai toute une collection chez moi ?
Alors, ça c'est une bonne question. Eh bien voici mon arme. Une beauté, n'est-ce pas ? Le tout premier colt, inventé par Samuel Colt lui-même. Magnifiquement ouvragé grâce à un artisan très doué d'Europe – dont je ne me souviens même plus du visage ni du nom – et mon arme favorite depuis que je la possède. Et maintenant que vous avez entendu mon histoire, je vais devoir vous éliminer. Promis, ça ne fera pas mal. Hein ? Parler de ma personnalité ?! Rho, bon d'accord. Et après, je vous tuerais. Personnalité Je n'aime guère parler de moi. Je plaisante, bien sur ! Après avoir entendu mon histoire, vous devez forcément avoir envie de me comprendre bien davantage. Après tout, je suis unique, inimitable, on ne peut rivaliser avec moi sur... eh bien, bien des plans. Oh, je ne parle pas que du tir, même si, bien sur, à mon humble avis, je suis le meilleur tireur de... eh bien, euh... de l'Histoire ? Ouais, c'est pas mal. Enfin, je m'égare. Comme cette fois où je me suis retrouvé avec un pistolet à silex dans la main, en train de donner du plaisir à ma compagne du moment. C'était avec Maria, je crois bien... Mais ça doit bien remonter à ma jeunesse. Soit il y a facilement deux siècles. Enfin, bon, je m'égare une fois de plus, et c'est votre faute ! Bon, vous l'aurez voulu, je vais parler. Mais après, je vous tuerais. Parce que c'est comme ça. Comme vous l'avez vu, donc, je suis déluré, dépravé, désinhibé, tout ce que vous voulez. J'aime ça, mes compagnes également, et vous devriez grandement en faire autant. Rien ne vaut les plaisirs de la chair pour vous détendre après un dur moment. Bon, c'est vrai, je l'admets, j'ai d'autres idées parfois pour ça. Comme tirer sur un individu particulièrement désagréable. Ou bien organiser un petit défi à un pauvre être humain normal. Car oui, nous arrivons, petit à petit et malgré toutes vos digressions, au point le plus important de ma nature : je n'ai qu'une seule et unique passion, étudier l'humanité et son esprit. Voir comment les gens réagissent dans telle ou telle situation, comment leur esprit agit alors qu'il est confronté à l’inattendu. Je pense qu'ici je citerais Hemingway. « Rien de ne vaut la chasse à l'homme. » L'humain n'a pas son pareil pour adopter tous les points possibles et imaginables, voir même inimaginables, de ses émotions. Et voir ça... j'en frémis rien qu'à en parler. Bon, je pourrais également aller sur du superflu. Je suis naturellement arrogant, mais ma condition ne le mérite-t-elle pas ? Un peu, quand même, oui. Oh, et j'ai oublié de préciser que je suis un bon vivant et assez imprévisible. Voilà, maintenant je peux vous tuer. Au revoir, adios, hasta luego, ciao ! * PAN * Habilités Super-dextérité : comme le nom l'indique, Edward possède une dextérité nettement supérieure à la normale. Depuis sa naissance, il possède cette capacité innée qui consiste à pouvoir toucher ou atteindre n'importe quoi avec à peu près n'importe quel objet. Bien sur, il n'est pas infaillible, même si manquer sa cible ne constitue pas quelque chose dont il a l'habitude. Dîtes-vous bien une chose, s'il loupe sa cible, c'est qu'il l'a voulu. ACQUIS
Sacrifice des Ombres : pas exactement un pouvoir à proprement parlé, ni une capacité. En vérité, Edward ne contrôle pas directement ce dernier non plus. Depuis son charmant pacte avec un sorcier, il y a de cela bien longtemps, il possède une dague en bronze où sont gravés de très nombreux symboles aztèques. En temps ordinaire, il s'agit d'une arme normale, qui peut aussi bien servir à couper son saucisson qu'à trucider le premier passant venu. Néanmoins, tous les ans, à la même date, la dague vibre d'une énergie magique sinistre. Edward ressent alors ce pouvoir, directement relié au tatouage qu'il possède sur l'avant-bras droit, et il sait qu'il est temps de sacrifier une âme contre la sienne. Car tel était le pacte : une vie doit s'éteindre pour qu'il puisse garder la sienne. La vie doit cependant être innocente et pure, ce qui implique qu'il doit prendre la vie d'un enfant en bas âge. ACQUIS
Marque du Mort : Le fameux tatouage d'Edward. Sur son avant-bras droit se trouve un symbole aztèque, dont la signification n'est connue que de lui-même et du sorcier. Il ne divulgue jamais bien sur son véritable sens. Il est comme connecté, par magie, à la dague sacrificielle, et brûle sa peau lorsque la dague réclame un sacrifice. Ce pouvoir semble indissociable de la dague, même s'il en est l'élément principal. Mais la marque semble également impossible à effacer, et le sorcier avait prévenu Edward que le jour où la mort le fauchera, la marque trouvera un autre porteur. Ainsi, celui que tuera Edward recevra la marque à sa place et se retrouvera avec la malédiction, avec bien sur le risque de finir sous la volonté du sorcier. A DEBLOQUER
Derrière l'écran Prénom/pseudo : Daxterminator Age : 20 ans Comment avez vous connu le forum ? : Grâce à Lazare et Caron. Autres comptes ? : / Un mot pour la fin ? : Nous devons nous battre ! Pour prendre la fuite.
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