But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Loki avait bien envie de semer un peu plus le chaos. C’était presque un besoin pour lui. La destruction, la panique… tout cela était toujours très plaisant à voir pour lui. C’était dans sa nature, et il ne s’attendait pas à ce que les gens comprennent. Il n’attendait rien de personne, si son éducation lui avait appris quelque chose, c’était bien que l’on n’était jamais mieux servi que par soi-même, et il avait pu constater la véracité de ses propos lors de nombreuses occasions.
Il avait été content de sa petite mise en scène, concernant le meurtre de Charles Xavier, par son grand ennemi Magneto, histoire de créer une petite guerre entre les mutants. Cela avait été d’une facilité déconcertante, aussi puissant que fut été Xavier. En même temps, qu’était un mortel, même évolué, face à un dieu ? Loki avait montré, une fois de plus, qu’il était au-dessus de tous les Midgardiens. Certains lui étaient utiles, il ne le niait pas, mais il aimait les considérer comme des pions, tous, parce qu’au final, c’était ce qu’ils étaient, qu’ils en soient conscients ou non.
Et Loki ne comptait pas s’arrêter là. Encore une fois. Il voulait semer encore plus la zizanie au sein de cette population, et vu comme les choses avaient commencées, il se disait que ce ne serait pas titanesque pour lui. Il avait d’ailleurs déjà trouvé sa nouvelle cible, en la personne de Norman Osborn. Il avait entendu ce nom revenir plusieurs fois, il s’était dit que ce dernier tentait de mettre au point un vaccin pour contrer le virus qui handicapait les mutants, et Loki avait envie de mettre son grain de sel dans toutes cette histoire.
Il ne comptait pas forcément l’aider, quoique passer pour un héros pourrait être aussi une bonne chose, mais déjà voir où en était toute cette histoire, afin de savoir où il pouvait intervenir, et de quelle façon. Il ignorait tout de la véritable identité de Norman, et de ses réelles intentions, sinon les choses auraient été différentes entre eux, mais s’il le découvrait, une collaboration pourrait naître entre eux, c’était certain.
Il s’était annoncé comment étant un brillant chercheur qui avait travaillé sur le virus et qui voulait échanger avec lui pour mettre en corrélation leurs résultats. Loki avait toujours aimé se faire passer pour d’autres, et c’était encore le cas aujourd’hui. Avec un sourire poli et courtois, Loki serra la main de Norman.
« C’est un plaisir de vous rencontrer Mr. Osborn, merci de me recevoir. »
orman avait joué sa part, et Hydra le lui avait bien rendu. Un remède au virus était distribué par le gouvernement, des centres de soin fleurissaient aux quatre coins de New York et de tous les Etats voisins qui avaient été touchés par ce même mal, un remède aux effets peu appréciés puisqu'ils annihilaient définitivement les pouvoirs des mutants... Norman s'en était gardé quelques-uns, des récalcitrants sur lesquels il comptait bien mener des études plus approfondies (pas forcément pour les raisons qu'il invoquait), sous le prétexte de trouver sur le long terme une solution qui permette aux mutants, en plus de guérir, de conserver leur capacité.
Bien évidemment, le projet était voué à échouer, il fallait qu'il échoue, et si une quelconque solution était envisageable, il était aussi du devoir de Norman que de taire cette possibilité qui contrarierait ses plans. Raison pour laquelle il se devait de rester à l'écoute de tout scientifique potentiellement susceptible "d'apporter sa pierre à l'édifice".
Norman ne savait pas grand-chose de l'homme avec qui sa secrétaire lui avait obtenu un rendez-vous, il avait bien fait ses recherches au préalable sur ce savant qui semble-t-il avait fait une percée qui pourrait l'intéresser, mais il n'avait rien trouvé de vraiment retentissant. Ni d'alarmant non plus, cela dit. Ce monsieur lui donnait tout l'air d'être ni plus ni moins qu'un homme de sciences compétent, sans véritable ombre au tableau. Si ombre il devait y avoir, ce serait à Norman de la découvrir et de l'exploiter ou dissoudre selon les circonstances. C'était encore difficile à dire à l'heure actuelle.
Mais il pensait qu'il serait éclairé bien vite, puisque l'homme venait de passer la porte de son bureau. Un homme qui ressemblait à n'importe quel autre, propre sur lui et l'air tout à fait compétent. Norman ne devina absolument pas le moindre instant que l'homme à qui il s'adressait était sans rapport avec qui il pensait rencontrer. En somme, il ne réalisait pas avoir affaire à un homme diablement rusé, en plus d'être terriblement dangereux... pour peu qu'on ne l'ait pas dans son camp, tout du moins (s'il possédait véritablement un autre camp que le sien propre).
-Bonjour, le plaisir est partagé, prétendit-il en serrant la main de l'inconnu. Asseyez-vous, je vous prie. Il lui désigna la chaise en face de son bureau. Je vous écoute, j'ai cru comprendre que vous aviez fait des découvertes intéressantes.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Loki n’était pas encore certain d’où toute cette entreprise allait le mener, mais c’était quelque chose qui se tentait. Evidemment, il ne savait pas encore qui était véritablement cet homme, et s’il le savait, sa vite aurait pu être toute autre, mais il savait que cet homme travaillait sur un antidote pour les mutants, et Loki avait bien envie d’y fourrer son nez. Se mêler des affaires des terriens était quelque chose qui l’amusait beaucoup ces derniers temps.
En même temps, il était normal qu’il se soucie des affaires de cette planète, puisqu’il comptait bien en être le souverain, dans plus ou moins de temps. Et s’il pouvait s’amuser en même temps qu’il mettait son plan à exécution, il ne voyait pas pourquoi il devrait s’en priver. Quoiqu’il en soit, il verrait bien ce que cette nouvelle rencontre pourrait lui apporter. Il ne perdait pas de vue que Norman Osborn était un homme influent, alors l’avoir sous sa coupe pourrait être une très bonne chose.
Loki ne cherchait pas à se faire d’amis. Il n’avait jamais eu d’amis, par défaut, étant donné qu’il avait toujours été rejeté par tout le monde. Alors ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait changer les choses. Donc non, il ne cherchait pas d’amis, mais il était conscient qu’avoir des alliés (enfin des pions surtouts) sur cette terre pourrait être une très bonne chose. Si le dieu avait conscience qu’il était face à un supervilain, il tenterait de se lier avec lui de manière plus directe, mais le temps dira ce qu’il en serait.
Pour l’heure, il tentait surtout de se mettre dans la peau de son rôle. Loki n’y connaissait pas grand-chose en sciences, mais il s’était tout de même renseigné un minimum, et puis… il s’était dit aussi que la science, c’était comme la magie. Il fallait tenter, s’entraîner, ne pas renoncer, pour arriver à ses fins. Et étant donné que Loki était un maître en magie, cela ne devrait pas être si compliqué pour lui.
-Bonjour, le plaisir est partagé. Asseyez-vous, je vous prie. Je vous écoute, j'ai cru comprendre que vous aviez fait des découvertes intéressantes.
Loki lui adressa un petit sourire modeste. Des découvertes intéressantes, non, pas vraiment. Il n’avait pas cherché en même temps. D’ailleurs, il se demandait s’il serait capable de trouver un remède. Il y avait peu de chances, mais pourquoi pas, s’il s’ennuyait, il pourrait toujours tenter quelque chose. Enfin, peu importe, cet homme n’avait pas besoin de connaître la vérité. Et une chance, Loki était un menteur hors pair.
« En fait, je pense avoir trouvé un remède pour soigner le mal qui touche les mutants. »
uand on avait présenté cet homme à Norman comme un éminent scientifique, dont les recherches allaient forcément l'intéresser, le patron d'Oscorp avait éprouvé de la curiosité, et s'était attendu à ce que son interlocuteur l'abreuve de diagrammes, tableaux, et autres bavardages scientifiques afin de le mettre à jour sur l'étendue de ses recherches. Mais enlieu et place de cela, voilà que l'homme se contentait de prononcer quelques mots seulement, et qui étaient catégoriques.
Il avait trouvé un remède. Cette simple réponse avait le don de l'intriguer. Il avait peine à savoir encore s'il avait affaire à un expert éminemment brillant ou bien à un bonimanteur de la pire espèce. Il lui faudrait en tout cas beaucoup plus pour se montrer convaincu par les propos de son interlocuteur. Il était dans la nature de Norman d'être défiant. Il avait pour habitude d'abuser les autres bien plus que de se laisser abuser. Ce qui ne signifiait pas que ce dernier cas de figure ne pouvait pas se présenter... Le problème, lorsqu'on se fait berner, c'est qu'on en a rarement conscience. Sinon, la manipulation ne serait pas si réussie.
-Je suppose que vous n'êtes pas sans savoir que le gouvernement distribue d'ores et déjà un remède tout à fait efficace aux mutants infectés, n'est-ce pas. Il toisa son interlocuteur avec curiosité. En quoi le votre est-il différent ?
Il y avait bien sûr des choses à améliorer dans le remède proposé aux mutants, notamment le fait qu'il annihilait les pouvoirs de ceux qui l'absorbaient. Mais quand bien même un antidote alternatif pouvait bien exister, il n'était pas dans l'intérêt de Norman Osborn de le divulguer. Ce serait compromettre ses accords envers l'Hydra. Si cet homme disposait véritablement d'un remède qui sache corriger les "imperfections" de celui qui était dispensé en masse dans les centres de soin, alors il était imprtant qu'il le sache... Et qu'il le fasse taire si le gêneur devait avoir des ambitions trop contraignantes. Ou qu'il s'arrange pour mettre ses talents au service d'une cause qui sache leur servir à tous les deux. Il était bien dommage de gâcher les esprits les plus brillants. Quand certains croisaient sa route, Norman s'arrangeait pour qu'ils travaillent à son service.
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Loki avait le présentiment qu’il allait particulièrement bien s’amuser. Cet homme, il ne le connaissait que de réputation. Il savait qu’il avait une certaine influence chez les mortels, et si Loki pouvait se servir de cette influence, ce serait définitivement une bonne chose. Manipuler était ce qu’il préférait faire. Cela ne marchait pas à chaque coup, parce que certains ne l’étaient pas facilement. Ce Norman Osborn ne pourrait peut-être pas l’être, mais peu importe, Loki voulait penser qu’il pourrait tirer quelque chose de cet homme.
C’était quitte ou double, parce qu’il était totalement en train de mentir. Sur son identité, et sur ses prétendues recherches. Mais Loki était dieu du mensonge, de la malice et de la ruse. Mentir était aussi naturel pour lui que respirer, alors il avait foi en ses capacités. L’homme en face de lui, semblait intéressé par ce qu’il racontait, et c’était une excellente chose. Loki avait vraiment envie de le mettre dans sa poche, et il allait tout faire pour que cela se passe selon les plans qu’il avait mis au point.
-Je suppose que vous n'êtes pas sans savoir que le gouvernement distribue d'ores et déjà un remède tout à fait efficace aux mutants infectés, n'est-ce pas. En quoi le votre est-il différent ?
Effectivement, il s’était tenu informé. Ce n’était pas son monde, mais la situation était tellement loin d’être anodine, que Loki se tenait tout de même informé. Il n’avait pas envie de passer à côté d’une information qui pourrait lui servir, et il pouvait toujours tenter de se servir de la situation pour arriver à ses fins, et c’était totalement ce qu’il tentait de faire, maintenant. Il adressa un sourire modeste, et qui se voulait sincère à son interlocuteur. Il n’avait aucune envie de se montrer prétentieux, il voulait se présenter comme quelqu’un qui était au service de l’humanité, et qui avait peut-être sa contribution à apporter pour aider ceux qui vivaient actuellement une situation de crise. Ce qui n’était absolument pas le cas, et ne le serait jamais.
« Oui, je le sais. Le miens est différent, dans le sens où il n’oblige pas ceux qui le prennent à perdre leurs capacités. Ils restent mutants, et avec leurs pouvoirs. »
a réponse du scientifique n'était pas du goût du chef d'entreprise. Elle était à l'image de ce qu'il avait appréhendé. Puisqu'il semblait évident qu'un remède similaire à celui qui se distribuait déjà ne serait d'aucune forme d'utilité pour son entreprise tout comme le gouvernement pour lequel il officierait, la différence la plus notable serait que les mutants, grâce au remède prodigué par cet homme, ne perdent en rien leurs capacités. C'était très certainement la solution qu'espéraient nombre de ces individus tombés malades. Mais ce n'était bien évidemment pas, en revanche, la solution que Norman souhaitait leur apporter.
Les directives d'Hydra avaient été claires, nettes et précises. Il s'agissait dans un premier temps d'isoler et d'exposer les mutants, dans un second temps de les rendre inaptes. Par conséquent, si son interlocuteur avait bel et bien trouvé une réponse miracle en passe de satisfaire la communauté mutante, il était du devoir de Norman d'empêcher que la nouvelle se propage, quitte à faire taire définitivement ce scientifique qui, s'il accusait un refus de sa part, pourrait bien choisir de s'adresser à un autre interlocuteur afin d'obtenir gain de cause. Pour le moment, il dissimulait son trouble et sa désapprobation. Mieux valait se faire une idée, pour commencer, de ce qui était en jeu réellement et constater de lui-même la validité de ce remède miracle promis par son interlocuteur.
Ce n'était peut-être jamais qu'un cou de com sans aucune substance. Ou bien c'était bien davantage, et dans ce cas, il allait falloir agir en conséquence... quoique sacrifier au sens le plus strict du terme un esprit à ce point brillant serait quelque part vraiment dommage. S'il avait vraiment eu les capacités de faire ce qu'il lui promettait. Alors se le garder sous la main, à son service ou à celui d'Hydra, paraissait être la chose la plus naturelle à faire.
-Si ce que vous dites est vrai, alors votre travail m'intéresse au plus au point, confirma Norman. Mais je ne peux me contenter de votre seule parole. J'ai besoin d'en apprendre davantage sur votre projet. Comment l'avez-vous mené à bien ? Quelles expériences avaient vous conduites ? Quelles sont les composantes de l'antidote en question ? Comment peut-on avoir la garantie que sa distribution à grande échelle n'aura pas à long terme des effets néfastes sur ceux qui en bénéficieront ?
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Loki était totalement en train de tenter un coup de bluff. Dans tous les cas, si cela ne mordait pas, il n’avait strictement rien à perdre. Il n’avait rien à craindre de Norman Osborn. S’il se faisait traiter de charlatan, eh bien il partirait, et il chercherait à mettre à nouveau son grain de sel dans toute cette histoire. Cela l’amusait énormément. En même temps, comment cela n’aurait-il pas pu être le cas ? Loki détestait l’ennui, et il adorait semer la zizanie. Le combo des deux était parfois dévastateur, et c’était spécifiquement dans ces moments-là qu’il s’amusait le plus. Ce n’était ni son monde ni sa planète, et il se moquait éperdument des vies humaines qu’il y avait potentiellement en jeu. Les mortels étaient faibles, et destinés à mourir. Alors un peu plus tôt ou un peu plus tard…
Mais bon, pour le moment, il était encore en phase d’observation. Il faisait certes son entrée en scène, mais il prenait tout de même ses précautions. Il voulait faire en sorte que son plan puisse aboutir à quelque chose. Obtenir un nouveau terrain de jeu, et une possible nouvelle marionnette, cela pourrait lui être très utile. Il n’avait aucune intention de régler le problème des mutants, il n’en avait même aucun moyen. Mais cela créait un tel vent de panique qu’il ne pouvait rester en retrait. Cela lui était totalement impossible.
Il espérait que Norman allait croire ses paroles, mais il semblait au moins curieux, ce qui était une bonne chose. Mais ce n’était pas très surprenant non plus. Quand un homme se présentait en prétendant avoir la solution à un problème mondial et meurtrier, on l’écoutait. Même s’il y avait une chance pour que cet homme ne soit qu’un bonimenteur, et qu’il n’ait absolument rien à apporter.
-Si ce que vous dites est vrai, alors votre travail m'intéresse au plus au point. Mais je ne peux me contenter de votre seule parole. J'ai besoin d'en apprendre davantage sur votre projet. Comment l'avez-vous mené à bien ? Quelles expériences avaient vous conduites ? Quelles sont les composantes de l'antidote en question ? Comment peut-on avoir la garantie que sa distribution à grande échelle n'aura pas à long terme des effets néfastes sur ceux qui en bénéficieront ?
Effectivement, Loki avait vu juste en disant qu’il pensait que l’homme en face de lui serait intéressé. Il n’avait pas du tout la réponse à toutes ses questions, mais il allait tout de même tâcher d’y répondre avec le plus grand des sérieux, et surtout de la manière la plus convaincante, et convaincue qui soit. Heureusement que Loki était dieu des illusions et de la manipulation, en cet instant, cela allait lui être plus qu’utile.
« J’ai testé plusieurs produits, plusieurs mélanges sur des cellules souches du virus que j’ai réussi à récupérer. Je ne peux pas garantir que c’est sans effet secondaires, mais je doute que cela soit pire que si on les laisse ainsi. Je peux, si vous le souhaitez, et si vous êtes en possession de cellules infectées, vous faire une démonstration. »
es expériences que le scientifique lui apprenait avoir menées n'étaient pas bien différentes de celles qui avaient été conduites au sein des locaux mêmes d'Oscorp, en réalité. Mais il faut dire que pour le moment, l'homme se contentait de demeurer relativement cryptique quant à ses explications. Peut-être parce qu'il pensait avoir affaire à un chef d'entreprise qui ne serait qu'homme d'affaires et se fierait aux résultats des scientifiques de son équipe sans rouler sa bosse dans ce domaine.
Beaucoup, après tout, se contentaient de financer, de superviser à distance, sans véritablement se soucier des résultats, ou comprendre la situation d'un point de vue technique. Mais en l'occurrence, Norman était un scientifique en plus d'être un homme d'affaires, et pour cette raison, il tenait à comprendre l'entièreté des recherches de son interlocuteur, ne serait-ce que dans l'optique de transmettre le contenu des recherches à qui de droit au moment opportun.
Il affirma qu'il ne pouvait pas garantir l'absence d'effet secondaire. Déjà, c'était un bémol qui pouvait évidemment servir à Norman afin de justifier un refus éventuel. Les effets secondaires du sérum administré aux mutants volontaires par le gouvernement à l'heure actuelle n'étaient définitivement pas anodins, puisqu'on privait ces individus de leurs pouvoirs, ni plus ni moins. Mais au moins étaient-ce des effets secondaires contrôlés, et désirés. Qui valaient mieux que des effets secondaires incertains, oeuvre d'un scientifique à l'esprit certes brillant, mais peut-être un peu trop imbu de sa personne (et c'était lui qui disait ça... ).
-Effectuer ces tests sur cellule est un début, mais je vais me fier à vos analyses. Car je suppose que vous avez apporté avec vous un dossier détaillé qui en fait état, n'est-ce pas ? La viabilité d'un tel antidote ne saurait être observable que sur un sujet humain, j'en ai bien peur. Mais si vous me fournissez un échantillon du sérum que vous avez à me proposer, mes équipes pourront l'analyser, l'expertiser, et le tester au besoin. Il marqua une pause. L'antidote que nous proposons n'est pas parfait. Mais si le seul effet secondaire de ce dernier est de priver les mutants de leurs pouvoirs, qui dans certains car représentent un danger aussi bien pour eux-mêmes que pour les autres tout en leur garantissant une excellente santé physique, j'ignore quel effet secondaire pourrait être plus désirable.
Loki avait l’impression qu’il ne se débrouillait pas trop mal dans sa petite machination. Manipuler les êtres était sa spécialité, c’était un fait, mais certains étaient moins malléables que d’autres. Evidemment, Norman Osborn n’en était pas à boire ses paroles, mais il donnait tout de même l’impression de croire à son histoire, ce qui l’arrangeait grandement, autant le dire. Le jeu était d’autant plus amusant. Il ne savait pas encore exactement où il allait mais ça n’avait pas d’importance.
Tant qu’il pouvait semer la zizanie et le chaos, cela lui allait. En attendant d’être le maître de cette planète. Il n’oubliait pas son ambition première, mais rien ne pressait. Il fallait faire les choses méthodiquement, et intelligemment. Loki aimait élaborer des stratégies, surtout quand elles étaient vicieuses, et quand elles avaient la probabilité de faire beaucoup de dégâts. S’il arrivait à mettre la main sur Oscorp d’une manière ou d’une autre, cela pourrait lui être très bénéfique pour la suite des choses.
Mais il n’en était pas encore là, il ne devait pas brûler les étapes, ou il pourrait bien tout faire capoter. Si tout le monde était convaincu qu’il avait l’antidote miracle qui pouvait guérir les mutants de leur fléau, on lui accorderait beaucoup d’importance. Il se ferait des ennemis parmi les anti-mutants, mais il fallait bien qu’il en ait, dans tous les cas. Alors ce n’était pas vraiment un problème. Mais pour cela, il devait se montrer le plus sûr et convaincant possible.
-Effectuer ces tests sur cellule est un début, mais je vais me fier à vos analyses. Car je suppose que vous avez apporté avec vous un dossier détaillé qui en fait état, n'est-ce pas ? La viabilité d'un tel antidote ne saurait être observable que sur un sujet humain, j'en ai bien peur. Mais si vous me fournissez un échantillon du sérum que vous avez à me proposer, mes équipes pourront l'analyser, l'expertiser, et le tester au besoin. L'antidote que nous proposons n'est pas parfait. Mais si le seul effet secondaire de ce dernier est de priver les mutants de leurs pouvoirs, qui dans certains car représentent un danger aussi bien pour eux-mêmes que pour les autres tout en leur garantissant une excellente santé physique, j'ignore quel effet secondaire pourrait être plus désirable.
Bah voyons. Un effet secondaire plus désirable… c’était bien le discours d’un homme qui n’appréciait pas trop que les mutants se baladent dans les rues librement. Loki n’en avait rien à faire, même s’il estimait que certains pourraient lui être utiles. Mais il verrait cela plus tard, pour le moment, il devait réussir à sortir son épingle du jeu. Il doutait fortement que les mutants trouvent cet antidote vraiment acceptable, et le qualifient d’antidote. Mais il n’était pas venu défendre la cause mutante non plus.
« Je doute que les mutants soient de votre avis, même s’il est vrai que c’est déjà une solution. Mais il serait bon de réussir à l’améliorer, vous ne croyez pas ? Qu’ils soient guéris tout en pouvant garder leur mutation serait la solution la plus adéquate. Sauf pour ceux qui désirent ne plus avoir cette mutation. »
orman, au fond, se fichait bien des mutants, de leur dangerosité ou non, de leur droit à vivre comme n'importe qui d'autre ou pas. Il n'avait pas d'opinion tranchée sur la question ni ne cherchait à en avoir. Ce qui l'animait, dans ce cas de figure très spécifique, c'était l'appât du gain. Il avait vendu ses compétences et son allégeance au plus offrant, et il s'avère qu'il s'agissait d'Hydra. Tout le reste n'était jamais que considération superficielle à ses yeux. Il obéissait strictement aux directives de ceux qui remplissaient ses poches, sans faire grand cas du moindre sens moral ou d'une quelconque déontologie.
Il fallait que l'antidote actuel demeure autant que possible celui que l'on dispenserait au plus grand nombre, et il se pliait à cette directive... Le reste importait peu. Ce qui ne signifiait pas, bien sûr, qu'il balayait d'un revers de manche les suggestions de son interlocuteur. Bien au contraire. Il était plus que préférable qu'il y regarde de près, de très près, même, sait-on jamais. Il valait mieux garder la mainmise sur les recherches de cet homme si celles-ci valaient vraiment ce que son interlocuteur lui en disait, ce qui était une chose qu'il restait à vérifier... Le chef d'entreprise ne savait trop si son interlocuteur éludait ou non la question tandis qu'il semblait davantage s'intéresser à défendre sa solution plutôt qu'à lui fournir des preuves de l'existence de cette même solution. Mais des mots seuls ne suffiraient pas à le convaincre. Il roulait sa bosse depuis beaucoup trop longtemps.
-Bien sûr, je suis toujours favorable à l'amélioration, répondit Norman d'un ton poli mais appuyé, car il était temps selon lui de rentrer dans le vif du sujet. Ceci dit, il ne répondait pas par un mensonge, il était important de toujours tout améliorer, ce pourrait même être sa devise. Raison pour laquelle j'attends de vous un dossier complet et détaillé qui, j'en suis certain, est à votre disposition, ainsi qu'un échantillon du sérum pour vérifier sa validité, insista-t-il pour comprendre qu'il ne transigerait définitivement pas sur ce point.
Il se devait de jauger les compétences de son interlocuteur, et pour cela, il n'y avait qu'une seule et unique manière de s'y prendre. Que cet homme le veuille ou non, Norman n'avait pas l'intention de le laisser partir sans connaître les composantes de sa solution miracle. Et puisqu'il lui semblait que cela avait été le motif même de sa venue, il ne devrait pas y être réfractaire, pas vrai ?
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Loki n’était pas vraiment certain de sur quoi il s’engageait, mais ce n’était pas grave. Le plus important, c’était qu’il s’amuse, et il devait dire qu’il trouvait cela très amusant pour le moment. Il n’avait pas de garantie que cela dure, mais il avait envie de croire qu’il pourrait continuer son petit manège pendant un moment. Après tout, il n’était pas démasqué, et Norman Osborn semblait vraiment intéressé par ce qu’il disait. Il n’avait aucune idée de la vérité, et de ce qui se tramait en réalité, mais les choses l’amusaient déjà, et il n’y avait pas vraiment de raison que cela change.
Loki n’avait aucun intérêt à aider les mutants, et il ne cherchait même pas à le faire. En fait, le fait qu’ils soient décimer était un avantage, cela faisait des potentiels ennemis en moins. Mais également des potentiels ennemis en plus, ce qui n’était pas une bonne chose pour lui. Peut-être d’alliés potentiels, mais il verrait bien parmi les survivants, si survivants il y avait. Encore que, s’il leur promettait une protection et une échappatoire à ce qui leur arrivait, cela pourrait les convaincre de le rejoindre. Oui, ce serait un mensonge de a à z mais Loki était spécialiste quand il s’agissait de mentir, et il en était très fier. C’était comme ça, il n’était pas dieu de la malice pour rien. En plus de tout un tas d’autres choses qui n’étaient guère plus reluisantes, mais que Loki chérissait par-dessus tout.
-Bien sûr, je suis toujours favorable à l'amélioration. Raison pour laquelle j'attends de vous un dossier complet et détaillé qui, j'en suis certain, est à votre disposition, ainsi qu'un échantillon du sérum pour vérifier sa validité.
Loki n’était pas étonné par la réponse de son interlocuteur. Mais c’était dans la nature de l’Asgardien, il détestait devoir rendre des comptes. Il n’avait strictement rien de ce que demandait l’homme en face de lui, mais là encore, ce n’était pas un réel souci. Il pouvait toujours manigancer, et jouer de ses illusions pour réussir à noyer le poisson dans un premier temps. Il y aurait bien un moment où il serait démasqué, ses illusions avaient beau être puissantes, elles n’en restaient pas moins des illusions. Mais pour il réfléchirait à cela plus tard. Et comme depuis le début de leur entrevue, Loki allait continuer à y aller à l’instinct, ce qui pour le moment ne lui semblait pas trop mal.
“Je veux bien vous fournir tout ce que vous voudrez, néanmoins, vous comprendrez que je préfèrerai être présent lorsque vous examinerez tout cela. Ce n’est pas un manque de confiance, mais plutôt un gage que tout cela ne tombe pas entre de mauvaises mains.”
orman avait un mauvais pressentiment... qui ne concernait pas tant la nature de son interlocuteur que les circonstances. L'homme avait l'air infiniment confiant, et son comportement prêtait à le croire sur parole, mais dans le même temps, beaucoup de vent était brassée pour le moment, et Norman avait toujours eu besoin d'éléments sûrs et concrets pour se décider, pour avoir une vision plus précise et concrète de n'importe quelle situation. Donc pour le moment, il ne savait vraiment pas sur quel pied danser avec son interlocuteur, ne savait pas s'il devait le considérer comme un allié ou comme une menace. Ce qu'il savait en revanche, c'est qu'il devait tenir compte autant de ses idées que de ses opinions. Il le sentait, cet homme n'était pas de ceux qu'il fallait sous-estimer. Mais en quoi et pourquoi, c'était une autre affaire.
Bref, il avait le sentiment que l'on tournait autour du pot sans raison particulière, et c'était une chose que le chef d'entreprise n'aimait pas du tout. Pour lui, chaque seconde, chaque minute était précieuse, et quand il se trouvait au sein d'Oscorp, elles étaient chronométrées. Son rapport au temps changeait du tout au tout quand il enfilait son costume de bouffon vert et semait la panique aléatoirement à travers la ville, mais dans ces circonstances bien précises, il éprouvait le besoin réel et inaltérable de conserver une certaine forme de contrôle. A tout prix. C'était une infinie nécessité, au sujet de laquelle il escomptait bien se montrer ce qu'il y a de plus inflexible.
-Je n'ai jamais parlé de vous exclure d'aucun processus, répondit posément Norman. Vous pourrez rester si ça vous chante.
Il le disait sans forcément le penser complètement. Là encore, tout dépendrait de ce qu'il découvrirait des recherches que son interlocuteur affirmait avoir faites. Seulement, pour cela, il fallait que ce dernier lui en donne l'accès, et pour le moment, il semblait prendre le plus malin des plaisirs à tourner autour du pot et à ne pas lui dire précisément ce qu'il en était. Avait-il seulement ce dossier sur lui ou lui faisait-il perdre son temps.
-Alors, ce dossier ?
Il comptait bien répéter sa requête jusqu'à obtenir gain de cause. Ou jusqu'à ce que son interlocuteur avoue n'avoir pas été assez préparé à cet entretien, auquel cas Norman estimerait qu'il n'était pas nécessaire de le poursuivre.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Loki avançait totalement à l’aveuglette, il n’avait pas de scénario prévu d’avance, si ce n’est les bases. Mais pour le moment, cela fonctionnait, et le dieu de la malice s’amusait comme un petit fou. Cependant, il savait qu’il pouvait faire mieux. Il avait envie d’infiltrer l’entreprise, pour tenter de semer la pagaille de l’intérieur, ou alors tenter de s’en servir pour ses objectifs. Après tout, Oscorp était réputé chez les mortels, et il savait que la chimie pouvait faire des miracles. Si la firme pouvait créer quelques sérums efficaces pour l’aider à soumettre les habitants de cette planète, il n’allait pas être refusé. Pourquoi est-ce qu’ils le feraient ? Eh bien parce qu’ils n’auraient pas le choix. Quand Loki avait une idée en tête, il ne l’avait pas ailleurs, et il se donnait toujours les moyens d’avoir ce qu’il voulait, c’était comme ça.
Mais il n’en était pas encore là, avant cela, il devait amadouer l’homme qui était en face de lui. Il sentait bien, que Norman Osborn n’était pas un naïf, et était méfiant, ce n’était pas un réel problème pour Loki, il savait se montrer persuasif, et il n’était pas le dieu du mensonge pour rien. Il était très facile pour lui de berner les humains, même s’il devait reconnaître que certains étaient un peu plus récalcitrants. Mais pour le moment, Norman semblait le croire, même un peu, alors c’était parfait, les choses devaient se poursuivre ainsi, pour que Loki finisse par atteindre ses objectifs.
-Je n'ai jamais parlé de vous exclure d'aucun processus. Vous pourrez rester si ça vous chante.
Encore heureux qu’il n’avait pas parlé de l’exclure. Loki avait bien l’intention de rester, et de traîner le plus possible dans les pattes de cet homme, ne lui en déplaise. Loki pouvait être sacrément casse-pieds s’il le voulait, et l’homme l’apprendrait peut-être à ses dépens. Mais pour le moment, le dieu devra se contenter de se montrer aimable et cordial, ce n’était pas encore le moment de dévoiler toute sa personnalité, mais cela viendra bien assez tôt.
-Alors, ce dossier ?
Il y tenait, à son dossier. Mais Loki pouvait comprendre. Il avait probablement des doutes sur ce que Loki avançait. Ce qui était légitime, d’autant plus que Loki mentait bel et bien effrontément depuis le début de leur échange, mais ça, Norman ne devait pas le savoir. Loki devait faire son possible pour rester le plus crédible possible. Avec un sourire entendu, il fouilla dans son sac, avant de lui tendre le dossier qu’il réclamant.
orman récupéra le dossier qui venait de lui être confié. Même si ses compétences et connaissances techniques et scientifiques étaient aigues, il n'en était pas moins un superviseur plus qu'un faiseur, raison pour laquelle son regard sur le contenu du dossier en question, même s'il devait être attentif, ne saurait évidemment pas suffire à assurer non seulement de la validité du projet, mais également de l'intérêt qu'il devait accorder à cet homme qui, éventuellement et s'il n'y prêtait pas garde, pourrait se révéler être une épine dans son pied s'il devait se révéler être aussi intelligent et avisé qu'il prétendait l'être. Il commença à éplucher les pages une à une, avec une attention toute particulière à chaque détail...
Il avait un pressentiment, et il ne savait pas exactement de quelle manière l'interpréter. Ce qui était certain, c'est que puisque l'affaire touchait à quelque chose de particulièrement important pour lui, à savoir sa collaboration avec l'Hydre, il ne pouvait s'autoriser le moindre faux pas. Comme beaucoup d'autres dans cette affaires, il était sur la corde raide, il devait veiller à ne surtout commettre aucun impair, quelle qu'il puisse être.
-Bien sûr, je vais demander l'expertise de mes scientifiques les plus talentueux, je ne voudrais pas passer à côté d'une information importante. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Il n'avait pas relevé les yeux du dossier alors qu'il prononçait ces mots. Il avait tout de même le sentiment que quelque chose ne collait pas tout à fait, il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus et ne pouvait se targuer de posséder ce fichu spider-sens dont était si fier son pire ennemi... Mais il comprenait que dans ces circonstances, et étant donné tout ce qui était en jeu, il fallait qu'il redouble de vigilance. Ce qui était après tout plutôt normal.
-Je vous ai également demandé un échantillon du sérum mais vous n'avez pas répondu à ma requête, reprit-il en daignant enfin lever les yeux de l'accumulation de pages qu'il faudrait qu'il déchiffre à tête reposée.
C'était bien sûr ce qui l'intéressait le plus, bien davantage que quelques formules complexes jetées sur le papier, c'était vraiment là que se déciderait la suite, ce qu'il devrait faire ou non de l'homme qu'il avait en face de lui.
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Loki ne savait absolument pas combien de temps toute cette supercherie allait durer, mais ce n’était pas le plus important. Le dieu était vraiment très amusé par la tournure que prenait les choses. L’important, c’était que Norman Osborn ait mordu à l’hameçon, pour ce qui était du reste, Loki verrait bien comment la situation évolue, et il s’adapterait en fonction. Mais ce qui était certain, c’est qu’il voulait jouer un rôle dans toute cette affaire. L’Asgardien ne pouvait jamais rester loin d’un conflit, ou d’un désordre, il fallait forcément qu’il y participe. Juste pour jouer. Les vies humaines n’avaient aucun attrait pour lui, ils étaient faibles et corruptibles, justement ce qu’il lui fallait.
Un jour ou l’autre, la terre finirait par se soumettre, et Loki pourrait faire ce qu’il voulait de ces petits pantins fragiles. Mais en attendant, il se contentait d’ajouter son grain de sel, ici et là, pour participer, et se donner une marge de manœuvre. Présentement, Norman Osborn représentait un gros poisson, et sûrement bien plus gros qu’il ne pouvait l’imaginer, et il n’avait aucune envie de le rejeter à l’eau, il comptait le garder bien près de lui, pour en faire quoi ? L’avenir le dirait.
-Bien sûr, je vais demander l'expertise de mes scientifiques les plus talentueux, je ne voudrais pas passer à côté d'une information importante. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Qu’il fasse analyser ce qu’il voulait, si cela lui faisait plaisir. Loki n’y portait aucune attention, puisque ce tout ceci n’était qu’illusion. Mais Norman ne pouvait pas en avoir conscience, pas pour le moment du moins. Loki était bien plus occupé à tenter de percer cet homme à jour, il avait un peu de mal à percevoir son véritable ressenti. Loki savait quand on lui mentait, en tant que dieu du mensonge, mais là, c’était autre chose qu’il voulait savoir, et cet homme lui apparaissait bien énigmatique, ce qui l’intriguait fortement.
-Je vous ai également demandé un échantillon du sérum mais vous n'avez pas répondu à ma requête.
Ah oui, c’est vrai. Ça non plus, Loki n’en avait pas, mais encore une fois, la magie allait lui servir. Sa mère avait vraiment eu une excellente idée, en l’initiant à cet art, Loki en avait toute l’utilité. Il adressa un sourire poli à l’homme en face de lui, il voulait bien coopérer, puisque le but était de se rapprocher un maximum de son interlocuteur, mais il refusait cependant de se faire doubler, ce n’était pas ainsi que les choses fonctionnaient.
« Je comprends, vous pouvez effectuer toutes les analyses que vous jugerez nécessaires, monsieur Osborn. Concernant l’échantillon, j’en ai effectivement un à ma disposition que je pourrai vous confier, cependant, et vous le comprendrez je n’en doute pas, j’aimerais ne pas commencer à les distribuer pour le moment. Et je suis d’accord pour que vous puissiez l’analyser aussi cela va sans dire, mais j’aimerais rester présent. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer avec la science, un accident est vite arrivé, n’est-ce pas monsieur Osborn ? »
orman demeura inexpressif quand son interlocuteur affirma qu'il pouvait bien effectuer tous les tests qu'il voulait, comme si c'était lui qui devait avoir la main sur toute cette situation, sauf que ce n'était pas le cas, ce n'était pas le cas du tout... ou du moins, le chef d'entreprise faisait-il tout pour que ce ne soit surtout pas le cas. Parce qu'il était dans son bureau patronal, au sein de son entreprise. Et qu'il estimait avoir la main. Son interlocuteur pouvait bien jouer les grands génies qui allait changer le cours de leurs existences à toutes, pour l'heure, c'était de lui qu'il était dépendant. Norman ne se rendait pas compte que les rapports étaient déséquilibrés dès l'instant où cet homme avait passé le pas de son bureau, il pensait encore pouvoir avoir l'avantage. Et il y tenait, surtout, il y tenait vraiment beaucoup.
Il lui précisa qu'il avait effectivement un échantillon à sa disposition, soit, eh bien qu'il cesse de tourner autour du pot et qu'ils passent aux choses sérieuses, dans ce cas. Il affirmait qu'il ne comptait pas les distribuer pour le moment. Soit, ce pouvait sembler compréhensible, mais s'il tenait vraiment affaire avec lui, il ne pouvait pas se contenter de lui agiter un présumé échantillon sous le nez et espérait que cela suffise pour qu'il lui concède tout. Non, il avait besoin de s'assurer de la validité de ce en quoi il investissait... ou de ce qu'il lui faudrait étouffer.
-C'est déjà la deuxième fois que vous me dites vouloir être présent et plusieurs fois que je vous assure que ce n'est pas un souci. Je commence à trouver votre insistance suspecte. Je ne suis pas certain de comprendre ce que vous recherchez exactement.
Il avait le sentiment qu'il tournait en rond. Lui, de son côté, ne demande qu'une chose. Constater ou non l'efficacité du sérum, réduire ou non au silence son interlocuteur en fonction de l'efficacité de l'échantillon en question. Il en voyait beaucoup défiler dans son bureau qui prétendaient révolutionner la science pour toujours alors que ce n'était jamais qu'un feu de paille, beaucoup d'esbrouffe pour définitivement pas grand-chose. Il avait besoin d'en avoir le coeur net, et le plus tôt serait le mieux.
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Loki ne savait pas trop où il allait, il allait au feeling, sans avoir de plan au préalable. Il n’aimait pas suivre de plans rondement ficelés, il aimait agir à l’instinct. Pourtant, il lui arrivait d’en échafauder, des plans. Mais il lui arrivait de changer quelques détails, en fonction de comment les choses se déroulaient. Mais pour le coup, il était en totale improvisation depuis le début. Il ne s’en sortait pas trop mal, de son point de vue. Il arborait quelques erreurs, évidemment, et Norman était un homme intelligent, mais même s’il était découvert, est-ce que Loki risquait quoique ce soit ? Non. Osborn était un petit scientifique terrien, qu’est qu’il pourrait contre lui ? Strictement rien. Même le bouffon ne serait pas vraiment de taille.
Enfin, en tout cas, pour le moment il arrivait à s’en sortir. Le petit jeu l’amusait assez, mais ce n’est pas pour autant que cela allait continuer. Loki se lassait vite, et cela pouvait subvenir d’un seul coup. Pour l’heure, Norman mordait bien à l’hameçon, alors il pouvait encore s’amuser un peu avec lui, mais les choses pouvaient rapidement tourner. On ne savait jamais après tout. Et Loki avançait en terrain inconnu, il ne connaissait pas les sciences terrestres, mais ses illusions étaient très convaincantes.
-C'est déjà la deuxième fois que vous me dites vouloir être présent et plusieurs fois que je vous assure que ce n'est pas un souci. Je commence à trouver votre insistance suspecte. Je ne suis pas certain de comprendre ce que vous recherchez exactement.
Loki afficha un petit sourire. Est-ce que le petit humain perdait patience ? Peut-être. Mais qu’à cela ne tienne, Loki allait lui donner ce qu’il voulait. Enfin, si on voulait. Il hocha la tête avant de déposer sa mallette sur le bureau calmement. Il n’y avait aucune raison de perdre patience, ce n’était pas comme si des vies étaient en jeu. Enfin, si, c’était le cas, mais Loki s’en moquait assez. Il l’ouvrit et prit un petit flacon entre ses doigts, qui renfermait un liquide. C’était totalement de l’eau, dont Loki avait modifié l’aspect quelque peu avec sa magie. Et il la tendit à son interlocuteur.
« Il n’y a rien de suspect, on n’est jamais trop prudent. Voilà l’échantillon. Pourquoi êtes-vous autant sur la défensive, quelque chose vous inquiète ? »
ien sûr que quelque chose m'inquiète, la situation est grave, et si vous la prenez au sérieux, elle devra vous inquiéter autant qu'à moi. Par ailleurs, je ne vous connais pas, aussi, pour être tout à fait honnête avec vous, je ne vous fais pas confiance. Ne le prenez pas personnellement, je ne fais jamais confiance aux personnes que je ne connais pas.
Pour arriver au sommet de son empire, lui-même avait menti, manipulé, trahi, par conséquent, il était très loin de vouloir se laisser abuser trop facilement. N'était-ce pourtant pas ce qui était en train de se produire ? En partie, oui, puisque même s'il ne faisait effectivement pas confiance à son interlocuteur (et en effet, cela n'avait rien de personnel, c'était complètement en rapport avec ce qu'il affirmait plus tôt, il avait eu le mérite d'être honnête, il n'accordait pas sa confiance au premier venu, et en l'occurrence, il avait tout intérêt à se montrer défiant car les intérêts qu'il prétendait poursuivre étaient sans rapport avec ceux qu'ils poursuivaient vraiment, en accord avec l'Hydra).
Loki finit bel et bien par lui tendre l'échantillon qui l'intéressait. Norman l'observa avec attention. Impossible, évidemment, d'un regard, à se faire une idée de ce qu'il contenait, et il était bel et bien incapable de savoir quelles conclusions en déduire. Le chef d'entreprise ne déduirait rien de cette simple observation. Il se contente, après un moment, de relever le regard en direction de son interlocuteur.
"Bien, il n'y a plus qu'à confier cet échantillon à nos laboratoires, dans ce cas." Il marqua une pause. "Suivez-moi, puisque vous semblez tant tenir à assister au processus de test."
En temps normal, il aurait confié le "sérum" à un de ses employés et serait retourné à ses occupations, mais lui aussi voulait être présent au cours de ce processus. Parce que tout ceci le concernait de bien trop près, et surtout, il avait trop gros à jouer. Si le sérum devait se révéler efficace, c'était toute sa stratégie qu'il lui faudrait revoir, et c'était une chose à laquelle elle n'avait tout simplement pas envie de penser.
Il le" mena jusqu'à un ascenseur et ils descendirent jusque dans les sous-sols, où se déroulaient les phases les plus expérimentales d'Oscorp. Il confia alors la fiole à un de ses employés, qui allaient effectuer les premières observations afin de déterminer la composition du sérum en question.
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-Bien sûr que quelque chose m'inquiète, la situation est grave, et si vous la prenez au sérieux, elle devra vous inquiéter autant qu'à moi. Par ailleurs, je ne vous connais pas, aussi, pour être tout à fait honnête avec vous, je ne vous fais pas confiance. Ne le prenez pas personnellement, je ne fais jamais confiance aux personnes que je ne connais pas.
Evidemment que Loki ne prenait pas la situation au sérieux. Il n’était pas vraiment concerné par tout cela. Le sort des mutants ne l’atteignait pas, mais il ne devait tout de même pas trop s’éloigner de son personnage. S’il grillait totalement ses chances auprès de Norman Osborn, ce serait tout de même dommage. Le but était qu’il puisse mettre son grain de sel partout, et il comptait bien y parvenir. Alors plutôt que de céder à ses envies de jouer les perturbateurs et semer la graine de la discorde, il fallait qu’il fasse en sorte que cet homme finisse par lui faire confiance. Il comprenait sa méfiance, étant donné la situation et sa position.
« Je comprends que vous soyez méfiant, ne vous en faites pas. En soit, je ne vous connais pas non plus et tout le monde sait que la réputation ne fait pas un homme mais bon, la situation est grave je vous l’accorde, et il faut parfois accepter de prendre des risques pour que les choses puissent s’améliorer. »
"Bien, il n'y a plus qu'à confier cet échantillon à nos laboratoires, dans ce cas. Suivez-moi, puisque vous semblez tant tenir à assister au processus de test."
Loki préférait être présent pour continuer à faire ses petits tours d’illusion. Sinon, son interlocuteur découvrirait bien vite que ce « sérum » n’en était absolument pas un. Là, il allait pouvoir pousser un peu plus son escroquerie, et c’était ce qu’il souhaitait. Loki suivit l’homme d’affaires tranquillement, observant les locaux, les employés qu’il rencontrait, tentant de collecter peut-être, des informations qui pourraient lui être utiles par la suite, sait-on jamais.
« J’imagine que les résultats seront assez rapides à obtenir, étant donné les moyens dont vous disposez. N’y voyez pas là une forme d’impatience de ma part, mais plutôt une certaine admiration pour les avancées que vous avez su développer, cela doit représenter une grande fierté pour vous. »
Autant tenter d’en savoir un peu plus sur son interlocuteur, même s’il se doutait que ce ne serait pas simple, étant donné la personnalité qu’il lui avait montré jusqu’à maintenant.
[color=#ff9900]hypocrisie était une des marques de fabrique de Norman Osborn, en pour cause, s'il devait faire preuve de toute la sincérité qui serait attendue de lui, il est évident qu'il aurait rencontré moitié moins de succès. Le commun des mortels aimait qu'on lui mente, il n'en avait pas conscience bien sûr, et il le nierait en bloc si on le plaçait face à cette information, mais ce n'en était pas moins le cas : ce monde était entièrement, complètement, gouverné par le mensonge, et c'est parce qu'il l'était qu'il se portait si bien au demeurant. C'était pour cela que la publicité fonctionnait aussi bien et qu'on pouvait vendre à l'humain moyen absolument n'importe quoi.
Mais avec son interlocuteur, Norman estimait qu'il pouvait faire preuve de davantage de sincérité, ne serait-ce que parce qu'il se sentait, en l'occurrence, en position de supériorité - une position très certainement biaisée, et de laquelle il finirait par revenir, mais en laquelle il croyait sincèrement en cet instant. Aussi, même s'il lui mentirait sur certains points essentiel, comme il mentait à tout le monde au sein d'Oscorp, il n'avait pas l'intention de mentir quant à l'opinion qu'il avait de lui.
Et c'était un fait que cet homme ne lui inspirait pas particulièrement confiance et continuerait de lui en inspirer très peu tant qu'il ne serait pas venu lui donner des preuves concrètes du fait qu'établir une quelconque relation de confiance avec lui était chose envisageable. Ne serait-ce que pour mettre les points sur les i et lui assurer qu'il n'avait aucune forme d'influence sur lui. Rappeler qui détenait le pouvoir, c'était une chose définitivement importante, à ses yeux.
-En effet, je suis fier de ce que nous accomplissons ici, et les résultats devraient être obtenus rapidement.
Ils se dirigèrent vers les laboratoires, où les échantillons furent délivrées à quelques spécialistes qui les manièrent avec précaution sur leur cobaye afin de s'assurer de l'efficacité du produit en question. Si l'échantillon devait faire des miracles, alors cet homme deviendrait une cible privilégiée de l'Hydre, les résultats de ces expériences ne devraient jamais quitter Oscorp et, bien évidemment, cet homme n'aurait pas la vie sauve, c'était une nécessité. Mais pour le moment, Norman était assez confiant en un échec, pour tout dire.
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Loki en était convenu qu’il lui fallait mettre un peu d’eau dans son vin s’il voulait réussir son coup. Il pouvait comprendre la méfiance de Norman Osborn, même s’il est vrai, qu’il la trouvait tout de même un peu démesurée. Loki lui apportait tout de même une aide pour aider les mutants malades, même si c’était bidon, Osborn ne le savait pas encore. Et ce dernier ne semblait pas réellement enchanté, ou pressé de faire ses études pour pouvoir aider ces pauvres gens. Mais bon, c’était peut-être simplement son caractère, Loki avait encore beaucoup à apprendre sur son interlocuteur, et bien plus que ce qu’il pensait d’ailleurs. Mais il avait le temps pour ça, d’abord, il se devait de l’apprivoiser un peu. Et cela devait commencer par lui faire baisser sa garde.
Pour le moment, ce n’était pas une réussite totale, mais Loki ne lâchait rien, et il ne craignait rien non plus. Au final, si cela ratait, eh bien tant pis. Qu’est-ce qu’un pauvre petit humain allait faire contre un dieu après tout ? Loki était confiant. Peut-être trop, mais qu’importe. Il suivit l’homme au sein des laboratoires, pour qu’il puisse faire sa petite expérience, ou plutôt, faire analyser son « échantillon ».
-En effet, je suis fier de ce que nous accomplissons ici, et les résultats devraient être obtenus rapidement.
Loki ne savait pas vraiment si Norman Oscorp avait de réelles raisons d’être fier. Après tout, est-ce que son entreprise était si extraordinnaire que cela ? Est-ce qu’elle était vraiment utile pour la race humaine ? Peut-être, ou peut-être pas, Loki n’était pas à même de juger. Mais il savait qu’il avait une certaine notoriété, et qu’il avait réussi à se faire beaucoup d’argent. Ce n’était pas forcément gage de qualité, mais c’était déjà un indicateur.
Loki observa toute la petite mise en scène des scientifiques qui s’occupaient de tester sa solution. Ce qu’ils allaient tester n’était rien d’autre que de l’eau, mais la magie était une capacité extraordinnaire et Loki pouvait croire absolument tout ce qu’il voulait. N’était-ce pas magnifique ? Enfin, pendant qu’ils étaient occupés à faire leurs petites manipulations, il fallait bien passer le temps, et Loki n’avait pas beaucoup d’autre distraction que de continuer à parler à Norman Osborn pour le moment.
« Très bien, très bien. Toute cette technologie est très intéressante, vous semblez plus avancé dans les matériaux que vous utilisez que le reste de vos concurrents. »
était une illusion qui se jouait sous ses yeux, un véritable feu de paille, une perte de temps. Tout ceci ne servait absolument à rien, et Norman Osborn n'en avait pas la moindre idée, il n'en avait pas conscience le moins du monde. Il ne se rendait pas compte de la vacuité de ce petit jeu et de cette rencontre, qui pourrait bien avoir raison de ses nerfs le moment venu. Fort heureusement, pour tout dire, qu'il ne recherche pas réellement d'antidote. Dans le cas contraire, sa frustration serait d'un autre ordre. Là, elle est sûrement mise sur le compte de son honneur bafoué.
Alors qu'ils attendaient d'obtenir des résultats et que les scientifiques s'affairaient d'un côté et de l'autre, son interlocuteur faisait des commentaires que Norman n'écoutait que d'une oreille distraite. Il avait déjà autre chose à l'esprit. En fait, il avait hâte d'en finir avec tout ça afin de pouvoir passer à autre chose. Il était, en ce qui le concernait, impatient d'en avoir fini. Toute cette situation le mettait sous tension, même s'il n'en était pas question le moins du monde.
-J'ose espérer qu'avant de vous présenter ici vous avez pris la peine de vous renseigner sur le potentiel de notre entreprise et ses compétences. Il n'aimait pas qu'un oeil extérieur vienne juger ses travaux comme s'il avait la moindre légitimité à cela, encore moins un élément extérieur auquel il n'avait de toute évidence rien demandé. Par conséquent, sa réaction ne manquait pas d'être particulièrement virulente à ce sujet, même s'il n'avait pas de reproches directs à faire à son interlocuteurs. Les industries Oscorp sont à la pointe de la technologie, c'est ce qui nous distingue, ajouta-t-il en bon chef d'entreprise.
Tout en prononçant ces mots, il sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Il ne tarda pas à s'en emparer et à répondre sans prévenir. L'échange au téléphone était succinct et ne laissait rien deviner de sa nature, d'autant que Norman Osborn s'y entendait afin de dissimuler sa nervosité, mais cette dernière était définitivement bien réel.
-Je pense que nous devrions mettre tout ceci à plus tard, fit-il une fois qu'il eut raccroché.[/color]
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Loki restait amusé par la façon dont Osborn se comportait. Oh, il pouvait comprendre que ce dernier veuille se protéger, et protéger son entreprise, mais tout de même, Loki lui apportait un échantillon capable de guérir la population mutante, mais il ne semblait pas plus emballé que ça. Peut-être que Loki n’était pas le premier à se prononcer ou alors Osborn était très méfiant. Ou bien, cela ne l’intéressait pas vraiment d’aider les mutants… enfin, plein de solutions étaient possibles, il était encore trop tôt de dire laquelle était potable. Quoiqu’il en soit, le dieu tentait de rester le plus possible dans son rôle.
Après tout, il s’amusait bien, de sa petite entourloupe, et il avait envie de voir jusqu’où elle pouvait marcher. Après tout, il fallait bien qu’il trouve de quoi se divertir sur cette planète aux êtres ô combien inférieurs. Et c’était toujours plus amusant avec de véritables enjeux, bien entendus. Le sort des mutants ne l’intéressait pas vraiment, mais c’était le sujet d’actualité dont tous parlaient, alors il était normal qu’il veuille s’en mêler, au moins un peu.
-J'ose espérer qu'avant de vous présenter ici vous avez pris la peine de vous renseigner sur le potentiel de notre entreprise et ses compétences. Les industries Oscorp sont à la pointe de la technologie, c'est ce qui nous distingue.
Osborn ne se montrait en aucun cas plus conciliant, ou chaleureux avec lui. Ce n’était pas un drame en soit, Loki s’en moquait, mais il le trouvait presque un peu trop ancré dans son rôle de patron à succès. Il pouvait comprendre qu’il se méfie, mais il y avait un moment où il devrait apprendre à se détendre, ce serait bien mieux pour sa santé. Loki hocha légèrement la tête à ses paroles, nul besoin de remettre un peu d’huile sur le feu en se montrant insolent. Il lui jeta un coup d’œil, quand il décida de répondre au téléphone, sans pour autant interférer dans sa conversation.
-Je pense que nous devrions mettre tout ceci à plus tard.
Eh bien, en voilà une façon de couper court à une conversation, surtout que cela lui semblait tout de même important. Certes, il ne savait pas ce qui avait été dit au téléphone, peut-être une urgence, mais Loki n’aimait pas qu’on tente de se débarrasser de lui, même s’il y était habitué. Quoiqu’il en soit, il ne ferait pas de vagues tout de suite.
« Si vous le souhaitez, vous qui ne cessiez de me presser pour avoir les résultats… enfin bon, peu importe. » Il fit un léger sourire. « Je comprends, vous êtes un homme occupé. »
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