D’ordinaire, David était quand même plus adepte de la forme plus bestiale de ce genre de moment. Généralement, avec Cassandre – parce que maintenant, il ne pouvait pas nier qu’il n’y avait plus que Cassandre et surtout… eh bien, elle était celle qui lui correspondait le plus – ils se sautaient juste vivement dessus et s’appartenait entièrement, sans plus de cérémonie, laissant simplement leur instinct de bête sauvage prendre le dessus. Maintenant, c’était plus… délicat. C’était un peu différent, mais ce n’était en soit pas désagréable non plus. Il y avait quand même une certaine frustration, parce que si ça ne tenait qu’à lui, David aimerait bien juste sauter sur la jeune femme et la posséder entièrement. Sauf que là, ils devaient quand même se montrer plus discret et les positions n’étaient pas idéales pour qu’ils puissent réellement aller au bout des choses. C’était frustrant donc, parce que David avait envie de plus, mais en même temps cette frustration avait le don de rendre tout cela plus intense encore. S’ils avaient été ailleurs, il était évident qu’ils ne seraient pas à ce point frustrés parce qu’ils ne se seraient pas retenus autant.
Quand bien même, cela ne changeait rien au fait qu’ils n’étaient pas assez discrets. Cassandre se retourna vers l’homme à côté qui les avait clairement repérés, David parvenait à sentir son malaise, alors qu’il leur lançait quelques regards à la dérobé. David ne put pas voir le sourire qui ornait le visage de Cassandre, quand elle se tourna vers cet homme, mais il le devinait quand même. Et dans tous les cas, la jeune femme avait l’intention de passer à la vitesse supérieure. Parce qu’elle fit tomber, volontairement, son téléphone sur le sol dans un fracas qui eut le don de faire tourner vers eux plusieurs regards des autres spectateurs. Et alors qu’elle allait le chercher… David sentit ses lèvres entourer cette zone particulièrement sensible de son anatomie. Encore une fois, ce n’était pas réellement dans ses habitudes de laisser les rênes dans les mains d’une autre personne, mais il s’agissait de Cassandre et… elle était à part. Son regard se tourna vers l’écran, sans pour autant réellement observer ce qui s’y passait, alors qu’il tentait de prendre sur lui pour ne pas laisser les traitements de Cassandre lui faire perdre trop la tête. Ses ongles s’étaient enfoncés dans l’accoudoir de son siège d’ailleurs. Il adorait, clairement, trop même… s’il ne se retenait pas, il ne cacherait rien de tout ce qu’il éprouvait. Elle était tellement douée, il devenait tellement dingue, au point qu’il se sentait sur le point de craquer. Et il aurait pu le faire mais… il avait envie de bien plus. Non pas que ça puisse l’empêcher ensuite d’en avoir plus, bien sûr mais… la frustration, ça avait un peu de bon quand même. Quand bien même, il avait envie d’accélérer encore plus les choses.
David se pencha, attrapa le bras de Cassandre pour la relever. Il reprenait en quelques sortes les choses en main, la poussant à s’assoir sur lui. Rien de réellement discret, mais c’était tout de même mieux que de se lever et de la prendre aux yeux de tous. Et puisqu’ils avaient déjà été quelque peu grillé, ça n’allait rien changer. Là, tout de suite, il avait envie de la posséder pleinement.
lors qu'elle s'appliquait à honorer avec expertise et application la partie la plus sensible de l'anatomie de David, Cassandre prenait le plus grand des plaisirs à découvrir combien son amant n'était pas insensible à ses traitement. Chaque fibre de son corps semblait tendue vers le plaisir qu'elle lui procurait et qui, l'espérait-elle, gagnait en intensité. Elle l'imaginait devoir employer des trésors de maîtrise pour ne pas craquer et ne pas se laisser emporter par ses sensations. Ses ongles enfoncés dans ses accoudoirs ne paraissaient que trop bien le signaler. Après un moment, David choisit de reprendre les rêves, ce qui n'était clairement pas pour lui déplaire, et il vint l'asseoir sur ses genoux. Déjà qu'ils n'étaient pas bien discrets jusque-là, il était plus qu'évident à présent qu'ils manquaient singulièrement de discrétion... Et cette perspective plaisait singulièrement à Cassandre, à vrai dire, ça rajoutait nettement plus de piment à l'affaire. De toute manière, Cassandre aurait été bien incapable de s'arrêter en si bon chemin. Cette situation lui avait complètement retourné les sens, et elle avait plus que jamais besoin de ne faire plus qu'un avec l'homme qu'elle aimait. Non, qu'elle ne se contentait pas de vénérer, d'ailleurs, qu'elle adorait, qu'elle vénérait au-delà de ce qui peut bien être concevable. Alors elle n'allait clairement pas décliner cette invitation au-delà d'explicite.
Elle releva sa robe (déjà relativement courte) à bonne hauteur pour donner à David toute la liberté de mouvement dont il pourrait bien avoir besoin. Par chance, elle ne portait pas de sous-vêtements (oups), facilitant à David l'accès au fruit de ses convoitises. Il ne fallut pas longtemps pour que leurs corps se complètent et ne fassent plus qu'un. Ce qui était aux yeux de Cassandre une évidence, leurs corps appelaient à se rejoindre ainsi comme le feraient deux aimants, deux pièces d'un puzzle qui oubliait d'avoir du sens s'ils ne le complétaient pas à deux. Elle entama doucement un lent mouvement de va-et-vient sur les genoux de David, et il lui fallut bien vite se mordre la lèvre autant que possible, ses ongles enfoncés dans la chair des bras de David, pour contenir le plaisir qui la saisissait par vagues.... par déferlantes même, faudrait-il dire. Elle peinait à garder pour elle les râles et autres gémissements de plaisir qui menaçaient de plus en plus de trahir leur situation, si leur position plus équivoque ne s'en chargeait pas à la place... Et de toute évidence, c'était le cas puisque leur voisin se leva brusquement, un air offusqué que Cassandre ignora sublimement, sur le visage. Pour changer de place ou pour avertir la sécurité ? Le second cas de figure était plus excitant que le premier aux yeux de Cassandre et ajoutait encore à son envie.
Même s’ils avaient eu envie d’être raisonnables et de ne pas faire « trop »… il était évident qu’ils n’auraient pas pu se contenir. David en aurait été incapable de toute manière, pour la simple et bonne raison qu’il avait tellement envie d’elle. Et qu’il était clair et net que le jeune homme ne pouvait pas envisager une seule seconde de taire une telle envie. Il désirait Cassandre, comme jamais il n’avait désiré quelqu’un. Il n’avait aucune envie de faire dans la demi-mesure donc et il n’était pas question que ça arrive. Donc, ils n’étaient évidemment pas des plus discrets.
Quoi qu’ils se contenaient quand même et c’était déjà pas mal. Parce qu’alors que leurs corps ne formaient plus qu’un, que David avait eu le loisir de pouvoir explorer l’objet de ses convoitises, ils se contenaient du mieux qu’ils pouvaient. Les mouvements de leurs corps, leur position ne les aidaient sans doute pas à se montrer discret, mais ils n’étaient pas non plus à hurler comme des sauvages. Même si c’était difficile de ne pas le faire. David serra des dents en sentant les ongles de Cassandre s’enfoncer dans la chair de ses bras, pas parce qu’il avait mal (enfin, il avait mal quand même, mais c’était une douce douleur), mais simplement parce que ça avait le don de l’exciter encore plus. Il adorait ça, il adorait quand ils se laissaient juste aller à la sauvagerie, même s’ils devaient encore une fois se montrer un peu prudent. David ne prêta pas vraiment attention à ce voisin qui décida de s’en aller, dans le but sans doute de changer de place. Dans tous les cas, le jeune homme décida de ne pas s’en occuper, se concentrant pleinement sur les mouvements de son corps, sur les sensations que la belle héritière était la seule capable de lui faire ressentir. Les mains de David ne quittèrent pas le corps de la jeune femme, alors qu’il enfonçait également ses ongles dans sa peau et plus les secondes passaient, plus ce désir – qui était déjà bien grand rien qu’avec les traitements de la jeune femme – augmenta de plus en plus prêt à exploser. David vint plaquer ses lèvres contre le cou de Cassandre, l’embrassant d’abord, avant de simplement la mordre afin de contenir le râle qui demandait simplement à dépasser le seuil de ses lèvres au moment où le plaisir explosa complètement, au moment où ils atteignirent (comme toujours) le paroxysme de l’extase.
Pendant quelques secondes, David ne dit rien du tout se contentant de reprendre son souffle. Devoir se contenir était un exercice supplémentaire demandant quand même beaucoup de force. Cependant, en relevant une seconde son regard, il vit la porte s’ouvrir, et plusieurs personnes entrer. Tient… est-ce qu’ils avaient été grillés ? Sans doute.
« J’espère que tu as assez de force pour courir. » Glissa-t-il à l’oreille de Cassandre, parce qu’il était évident qu’ils n’allaient pas rester ici et qu’il allait mieux valoir qu’ils s’en aillent rapidement.
mesure que leur plaisir s'intensifiait, il devenait de plus en plus difficile de le contenir, et chacun à leur manière tentaient de le juguler pour éviter qu'il n'explose à grands bruits comme c'était généralement le cas. C'était tentant, quelque part, mais ils avaient joué le jeu jusqu'ici (même si leur discrétion restait très relative), alors autant continuer, pas vrai ? Elle enfonçait de plus en plus profondément ses ongles dans sa chair, et elle ne se privait pas de faire de même. La douleur était réelle, mais se mêlait si bien au plaisir que les deux devenaient indissociables. Dans tous les cas, elle était loin de s'en plaindre. Cela faisait bien longtemps que plaisir et souffrance faisaient partie intégrante de leur relation passionnée, ça avait été le cas dès le début, et jamais elle n'y changerait quoi que ce soit, c'était hors de question. Elle se sentait bien trop bien. Avec lui, elle atteignait des sommets de plaisir qu'elle était convaincue que personne d'autre ne serait jamais capable d'atteindre. Ils étaient des maîtres dans leur domaine, c'était aussi simple que ça, et ils se donnaient l'un à l'autre sans réserve. Au moment où leur jouissance devait atteindre son paroxysme, David planta ses dents au creux de son cou... Ce qu'elle trouvait terriblement excitant, car plus il la mordait, plus intense elle savait que son plaisir était. Elle-même retenait l'expression du sien en se mordant la lèvre de plus en plus fort, si bien que celle-ci commença à saigner légèrement, mais elle n'y prêtait pas du tout attention. Elle s'abandonnait, rien d'autre, aussi silencieusement que possible.
Le souffle coupé, encore transi de plaisir, elle se laissa, plusieurs secondes durant, bercer par la respiration encore saccadée de son créateur. Elle sentait son souffle se déposer sur ses lèvres, et c'était une sensation terriblement agréable. Si tout ne tenait qu'à elle, elle resterait encore là un moment, quitte à recommencer une fois leurs esprits un peu repris et leur énergie retrouvée. Seulement, il n'était pas avisé de rester plus longtemps. Des agents de sécurité venaient de pénétrer dans la pièce. Il était donc temps de filer.
-Je suis inépuisable, tu sais bien, chuchota-t-elle, un sourire mutin aux lèvres.
Sans rien ajouter, elle se leva, l'air de rien, et attrapa la main de David pour qu'ils quittent les lieux comme un couple banal et sans reproches. Mais ce petit numéro ne devait pas convaincre les agents de sécurité, l'un d'eux pointa le doigt dans leur direction, et Cassandre pressa le pas, entraînant David avec elle. Ils rejoignirent au pas de course la sortie de secours et se retrouvèrent dans une ruelle. Leur course sur quelques mètres ne sembla guère utile, les agents de sécurité avaient renoncé à les suivre à l'extérieur, tant mieux. Une fois sûrs qu'ils n'étaient plus poursuivis, Cassandre s'arrêta et s'empara immédiatement des lèvres de David.
David espérait en effet que Cassandre avait assez de force, pour « l’épreuve » qui les attendait à présent, mais en réalité il ne doutait pas vraiment du fait qu’elle ait cette force. Pour la simple et bonne raison qu’il la connaissait et qu’il savait parfaitement qu’elle était… insatiable. Dans tous les cas, il était évident qu’ils allaient avoir besoin de force en cet instant précis, parce que les agents de sécurité arrivaient sans doute parce qu’ils n’avaient pas été suffisamment discret. Mais pour le coup, David n’en avait aucun scrupule, bien au contraire. Il trouvait même ça parfaitement amusant. En tout cas, Cassandre ne manqua pas de préciser qu’elle était inépuisable, qu’il le savait bien. Elle avait visiblement l’intention de le lui prouver d’ailleurs, puisqu’elle se leva.
En même temps, ce n’était pas comme si le « couple » avait réellement de bonne raison de rester à leur place, bien au contraire. Au vu de la situation, ces agents de sécurité étaient clairement là pour eux. Et David, tant qu’à faire, n’avait aucune envie de se prendre la tête pour ce genre d’histoire. Bref, ils se levèrent, main dans la main, dans le but de quitter l’air de rien le cinéma. Mais ces agents étaient là pour eux et ils n’étaient pas dupes, donc ils les suivirent. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’ils se retrouvent dehors finalement, sans que David ne se rappel réellement quel fils ils étaient allés voir. En même temps, ce n’était pas comme s’ils se souciaient de ça, come s’ils étaient réellement venus dans le but de voir un film. Ils ne restèrent pas à la sortie de secours pour autant, préférant s’éloigner d’un pas de course afin d’éviter de se faire attraper par les agents de sécurité. Une fois qu’il fut évident qu’ils n’étaient pas suivis et qu’on ne viendrait pas les déranger, Cassandre s’arrêta et s’empara de nouveau de ses lèvres. David n’allait pas se plaindre, bien au contraire. Il en profita pleinement, prolongeant ce baiser, laissant ses mains parcourir de nouveau ses courbes. Non pas qu’il soit au point d’envisager de remettre ça tout de suite, ici (quoi qu’en réalité, l’idée n’était pas si déplaisante), mais il en profitait juste pleinement.
« C’était pas mal. » Dit-il quand ses lèvres se séparèrent de celle de la jeune femme, forçant évidemment sur le ton comme si ce n’était pas si extraordinaire que ça. Alors qu’au contraire, il était évident que le jeune homme n’avait connu cela avec personne d’autre et qu’au fond, il n’avait aucune envie de connaître ça avec quelqu’un d’autre. Mais il n’avait pas spécialement envie de le dire, pour la simple et bonne raison qu’il aimait la titiller. « Il faudra peut-être qu’on remette ça. Tu ne penses pas ? » Demanda-t-il dans un fin sourire en coin, son regard planté dans celui de la jeune femme.
Clairement, David avait envie de remettre ça rapidement. Bien plus qu’il ne se l’avouait réellement à lui-même. Des instants comme ça, il en voulait encore plus.
avid prolongea leur baiser, parcourant des doigts les courbes qu'il lui avait bien fait comprendre désirer, et qu'il semblait capable de désirer encore, même après avoir consommé, certes succinctement, leurs envies respectives. Elle pourrait s'en contenter, de lui l'embrassant, encore et encore et encore, chacun de ses baisers provoquait en elle la folle envie que s'ensuive un autre, puis un autre, puis un autre. Elle voudrait que ses lèvres, constamment, soient soudées aux siennes, elle voudrait lire dans l'intensité de son regard une passion sans cesse renouvelé. Un jour, peut-être, elle y parviendrait. En attendant, elle avait comme le sentiment d'être sur la bonne voie, en réalité, car quand son interlocuteur lui disait que cette petite expérience n'avait pas été si mal que ça, Cassandre décidait de traduire que le jeune homme avait certes pris son pied, mais exigeait davantage. Au fond, il ne serait sans doute jamais satisfait, il en exigerait toujours et encore plus. Et honnêtement, cette pensée qui pourrait peut-être sembler frustrante à d'autres lui plaisait énormément à elle. Parce qu'elle n'aimerait pas devoir se reposer sur quelque acquis que ce soit. Depuis un moment déjà, à présent, elle avait le sentiment de ne vivre que pour lui, pas seulement pour lui mais pour lui plaire. Et elle voulait qu'il la mette à l'épreuve, elle voulait qu'il l'oblige, constamment à lui plaire encore davantage. Pousser le vice toujours un peu plus loin, est-ce que ce n'était pas l'histoire de leur vie, en même temps ? Depuis qu'ils se connaissaient, elle en avait l'impression. Depuis qu'elle le connaissait, c'était en tout cas certain. Il était tout pour elle, et s'épuiser à tenter de devenir tout pour lui résonnait comme un projet presque impossible, certes, mais exaltant comme ne saurait l'être aucun autre. Alors oui, elle se sentait prête à recommencer, encore et encore, et elle ne s'en lasserait jamais.
-Puisque tu estimes que c'est nécessaire, répondit Cassandre d'un ton mutin, sourire évocateur aux lèvres.Il était évident que si l'un des deux éprouvait la nécessité de posséder (ou d'être possédé par, plutôt) l'autre, c'était elle, bien plus que lui, et elle luttait et lutterait encore pour que, d'une façon ou d'une autre, cela devienne réciproque. Elle ajouta, le regard toujours plongé dans le sien, un regard où luisait un profond et inéluctable désir, qui ne s'éteindrait jamais. Tu peux disposer de moi n'importe quand, n'importe où.
Comme s'il était véritablement nécessaire qu'elle le lui dise. Il en avait forcément conscience, il ne pouvait avoir conscience que de cela, et ce n'était sans doute pas pour rien qu'il la gardait ainsi sous sa coupe. Qui ne rêverait pas d'avoir pour soi un être qui lui soit entièrement dévoué.
Il était évident que David pourrait se contenter simplement d’affirmer à Cassandre qu’il avait adoré le moment qu’ils avaient partagé tous les deux et qu’il avait très envie de remettre ça avec elle, mais ce n’était pas son genre d’affirmer ce genre de chose si promptement. Même si bien sûr, le jeune homme ne pouvait clairement pas nier le fait qu’il avait vraiment pris son pied. En même temps, il était assez d’avis qu’en compagnie de Cassandre, on devrait sans doute très facilement prendre son pied. Et bien sûr, il n’avait aucune envie que quiconque en profite, en dehors de lui. Parce qu’il n’était pas du genre à partager ses jouets, bien au contraire. La jeune femme répondit à sa remarque en jouant le jeu évidemment, affirmant que s’il jugeait nécessaire qu’ils remettent ça, alors ils allaient le faire. Évidemment, le jeune homme était quand même bien place pour savoir qu’elle lui était entièrement dévouée. Si ce n’était pas le cas, ça ferait quand même énormément de temps qu’elle aurait décidé de s’en aller. Parce qu’il n’y avait rien de sain dans le fait qu’elle décide de rester auprès des Death Demons. Mais justement, c’était ça qui rendait la situation plus agréable encore, David n’aimait pas tout ce qui devait être logiquement sain.
La jeune femme précisa qu’il pouvait donc disposer d’elle quand il le voulait et où il le voulait. En même temps, David n’avait pas spécialement attendu la remarque de la jeune femme pour le savoir, bien au contraire. Depuis qu’il s’était amusé à la torturer dans le quartier général des Death Demons, le jeune homme n’avait clairement pas boudé son plaisir de profiter d’elle à tout instant et il savait bien qu’elle ne lui refusait rien. Ce qui n’avait, encore une fois, rien d’équilibré, mais ça n’avait pas d’intérêt si c’était équilibré.
« J’espère bien. » Dit-il glissant ses doigts dans les cheveux de la jeune femme. « Et il y a intérêt que ça continue comme ça. » En soit, le jeune homme n’avait normalement pas besoin de menacer la jeune femme, mais il le faisait quand même. Il savait bien qu’elle n’aurait pas l’intention de changer son fusil d’épaule, mais dans tous les cas il tenait à ce qu’elle ait bien conscience qu’il n’accepterait pas qu’elle ne soit finalement pas disponible quand il en avait envie. Il y avait peu de chance que ça arrive, ou en tout cas David se disait qu’il y avait très bien de chance que ça puisse arriver, mais ça n’enlevait pas qu’il mettait les points sur les i. « Tu n’as rien à gagner si ce n’est pas le cas. » Ajouta-t-il son regard toujours planté dans celui de la jeune femme, avant de s’éloigner légèrement. « Aller viens, on rentre. »
Ils s’étaient bien amusés, il ne pouvait pas le nier, mais il était quand même temps qu’ils arrêtent de s’amuser pour le moment. Parce que ça allait vite recommencer forcément, et ils n’avaient pas forcément de raison de se retenir.