L'Hydra avait de plus en plus d'allié, des personnes lui permettant d'augmenter son pouvoir. Petit à petit, l'organisation prenait de l'ampleur, ce qu'elle allait faire encore et encore jusqu'au moment où ils pourraient agir pour prendre le dessus et le contrôle du monde (rien que ça). Alex était l'une des actrices de ce déploiement et par moment, elle devait bien avouer qu'elle appréciait de voir l'organisation grandir toujours plus. La mutante ne perdait évidemment pas son objectif de vue, le fait qu'elle était surtout là pour permettre un lien entre la confrérie des mauvais mutant et l'Hydra, pour que les mutants prennent le pouvoir en se servant d'eux. Mais quand même, elle appréciait de voir l'Hydra obtenir toujours plus de pouvoir. La jeune femme savait qu'il était en train de se préparer un gros coup. On lui avait affirmé, il y a peu, qu'elle aurait un rôle dans ce dernier sans qu'elle ne sache encore de quoi il était question. Dans tous les cas, Alex voulait forcément y être parce qu'elle ne pouvait pas perdre une occasion de se faire bien voir par ses "supérieurs". Elle attendait simplement avec impatience de pouvoir en savoir plus, en attendant elle s'occupait d'autres affaires.
L'homme qu'elle avait menacé en se faisant passer pour une victime de viol avait fini par donner tous les résultats de ses recherches à l'organisation. Ainsi, l'Hydra avait quelques informations intéressantes sur le gène mutant. Evidemment, la jeune femme avait gardé ces résultats également pour Magnéto, il était important qu'il soit au courant. Mais puisqu'il fallait bien qu'elle les apporte à l'Hydra aussi, elle l'avait fait. L'organisation cherchait tous les moyens possibles et imaginables pour gagner en puissance et les expériences sur les mutants les intéressaient grandement. Parce qu'ils avaient envie de créer des armes, des mutants. Ce n'était pas la première fois qu'ils avaient accès à des recherches sur l'ADN, sur les gènes, preuve en était de leurs efforts pour créer une arme du même gabarit que Captain America. Ils ne parvenaient simplement pas à avoir les résultats escomptés, même si certaines de leurs expériences avaient donné de beau résultat. Ils avaient donc d'en savoir plus sur ces recherches et c'était à Alex de poursuivre sur cette voie une fois encore. Et elle savait exactement à qui elle allait s'adresser pour cela. L'air de rien, la jeune femme se rendit à Oscorp, se dirigeant vers le bureau du grand patron. Elle avait rendez-vous, encore une fois, dans un nom d'emprunt de nouveau. Quand la secrétaire de l'homme lui permit d'entrer dans le bureau, elle le fit dans un grand sourire.
« Monsieur Osborn, quel grand plaisir de vous revoir de nouveau. »
Alex devait bien avouer qu'en dehors de leurs accords professionnels, la jeune femme gardait quand même un beau souvenir de la dernière fois qu'elle avait eu à faire directement avec lui. Travailler avec le PDG d'Oscorp n'était vraiment pas désagréable, l'Hydra avait quand même des alliés bien moins intéressant. La mutante était toujours d'avis que c'était une très bonne chose d'allier l'utile à l'agréable et qu'elle ne devrait jamais se retenir de le faire. Ce qui était le cas en cet instant précis.
a secrétaire de Norman lui annonça une jeune femme dont le nom lui était étranger, et avec laquelle il avait pourtant rendez-vous. Et pour cause, il avait cru deviner à qui appartenait ce mystérieux pseudonyme, quelques indices, du moins, le lui avaient laissé penser. Certes, il pouvait bien se tromper, mais considérait, dans le doute, qu'il n'était pas un mal de vérifier cela par lui-même. Quand la jeune femme qui fit son entrée dans son bureau se révéla être celle qu'il espérait, un léger sourire orna ses lèvres. Le chef d'entreprise appréciait, sans conteste, la compagnie de cette jeune femme. Pas seulement parce qu'ils avaient eu l'occasion de se découvrir... plus en profondeur, ou du fait de la nature de leur accord, mais simplement parce qu'il appréciait ce caractère bien trempé qui, sous plusieurs aspects, lui rappelait le sien, et cette ambition qui semblait animer le moindre de ses propos, la moindre de ses décisions. Ils n'avaient pas eu beaucoup d'occasions de se voir, tous les deux, et Norman appréciait d'autant plus de la revoir, surtout qu'il supposait qu'elle devait vouloir l'entretenir de cette affaire secrète mais passionnante qu'ils avaient en commun, et à laquelle il n'avait pas encore pu contribuer autant qu'il le voulait. Norman, plutôt que de se contenter de l'usuelle poignée de main, déposa un léger baiser sur la joue de la jeune femme, presque à la commissure de ses lèvres. Ce n'était pas une manière très professionnelle d'agir, il en convenait, mais étant donné la direction qu'avait prise leur dernière entrevue, il ne pensait pas qu'elle s'en formaliserait. Comme si de rien n'était, il prit ensuite de nouveau place dans son bureau et invita Alex à s'asseoir à la place qui faisait face à la sienne.
-Le plaisir est entièrement partagé. répondit-il, qui n'avait vraiment pas besoin de mentir avec elle, comme il avait pourtant tendance à le faire avec la très grande majorité de ses clients ou des personnes avec lesquelles il faisait affaire en règle générale. Il la regarda, tentant de discerner dans ses yeux un indice qui puisse lui permettre de connaître la raison de sa venue, mais le plus simple restait encore de lui poser la question directement, c'est une certitude. Que me vaut l'honneur de cette entrevue ?
Quel qu'en soit le motif, il était convaincu de ne pas avoir à le regretter dans tous les cas. Il était curieux intellectuellement et professionnellement, car il ne pensait pas qu'elle soit venue le voir uniquement pour ses beaux yeux (quoique, si tel devait être le cas, vraiment, il le comprendrait sans mal - en toute humilité). L'organisation Hydra l'intriguait au plus haut point, et s'il avait garanti sa pleine et entière collaboration, il n'avait pas vraiment pu y mettre à profit ses compétences jusqu'alors. La donne allait peut-être changer. Il l'espérait.
Alex afficha un léger sourire quand Norman Osborn se leva de son bureau et s’approcha d’elle, pour déposer ses lèvres sur sa joue, tout près de ses lèvres. La jeune femme devait bien avouer qu’elle appréciait ce genre de geste, qui n’avait rien à voir avec le professionnalisme dont le président directeur général d’Oscorp devait faire preuve en temps normal quand il recevait quelqu’un pour un rendez-vous. Du moins, la mutante devait bien avouer qu’elle avait bien envie d’être une exception à la règle. S’il y avait une personne que la jeune femme appréciait de retrouver pour travailler – puisqu’elle était bien là pour une bonne raison – c’était Norman. Cet homme était particulièrement intéressant. Alex avait le sentiment de se retrouver énormément chez cet homme, qui n’avait pas manqué de rencontrer quelques traumatismes dans son existence. La jeune femme ne connaissait pas grand-chose chez lui – elle ne connaissait pas son secret le plus grand – mais elle se retrouvait énormément en lui. En tout cas, on pouvait clairement dire qu’ils s’entendaient bien sur de nombreux points. Et ils avaient eu l’occasion de se découvrir plus profondément. Le sourire de la jeune femme s’agrandit quand Norman affirma qu’il partageait le plaisir de la revoir, elle aimait bien ça aussi.
La mutante s’installa sur la chaise au moment où l’homme l’invita à le faire, alors que Norman ne manquait pas de lui demander la raison de sa visite. Il était assez évident qu’elle avait une bonne raison de venir, elle ne se contentait pas seulement de lui adresser une visite de courtoisie. Cela ne l’aurait pas dérangé en soit, Alex appréciait vraiment la présence de Norman, mais ils étaient tous les deux des personnes bien occupées après tout.
« Je me serais bien contentée de vous faire profiter de mon agréable présence. » Dit-elle sans aucune honte, un nouveau sourire sur le visage avant de reprendre. « Mais j’ai surtout besoin d’un service. Enfin… nous avons besoin d’un service. » Donc, elle était bien là pour le compte de l’Hydra. Autant dire que c’était une affaire importante et qu’il n’avait pas vraiment le choix de refuser. C’était une affaire urgente et qui n’allait pas mériter d’attendre longtemps. « Est-ce que par hasard l’un des laboratoires un peu spécial d’Oscorp serait libre ? Afin de parvenir à isoler un ADN. »
Qu’ils puissent discuter un peu dans un endroit tranquille, non pas qu’elle doutait de la sécurité du bureau de Norman Osborn. Mais de toute façon, ils allaient bien avoir besoin d’un laboratoire pour parvenir aux fins de l’Hydra. A moins que Oscorp ne soit pas capable de fournir un tel matériel, mais cela l’étonnerait vraiment. Après tout, l’entreprise était importante et elle avait quand même énormément de ressource. Ce n’était pas pour rien que la jeune femme était venue voir Norman Osborn pour commencer, afin de créer cette alliance avec Hydra. Si on pouvait appeler ça, vraiment, comme une alliance. Parce que techniquement, Hydra considérait que Oscorp travaillait pour lui et non pas avec lui.
n sourire en coin s'afficha sur les lèvres du patron d'Oscorp quand son interlocutrice affirmait qu'elle aurait tout à fait apprécié de simplement profiter de sa présence. Leurs conversations, dorénavant, devraient forcément être agrémentés de certains sous-entendus, au vu de leurs précédents qui, il se plaisait à le croire, auraient peut-être l'occasion d'être réitérés. Quoi qu'il en soit, il savait pertinemment qu'elle était venue là pour une raison des plus spécifiques, il était question de l'Hydra... Et au fond, il appréciait que ce soit le cas. Depuis que la jeune femme avait passé pour la première fois le pas de son bureau et qu'il avait décidé de collaborer avec l'Hydra, il n'avait pas vraiment eu l'occasion de véritablement mettre ses talents au profit de cette nouvelle cause. Il croyait véritablement en cette collaboration, et il était impatient d'en découvrir plus, d'agir vraiment. Aussi, il était satisfait de savoir qu'il devait rendre un "service" à l'organisme auquel appartenait son interlocutrice. Cette dernière embraya, d'ailleurs, en lui demandant si l'un des laboratoires les plus secrets d'Oscorp pourraient être utilisés au service de l'Hydra, pour isoler un ADN, semble-t-il... Mais il devinait que c'était également un prétexte pouvant leur permettre de tenir leur conversation dans un endroit moins risqué. Même si la sécurité de l'entreprise était à son maximum, Norman y veillait, l'on était jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. De manière générale, pour sa propre sécurité, mieux valait partir du principe que les murs ont des oreilles. Et en conséquence, ils seraient plus tranquilles pour discuter "affaires" dans un endroit classé si top secret que le nombre d'employés à en connaître l'existence se comptaient sur les doigts d'une seule main. Norman fouilla un instant sur son ordinateur, le temps de trouver un laboratoire non utilisé pour l'heure, et ceci fait, il se leva de sa chaise.
-Je devrais avoir ce qu'il vous faut. Je vais vous y conduire, vous pourrez déterminer par vous-même s'il peut convenir.
Sur ce, il invita Alex à le suivre tandis qu'il quittait son bureau. Il adressa quelques mots à sa secrétaire, lui apprenant qu'il ne devait le déranger sous aucun prétexte, à moins d'une véritable urgence, avant de prendre l'ascenseur qui devait les mener aux étages inférieurs, ceux auxquels on ne pouvait accéder que par reconnaissance vocale ainsi que d'empreintes digitales. Après encore quelques minutes de marches, ils entrèrent dans un laboratoire d'une blancheur immaculée, où rien ne se laissait deviner des expériences qui avaient pu s'y dérouler.
-Alors, qu'en pensez-vous ? Est-il susceptible de faire l'affaire ?
Il n'entrait pas immédiatement dans le vif du sujet, mais il ne tarderait pas à le faire tout de même, car il éprouvait une réelle curiosité vis-à-vis de ce pour quoi on avait l'intention de le mettre à contribution.
Alex n’osait pas croire que sa visite au président directeur général d’Oscorp puisse être vaine. Même si Norman Osborn était un homme très occupé, la jeune femme avait quand même pris la peine de prendre rendez-vous. C’était bien parce qu’elle avait besoin du temps de l’homme qu’elle avait pris la peine de prendre rendez-vous d’ailleurs, se disant qu’il valait mieux prévoir un peu de temps pour leur petite discussion. Parce que mine de rien, il y avait de forte chance qu’ils discutent (ou plus) pendant un long moment et pas seulement pour l’affaire qui faisait venir la mutante en ses lieux. Alex ne pouvait pas nier qu’elle appréciait vraiment la présence de l’homme d’affaire. Il y avait quelque chose chez ce Norman Osborn que lui plaisait vraiment, alors si elle pouvait lier le travail et le plaisir, c’était parfait. Mais le travail devait évidemment passer en premier. La jeune femme observa l’homme regarder sur son ordinateur si l’un de ces laboratoires (l’un des secrets, ceux que peu de personne devait avoir accès, au vu de l’affaire et de l’organisation qui la faisait venir jusqu’à ce bureau) était libre. Ce dernier confirma qu’il avait surement ce dont elle avait besoin et qu’il allait l’y conduire pour qu’elle puisse en juger elle-même. La mutante se contenta d’adresser un sourire à l’homme avant de le suivre, sans mot. Ils firent une petite halte au bureau de la secrétaire du PDG, qui l’informa qu’il ne pouvait pas être dérange sauf en cas d’urgence. Alex devait bien avouer qu’elle appréciait ça, elle aimait l’idée qu’il soit indisponible pour quoi que ce soit d’autre. Ils se rendirent dans un ascenseur et visiblement, il n’était pas aisé de se rendre dans le laboratoire où Norman était en train de conduire Alex. Parce qu’il y avait plusieurs systèmes de sécurité, tant mieux. Alex garda le silence pendant tout le chemin, se contentant simplement de suivre l’homme jusqu’au laboratoire. Quand ils arrivèrent sur place, Alex tourna son regard sur la pièce, immaculée de blanc. Est-ce que ça allait convenir ? Concrètement, la jeune femme n’en savait rien, puisqu’elle était bien incapable de savoir ce que cet endroit allait pouvoir faire ou pas. Mais, elle faisait entièrement confiance à Norman Osborn (et il avait intérêt à être digne de sa confiance, parce qu’elle, c’était un peu l’Hydra quand même).
« A vous de me le dire. » Affirma-t-elle alors, avant de sortir une clef USB de sa poche, qu’elle posa sur la table qui se trouvait juste là. « Ce sont les résultats de recherche que nous avons pu obtenir. » Elle n’allait pas vraiment entrer dans les détails, Norman Osborn n’avait pas besoin de tout savoir après tout, l’important se trouver dans cette clef. « Ce sont des recherches sur l’ADN des mutants. » Il y avait peu de chance qu’il ne soit pas au courant des mutants quand même, en ce moment ils faisaient constamment la une des journaux. « C’est dans le but de pouvoir isoler le gêne qui crée la mutation. »
Et si on parvient à l’isoler, on arrive à beaucoup d’autre chose derrière.
orman regarda attentivement la clé USB qu'il tenait dans la main, comme si un simple regard lui suffirait à en percer le mystère. Il devait bien reconnaître être des plus curieux de découvrir au plus vite le contenu de cette clé, mais il savait que cela devait attendre pour le moment. Il aurait tout le loisir d'éplucher les documents qu'il lui faudrait consulter plus tard. Pour l'instant, il pouvait sans mal se contenter de ce que son interlocutrice aurait à lui dire de la situation. Il lui faisait entièrement confiance pour la mettre au parfum. Et elle ne tarda pas à le faire en effet. Cette clé USB contenait le résultat de recherches on ne peut plus intéressantes, puisqu'elles concernaient les mutants, et plus spécifiquement au gène qui crée la mutation. Évidemment, Norman ne pouvait que comprendre l'intérêt de telles recherches. Si ce gène pouvait être isolé, alors cela pouvait mener à des possibilités nombreuses et même infinies. Ce gène, isolé, pourrait "guérir" un mutant de sa mutation, et "améliorer" un humain qui, en soi, n'avait aucune aptitude spéciale... Oui, ces recherches étaient précieuses, et le PDG d'Oscorp était d'autant plus ravi que de pouvoir consacrer du temps à l'Hydra et d'avoir accepté l'accord que Alex et elle avaient conclu. Il voyait mille manière de bénéficier, lui aussi, à titre personnel, du résultat de ces recherches. Il est certain qu'il ne mettrait pas longtemps avant que de satisfaire à sa curiosité en même temps qu'aux exigences de l'Hydra. C'était véritablement une excellente chose.
-Je vois, répondit-il avec un sourire en coin sur le visage qui laissait deviner qu'il aimait ce que sous-tendaient toutes ces informations. Il voyait, oui, et il appréciait toutes ces perspectives. Dans ce cas, ce laboratoire devrait faire l'affaire. Bien sûr, il faudrait éplucher les recherches pour en être certain, mais quoi qu'il en soit, Oscorp disposait de matériel de haute technologie et de tous les instruments scientifiques dernier cri qui pourraient satisfaire à une telle expérience. Et il avait à son service, pour ses projets les plus secrets, des scientifiques chevronnés qui seraient plus que ravis de participer à des expériences à ce point exaltantes. Dois-je m'attendre à voir ces lieux investis par vos collègues ?
Il apprécierait de faire les choses à sa manière, en fonction de ses habitudes, mais il comprendrait sans mal que l'Hydra veuille garder le contrôle en même temps que le garder à l'œil. Même s'ils n'avaient pas vraiment de souci à se faire. Ce genre d'expériences ultra confidentielles, c'était son lot quotidien, lui-même en avait fait les frais (et n'en était en vérité pas mécontent), mais pour procéder au mieux, il préférait être entouré de personnes qu'il savait, sur le principe, fiables, et dont il ne craignait pas qu'ils finissent par le trahir ou agir différemment de ses habitudes et de ses exigences.
Alex sourit à la remarque de Norman Osborn, quand ce dernier affirma qu’il voyait. Encore heureux qu’il voyait, parce que l’Hydra comptait quand même sur lui. L’organisation avait énormément de scientifique sous ses ordres, mais la mutante était persuadé que celui qu’elle avait sous les yeux était le plus adéquat. Le sourire de la jeune femme s’agrandit plus encore quand le PDG d’Oscorp affirma que le laboratoire allait faire l’affaire. Tant mieux, ils allaient donc pouvoir avancer. Alex devait bien avouer qu’elle appréciait de pouvoir ramener ces bonnes nouvelles à ses supérieurs, parce que c’était toujours une bonne manière de se faire bien voir et il était important qu’elle soit dans les papiers des chefs de l’Hydra. Ainsi, Magnéto allait pouvoir être fière d’elle. Mais bien sûr, Alex avait un intérêt personnel dans cette histoire. Il n’était pas question que ces recherches se contentent d’aider l’Hydra dans leurs projets – quand bien même Alex ne pouvait qu’apprécier leur projet, même si elle favorisait forcément les mutants et surtout Magnéto – elle avait l’intention de s’intéresser aux résultats des recherches de Norman. Qu’il avait l’intention de mener à bien apparemment, puis qu’il demanda à la jeune femme s’il devait s’attendre à voir son laboratoire être investi par ses supérieurs. Alex ne répondit pas de suite, se contentant de sourire en observant l’homme sous ses yeux.
« Ils auront forcément envie de veiller à vos avancements. » Dit-elle en s’appuyant sur le coin d’une table, croisant les bras. Il était normal pour l’Hydra de s’assurer que ses collaborateurs (pour ne pas dire pion) avance correctement comme ils le voulaient. Ils ne pouvaient pas se permettre la moindre erreur, surtout au vu de la situation. Norman Osborn était vraiment en possession d’informations importantes, ils ne pouvaient pas se permettre de les laisser entre les mains d’une personne qu’ils ne considéraient pas comme digne de confiance. « Mais, je ne pense pas que l’Hydra va prendre le risque de trop se montrer. » Ajouta-t-elle dans un nouveau sourire, reprenant rapidement. « Je serais votre seule interlocutrice. Alors, si vous me le permettez, je vais avoir besoin de venir… souvent voir l’avancée de vos travaux. »
Ce qu’elle n’allait pas trouver dérangeant pour sa part, puisqu’elle devait bien avouer qu’elle appréciait la présence de l’homme. Elle aimait ce qu’il dégageait et ils avaient déjà eu l’occasion de se le prouver. Cependant Alex n’avait pas qu’envie de profiter de la présence de Norman Osborn, ou encore de surveiller le bon déroulement du plan de l’Hydra. Ce qu’elle voulait principalement, c’était d’apprendre plus sur les recherches sur le gêne mutant, afin de transmettre les informations aux bonnes personnes si besoin. Magnéto devait en apprendre plus sur ces recherches, parce que ça pourrait vraiment changer énormément de chose à leur situation. Si l’Hydra (ou le gouvernement) parvenait à isoler le gêne mutant, ça allait vraiment avoir de grandes conséquences. Et vraiment pas dans le bon sens, parce qu’ils risqueraient de parvenir à créer des armes contre eux. L’Hydra autant que le gouvernement d’ailleurs.
orman avait pour habitude de superviser, bien plus que d'être supervisé. Il donnait les ordres, n'appréciait pas forcément d'en recevoir. Bien sûr, il se doutait qu'en acceptant le deal passé avec l'Hydra, il devrait accepter de faire quelques concessions, il n'aurait pas le plein contrôle sur tout. Il le savait, oui, et il l'avait accepté au vu des contreparties qu'il savait pouvoir obtenir. Mais dans des moments tels que celui-ci, il n'avait pas envie de voir lessbires de l'Hydra fouiner trop profondément dans ses affaires. Ceci dit, même s'il savait qu'il ne devait pas croire sur parole tout ce qu'Alex pouvait lui dire (bien qu'il ait très envie de lui faire confiance), elle avançait un argument digne de ce nom. Les allers et venues chez Oscorp ne pouvaient ni ne devaient être trop fréquents, sinon, ce ne serait pas que pour Norman que cela pourrait être dommageable. Alors oui, il était plutôt confiant. Il savait que les recherches escomptées par l'Hydra sauraient être menées à bien, il ne se faisait pas le moindre souci à ce sujet, il avait confiance dans ses capacités et dans son matériel. D'autant plus confiance que ses capacités, qu'il considérait déjà comme impressionnantes au départ (orgueil, quand tu nous tiens) étaient encore aiguisées par ses pouvoirs. Du moment qu'il gardait Alex pour interlocutrice, il considérait ne pas avoir à se plaindre dans tous les cas. Jusqu'ici, il n'avait eu aucune raison de se plaindre de sa collaboration avec l'Hydra. Il ne la regrettait pas un seul instant en tout cas.
-Dans ce cas... répondit Norman en se rapprochant d'Alex, plantant son regard dans le sien, un regard où se lisait une envie certaine (une envie qu'elle devait inspirer à bien des hommes), n'ayant rien manqué du sous-entendu que lui avait adressé son interlocutrice. Je saurais me tenir à votre disposition autant de fois que cela pourrait être nécessaire.
Et c'était à son tour, cette fois, d'user de sous-entendus on ne peut plus explicite. Si la remarque était à double-sens, dans tous les cas, il est certain qu'en cet instant, il parlait plus particulièrement du sentiment qu'elle ne savait que trop bien lui inspirer. Un désir qu'elle n'avait déjà que trop bien su satisfaire, une première fois. Il n'avait rien contre le fait qu'elle réitère encore. Il pensait qu'à ce sujet (et concernant beaucoup d'autres par ailleurs), ils étaient parfaitement sur la même longueur d'ondes, tous les deux.
-Y a-t-il d'autre chose que vous devez m'apprendre ?
La question était surtout de savoir s'ils en avaient déjà fini de parler "affaires" tous les deux ou s'ils pouvaient étendre leur discussion à d'autres... sujets. Car Norman, pour sa part, se sentait des plus inspiré, d'autant plus inspiré qu'il avait déjà pu découvert l'étendue des talents de la jeune femme.
Alex n’avait que des bonnes raisons de venir « surveiller » les travaux de Norman Osborn. Outre le fait qu’elle ne pouvait pas lésiner ses efforts quand il était question de son travail pour l’Hydra, afin d’être parfaitement vu de ses supérieurs, elle voulait en savoir plus sur ces recherches en particulier qui ne manqueraient pas d’être vraiment intéressantes pour les mutants. Mais en dehors de l’aspect professionnel, Alex devait bien avouer que l’idée de venir rendre régulièrement visite à Norman Osborn lui plaisait vraiment. Elle n’avait pas manqué de le sous-entendre d’ailleurs, que l’homme ne manqua pas de comprendre. Le regard de la mutante ne quitta pas celui de l’homme, alors qu’il s’approchait un peu d’elle. Elle savait y lire l’envie qu’il ressentait maintenant et qu’elle devait bien avouer ressentir aussi. Elle ne pensait pas se faire des idées, il avait le même regard que lors de leur dernière conversation. Et au vu de la manière dont c’était terminé cette conversation, Alex ne pouvait que se dire qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. La jeune femme avait l’habitude d’attirer les hommes (et les femmes), de créer l’envie chez les autres, mais elle devait bien avouer que ce n’était pas toujours réciproque. Avec Norman, ça l’était. L’homme d’affaire avec un, elle ne savait quoi, qui faisait qu’elle pouvait difficilement résister à son charme. Norman était un homme particulièrement séduisant (malgré son âge un peu avancé), mais surtout il avait cette force dans le regard et dans sa façon d’être d’un homme d’affaire. Et encore, Alex ne se rendait pas compte de ce qu’il était réellement, comme il en savait si peu sur elle également.
« Je pense que nous avons fait le tour de la raison de ma venue. » Dit-elle dans un souffle, sans détourner son regard de celui de l’homme. Ils avaient fait le tour en effet, Alex n’avait rien à ajouter sur l’affaire qui les liée pour le moment. « A moins que vous aillez quelques choses à ajouter. »
Ce qu’elle ne pensait pas non. Ils avaient terminé de parler affaire donc et ils pouvaient très bien… passer à autre chose. Alex avait envie de passer à autre chose en tout cas, que cette visite ne se contente pas simplement d’être professionnelle. Après tout, ce n’était pas comme s’ils ne savaient pas tous les deux qu’ils étaient sur la même longueur d’onde sur de nombreux aspects, qu’ils étaient parfaitement compatibles sur d’autre sujet. Des sujets que la mutante avait vraiment envie d’explorer de nouveau d’ailleurs. Ce fut donc à son tour de s’approcher de Norman Osborn, ne laissant que quelque centimètre entre eux à présent. Ce n’était pas professionnelle, ce n’était sans doute pas raisonnable non plus, mais ça ajoutait du piment à tout cela en plus. La mutante posa ses mains sur le torse de l’homme d’affaire, dans un geste qui n’avait que pour but de rentre tout cela encore sensuel.
« J’aime vraiment beaucoup faire affaire avec vous. » Affirma-t-elle, laissant son souffle se déposer sur la peau de l’homme, avant de briser l’espace qu’il restait pour venir s’emparer des lèvres de son interlocuteur.
ls avaient fait le tour des raisons de sa venue, Norman n'en avait pas douté, et c'était bel et bien ce qu'il avait espéré entendre puisque, en ce qui le concernait, il n'avait plus vraiment envie de parler affaires avec son interlocutrice. Son esprit se voyait dors et déjà accaparé par tout autre chose, une chose qui ne pouvait sans nul doute pas échapper à son interlocutrice tant le regard qu'il lui adressait à présent en disait long sur les sentiments qu'elle lui inspirait, sur les envies qu'elle faisait naître en lui, comme elle avait déjà si bien su les réveiller chez lui lors de leur première rencontre. Cette jeune femme était une sublimation exquise de tout ce que la sensualité devait être, et il appréciait réellement de lire tant d'intérêt dans ses prunelles quand lui-même ne taisait pas vraiment le désir qu'elle lui inspirait. Il aurait compris ne pas l'attirer, ne pas être à son goût, l'âge n'aidant pas vraiment, même s'il savait de source sûr que le pouvoir et l'influence pouvaient aisément augmenter le pouvoir de séduction de n'importe quel individu, quel qu'il puisse être. Il ne prit même pas la peine de répondre à son interlocutrice quand cette dernière émit l'hypothèse qu'il ait quoi que ce soit à rajouter. Non, pas le moins du monde : la jeune femme avait su se montrer on ne peut plus claire à ce sujet. Et il n'avait vraiment, mais alors vraiment plus envie de s'encombrer de discours encombrants et superflus pour l'heure. De toutes autres pensées avaient bien largement su envahir son esprit, et il avait dans l'intuition quasi-certaine qu'elles n'étaient pas concentrées que dans son seul esprit. Il esquissa un sourire en coin quand Alex affirma apprécier beaucoup faire affaire avec lui, avant de déposer ses lèvres sur les siennes, brisant définitivement le fin espace qu'il pouvait y avoir entre eux. Tout en glissant ses mains dans le dos de la jeune femme, il ne manqua pas de lui rendre ce baiser, avec toute la fougue que ne laissait pas forcément deviner son âge (même s'il se considérait bien loin d'être un vieux croulant, après tout).
-Le plaisir est partagé, répondit alors le chef d'entreprise, sourire au coin des lèvres, quand leurs lèvres se séparèrent.
Ce qu'elles ne firent qu'un court instant, car Norman ne tarda pas à les laisser rejoindre celles de sa maîtresse, tandis que ses mains se permettaient, quant à elle, de se faire à chaque instant plus baladeuses, appliquées qu'elles étaient à débarrasser la jeune femme du moindre fragment de tissu qui recouvrait (honteusement) un corps qu'il savait parfait, idéal, pour avoir déjà eu l'occasion de l'explorer de fond en comble... Une expérience plus qu'agréable qu'il ne demandait qu'à réitérer une fois encore. Et nul doute que la situation présente n'invitait qu'à une répétition de l'histoire.
Alex n’avait pas besoin d’une réponse de la part de son amant – parce qu’il était clairement en position d’amant maintenant – pour savoir qu’il n’avait rien à ajouter. Maintenant, les deux interlocuteurs avaient clairement autre chose en tête et la jeune femme préférait qu’ils se concentrent sur cela. Norman Osborn avait répondu à son baiser, sans que cela n’étonne évidemment la mutante. Outre le fait qu’elle savait qu’elle avait un pouvoir de séduction incroyable, qu’elle était plus ou moins capable de mettre presque n’importe qui dans son lit, elle savait surtout que le PDG d’Oscorp y était favorable. Ils avaient déjà eu l’occasion de le tester et il n’y avait pas à douter sur le fait qu’ils avaient envie de remettre le couvert. En tout cas, Alex trouverait bien dommage de ne pas profiter des nombreux talents (parce qu’il n’en donnait peut-être pas l’air, mais il avait de sacré talent) de l’homme, alors qu’elle venait lui rendre visite. Un nouveau sourire vint orner son visage quand Norman affirma que le plaisir de collaborer avec elle était partagé, jusqu’à ce que l’homme vint de nouveau s’emparer de ses lèvres. Au moins, ils savaient qu’ils pouvaient aisément mêler travail et plaisir quand ils se voyaient et maintenant que la partie travail était terminée, ils pouvaient s’adonner à un tout autre exercice. Un exercice particulièrement plaisir, plus encore au vu de l’endroit où ils se trouvaient. Oui, Alex devait bien avouer qu’elle trouvait la situation bien plus excitante encore parce qu’ils se trouvaient dans les locaux d’Oscorp.
Alors que leurs lèvres ne se séparaient pas, les mains d’Alex se pressait de retirer les vêtements qui couvraient le corps de Norman Osborn. Un corps, qui malgré son âge, était vraiment agréable. La jeune femme ne savait pas ce qu’il faisait comme sport, mais il était évident qu’il était athlétique. Du moins, c’était ce qu’elle pensait sans rien connaitre de la vérité et de la double vie de son amant, tout comme ce dernier ne connaissait pas complètement sa vie non plus. S’il avait, contrairement à de nombreuses personnes, la « chance » de savoir qu’elle travaillait pour l’Hydra, il ignorait encore une grande partie de ce qu’elle était vraiment (en même temps, même l’organisation n’en savait rien). En tout cas, Alex adorait clairement le corps de l’homme et elle ne se retint pas de le couvrir de caresses, ses lèvres quittant les siennes pour venir se déposer sur sa peau nue de tout tissu, puisqu’elle n’avait pas tardé à l’en débarrasser complètement. Si Alex n’avait aucun souci à utiliser son corps pour parvenir à ses fins, parfois pour manipuler des gens, elle apprécier bien plus de le faire par pure plaisir. Et elle n’avait pas besoin de manipuler Norman Osborn, elle se contentait de jouer à ce jeu avec lui parce qu’elle aimait ça, parce que ça lui faisait du bien. Et elle savait parfaitement, parce qu’ils avaient déjà eu l’occasion de se connaître en profondeur, qu’elle allait passer un moment particulièrement agréable en sa compagnie.
apidement, il n'y eut plus le moindre millimètre de tissu pour recouvrir son corps, exploit effectué sans que leurs lèvres ne se soient séparées, ou en tout cas très peu, dans ce baiser impatient qui témoignait de toute la hâte que leurs corps avait de se savourer et de s'explorer à nouveau, comme cela avait déjà été le cas (et le PDG d'Oscorp osait penser qu'il y aurait encore de multiples occasions). De son côté aussi, il faut le préciser, il ne ménageait pas ses efforts pour débarrasser la séduisante Alex de tous ses vêtements. Pour avoir déjà pu la voir nue, il savait que c'était un spectacle qu'il serait vraiment déplorable de s'épargner. Bientôt, il fut entièrement déshabillé, et sa maîtresse tout autant. Elle était diablement attirante, c'est le moins que l'on puisse dire. l'envie de Norman était plus qu'importante, et un signe pour le moins évident, à présent qu'il se trouvait en tenue d'Adam, en témoignait mieux que quoi que ce soit d'autre. Norman la considéra du regard. Il avait envie de s'emparer d'elle dans l'instant, et il ne manqua pas de montrer cette impatience en soulevant Alex avec autant de facilité que si elle avait été une simple brindille (ses pouvoir, en cela, avait ses attraits) pour l'asseoir sur une table d'expérience à proximité, qui n'étaient en rien faites pour cela, vraiment pas. Il déplaça d'ailleurs négligemment, d'un revers de la main, les quelques ustensiles qui s'y trouvaient. Ce n'était pas raisonnable, surtout dans des lieux qui se devaient d'être stériles... Mais il y aurait bien un employé pour réorganiser ce laboratoire de fond en comble quand ils en auraient fini. Il faudrait sans doute, de toute manière, modifier deux-trois choses puisque le laboratoire, qui servait pour le moment à un tout autre usage, serait mis à la disposition de l'Hydra, comme il s'y était engagé.
Une fois Alex assise, il plaça ses jambes de part et d'autre de ses hanches avant de s'emparer à nouveau de ses lèvres avec passion et gourmandise, avant de glisser ces lèvres au creux de son cou, puis de les descendre un peu plus bas pour venir enrober sa poitrine, en lécher et titiller ses extrémités. Pendant ce temps, ses mains caressaient presque négligemment les jambes de la jeune femme, depuis ses genoux jusqu'au plis de l'aine. Il frôlait de temps à autre le lieu le plus convoité de son anatomie, mais il ne faisait que l'effleurer sans jamais trop s'en rapprocher, même si l'envie n'en manquait gère, une façon d'attiser le désir et l'envie, aussi bien de son côté que de celui de sa sublime maîtresse. Décidément, elle avait bien fait de venir le trouver. Grâce à elle, sa journée prenait décidément une tournure bien plus excitante que ce qu'il avait imaginé de prime abord.
Alex ne manquait pas une occasion d’observer le corps de Norman, ce corps qui attisait son désir avec force. Oh, l’homme n’était peut-être plus d’une très genre jeunesse, mais cela ne l’empêchait pas d’être vraiment attirant. Plus que ça même. Il y avait vraiment quelque chose chez Norman Osborn qui l’attirait, qui la rendait juste dingue. Et elle ne s’en cachait même pas, alors qu’elle le débarrassait de ses vêtements dans l’avide impatience de pouvoir de nouveau savourer ses traitements. Parce qu’évidemment, Alex avait déjà eu l’occasion de voir ce que Norman Osborn était capable de faire, elle avait déjà savouré ce corps et ses traitements. Elle ne demandait qu’à en avoir encore. La jeune mutante laissait exprimer toute la bestialité dont elle était capable. En tout cas, Alex se laissa complètement faire quand l’homme la souleva, avec une force incroyable, afin de l’assoir à même une table d’expérience. La jeune femme afficha un sourire amusé, elle aimait voir l’impatience dans le regard de son amant, mais elle l’aimait surtout le voir prendre de tels risques. Parce que mine de rien, ils se trouvaient dans des laboratoires où des employés pouvaient très bien arriver. Ils étaient en train de contaminer un endroit qui normalement devait rester stérile. Le professionnalisme de Osborn ne devrait pas le pousser à agir de la sorte et pourtant, il le faisait. Parce qu’il était sous son charme ? Alex avait bien envie de le croire. Parce qu’il avait envie d’elle – on ne pouvait pas en douter au vu de son corps d’ailleurs – et qu’il ne pouvait pas attendre pour l’obtenir. Cela lui convenait très bien, la mutante n’avait aucun souci avec le fait de s’offrir entièrement à son amant.
Alex se mordit légèrement la lèvre avant que Norman ne vienne s’en emparer à nouveau, pour son plus grand plaisir. La jeune femme n’avait aucun scrupule à laisser les commandes à l’homme d’affaire, qui devait avoir l’habitude d’avoir les commandes d’ailleurs, pour juste profiter de ce qu’il lui faisait. Ce qu’elle faisait sans aucune difficulté donc, parce que Norman était vraiment un maître en la matière. La mutante leva la tête quand l’homme glissa ses lèvres jusqu’à sa poitrine, se laissant envahir par toutes les sensations qu’il lui prodiguait, sans avoir l’intention de cacher ce qu’elle ressentait d’ailleurs. Elle n’avait aucune raison de le cacher, de toute façon. Elle n’en voyait pas l’intérêt, donc des gémissements commencèrent déjà à quitter ses lèvres. Elle aimait le sentir titiller sa poitrine, elle aimait sentit ses mains sur ses jambes, frôlant de temps en temps cette partie encore plus sensible de son corps. Une zone de son corps qui ne demandait d’ailleurs qu’à être découverte un peu plus, exploré plus profondément encore. Cet homme avait vraiment le don de lui retourner les sens, Alex ne regrettait aucunement d’être venu le trouver. La mutante enroula finalement ses jambes autour de la taille de Norman, dans le but de l’inviter à lui offrir encore plus. Elle le voulait tout entier, elle n’en pouvait vraiment plus.
lex était une maîtresse comme les aimait Norman Osborn (car oui, même s'il n'était plus de toute première jeunesse, il se permettait d'avoir ses critères, c'est un luxe que l'on peut se payer sans difficulté lorsqu'on a l'argent ou le pouvoir, et le PDG d'Oscorp avait, pour son grand plaisir, les deux). Ce n'était pas seulement qu'elle était jeune, sublime, et que sa plastique était irréprochable. Cela tenait également de son caractère, un caractère impétueux et fort, celui d'une femme qui savait exactement ce qu'elle désirait et qui ne faisait pas mine d'en avoir honte. Mais aussi celui d'une femme qui acceptait de lui laisser les rênes au moment où il le désirait le plus, ce qui lui convenait parfaitement. Certaines femmes de cet acabit étaient certes parfaitement désirables, mais avaient la fâcheuse tendance à vouloir reprendre le contrôle sans arrêt. Pour un homme comme Norman Osborn, qui plaçait le contrôle en très haute place sur l'échelle de ses valeurs, c'était rédibitoire. Mais Alex, elle, se laissait faire, et manifestement, elle ne trouvait aucune raison de s'en plaindre. Le chef d'entreprise aimait à entendre ses gémissements, il aimait par ces signes devinait quel désir la parcourait en cet instant et combien de plaisir il était capable de lui procurer. Norman Osborn n'était pas forcément d'un naturel généreux, mais quand il se trouvait dans ce genre de positions, c'était une autre affaire, et les exceptions étaient de mises. En l'occurrence, la façon dont sa maîtresse réagissait à ses traitements avaient autant le don de lui plaire que de le conforter dans sa propres excitation. Il voulait mettre à mal sa patience, mais ce faisant, nul doute que c'était également la sienne qu'il mettait au supplice.
La jeune femme enroula ses jambes autour de sa taille, et Norman n'eut aucun mal à comprendre ce que son interlocutrice attendait de lui, il le lisait aussi bien dans ses gestes que dans ses regards, et il ne demandait finalement qu'à la satisfaire. Il aurait bien pu pimenter un peu le jeu, la faire attendre plus encore, aiguiser la frustration jusqu'à ce qu'elle atteigne son paroxysme. Mais le fait est que lui-même n'avait pas davantage envie d'elle. Comment pourrait-il résister en une telle situation ? Et pourquoi résister alors que son amante semblait n'attendre que de le voir répondre à leur désir commun. Alors il n'attendit pas plus et, sans une ombre de douceur, avec une bestialité tout animale, il s'immisça en elle, les lèvres plongées au creux de son cou. Les mouvements de son bassin ne témoignaient que trop bien de cette impatience assouvie qu'il exprimait également à grands renforts de râles de plaisir. Alex lui donnait une nouvelle fois la preuve qu'elle était une partenaire hors pair, et pas seulement lorsqu'il était question d'ourdir des projets moins qu'innocents.
Alex était le genre de femme de caractère, qui aimait avoir les choses en main. Mais par moment, elle savait parfaitement quand laisser la situation aux mains des autres pour obtenir quelque chose. Norman Osborn était quelqu’un de très influent, il était évident qu’il valait mieux l’avoir dans ses petits papiers. Que ça soit professionnellement, ou personnellement. Mais c’était évidemment dans le but d’obtenir ce qu’on désirait derrière et pour le moment, donc, Alex avait juste envie de profiter des talents de l’homme d’affaire. Et des talents, il en avait énormément. Elle avait déjà eu l’occasion d’en profiter, elle mourrait d’envie d’en profiter encore maintenant. Elle lui laissait donc complètement la main sur la situation, dans le seul but d’obtenir ce qu’elle désirait le plus en cet instant précis. Lui et seulement lui. Ce qui ne tarda pas d’ailleurs à arriver, puisqu’il finit par s’immiscer en elle, sans vraiment de douceur. Mais justement, c’était ce qu’elle aimait chez cet homme. Il y avait une bestialité chez lui qui répondait clairement à la sienne, de l’acte purement physique, sans sentiment, juste dans le but de prendre du plaisir l’un avec l’autre, sans chichi. Ils se contentaient simplement de faire ce qu’ils avaient à faire. Parce qu’il était évident que si Alex prenait son pied – et elle prenait clairement son pied, elle en connaissait de nombreux amants, Norman Osborn était l’un des meilleurs – elle n’avait évidemment pas l’intention de s’attacher. Et si un jour elle devait sacrifier Osborn pour ses propres intérêts, elle le ferait sans aucun scrupule. Quand bien même, elle ne manquerait pas d’être légèrement frustrée de ne plus pouvoir profiter de ses talents. Des talents divers et variés.
Ils étaient en tout cas aussi impatients l’un que l’autre d’en arriver à un tel stade et cela se voyait dans leurs mouvements accélérés. Comme précédemment, la jeune femme ne prit pas la peine de se contenir. À quoi bon ? Elle n’avait aucun souci à montrer à son amant qu’il était capable de lui faire beaucoup d’effet, parce que c’était le cas quand même. En cet instant précis, Alex appréciait clairement d’avoir une collaboration de ce genre avec le chef d’entreprise, si elle pouvait en profiter de la sorte. Les mouvements de leurs bassins s’intensifièrent, ainsi que leurs positions pour le plus grand plaisir de la mutante qui mettait évidement tout son talent au profit de l’acte. Ce ne fut donc pas surprenant donc que rapidement, la jeune femme arriva au paroxysme de son plaisir, sans se retenir une seule seconde de l’exprimer évidemment verbalement. Même s’ils se trouvaient dans un endroit public, ils étaient seul pour l’instant et puis, de toute façon Alex n’avait aucune intention de se montrer prudente. Et puis quoi encore ? C’était un goût du danger supplémentaire, que la jeune femme adorait.
Quand ils se séparèrent ensuite, parce que ça arrivait forcément, Alex recouvrit son corps de ses vêtements sans plus de cérémonie. Pas de sentimentalisme, pas de romantisme où elle ne savait quoi d’autre.
« J’aime beaucoup travailler avec vous Monsieur Osborn. » Ajouta-t-elle tout de même, dans un sourire en coin.
orman Osborn était un homme d'ambition. Quand il désirait quelque chose, il le prenait, tout simplement, et si ce quelque chose était difficile à obtenir, il s'arrangeait pour l'avoir tout de même, quels que puissent être la manière dont il fallait qu'il s'y prenne, n'hésitant pas une seule seconde à emprunter des voies détournées s'il le fallait, bien au contraire. Le chef d'entreprise était un homme avide et sûr de lui, qui n'appréciait pas que quoi que ce soit lui cède, et l'on ne parlait pas seulement de choses, il ne traitait pas différemment les êtres humains. Quand il avait rencontré Alex la première fois, il l'avait instantanément désirée, et il avait su qu'ils en arriveraient là. Parce qu'il l'avait décidé, mais sans doute aussi parce qu'elle l'avait décidé tout autant. Ils avaient beaucoup de points communs, ils s'entendaient aisément, et manifestement, l'alchimie était tout aussi présente d'un point de vue charnel, ce qui était tout sauf pour lui déplaire. Alors non, il n'était pas question d'autre chose que de simple plaisir purement physique, mais tout de même, Norman était amplement satisfait d'avoir obtenu, une fois de plus, ce qu'il désirait. Et comment aurait-il pu ne pas désirer Alex Gray, cette femme sublime et ambitieuse à la plastique de rêve. Elle avait tout pour elle, et il aimait ce genre de personnes. A force de pouvoir tout obtenir, forcément, Norman s'intéressait aux individus un peu moins accessibles, et où d'autres devaient baisser les yeux en la croisant, songeant qu'elle ne pourrait jamais habiter que leurs fantasmes, il l'avait possédé avec le plus grand des plaisirs. Et une fois ceci fini, ils pouvaient passer à autre chose sans plus de cérémonie.
Pas de mots tendres, pas de serments d'amour éternel, il n'était pas du tout question de cela, et c'était aussi évident pour l'un que pour l'autre (une preuve supplémentaire s'il en fallait encore du fait qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes tous les deux. C'était une chose qui ne faisait aucun doute ceci dit, et qui ne nécessitait pas spécialement de preuves complémentaires). Norman se rhabilla à son tour et un sourire en coin se déposa sur ses lèvres quand Alex observa qu'elle prenait plaisir à travailler avec lui. Le patron d'Oscorp appréciait le compliment et ne cherchait pas à le cacher. Il faut dire qu'on ne pouvait nier que leur collaboration soit pour le moins... fructueuse, disons.
-Tout le plaisir est pour moi, répondit-il alors sans perdre son sourire en coin. Autant dire que puisque leur collaboration était si efficace à plus d'un niveau, il entendait qu'ils ne s'arrêtent pas là tous les deux. Cette fois-ci n'avait pas été la première. Elle ne serait pas la dernière non plus. Y a-t-il encore autre chose que je puisse faire pour vous ?
Pas de sentimentalisme, pas de romantisme, ils avaient fait ce qu’ils avaient à faire, ils avaient pris du bon temps ensemble et maintenant ils pouvaient passer à quelque chose d’autre. Alex ne boudait pas son plaisir, elle adorait ces moments qu’elle passait avec Norman Osborn. En même temps, il fallait quand même avouer que l’homme était un amant hors pair. Elle avait déjà eu l’occasion de s’en rendre compte, elle ne pouvait que le confirmer de nouveau en cet instant précis. Si leur entrevue se passait toujours de la même manière, cela lui convenait parfaitement bien en tout cas. Il n’y avait rien de mal à mélanger le plaisir à l’utile après tout. Sans pour autant s’attacher, cela va sans dire. Alex n’avait pas du tout l’intention de s’attacher, ça n’était pas ce genre. Elle n’avait de toute façon aucun intérêt à s’attacher, puisque Norman Osborn (quand bien même c’était un homme qui ne manquait pas de charme et de performance) n’était pas un mutant. Mais bon… ça ne l’empêchait vraiment pas d’en profiter un maximum. Et elle devait bien avouer qu’elle adorait passer du temps en compagnie de son interlocuteur.
Alex afficha un sourire quand Norman affirma que tout le plaisir était pour lui. En même temps, Alex osait croire que l’homme n’avait aucune raison de bouder son plaisir, que leur collaboration avait tout pour lui plaire. C’était son cas à elle en tout cas. Elle était là pour des raisons professionnelles, mais elle ne cachait pas son intérêt de mettre un peu de plaisir dans le travail. Même s’il ne fallait évidemment pas oublier le côté professionnel pour autant. Mais elle savait que Osborn ne le ferait pas. Il n’avait pas d’intérêt à le faire de toute façon, au vu des termes de son contrat avec l’Hydra.
« Pas aujourd’hui non. » Ils avaient largement fait le tour de la question pour le moment. Alex avait dit ce qu’elle devait dire à Norman Osborn et ils en avaient largement profité. Cela ne servait à rien de s’attarder plus. Mais ils allaient avoir de toute façon l’occasion de rapidement se revoir. Outre le fait qu’Alex devait s’assurer qu’Osborn faisait bien ce que l’Hydra lui demandait, elle avait un intérêt tout personnel dans les recherches qu’elle venait de confier à l’homme. Des intérêts qui ne concernaient pas réellement l’Hydra et elle devait bien avouer qu’elle appréciait d’avoir une telle relation « privilégié » avec Osborn. Elle n’avait aucune envie de voir un autre membre d’Hydra s’occuper de cette affaire. « Mais tenez-moi au courant dès que les recherches auront avancés. J’ai hâte d’en connaître les aboutissements. » Elle marqua une pause, plantant un instant son regard dans celui de l’homme. « En espérant que ça soit très rapide. »
La mutante laissait planer le doute sur ses paroles, sur le fait qu’ils allaient pouvoir se voir très rapidement de nouveau. En même temps, ils n’avaient aucune raison de ne pas se revoir encore et de s’amuser encore. Au contraire.