Une famille unie... C’était tout ce qu’avait toujours rêvé d’avoir le jeune Eugène Thompson. Depuis la sixième année de sa vie, plus rien n’allait. Son père, Harrison Thompson, un policier plutôt banal s’était en quelque sorte transformé en un monstre alcoolique et violent. Tout commença avec des rumeurs qui disaient qu’il était l’un de ces très nombreux policiers véreux. Le petit garçon tenta tant bien que mal d’en dissuader bon nombre de personnes, mais rien n’y fit. En rentrant chez lui, le jeune Eugène eut le malheur d’en parler à son père qui venait de boire et c’est ainsi que l’enfer commença... Chaque soir, le petit garçon se faisait battre en rentrant chez lui, et à chaque fois, le père trouvait des raisons inutiles afin de justifier cela, rejetant la faute sur son jeune fils.

Afin de se changer les idées, le petit blond rejoignit l’équipe de football de son collège mais, cela ne suffit pas, il ne se sentait toujours pas aussi à l’aise qu’avant lorsqu’il était au collège, il se sentait comme... Invisible ! Il se mit donc à frapper certains de ses « camarades » devenant ainsi une sorte de « terreur » du collège. Sa première cible fut Peter Parker qui, alors qu’ils étaient encore en primaire était l’un de ces meilleurs amis (selon lui). Très vite, Eugène prit le surnom de Flash, grâce à la vitesse avec laquelle il passait les lignes adverses lors de ses matchs, et il garda cette appellation pour en faire une sorte de second nom. Pour lui, ce nom signifiait sa victoire sur son père, le fait qu’il avait réussi là où son père voulait qu’il échoue. A cause de cela, Flash se mit très vite à s’énerver contre à peu près toutes les personnes qui l’appelaient Eugène, ce nom lui rappelant ce qu’il subissait chez lui.

Au lycée, Flash continua le football et arrêta de « tabasser » ses camarades, sauf un. Peter Parker. Pour lui, Peter n’était rien d’autre qu’une chochotte, bonne qu’à étudier et à fuir lorsque le danger arrivait. Pour ne rien arranger, ce dernier se mit à tourner autour de la copine du footballeur à l’époque, Liz Allen. Peu après, Spider-Man fit son apparition, et l’adolescent vit en lui une sorte de modèle. En effet, ce dernier était tout comme lui incompris, mais pourtant, il ne baissait jamais les bras et continuait de faire ce qu’il aimait (sauver des gens) sans se soucier des critiques. Tout comme lui, Flash voulait apprendre à surmonter tout ses ennemis et ne faire que ce qu’il voulait le plus, mais il ne pouvait pas... S’en rendant compte de lui-même, le sportif déménagea bien vite avec des amis à lui, laissant derrière lui sa mère, son père et surtout sa petite sœur. Se trouvant à présent loin de sa famille et ne pouvant plus compter sur eux pour l’aider financièrement, Flash dû redoubler d’efforts afin de décrocher une bourse en sport pour sa prochaine année en fac. Suivant le modèle de Spidey (comme il l’appelle), le footballeur n’abandonnera pas avant d’avoir enfin réussi tout ce qu’il aura entrepris.

Eugène est un jeune garçon possédant un véritable esprit sportif. Dans sa tête, peu importe où l’on est, il n’y a que deux camps, les forts et les faibles. De ce fait, afin que les faibles restent des faibles, Flash s’occupe de les rabaisser chaque jours en les insultants sans s’arrêter. Le seul qui vaut pour lui la peine de se faire cogner par ses poings, c’est Peter Parker. Comme vous l’aurez certainement compris, le blond est une personne très blessante. Seules ses quelques fréquentations ne subissent pas ses moqueries. Avec eux, il est souriant, il rigole souvent, et surtout, il est quelqu’un de très protecteur ! Suivant son exemple qui est Spider-Man, il fait tout ce qu’il peut pour protéger les gens qu’il aime, et ce par n’importe quel moyen. D’ailleurs, le sportif  avait un jour pensé à intégrer l’armée mais, son manque de discipline l’en dissuada. En effet, comme vous l’aurez certainement remarqué, notre petit blondinet n’est rien d’autre qu’une tête brûlée qui réfléchit avant d’agir. Un trait de caractère qui rappelle comme d’habitude sa brutalité. Les rares moments où le footballeur est sérieux et où il réfléchit avant d’agir sont d’ailleurs souvent très courts.

En réalité, tout ceci n’est qu’un simple mensonge ayant pour but de cacher la faiblesse d’Eugène, son père. Afin de ne pas se sentir mal lorsqu’il est en dehors de chez lui, il est obligé de prendre cette image de la brute toute puissante et sans faiblesses. Les seules choses qui sont vraies dans tout ce que je vous ai plus tôt cité sont son admiration pour Spider-Man ainsi que les sentiments qu’il éprouve pour ses amis. Les rares personnes à qui Flash a accordé sa confiance dans le passé ont pu découvrir à quel point le jeune homme était en réalité aussi gentil que tout le monde. Son incapacité à vivre sans accorder d’importance au regard des autres est un handicap pour lui et son envie constante d’aider les gens.