Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|

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 Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|

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MessageSujet: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Dim 5 Avr - 9:15

Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes



Bucky Barnes & Steve Rogers


Arlington National Cemetery – Washtington D.C

Nombreux étaient les soldats tombés durant la guerre et qui reposaient ici, en ce lieu chargé d’émotions et de souvenirs. Dont les âmes errantes continuaient de marquer les mémoires et d’inonder de respect, de fierté et de reconnaissance chacune passant ici. Lieu commémoratif mais aussi grandement touristique, sera célébré incessamment sous peu les 150 ans de la reddition du général Robert E. Lee qui mit fin à la guerre de sécession en 1865, dont le parcours militaire suscite encore l’intérêt. C’est tout naturellement que je me suis vu convié d’assister à pareil événement mais certainement pas dans l’unique but de représenter mon pays. On compterait de nombreux représentants du gouvernement dont le Président en personne, et le double, si ce n’est pas le triple d’invités assisterait à l'événement. Il faudrait donc du monde pour assurer la sécurité de tout un chacun, et rien de mieux que d’être pourvu d’un super-soldat dans les rangs. J’en comprenais la stratégie et espérais être à la hauteur de la moindre attaque qui pourrait survenir en cette journée. Serrer des mains et sourire, j’avais fait ça tellement de fois par le passé ... Je ne voulais pas moins être l’attraction du moment. Faire façade et veiller à ce que tout se déroule pour le mieux me suffiraient amplement.

Venu de bonne heure pour fouler encore cette terre sans trop savoir pourquoi j’en répétais frénétiquement ce geste, je fus fin prêt aux lancements des opérations. Renfilant mon uniforme lesté de tellement d’histoires et de tellement de batailles, je vivais dans un souffle de nostalgie tel que je ne pouvais m’empêcher d’être sur le qui-vive, dans la crainte de ne voir venir ce qui pourrait se profiler à l’horizon. Assurément, cet état de stase avait remplacé les stratégies dans l’urgence et le travail d’équipe. Il n’était plus question d’une poignée d’hommes mais de toute une nation. Mon rôle s’en était trouvé redéfini. Il s’agissait toujours pourtant de se battre contre l’opposant à la liberté et la paix. Un ennemi montant qui accomplirait son ascension dans l’ombre à l’abri des regards. Un ennemi qui n’opère plus en brandissant l’état de guerre mais qui frappe fort et agit rapidement. Et c’est sans parler des attaques extraterrestres ...

Tout se déroulait pour l’instant selon le plan. Les discours étaient lus et vécus, suscitant l’émotion du public et remémorant les actions passées de ces hommes de droit dont les actions ont influencés le cours des événements. Ces mêmes personnes nées pour accomplir de grandes choses, menant leur vie avec foi et conviction. D’actes dérogatoires interrogeant l’éthique de tout un chacun ... Qui ne se produisent jamais par hasard. D’une voix qui s’élève en dénonciation d’agissements qui ne devraient être. Qu’importe l’état de fait déclaré, qu’importe les lois énoncées. Triomphante humanité.

Le silence déclaré, je ne cessais de jeter des regards furtifs autour de moi, m’assurant que rien ne vienne troubler cette matinée. Mais je n’avais qu’une hâte : qu’on en termine vite. Installé en amont du parc, on se trouvait tous à découvert. Bien que l’accès au public soit réglementé le temps de la cérémonie, la presse parvenait toujours à se frayer un chemin pour assister sans invitation. Et si la presse le peut, n’importe qui souhaitant s'y trouver pour x ou y raisons, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, y parviendrait.  
Bouclier au poing, j’œuvrais au mieux pour masquer mon appréhension qui pouvait se lire sur chacun des visages des hommes des forces de l’ordre et des agents de sécurité. Nos regards se croisaient et on y lisait la même chose. De la concentration bien sûr et un besoin de tout maintenir sous contrôle, mais aussi un sentiment fugace, que tout déraille. Toujours s’attendre au pire pour être certain de pouvoir riposter assez vite. Dans le questionnement permanent de prendre la bonne décision sans jamais la connaitre à l’avance. De suivre notre instinct dans l’espoir qu’il ne nous trompe pas. Agir pour ce pour quoi on est fait et rien d’autre. Accomplir son devoir. Je détaillais chacun d’entre eux pour y déceler la moindre faille qui viendrait enrayer l’engrenage. Je ne pouvais apaiser la tension qui me gagnait et en ralentissait le temps. La mission était on ne peut plus simple. Tout le risque résidait dans le seul fait de ne savoir qui viendra la saboter. Puisque le risque zéro n’existe pas ...





Dernière édition par Steven Rogers le Lun 6 Avr - 23:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Dim 5 Avr - 19:40


     

Destructeurs sont les souvenirs que

l’on braque contre nous-mêmes
 
   
JAMES B. BARNES & STEVEN ROGERS
   

   

   Drapeaux et uniformes, tous les atours d'une garden party sur surveillance était de sortie. En dehors du périmètre de sécurité, une ombre attendait son heure, il n'avait guère noté les évènements qui demandaient cette célébration et il était fort probable que cette information ne lui avait de toute manière pas été communiqué. Mais les bribes de discours que le vent lui amenait ne lui apportait aucune inspiration et il restait donc là, immobile en attendant de jouer son rôle. A travers le verre fumé de son masque il observa quelques instants les rayons du soleil qui filtrait à travers le feuillage des arbres pour heurter son bras d'argent, cette vision lui laissa un air de déjà-vu qui occupa son esprit quelques instants mais il l'oublia bien vite pour en revenir à la raison de sa présence en ces lieux.

   Son attente fut récompensée car il fini par recevoir le signe qui signifiait que le temps de l'action était arrivé. La sécurité était de haut niveau mais même dans un maillage serrée il demeurait des trous et ces trous étaient pleinement exploitable lorsque des membres du filet lui-même les entretenaient. Le Soldat n'eut donc aucun mal à pénétrer la zone sécurisée et il y avait fort à parier que chaque membre de l'équipe qui convergeait vers la réception recevait aussi peu de résistance. Jusqu'alors couvert par les arbres, il déboucha au plus prêt des participants et son apparition ne laissa pas les agents de sécurité indifférent. Un homme masqué aux armes disposées en évidence il ne fallait pas un niveau élevé d'expérience pour s'imaginer la menace.

   Méthodique, son attention balayait la scène et il finit par aviser un homme qui se faisait poliment remercier par deux agents, probablement un trouble-fête lambda qui n'avait pas l'accréditation nécessaire pour participer à cette petite fête. Le trio ne lui accordait aucune attention, comme la majorité des personnes présentes et c'est ce à quoi le Soldat devait remédier. Alors que des hommes convergeaient déjà vers lui il décrocha le Skorpion qui trônait dans son dos et tira, heurtant mortellement le trouble-fête et faisant définitivement la sécurité vers lui. Le son de la détonation lui attira tous les regards et c'était là ce qu'il recherchait. La panique s’empara alors des âmes et la confusion ébranla la foule qui s'agita en tout sens.

   Il fut bientôt dans la ligne de mire des premiers agents qui trouvaient plus intelligent de parler avant de tirer mais le Soldat qui c'était immobilisé ne leur accordait aucune attention. Seule sa main qui semblait libre relâcha la grenade fumigène qui se posa dans l'herbe en rependant une fumée épaisse qui s'étendit et c'est dans un concert de toux qu'il mit à terre plusieurs des héros inutiles, protégé par son propre masque. Lorsqu'il sortit de son cocon de fumée il pu admirer ce que ses quelques secondes de présence avait entraîné. Il n'avait en effet fait son apparition que depuis quelques instants mais déjà la foule ne s’apercevait pas qu'en leur cœur certaines âmes se mourraient, cédant aux attaques furtives d'hommes dissimulés en son cœur.

     
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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Sam 18 Avr - 22:31





Bucky Barnes & Steve Rogers

Il suffit d’une seconde pour que tout bascule, une seconde ... L’instant d’avant, tout se déroule selon le plan et l’instant d’après, règne le chaos. Une détonation retentie, un corps chuta à terre et ce fut l’affolement général. D’instinct, tout le monde se jeta à terre et les forces armées furent déployées pour faire quitter les lieux au Président sans dommages. Le reste de la population ... livrée à elle-même. Ma première action fut de me jeter sur un vétéran qui se trouvait là devant moi. Les cris couvraient déjà le fond sonore qu’il m’était impossible de savoir ce qui venait de se produire. Protégé par mon bouclier, je lui fis savoir de regagner le périmètre de sécurité en passant par derrière. Passer par l’avant serait se heurter à une mort certaine. Lorsque je me relevai, je vis cet homme dont un masque couvrait son visage, et dont le bras semblait renforcé d’une couche d’acier. Les forces de l’ordre le tenaient en joue, mais je compris qu’ils ne pourraient rien contre lui. Il était l’élément perturbateur. C’était de lui dont tout était parti. Sa main vint se desserrer et une bombe fumigène roula sur le sol meuble du jardin du cimetière.

Je n’eus le temps de foncer dans sa direction qu’une cavalerie sortie de l’ombre se ruait sur moi, pour m’empêcher de progresser. Des hommes surentraînés au combat rapproché, qui maniaient aussi bien les armes à feu que le corps-à-corps. Certains même étaient encore vêtus de leur costume de cérémonie. Il y avait des loups dans la bergerie ... De tirs croisés en hurlement d’agonie, j’abattais un maximum d’adversaires, qui me donnait cependant, du fil à retordre, équipés d’armes que l’on ne se procure pas n’importe où sur le territoire. Je manquais, à plusieurs reprises, de me faire toucher par une balle perforante. La fumée dissipée, je remarquais le fauteur de trouble qui se trouvait être l’origine d’un tel concert, disparaître comme il était arrivé. Hors de question qu’il s’en tire à bon compte.

Je le pris en chasse accourant dans sa direction, me débarrassant des soldats tenus là pour assurer la mission qui était sienne. Ils hurlaient leur ordre en une langue qui s’apparentait à du russe et agissaient méthodiquement. Mais lui ... il était lourdement équipé et son uniforme renforcé. Nullement les dossiers que j’avais lu au Shield sur les potentielles menaces ne signalaient pareil individu. Il sortait donc du néant et en était doublement plus efficace. Et tout portait à croire qu’il avait suivi un entrainement militaire. Pas des moindres. Son bras en acier lui procurait une force colossale, qui pourrait certainement être en mesure de repousser mes attaques. Quoi qu’il en soit, il me fallait l’approcher suffisamment pour en apprendre un maximum sur lui quitte à me mettre en échec. Il avait emporté la vie à beaucoup trop de personnes aujourd’hui pour que je le laisse filer sans l’affronter. Certainement n’avait-il pas manqué sa cible ...

Lorsque je fus assez proche de lui mais encore trop loin pour l’atteindre, je lance avec force mon bouclier dans sa direction dans l’espoir qui stoppe notre inconnu dans sa course et me donne le temps de combler la distance qui nous sépare encore.




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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Dim 19 Avr - 2:12


     

Destructeurs sont les souvenirs que

l’on braque contre nous-mêmes
 
   
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   La brume s'étendait inexorablement, agressant les sens des chevaliers qui s'étaient portés au devant du danger. Toussotant, crachotant, ils révélaient tous leur position que le Soldat avait préalablement noté avant que le voile se lève et leurs yeux irrités furent bien incapable de voir arriver les coups qui les terrassèrent en quelques instants. Il n'avait reçu aucune consigne sur les pertes collatérale aussi il ne se préoccupa guère du véritable résultat de ses gestes dans la limite où ils mettaient hors jeu ces intrépides. La fumée se dispersait mais le Soldat prit le devant et sortie de la brume pour observer le nouveau visage de cette petite fête. Quelques silhouettes au sol trouvaient une place toute désignée dans ce cimetière alors que quelques poches de résistances semblaient survivre, une cible notamment résistait à son assaillant et il ne fallut qu'un bref instant à notre homme masqué pour dénouer cette situation en tirant dans le dos d'un de ceux qui devaient mourir.

   Ceci fait il rangea son arme et porta son attention sur la plus grosse poche de résistance qui mobilisait la majorité de ses collègues. L'homme donnait clairement du fil à retorde à l'équipe et sortait du lot avec son équipement quelques peu visible. Mais le Soldat avait accompli sa part des consignes, il était donc temps de retourner sur ses pas et c'est ce qu'il fit calmement, vérifiant ainsi que les potentielles âmes vivantes qu'il pouvait apercevoir n'étaient pas sur la liste. Cette superficielle vérification faite son pas s'accéléra car il n'avait plus de raisons de traîner ici mais aussi parce que à la périphérie de son champ de vision il avait pu noter que l'homme bariolé semblait décidé à jouer les courageux maintenant qu'il avait dérouté l'équipe.

   Le Soldat n'avait pas reçu de consignes spécifiques pour ce spécimen résistant et l'espace d'un instant il fut tenté de lui offrir ce qu'il recherchait mais cela retarderait son évacuation voir la compromettrait alors autant éviter cette confrontation. Mais cette décision qu'il prenait en pleine course ne prenait pas en compte l'obstination de son poursuivant qui avait plusieurs cordes à son arc car non content d'avoir la condition physique nécessaire pour le suivre un sifflement annonça l'arrivée d'un projectile, obligeant ainsi le Soldat à réagir. Non renseigné sur la nature de l'objet qui lui était destiné il dû stopper sa course et se retourner et le temps qui lui fut accordé fut juste assez nécessaire pour comprendre et agir. Sa main se referma sur le bouclier qui complétait la panoplie de l'homme qui le suivait, son bras vibra sous le choc et provoqua une vive douleur qui remonta le long de ses nerfs meurtris mais à laquelle il ne porta pas attention. Son regard fut attiré par l'étoile qui ornait le centre de cette surface lisse, intrigué il décida de garder l'objet et reprit sa course en forçant cependant l'allure car la distance qui le séparait de son poursuiveur c'était considérablement réduite.

   S'il savait que dans quelques mètres il déboucherait sur une allée, un bref manque d'attention ne lui fit pas deviner à travers les arbres qu'il filait à l'encontre d'un obstacle ou plutôt de deux. Le couvert des derniers arbres s'arrêtant juste avant la surface goudronnée, le Soldat ne s'arrêta qu'au dernier moment pour voir passer deux véhicules à vive allure qui semblait filer vers la scène qu'il venait de quitter. Ce nouvel arrêt changeait quelque peu ses plans et il se retourna à nouveau pour constater la dernière phase d'approche de l'homme qui le suivait. Bouclier en main il décida que cette confrontation ne pouvait plus être décemment évitée, la fuite entraînant plus d'inconvénients qu'autre chose.

     
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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Mar 19 Mai - 22:27





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C’est alors que le projectile entamait sa course. Dans l’espoir qui le stoppe, je ne fus que moyennement surpris qu’il parvienne sans mal, à intercepter mon bouclier de son bras d’acier. Néanmoins, une telle action avait retardé sa progression. Peut-être devait-il rejoindre un point de ralliement qui lui permettrait d’être évacué sans difficulté. On envoie pas un type de son envergure sans précaution préalable ... Il ne pouvait agir seul. Il semblait exécuter les ordres à la lettre comme on accomplit un plan rôdé à la perfection sans s’inquiéter des changements de dernière minute. Tout comme il n’avait pas attendu d’avoir récupéré chacun de ses hommes ...  Il se fichait bien de laisser du monde derrière lui. Qui donc pouvait bien se fier à pareil électron libre et miser sur sa force d’exécution sans risquer que ça dérape ? Et s’il était sujet de diversion le temps que s’accomplisse le dessein pour lequel il est envoyé afin aplanir le terrain ?

Ça faisait beaucoup trop de « si » dans l’équation. Et la seule possibilité que j’avais d’en éliminer quelques-uns n’était autre que de le prendre en chasse. Le regard qu’il m’adressa, ou plutôt l’attention qu’il me décerna sous son masque, fut brève, et n’en vint pas à troubler sa concentration. Bouclier en main, il continua de progresser. Il s’enfonçait à chaque mètre un peu plus à l’orée des bois jusqu’à s’y engouffrer. Hors de question de renoncer. Le terrain ne nous faciliterait pas la tâche mais j’étais sûr de ne pas perdre sa trace. Il restait déterminé, comme sachant parfaitement où il allait. A mesure que la distance se comblait entre nous, je restais sur le qui-vive qu’il en vienne à me renvoyer le bouclier pour me faire perdre du terrain. Le bruit de la circulation ne me parvient pas aux oreilles, parasité par celui de mes pas. Il ne ralentissait pas me tenant en haleine d’en faire autant. Quoi qu’il en coûte, il me fallait le faire s’arrêter le premier.
Son avance me le fit perdre de vue juste un instant. En arrivant au sommet de la montée, je le vis en contrebas à quelques mètres de moi. Il avait stoppé sa course, freiné par la recrudescence de voitures qui se rendaient au cimetière pour attester des ravages causés. Sa décision était prise, et la mienne tout autant. Il n’était plus question de fuir.

Je le vis se retourner vers moi alors que je fonçais déjà sur lui, bien décidé à l’arrêter sans mesurer la puissance de mon adversaire. L’affrontement engagé, il esquivait chacun de mes coups portés à une vitesse fulgurante, m’obligeant à reculer. Mais toujours je reviens, prenant soin d’éviter le bouclier maintenu à son bras droit et soutenir le corps-à-corps pour lui empêcher d’avoir l’avantage. Dans un enchainement de coups répétés dans les côtes, j’en termine par un coup de tête qui le déstabilise un moment me permettant de reprendre mes forces. Il n’avait rien des adversaires que j’avais eu à affronter par le passé. Et tout laissait à penser qu’il ne cherchait pas d’éloges. Et certainement qu’un tel fait en fait toute sa force. Il ne donnait aucune piste et ne laissait aucun indice. Il ne se contentait que d’agir et de disparaitre. Mais dans quel but ? A quelles fins ? Dans l’unique objectif de semer le chaos et de rayer, les uns après les autres, des noms de sa blacklist ? Quelque chose m’échappait ... et ce quelque chose était de taille...
Qui était-il ?





PS : Navré pour le temps de réponse :/
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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Mar 14 Juil - 22:21


     

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    Les véhicules passèrent devant lui à toute allure sans même noter sa présence mais dès lors il savait qu'il était inutile de reprendre sa course. Deux ralentissements avaient suffi à son poursuivant d'arriver à une distance qui le rendrait irrémédiablement dérangeant une fois arrivé à destination. Le Soldat se retourna donc, faisant face à son opposant qui fondait sur lui sans hésitation. Il lui opposa son bouclier lorsque l'attaque fut lancée et répliqua coup sur coup en songeant que l'objet défensif qu'il détenait pouvait s'avérer relativement encombrant dans un tel corps-à-corps.

    Son manque de familiarité avec un tel objet devint vite une faille que son adversaire trouva et exploita plus ou moins consciemment, provoquant une légère désorientation qui n'arrangea guère l'humeur du Soldat qui se débarrassa du bouclier d'un geste, l'envoyant voler bien des mètres plus loin. Ceci fait et durant ce laps de temps que les deux parties semblaient se donner, il tira son couteau de son fourreau trouvant ainsi un équipement beaucoup adéquat que le bouclier. Mais alors qu'il relançait l'attaque la familiarité de ce combattant coloré semblait faire son chemin dans son esprit, ce n'était pas vraiment son attirail qui éveillait cette impression mais il avait la sensation de pouvoir anticiper ces gestes, comme s'il connaissait sa manière de combattre... Cela n'était pas impossible après tout il avait oublié jusqu'au concept de la mémoire à long terme alors que peut-être leur chemin c'étaient déjà croisé et que sa mémoire musculaire faisait le lien.

    Cependant cette impression ne l'avançait guère, ils étaient toujours là, à échanger des coups d'une force et d'une vitesse presque équivalente sans réussir à déterminer un meneur capable de sortir vainqueur. Il ne pouvait donc décemment pas rester là, si parfois il avait la sensation de prendre le dessus son opposant résistait avec une vigueur qui aurait presque pu le dérouter, ce dernier commençait même à réussir à mettre à mal son attirail, à l'instar de ces lunettes qui suite à un coup bien porté s'enfoncèrent dans sa tempe, éveillant une douleur qui était moins dérangeante que les gouttes des sangs qui se glissèrent derrière les verres.

    A cet instant le combat dû cesser, un véhicule sombre fonçait sur eux à grand renfort de klaxon et les deux combattants qui étaient sur la route depuis quelque temps déjà durent l'éviter, donnant un répit durant lequel le Soldat se débarrassa de ses lunettes. La logique aurait voulu qu'il profite de cette distance instaurée pour reprendre sa course et pourtant il relança la charge avec une nouvelle férocité. Nul doute qu'il lui serait reproché d'avoir perdu autant de temps pour un homme mais la perspective de lui tourner le dos lui laissait un goût désagréable.

    Agacé de devoir contré des coups et de voir les siens déviés le Soldat changea vivement son arme de main pour dégager son bras bionique et détourner l'attention de son opposant qui devait probablement songer que la plus grande menace venait du couteau alors que la main métallique fondait vers sa gorge qui était presque accessible.

     
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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Sam 8 Aoû - 18:00





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Il n’y avait rien d’égal, nul pareil que l’adversaire qui me faisait face, tout droit sorti du néant. Si aller au-devant du danger ne me posait que de rares difficultés, je savais toujours à l’avance qui j’allais affronter. Mon ennemi était connu. Je connaissais ses potentialités, ses forces et ses faiblesses. Alors que j’ignorais tout de lui et que le surentraînement qu’il avait suivi me tenait de court.
Nous n’étions plus en 1945. L’époque où les rares spécimens engendrés par la science ne se comptaient que sur les doigts de la main. La science détenait, à présent, une longueur d’avance sur moi. Si mon potentiel restait hors norme et faisait de moi un super-soldat, je ne manquais plus d’équivalence. En cet instant, il m’égalait.

On se livrait un corps-à-corps déchaîné, cherchant à avoir le dessus sur l’autre et mettre un terme à ce ramdam. Mais ni lui ni moi ne souhaitions lâcher. Ses intentions semblaient claires, mais je ne parvenais à en saisir la portée. Que cherchait-il ? Il comprit bien vite que le bouclier ne ferait pas son avantage et l’envoya valser, hors de portée. A mesure que l’on enchaînait les coups avec détermination et fermeté, on en était arrivé à combattre au milieu de la rue. Mais le duel était trop important pour se soucier de pareil détail. Je parvenais à esquiver au maximum ses attaques malgré sa féroce rapidité et encaisser les autres qu’il me portait avec virulence. Alors que je le déstabilisais d’un coup de tête et qu’il reculait de quelques mètres, un SUV roulait droit sur nous, hurlant de son klaxon de dégager de la route, ne pouvant plus stopper son véhicule à une telle vitesse. On parvint de justesse à l’éviter, j’effectue une roulade sur le côté, nous donnant à chacun le temps de retrouver nos forces. Un regard dans sa direction me fit savoir qu’il était prêt à rempiler. Je jette un œil à mon bouclier échoué sur le bord de la route, définitivement hors de portée.

Je repose mon regard sur lui et me relève, prêt à le mettre hors état de nuire. Ses lunettes ôtées, laissaient apparaître un regard sans expression, à la fois froid et insensible qu’impitoyable. Rien ne venait troubler sa concentration extrême et parfaite, qui me fit l’effet d’un automate qui n’aurait plus rien d’humain. Un homme qu’on aurait dépourvu de sentiments et d’émotion.  
Il brandit son couteau, le faisant glisser dans sa main droite, tout aussi habile des deux mains. Veillant à me pas être atteint par son arme, je ne fus pas assez rapide pour intercepter son bras d’acier qui fond sur ma gorge. Par réflexe, mes mains se portent à sa main qui me soutient et me fait décoller du sol, dont toute la pression que j’exerce dessus ne provoque aucune réaction sur ses nervures d’acier. Me comprimant la trachée, il m’est de plus en plus difficile de respirer, et son regard ne change pas. Dans une ultime tentative de mettre son attaque en échec, je pose mes mains sur son visage, dans le but de décrocher son masque qui barre son visage. Parier sur le fait qu’il souhaiterait protéger son identité coûte que coûte, engageant pour cela qu’il lâche prise, était une tentative risquée, mais elle était la seule qui s’offrait à moi dans la situation qui m’incombe, aux prises avec un tueur sans merci qui ne ratait jamais sa cible.


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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Mar 11 Aoû - 17:04


     

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    Le temps s'écoulait inexorablement et le Soldat avait l'impression qu'il ne rencontrait pas souvent ce genre de résistance. Enfin cela n'était qu'une impression car sa mémoire à long terme était perdue aux confins des vestiges de son esprit. Néanmoins cela lui suffisait pour toucher la contrariété du défi qui ne voulait pas se résoudre et cela n’arrangeait pas son humeur.

Il lui devint évident que la force brute et la technique ne suffisaient pas pour chasser cet ennemi obstiné et il décida d'exploiter une feinte qui ne tarda guère à montrer son efficacité car bientôt sa main bionique se referma sur la gorge de l'homme bariolé. Prit au dépourvu, celui-ci tenta de desserrer l'emprise mécanique qui le soulevait lentement du sol sous le regard neutre du Soldat. Il le tenait enfin, il ne pouvait plus esquiver le moindre coup et cette satisfaction semblait suffire à l'homme qui se contentait d'observer sa proie suffoquer tout en essayant de s'accrocher au masque sombre du Soldat dans un dernier recours.

Il fallait noter que cette partie de son équipement, ce revêtement noir qui couvrait la partie basse de son visage n'avait guère d'utilité dans cette mission pour l'homme mais ses supérieurs y tenaient alors même si cela lui semblait bien vain il le portait sans discuter. Alors le fait que son adversaire essayait semble t-il de l'arracher de son visage ne lui fit aucun effet, non il préférait l'observer s'agiter sous ses doigts froids. Mais la prérogative du temps qui s'écoulait lui revint à l'esprit quand le son caractéristique de pales d'hélicoptère lui parvint. Il était attendu et cet homme n'était pas sur sa liste..
.
Et cet imbécile, dans son ultime tentative, avait baissé sa garde, le Soldat sortit alors brusquement de son immobilisme, usa de la lame qu'il tenait dans son autre main et la planta dans les côtes de son adversaire qu'il relâcha sans ménagement avant de le projeter en arrière d'un coup de pied. Ceci devrait l'empêcher de le suivre et c'était là le principal. Enfin satisfait le Soldat prit calmement la direction du bouclier qui cristallisait un étrange intérêt dans son esprit.

En chemin vers l'objet il sentit l'air glisser sur sa mâchoire et réalisa qu'il avait perdu son masque, sûrement grâce à son ami étendu plus loin. Ce détail allait probablement lui être reproché mais heureusement cela ne l'importait guère et puis cette sensation d'être à l'air libre n'était pas désagréable. Arrivé près du bouclier il l'observa un bref instant avant de lever les yeux vers son propriétaire pour s'assurer qu'il se tenait tranquille.

     
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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Jeu 10 Sep - 11:45





Bucky Barnes & Steve Rogers


Garder mon calme et conserver toute concentration m’étaient de plus en plus difficile alors que l’air manquait à mes poumons et que je devenais lentement, la proie de l’asphyxie. Mais il était hors de question de le lâcher, pas avant de l’avoir démasqué. Prêt à mourir, je n’ai jamais cessé de l’être et partir en héros, je n’en suis plus que le reflet. Mais mon combat n’aura pas été vain. Il pourra être porté un visage à cette attaque, le Shield ne s’en trouvera que plus armé. Et alors que je ne sentais l’once d’une émotion dans son regard, le son significatif d’un hélicoptère en approche vint signer la fin de mes efforts. Sa mission prenait fin. Concentré sur mes vains mouvements pour le démasquer, je n’eus pas le temps de prédire son geste. Comment aurais-je pu l’éviter ? Sa lame vint frapper mon flanc me faisant pousser un hurlement alors que je chutais au sol, déstabilisé. Respirer à nouveau me fit mal mais je n’eus pas le temps d’espérer me relever qu’il m’envoya valser plusieurs mètres en arrière d’un simple coup de pied. Roulant sur le sol, je termine ma course à plat dos. Dans un effort pour me relever, ma main se porte machinalement à mes cotes, dont le sang coule abondamment de la plaie. Mais je m’occuperais de ça plus tard. Mon regard se pose sur lui, menaçant, rageux, que je vois prendre la direction du bouclier. Hors de question qu’il s’en empare tel un trophée de chasse. Parce qu’il n’était pas seulement question de moi mais de tout ce que représente ce bouclier pour l’Amérique. Le dérober et l’afficher fièrement, pourraient venir proclamer la victoire d’une bataille que je refusais à l’ennemi. Il n’aurait pas ma reddition.

A présent à côté du bouclier, il me jette un de ses regards qui m’affirme qu’à un tel stade, tous mes efforts seront vains et que je venais de perdre. Mais je ne détourne pas le regard et le soutiens, me remettant péniblement sur mes deux jambes bien que courbé par la douleur. Je voulais lui insuffler la peur, ou tout du moins assez de frayeur pour qu’il se sente en danger. Son visage est découvert mais je me tiens encore trop loin de lui pour parvenir à l’identifier clairement. Alors j’avance d’un pas puis d’un autre. Un élancement de douleur m’assène à nouveau. Je dégaine mon arme, fermement maintenu contre ma jambe, et la braque sur lui, dans un dernier recours d’attenter à son acte. Le voilà maintenant dans ma ligne de mire, suffisamment proche de moi pour que je ne puisse le manquer, je vise, et m’interromps brusquement.

« Bucky ??!! », lancé-je, dépité par la réalité qui s’imposait à moi aussi farouchement, et me troublait de reconnaître ses traits comme si je les avais vu la veille alors que des décennies s’étaient écoulées. J’avais bien du mal à en croire mes yeux, mais ils ne pouvaient me tromper. Il se trouvait là devant moi. Bucky. Mon seul ami.

Je baisse mon arme hébété par la situation, et constate avec horreur qu’il ne semble pas plus se reconnaître qu’il ne m'a reconnu. Que lui était-il arrivé ? Qu’est-ce qu’on lui avait fait ? Une boule se forme dans mon estomac, renfermant toute la frustration accumulée de n’avoir pu lui sauver la vie, concluant trop vite à sa mort, et déchoir à mon rôle.


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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Sam 3 Oct - 12:10


     

Destructeurs sont les souvenirs que

l’on braque contre nous-mêmes
 
   
JAMES B. BARNES & STEVEN ROGERS
   

   

    L'agitation qu'il avait semé quelques instants auparavant était toujours perceptible. Les secours et les forces de sécurité convergeaient mais personne ne semblait encore avoir la présence d'esprit de lever le nez de la scène pour percevoir ce qui se passait un peu plus loin. Ceci était un gage d'une relative tranquillité mais il avait probablement raté le créneau de l'évacuation avec ce contretemps qui grognait dans son dos. Mais cela n'importait pas véritablement, le second créneau ne tarderait pas à apparaître et celui-ci ne pourrait être compromis dans cette situation qui avait l'air d'avoir été mise sous contrôle.

   Notre soldat approcha donc de la source de sa curiosité, il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus mais quelque chose l'intriguait dans cet outil d'un autre âge. Enfin pour parler sincèrement il ne cherchait pas vraiment ce détail qui lui échappait, il n'avait guère la motivation pour secouer ce qui lui servait de mémoire mais il ne pouvait s'empêcher de retourner voir cet objet. Arrivé à destination il jeta un coup d’œil sur son adversaire qu'il avait laissé au sol et qui tentait de remonter la pente. Peu enclin à fouiller dans sa mémoire, son esprit n’eut aucune difficulté à aviser de la situation lorsqu'il perçu qu'il était dans la ligne de mire de l'homme. Plusieurs solutions se présentaient mais il devait attendre que le coup parte pour agir. Mais son attente fut infructueuse car, à sa surprise, l'arme s'abaissa.

▬ " Bucky ??!! " Si l'attitude du soldat n'avait pas évolué d'un cil depuis quelques instants il n'en était pas moins perturbé par cette évolution de situation. Les deux syllabes qui avaient été prononcé devaient porter l'explication de ce changement inattendu mais malheureusement il n'était pas certain d'avoir de quoi les comprendre. Cela semblait être une dénomination mais de qui, de quoi, cet inconnu ne lui plaisait guère et lui laissait la possibilité d'une ruse tordue.

▬ " C'est quoi ça, Bucky ? " Ou plutôt "qui", oui cela devait plutôt être la dénomination d'une personne. Il n'avait pas vraiment l'habitude de discuter avec l'ennemi mais il faut dire que la situation présentait quelques petits points inédits. Cependant l'arrivée d'un second hélicoptère sonna la fin de cette rencontre, l'appareil s'immobilisa au-dessus de sa tête et ouvrit ainsi le second créneau d’évacuation. Une corde lisse se déroula jusqu'à ses pieds et machinalement le soldat la saisi de son bras cybernétique. Son regard demeurait cependant sur l'homme qui finissait par l'intriguer aussi bien que son bouclier. Quelque chose lui échappait et contrairement aux habitudes cela semblait important...

   Une secousse arracha ses pieds du sol, entraîné par l'hélicoptère sombre d'où un homme en arme braquait l'indécis qui quelque temps plutôt c'était montré si déterminé à stopper le soldat dans sa mission. L'intéressé lui se laissa emporter et demeura le regard sur cet ennemi qu'il quittait durant de longues secondes avant de rejoindre l'habitacle de l'appareil.

     
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MessageSujet: Re: Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes|   Destructeurs sont les souvenirs que l’on braque contre nous-mêmes |James B. Barnes| Clock10Jeu 22 Oct - 22:22





Bucky Barnes & Steve Rogers


Je n’arrivais plus à rien et demeurais comme paralysé. Alors que tout soldat immobilisé sur le champ de bataille finit mort, une amère sensation s’emparait de moi à mesure que se dissipait l’abasourdissement. Sa réponse me fit l’effet d’une bombe, alors qu’il me faisait face et me regardait droit dans les yeux. Comment un tel nom ne pouvait-il pas lui parler ? Si je ne m’expliquais pas encore le pourquoi il se trouvait là face à moi, son manque total de réaction fut pire à encaisser. Il réagissait comme on lance une incompréhension qu’on aurait su saisir du premier coup, qui aurait dû le faire réagir du premier coup. Je restais hébété, incapable du moindre mouvement, même ma respiration s’était suspendue. Je le compris au moment où je repris profondément haleine, et qu’un hélicoptère s’éleva au-dessus de nos têtes. Mais je n’arrivais à sortir de ma torpeur, qu’on aurait su m’abattre sur place sans le moindre mal tout super-soldat ai-je été. Mon regard fixé sur lui, je cherchais des réponses qui ne viendraient pas. Mes pensées se bousculaient dans ma tête, et je crus l’espace d’un instant être prisonnier d’un mauvais rêve, d’une mémoire qui ne montre aucune faiblesse. Avais-je projeté sur cet homme mon souhait inespéré de revoir Bucky qui aurait alors pris l’allure de cet ennemi ? Non, ça n’avait aucun sens. Il était bien là. Aussi insensé cela était-il, je ne rêvais pas.

Puis je me pris à rassembler les pièces du puzzle entre elles. Sa façon de se dépasser, son expertise des armes blanches, sa démérité à ne jamais manquer sa cible … Ce regard que je ne lui connaissais pas … Cette façon que l’on avait de veiller l’un sur l’autre en permanence au péril de notre propre vie… définitivement disparu ? Non, je ne pouvais y croire. Il se saisit de la corde, qu’on lui lance pour l’évacuer, de son bras d’acier qui lui conférait une force colossale et l’instant d’après, quittait le sol sans que je n’ai pu ajouter mot, ne parvenant à répondre à ce qu’il m’avait dit. Mais pas une seconde je ne le quittais des yeux, et il en fit autant avant de remonter à bord de l’hélicoptère. Où allait-il ? Mon instinct aurait dû me dicter de ne rien lâcher, mais dans la situation présente, je n’aurais rien pu faire pour l’arrêter. On me braquait d’une arme, mais seulement pour me dissuader d’un acte fou qui aurait pu causer plus de dégâts qu’en éviter. Il était trop tard à présent. Je comble les derniers mètres qui me séparent de mon bouclier, et d’un geste du pied, je replace à mon bras gauche. Et ce n’est qu’à ce même instant que je me pris à penser que son intérêt pour le bouclier pouvait être autre que stratégique. Et qu’il demeurait sans erreur possible une raison à l’affliction qu’avait subie sa mémoire, tout comme son bras …
Et le chemin du retour vers le cimetière me fut pénible. Ma main libre, maintenait mes côtes dont la douleur se faisait vivace à chaque mètre bien que je n’ai à douter qu’elle se résorberait bientôt. Mais elle n’était rien à côté de celle qui me ravageait le cœur d’imaginer tout ce qu’il avait subi et pendant combien d’années … S’il ne me semblait pas beaucoup plus vieux que la dernière fois que je l’avais vu, les changements qu’il arborait laissaient supposer qu’il en avait enduré bien trop pour que je puisse encore nourrir l’espoir de le retrouver vraiment un jour, mais comment ne pas y croire, inexorablement, désespérément …  

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