Cela faisait déjà une semaine que j'étais en dehors de l'école et j'avais décidé de me rendre dans une boîte de nuit afin de rendre cette soirée plus appréciable. Mon travail pour les droits des juifs, qui n'existe plus depuis bien des années me laissait dans le vide, à m'ennuyer. Je passais ainsi mes journées à dialoguer avec les différentes personnes existantes dans mon esprit de mutant. Nombreuses sont les consciences enfermées dans mon esprit et qui ne peuvent pas s'en libérer. Justement, si c'était possible, j'en serais heureux. Mais devenir un humain me ferait bizarre suite à mon habitude de mes pouvoirs. Je passerais surtout pour un idiot de vouloir rayer les si grands pouvoirs que je possède.
Retournons au sujet initiale de ce texte, la discothèque. Je venais d'arriver devant l'entrée de la boîte de nuit dans ma jolie voiture rougeâtre qui étincelait sous la lumière des lampadaires. La porte avant droite de la voiture s'ouvrait rapidement lors d'un simple appui de mon index droit sur le bouton de celle-ci. La porte s'ouvrait délicatement sur le dessus du toit en me laissant sortir doucement. Je me levais vivement de mon pied droit sur le sol de la route avec un sourire mignon sur le long de mon visage. Il était prêt, ses cheveux noirs retombaient sur le long de sa veste faite de cuir. Un t-shirt blanc acheté ce matin même couvrait le torse maigre de Légion, ses chaussures à lacets s'accordaient parfaitement avec sa veste en véritable cuir.
Une file de personnes était déjà visible devant la porte de la boîte de nuit et un surveillant colossal se dressait grandement devant celles-ci. Je me plaçais dans la queue de la boîte de nuit en attendant patiemment le moment où je pourrais enfin entrer dans cet endroit. L'argent déjà préparée dans le creux de ma main gauche, je passais mon regard sur les différentes personnes visibles autour de moi dans la file. J'étais déjà devant le surveillant et j'entrais simplement dans la boîte de nuit en forçant le surveillant à me faire entrer par télépathie.
La fête battait déjà son plein dans l'intérieur de la discothèque et une centaine de personnes dansaient ardemment sans même penser à la musique mise en place par le dj ni les pas de danse qu'il fallait faire. Ils se contentaient simplement de s'amuser. Moi qui est plutôt à tendance déprimé, il m'arrive pourtant de vouloir m'amuser comme un jeune homme ayant la vingtaine. Mes grands pouvoirs avaient ralentit l'avancée physique de mon corps mais pas mon âge mental. Je détestais de devoir grandir constamment, je n'aimais pas l'idée de devoir me comporter comme tous ces adultes stupides suivant un code fixe. Heureusement que je suis un mutant.
Il s'installa vivement au bar en passant son regard sur la jeune serveuse qui se dressait face à lui en demandant quel boisson il voulais boire. Je lui répondais toujours dans ma voix douce "Un whisky coca, s'il te plaît." Pendant que j'attendais ma commande, plusieurs personnes bien étranges pénétraient dans la boîte de nuit. Je passais doucement mon regard sur eux en souriant doucement. Puis je me mis à me poser la question si je connaissais quelqu'un dans cette salle. L'idée de passer mon esprit sur eux pour connaître leur identité paraissait une bonne idée mais je ne voulais pas risquer un combat avec un autre télépathe mais surtout détruire cet endroit dans un combat titanesque. C'est ainsi que je passais ma main contre le long de mon verre en posant mon regard sur la jeune serveuse. Je buvais doucement une gorgée de mon whisky coca en attendant de trouver une personne agréable pour démarrer une conversation. ▲ Fox
(c) AMIANTE
Dernière édition par David C. Haller le Mar 18 Nov - 1:33, édité 2 fois
Il faisait partie de cette catégorie de personnes qui n'avait pas la télé chez eux, ni même Internet, la Wi-Fi et toute la bande. Il était tout bonnement incapable de manipuler quelque chose doté d'une intelligence artificielle ou d'une carte mémoire donc il n'y avait quasiment rien d'électronique chez lui. Le micro-onde lui donnait déjà assez de fils à retordre comme ça pour se permettre d'acheter un téléphone portable. Pourtant, on lui a souvent dit qu'il fallait qu'il s'en achète un car ça allait lui servir. Mais monsieur n'était toujours pas convaincu. Il préférait son papier à un écran. Alors soupirant pour l'énième fois de la journée, il s'ennuyait, tout simplement. Il était vieux. Même si la trentaine n'était pas vraiment considérait comme vieux, mais le juste-milieu entre la vingtaine et la quarantaine, mais pourtant, il avait encore cette impression de vouloir en apprendre toujours plus. Les yeux dans le vague, il se rappelait de cette jolie brune rencontré dans les ruelles qu'il avait aidé en empêcher une bande de voyou de voler son sac. Mais il ne savait pas son nom, ni même ses origines. New-York, tellement désirée, mais aussi tellement dangereuse comme ville. Il osait tout juste sortir de chez lui.
Pourtant, une idée lui était venue en tête, aller voir ces fameuses «boites » dont la population ressemblait presque à l'intérieur à ces sardines qu'on met en conserve. C'est bon les sardines cela dit, il s'en léchait les lèvres rien que d'y penser. Pour un dragon, aimer le poisson, ce n'est pas forcément la première chose à laquelle on penserait, mais maintenant, il a envie d'en manger. Sauf qu'il n'en a plus, parfait ! Il s'en passera et il se contentera de partir le ventre vide. Alors prenant soin de fermer la porte à clé et de glisser cette même clé dans sa poche, il était parti par la porte arrière. À croire que c'était le passage de cette porte qui le métamorphoser, car il ne passait jamais ailleurs lorsqu'il s'agissait de faire un bout de route en volant. Cependant, pour ne pas se faire remarquer, il s'était posé sur un toit, descendant par l'escalier de secoure en deux trois bonds. Une fois les pieds sur terre et non plus les pattes, il avait réajusté le col de sa veste, remettant ses lunettes de soleil sur le nez. Il espérait de tout cœur qu'on ne lui pose pas de question sur ses lunettes malgré le fait qu'il fasse nuit sinon ... Et bien sinon, il aurait bien du mal à se justifier.
Et puis, il n'avait même pas pris la peine de faire la queue ? Ah si, il avait juste mis du temps à trouver où elle commençait et arriver devant le gorille de vigile, il haussa simplement un sourcil. Au cas où, il pourrait lui flamber sa jolie petite cravate s'il ne le laissait pas entrer, mais fort heureusement, ce gars-là aussi avait des lunettes de soleil, sans doute pour se donner un air cool. Shade les portait par obligations, pas par style, mais ça lui sauvera la mise pour ce soir. Alors une fois à l'intérieur, il ne manqua pas de bondir en voyant la populace qu'il y avait ici. Et c'est à ce moment précis qu'il a commencé à regretter amèrement. Mais il n'y avait pas forcément que du mauvais à avoir un tel attroupement, on peut se fondre plus facilement dans la masse. C'est bien pour ça qu'il zigzaguait parmi ces hystériques pour finalement venir se caler contre le bar où il pouvait s'asseoir au comptoir. Il soupira un peu, déjà fatigué ? Ça promet, mais c'est surtout que toute cette agitation lui offrait une belle migraine, suffisamment pour que l'envie d'avaler une boite complète de Doliprane le prenne. Alors il s'accouda sur le comptoir. Il ne savait pas du tout quoi boire, comme ça, c'est dit. C'est lui, il se serait contenté d'un bon verre d'eau, mais visiblement, ici, il en buvait, il se tapait la honte pendant un mois donc il fallait qu'il choisisse. Mais à côté de lui, il y avait cet homme étrange qui fascine autant qu'il dérange. Non, il n'était pas dérangeant, c'était ... Son odeur qui était dérangeante. Pas qu'il puait, mais parce qu'il en portait plusieurs, ce qui ne manquait pas de le faire éternuer d'ailleurs.
Bien que je semble pour la plupart des gens gentil et sympathique, il m'arrive de changer totalement d'état d'esprit lorsque je me rend dans une soirée. C'est ça qui rend une boîte de nuit intéressante avec moi. Je peut faire tout ce que je veut ici et grâce à la télépathie, je n'ai pas besoin de bourrer une fille pour me la taper ou l'aborder par la suite. Enfin, utiliser le contrôle mental sur un humain est une chose plutôt facile bien que je suis incapable de contrôler plus de cent personnes à la fois... pour l'instant. Enfin bref, j'avais des vues sur cette jolie serveuse brune à forte poitrine.
De vieux vicelards venaient commander plusieurs bières et ils étaient de plus en plus violents avec cette jeune femme. Je sentais que c'était le moment d'intervenir. En utilisant mon pouvoir de super-vitesse, j'apparaissais une fraction de seconde par la suite devant les deux gros balourds qui importunaient la serveuse. Le premier essaya de me frapper au visage de son gros bras couverts de poils. Ce mec ressemblait à un chimpanzé. Très grosse erreur de tenter de me frapper, moi, Légion. J'attrapais tout à coup son bras en laissant agir mes personnalités afin qu'elles me défendent. Par dessus ma personnalité centrale, il existe une seconde personnalité qui a l'habitude de "court-circuiter" mes pouvoirs afin de les réunir dans un seul point et les utiliser sans problèmes. C'est grâce à cette personnalité que j'attrapais brusquement le bras de l'homme en le soulevant violemment avant de le rabattre dans le sol de la boîte de nuit. Le sol venait d'exploser sous la puissance du renversement que je venais d'exercer. Le second tentait de s'échapper. J'eus le réflexe de l'attraper par la nuque en le renversant au dessus de son vieux copain. Une fois ceci fait, je retournais lentement à ma place.
Un simple coup d’œil dans le regard des gens me permettait de savoir si quelqu'un avait versé quelque chose dans mon verre où non. Il semblait que rien n'avait été versé à moins que j'ai perdu de mon talent télépathique. Cependant, la personne à côté de moi n'était pas comme les autres humains présents ici. Une présence dans son corps m'empêchait d'entrer dans son esprit, enfin je pouvais casser cette protection aisément mais je ne voulais pas provoquer un esprit ancestrale. J'ai tout de même du respect pour les anciens, voyons! Fin', il faut dire que, même du haut de mes trente-deux ans, mon père m'ennuie totalement. Je ne peut pas moi rester tout le temps dans cette école sans aller m'amuser en dehors le week-end. C'est tout bonnement impossible.
Enfin bref... intéressons nous plutôt à la personne unique qui est disposée à côté de moi. J'étais sûr qu'il s'agissait d'un mutant, pas de doutes possibles. Après avoir bu une longue gorgée dans mon verre de whisky coca, je posais mon regard sur cette homme à mes côtés. J'examinais sa façon de s'habiller en le regardant de bas en haut, avant de remettre mon attention sur mon verre d'alcool. Je décidais d'aborder l'homme dans une phrase qu'on dit à toutes personnes. "Bonsoir." J'adressais un simple sourire à l'homme avant de commander une seconde boisson, la même que celle-là. ▲ Fox
Il frissonnait. C'était bête comme réaction mais il y avait trop de monde et ça le dérangeait. Il y avait trop de bruit et trop de personnes jouer les « m'as-tu vu » donc ça avait tendance à le mêler entre le malaise et la colère. Non, il ne fallait pas s'énerver, c'était de sa faute aussi, il n'avait rien à faire ici. Il avait encore été trop curieux et résultat, il se retrouvait avec un mal de crâne digne d'un lendemain de cuite alors qu'il n'avait même pas commencé à boire. Quelqu'un se faisait remarquer et avait explosé le sol ? Oh, il s'en foutait, il avait trop mal à la tête pour s'en occuper à vrai dire. Ça n'était rien d'autre qu'un petit branleur à tous les coups qui avait joué au plus fort. Et il était hors de question qu'il lui donne un spectateur en plus. Posant son front sur le comptoir et mettant ses bras par-dessus sa tête pour atténuer le bruit, il était plus occupé à essayer de calmer cette paranoïa qui revenait au grand galop plutôt que de se préoccuper de ce qui se passait à côté de lui. Cela dit, l'odeur étrange était revenue et de ce fait, il releva la tête.
Il n'avait toujours pas commandé sa boisson d'ailleurs mais ce n'était pas trop grave à son gout. Il y avait surement plus urgent à s'occuper. Cela dit, il avait la gorge sèche (ironique lorsqu'on crache du feu vous allez dire) et c'est pour cette raison qu'il avait fini par prendre quelques choses. Un whisky, sans coca, ni rien, juste des glaçons. Non il ne craignait pas de mourir bruler à la gorge, même le whisky ne lui faisait plus cet effet-là. C'était un peu décevant d'un côté, c'est vrai mais pourtant, ce n'était pas comme s'il n'y avait pas une certaine logique derrière. Un cracheur de feu ne va pas craindre de se bruler. Ça serait comme un chat qui aurait peur des souris, totalement ridicules. La tête dans le potage, il avait mis plusieurs minutes à réaliser qu'on lui parlait. "Bonsoir." Il avait eu une moue interrogative ... Non ! Ce n'était pas un « bon soir », il avait la tête comme un Chou-fleur et niveau effort de politesse, ça sera encore plus que d'habitude.
Alors il ne s'était pas gêné pour le dévisager de bas en haut malgré son air un peu groggy par le bruit. Il ne le connaissait pas. Même en regardant de bas en haut, ça ne lui disait rien. Alors il avait ronchonné un peu, ce n'était pas le moment de venir lui dire le « bon soir ». Il n'avait pas envie de lui parler plus que ça, de plus lorsqu'on sait qu'un peu plutôt, il a explosé le sol. Son comportement lui rappelle celui des mutants de la confrérie. Le même genre et le même gout prononcé pour se faire remarquer. Mais malgré sa moue boudeuse, l'homme-dragon avait fini par s'accouder à la table, supportant sa tête sur sa paume accoudée au comptoir. Pourquoi il lui donnait l'impression que ça allait mal tourner au juste ?
Mes tempes bougeaient de plus en plus vite suite à la musique qui s'accélérait autour de moi. De plus en plus fort... un sentiment de malaise commençait à s'installer dans ma gorge et ce sentiment me rongeait. Je n'arrivais plus à tenir mon calme habituel et je sentais qu'une nouvelle crise allait bientôt se dévoiler. Pas ici... moi qui voulais pour une fois passer une belle soirée. Rencontrer des amis, danser avec des filles... La vie d'un mutant est vraiment compliquée. J'aimerais tellement pouvoir fuir, un jour où l'autre. Me rendre sur une île déserte et y vivre pour toujours en isolant les centaines de personnalités dans mon esprit. Oui... c'est ça la solution! Supprimer mes pouvoirs! Mais... que serais-je sans tout mon potentiel? Un simple humain à la recherche d'un but pour s'y accrocher toute ma vie sans réussir ce que je voulais devenir? C'est stupide. Je ne veut jamais devenir comme eux. Me lever le matin, aller au travail puis rentrer le soir en étant insatisfait. Je ne veut jamais entrer dans le train du "métro boulot dodo".
Je posais cette fois mon regard sur l'écran plasma sur le côté droit du bar en attrapant mon verre de whisky coca tendrement. Je reprenais rapidement une nouvelle gorgée de mon whisky coca en plongeant mon regard plein d'incompréhension dans le sien. Pourquoi il ne me montrais pas d'attention? Je me le demande bien. Sûrement le genre de mec qui se croit supérieur à tous les autres. Putain de mutant. Dire que je pourrais contrôler son esprit en le regardant dans les yeux. Et le vieux à roulettes me dit de faire des connaissances... alors que le monde est totalement pourri.
Le whisky coca qui coule sur le long de ma gorge, mes tempes grossissent lentement. Je repose vivement mon verre contre le bois du sable en posant mon regard sur la grosse montre noire blanche à mon poignet gauche. "Pourquoi ne me répondez-vous pas?" Je trouvais cet étrange personnage très égocentrique. Mais surtout irrespectueux. ▲ Fox
Il y a égocentrique et timide. Tout comme il a bonne humeur et mauvaise humeur. Cette ambiance festive et cette musique qui ne faisait que lui embrouiller les idées ne l’aidaient pas plus que ça. Il avait un mal de crâne pas possible et visiblement, une personne bien décidée à lui parler. Oh oui, elle se ravisera bien vite en l’entendant parler sans savoir aligner deux mots comme il faut. Mais pourtant, la politesse, on ne lui avait jamais appris et ça allait lui jouer des tours. "Pourquoi ne me répondez-vous pas?" Excellente question, merci de l’avoir posé. Pour plusieurs raisons qu’il serait incapable d’expliquer sans mettre trois ans à se faire comprendre. Mais pour quelqu’un qui semblait bien énerver par son impolitesse, Shade avait plutôt l’impression qu’il n’avait pas l’habitude qu’on lui refuse quoi que ce soit. Alors il avait pris la peine de le regarder de nouveau, sans réelle conviction à lui répondre. Puis il jeta un œil derrière où un cratère s’était formé à cause de son intervention. Les lunettes de soleils n’aidaient pas, mais il voulait faire clairement sous-entendre que s’était à cause de son intervention doublé d’une migraine affreuse. Mais pour la migraine, il s’efforça de répondre « Pas bon soir, mal à la tête ». Il avait bien prit la peine de séparer le « bon » et le « soir » ce qui faisait clairement sous-entendre qu’il avait pris l’expression aux pieds de la lettre.
Il avait alors prit le verre qu’on venait de lui servir sous le nez sans vraiment comprendre ce que le barman attendait … Ah oui, fallait payer. La misère, il n’arrivait toujours pas à s’y faire de cette histoire d’argent, il trouvait ça tout à fait inutile. Son air lassé en disait long quant à son attention de payer. Ca ne l’enchantait pas du tout mais il sortait tout de même ce qu’il fallait pour que le serveur ait sa dose de monnaie. Aussi, une fois ça fait, il avait bu une gorgée, ne manquant pas de grimacer. Foutu ville qui le transformait en vauriens un peu plus tous les jours. Alors envoyant qu’il n’avait pas plus réagit que ça à son défaut de langage, il avait repris « Pourquoi vous dire bon soir ? ». Une expression de plus qu’il va falloir lui apprendre visiblement. Dans tous les cas, il avait l’air d’avoir toujours autant mal à la tête, ses paroles étaient brouillées d’hésitation et le whisky ne faisait qu’amplifier un peu plus le problème.
Il soupira alors de plus belle. Voir la porte un peu plus loin lui donner de plus en plus envie de partir et c’était quelque chose qu’il n’allait pas tarder à faire. Juste le temps de finir ce verre qui, lorsqu’on y réfléchit bien, lui a coûté la peau des fesses mais venant d’une boite de nuit, il ne fallait pas s’attendre à mieux.
Ce jeune homme me répondait enfin. J'attendais déjà cela depuis plus de cinq minutes. En plus de ça, mon verre était finis depuis longtemps. Sa façon de parler était vraiment étrange et primitive. On aurais dis quelqu'un qui ne savait pas parler dans notre langue, enfin un débutant dans cette langue. Son accent ainsi que sa façon de parler accentua mon idée qu'il s'agissait vraisemblablement d'un mutant. La peur d'une absorption de personnalité secoua ainsi totalement mon corps. Je ne voulais plus tuer des gens inconsciemment à cause de ce putain de pouvoir. Je ne voulais plus jamais faire souffrir quelqu'un. Je me l'étais juré. Mais le seul moyen d'empêcher mes personnalités d'agir était de rester auprès de mon père, le professeur X. Je ne sais même pas si même lui est capable de retenir une absorption de personnalité. Je crois que non.
Il est temps que je retourne au sujet initial de cette conversation. Pas bon soir, mal à la tête. En entendant en quelque sorte, ce qui semblait une réclamation pour l'être bon et généreux que je suis de nos jours, je commandais des dolipranes à la jolie serveuse pour l'étrange mutant à mes côtés. "Votre façon de parler est bien étrange. J'ai commandé des dolipranes pour votre mal de tête. Et ne vous en faites pas pour votre paiement, c'est moi qui vous l'offre." disait-il en déposant une grosse liasse de billets sous les yeux de la serveuse exorbitée par cet acte de bonté. J'avais le cœur bon quand il s'agissait d'aider un mutant dans le besoin et surtout un garçon comme lui. Un sourire était toujours présent sur le long de mon visage. Je claquai doucement des doigts en faisant apparaître une paire de lunette de soleil au niveau de mon nez, pour me donner une sorte de style. J'avais fais attention à ce que personne ne remarque que je venais d'utiliser l'un de mes nombreux pouvoirs. "Ah oui, je paye aussi le whisky de ce jeune garçon. Ne tentez pas de l'arnaquer, sinon je reviendrais vous voir." Quand on est riche, vaux mieux profiter de son argent pour aider les gens dans le besoin, non? Je ne suis pas comme tout ces salauds à garder son argent bien scellé dans une banque à l'abri des regards indiscrets. Ils ne lèverais même pas le petit doigt pour aider un être en train de mourir. Nous sommes vraiment dans un monde de pourriture. J'entendais une nouvelle fois la voix du jeune homme résonner dans mon esprit, et je déposais mon regard dans le sien. "Pourquoi vous dire bon soir ?" Un nouveau sourire recouvrit mon visage. Pas le genre de sourire moqueur, non. Un sourire de compassion et de partage. Le genre d'expression qui vous rafraîchit le cœur et qui fais naître un sentiment de paix et d'affection au plus profond de vous. C'est de ce sourire que je parle."Il s'agit d'une expression pour saluer quelqu'un. Enfin, lui dire bonjour." En devinant que le jeune homme devais sûrement avoir des problèmes d'argent, je déposais la carte de l'institut xavier sous ses yeux avant de venir m'accouder contre le mur à côté du bar. ▲ Fox
Il était en train de se répéter une question en boucle dans la tête : pourquoi il était venu ici déjà ? Aucune idée, c'était encore à cause de sa curiosité sans doute. La fête n'était pas des plus plaisante, mais ce n'était pas non plus un grand habitué de ce genre d'ambiance. Alors il se contenta de soupirer lourdement, comme si la volonté de se faire comprendre était veine et celle de comprendre aussi. Il avait cependant jeté un regard. Il n'était pas télépathe, mais la peur, c'était comme les pages d'un livre, ça se lisait sur le visage d'un autre. Pourtant, cette fois-ci, il était persuadé que ce n'était pas de faute et c'est pour cette raison qu'il le suspectait aussi. La suspicion était la bonne raison pour laquelle il continuait de l'écouter, il le trouvait trop bon pour être honnête. C'est comme ça lorsqu'on a mauvais souvenir d'autres mutants et celui-là, après le cratère fait part terre, en était clairement un. "Votre façon de parler est bien étrange. J'ai commandé des dolipranes pour votre mal de tête. Et ne vous en faites pas pour votre paiement, c'est moi qui vous l'offre." Si ça façon de parler était étrange, alors lui n'en parlons même pas, c'était quoi des Dolipranes en plus ? Mais bon, il n'allait pas demander à en savoir plus
Qu'est-ce qui est offert, qu'est-ce qui est payé ? Il ne suivait plus grand-chose mais du moment que ce n'était pas de sa faute, ce n'était pas non plus comme s'il lui en voulait. Par contre, la remarque sur sa façon de parler l'avait fait doucement ronchonner. C'est bien le premier tiens à oser placer un commentaire là-dessus. « Pas étrange, pas parler bien anglais c'est tout. » Oui il était vexé, froissé mais en même temps reconnaissant donc rien pour l'arranger et l'aider dans tout ça à cerner le bonhomme à côté de lui. Mais il ne savait pas quoi faire, il était comme bloqué alors il devait simplement se contenter de faire le gentil garçon qui n'allait pas s'énerver si la situation tourner autrement. À la deuxième gorgée de son verre, c'était passé bien mieux au point qu'il se demandait s'il avait la même chose en main. Visiblement oui alors il n'allait pas rechigner. "Ah oui, je paye aussi le whisky de ce jeune garçon. Ne tentez pas de l'arnaquer, sinon je reviendrais vous voir." C'est quoi cet élan de générosité d'un coup alors qu'il y a à peine 5min, il était prêt à l'envoyer bouler ? C'était à ne plus rien y comprendre que ça ne faisait qu'amplifier sa méfiance.
Mais il n'allait pas refuser, surtout qu'il allait payer, mais ce n'était pas bien grave. Il avait posé une question peut être anodine, mais qui pourtant, avait tout son sens. C'est juste qu'elle n'était pas souvent posée et ça le rassurer de savoir qu'il allait quand même prendre la peine de répondre "Il s'agit d'une expression pour saluer quelqu'un. Enfin, lui dire bonjour." Une formule de politesse donc ? Il aurait dû s'en douter de toutes manières, mais en voyant de nouveau le nom de cet institut, il avait eu une petite grimace, c'était la deuxième personne à lui en parler quand même, ça allait tourner au harcèlement à ce rythme. « Encore cette école, vous êtres tous là-bas ou ? ». Ce n'était pas méchant, mais il commençait sérieusement à douter sur un possible complot pour du coup.
Gémissement entre la joie et la douleur durant deux verres à peines avalés. Pourquoi ne devrait-il pas boire pour oublier le problème de ses personnalités et arrêter de penser à ses responsabilités de mutants? Il pourrais enfin se lâcher sans avoir à craindre des reproches par rapport aux professeurs où son père, le directeur de l'établissement. Enfin un endroit pour évacuer ses sentiments et se sentir libre, comme un jeune homme en pleine force de l'âge.
Je ne dirais pas vraiment libéré. Mais plutôt prisonnier de mon propre corps. Toutes ces consciences propres qui se livrent une bataille constante dans mon esprit et moi qui dois rester éveillé afin de ne laisser gagner personne. Bien que la personnalité forte, Légion me laisse parfois des instants de répit je me sent de plus en plus vide. Je finirais sûrement par leur laisser le contrôle. Être normal, une fois pour toute. Après tout, que deviendrais-je sans mes pouvoirs? Un étudiant simple qui défend les droits des juifs depuis son plus jeune âge. Un gamin heureux du nom de David qui vit pleinement selon son âge.
L'adolescent en face de moi ne se souciait pas le moins de monde de ce qu'il laissait paraître pour son image aux autres bien que David non plus. Sa personnalité de mutant lui suffisait assez pour éviter de se rendre plus remarquable et attirer le regard des gens. Avoir des pouvoirs est vraiment saoulant à force. Surtout la télépathie qu'il ne contrôle pas toujours. Ces horribles maux de tête qui harcèlent son esprit à longueur de journée.
David s'enfilait un nouveau verre de whisky pure avant de déposer son regard sur le jeune homme bronzé. La personnalité simpliste de l'inconnu l'intriguait vraiment et le mutant voulais obtenir des réponses sur sa mutation et sa raison de vivre. Nous avons tous une raison de vivre, que l'on soit mutants ou homo sapiens. Bien qu'il défende les droits des mutants, nous sommes une race supérieurs non? Enfin, en quelque sorte. David n'est pas aussi tordu mentalement que le puissant Magnéto au niveau d'une guerre entre les deux espèces. Cet homme a vraiment un gros problème.
Un nouveau mal de tête qui me secoue. Légion n'aura jamais le contrôle totale sur mon esprit. Mon père a inventé une petite poupée de 2cm d'envergure qui enferme le mental qui essaie de prendre le contrôle de mon corps. C'est ainsi que mon cher père a trouvé un moyen pour que j'ai toujours un contrôle sur mon corps. Pour que je puisse enfin dormir comme quelqu'un de basique.
David s'apprêtait à répondre au jeune bronzé. Avec un sourire aimable et compatissant sur le long de son visage et son allure de jeune diplômé, il était vraiment pittoresque. Ses lèves s’entremêlèrent dans un bruit de salive en relâchant quelques mots.
« Je suis le fils du directeur de l'académie. Ce n'est en aucun cas un complot. N'essaie pas de comprendre comment je sais ce que tu pense, j'ai des centaines de pouvoirs. Je suis un mutant Oméga, enchanté. Tu peut m'appeler David. »
Le mutant retirait ses deux doigts de sa tempe afin de s'enlever de l'esprit du dragon. Sa mutation était vraiment intéressante. David était un expert en mutation grâce aux vieux travaux de son père. Tout en s'enfilant un dixième verre de whisky, David s’affalait sur le comptoir en l'attente d'une réponse tant attendue.
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![" Une soirée en boîte. " [PV Shade Zidar] Clock10](https://i.servimg.com/u/f39/18/51/09/58/clock10.png)
Lun 17 Nov - 23:34
