Lorsque j’entrai dans le petit restaurant tout à fait par hasard après m’être entrainé, je me dis qu’avec toute les efforts physique que j’avais fais dernièrement en plus du stress que je subissais en ce moment je méritais bien un petit écart de conduite. Aussitôt rentré, j’avais entendu la voix d’une jeune et jolie serveuse qui grognait contre sa propre maladresse ce que j’avais trouvé mignon. Je m’empressai de l’aidé à ramasser ses choses sachant très bien que des notes de cours pouvaient parfois être primordiales.

-Tiens prend ces fiches aussi ! Il te reste plus qu’à remettre de l’ordre dans celles-ci. Au fait, t’es pas un boulet, ça nous arrives tous ce genre de truc !

Je la regardai dans ses yeux lorsque je lui tendis les feuilles pour qu’elle les prenne. Son regard et la couleur de ses yeux étaient d’une beauté sans nom. Rien à voir avec la cambrioleuse que j’avais croisé dernièrement. Cette serveuse, avait des yeux d’un bleu si clair qu’on aurait quasiment pu croire qu’ils brillaient dans le noir. Son regard tant qu’à lui n’était pas un regard remplit de sensualité naturelle mais plutôt de tendresse. Son visage semblait charmant même quand elle s’enrageait contre elle-même. Ses vêtements tant qu’à eux étaient originaux et n’avaient rien à voir avec la vulgarité à la mode ces temps-ci. Je l’admirais sans la dévisager. Je lui souriais simplement parce que j’étais content ces temps-ci et qu’elle semblait être le genre de fille avec qui ont partage ses joies comme ses peines. De plus, ses formes physiques m’apparaissaient plus que belle et tout ça sans la moindre vulgarité. Certaines femmes savaient un peu trop qu’elles étaient belles.

Au lycée, il était rare que je prête attention à une fille véritablement, je profitais de ma célébrité en prenant des photos avec celles-ci mais je n’en voyais aucune en dehors du bahut.

-Ton visage me dit un truc, on ne se serait pas vue au lycée ?

-Te draguer ? Non ce n'était pas le but je te jure c'est simplement que quand je t'ai vue, j'ai eu une impression de déjà vue. Je ne te draguerais jamais, toi t'es le genre qui attend le bon mais qui ne s’en fait pas avec ça. Tu sembles le genre de fille à ne pas se laisser déconcentrer car il n’y a que tes études qui comptent véritablement. Je ne peux pas t’en vouloir, personnellement, j’ai jamais été vraiment très études mais plutôt sport.

Je réalisai que je commençais à trop parler alors je cessai de parler un instant pour regarder le menu au dessus de la tête de la belle étudiante. Loin d’être habitué à ce genre de bouffe malsaine, je posai simplement un regard sur l’étudiante avec un sourire mal à l’aise et lui dit simplement : Fait moi ce que tu veux tant que c’est de la bouffe ! J’ai très faim et je suis loin d’être habitué à ce genre de bouffe.

J’ignorais si c’était le genre d’endroit ou la caissière était aussi la serveuse et la cuisinière mais vue la grandeur des lieux je présumai que oui. Je crois que la jeune femme sous mes yeux voyait loin devant elle et avait de la difficulté à accepter le fait qu’elle travaillait dans un tel endroit. Qui aurait pu lui reprocher après tout !

- Dis-moi, je pourrais te demander ton prénom sans que tu croies que c’est de la drague ?

J’étais habitué aux filles plutôt nunuche qui croyaient que leur mascara allait les mener où elles voudraient dans la vie alors je trouvais rafraichissant de voir une femme qui visiblement avait un objectif et qui ne voulait pas s’en écarter. Ces temps si, je me remettais en question : J’ignorais si c’était la puberté ou la maturité mais je réalisais que le football n’avait rien d’intéressant mis à part la grosseur des chèques et la célébrité. J’envisageais de faire un boulot plus utile. J’étais fatigué de la célébrité car je ne jouais pas pour ça, je jouais pour avoir du plaisir comme tout le monde. Quand je la regardais elle, je réalisais que même si je lui disais que je visais les professionnels, elle allait me regarder de la même manière que maintenant.

Une fois que je fût servit, elle retourna à ses études… Je la regardai étudier sans dire le moindre mot.

Lorsqu’elle précisa qu’elle voulait que je la vouvoie au lieu de la tutoyer, je rigolai tout seul car je me voyais à genoux vêtue telle une reine et moi en pauvre alors que la vérité était tout autre pour elle. Elle arrivait à être d’une élégance certaine même dans sa tenue de travail.

-Ouais la fille à qui tu ressembles, si jamais vous n’êtes pas la même fille… J’ai jamais osé lui parler en faites. Elle m’intimidait trop et je n’arrivais pas à l’approcher. C’est bête et certains diront que c’est indigne d’un joueur de football mais c’est comme ça elle était si différente de la majorité des filles qu’elle en venait à m’impressionner. Bref une vraie sirène !

Lorsqu’elle s’absenta pour aller commander dans la cuisine, je rigolai à sa manière de parler à son oncle. J’entendais toute la conversation aussi courte soit-elle et je m’en délectais. Lorsqu’elle revint et me présenta le plat, je trouvai que le plat n’aurait pas pu être présenté par une plus jolie fille. Je ne la relookais pas, je la regardais dans les yeux la plupart du temps et l’autre par du temps, elle était simplement trop loin alors je regardais sa manière à la fois élégante et cocasse de se déplacer.

-Merci pour ce hamburger, bien sure que ça ressemble à de la nourriture ! Je voulais simplement dire que je n’étais pas très difficile et que je ne savais pas quoi choisir. Casey… Jolie nom !

Lorsqu’elle se rabaissa sous mes yeux, je me mordis la lèvre ne sachant pas si je devais intervenir. Je décidai que j’allais le faire tout simplement. Je m’approchai donc de elle et de ses mathématiques du diable !

-Ne crois pas que tu ne sois pas intéressante ! Tu l’es déjà plus que ces bouquins. Je peux peut-être t’aider ? Je me débrouille un peu… Et puis, ça me donnera une occasion de te draguer !
Dis-je en rigolant tout en l’admirant elle et sa beauté sans autre nom que le sien.

Lorsqu’elle se montra intéressée par l’aide que je lui offrais, je m’assis près d’elle et je lui démontrai que je comprenais en lui simplifiant les calculs sous les yeux.

-Les profs adorent mettre ça plus compliqué que ça ne l’est. Il vous suffit que de calculer ça et ça ensemble et vous avez votre réponse ! Essayez pour voir, vous verrez. C’est un truc que j’ai trouvé pour les cosinus et les sinus alors que j’étais en pleine reprise d’examen. Si vous saviez comme ça m’a sauvé la vie cette journée là ! Pour simplifier, il vous suffit d’enlever ça de votre formule ainsi que ça parce que les deux s’annule ensemble vous comprenez ? C’est donc pour ça que vous n’avez que ces deux chiffres à calculer ! Ça ne me donne pas des 100% en classe mais des 75% la plupart du temps.

Plus je regardais son visage et plus je voyais en elle des traits russe ou de l’Europe de l’est. Je devais bien admettre que je trouvais ça sexy mais je ne voulais pas lui en parler car elle était concentrée. Lorsqu’elle était incertaine, je lui réexpliquais tout simplement. À aucun moment je ne pénétrais son « espace vital » plus que nécessaire car je la savais très apte à me faire comprendre si ça la dérangerais.

-C’est bien vous n’as plus votre tête de point d’interrogation ! Rassurée ? Peut-être que vous aimeriez pratiquer un peu plus ? Après mon hamburger vous préférez que je reste pour vous aidez ?
Je ne sais pas si vous avez une longue soirée devant vous mais j’ai tout mon temps si vous le désirez. En échange vous pourriez me rendre un petit service ? D’après les traits de votre visage j’ai remarqué que vous étiez sois russe ou sois de l’Europe de l’est, vous pourriez m’apprendre quelques mots ? En faites de manière fluide.

- Je ne suis pas très mathématiques non plus, comme je vous ais dit, j’ai simplement trouvé ce truc par hasard. Je vous comprends tellement d’être littéraire ! C’est tellement plus concret et intéressant.

Je ne la quittais pas du regard, sa beauté m’éblouissait. Ce n’était pas son apparence physique en soit mais les petits détails. Sa manière de sourire… De bouger, etc. C’était impossible de décrire mais c’était en quelque sorte, ce qu’elle dégageait au naturel alors qu’elle ne faisait aucun effort. Je n’arrivais pas à mettre le doigt sur ce petit charme supplémentaire mais j’étais conscient qu’elle avait un charme que la plupart des femmes de mon âge n’ont pas. Lorsqu’elle dit qu’elle allait tout noter, je lui souris et lui réexpliquai avec plaisir. Je rigolai lorsqu’elle dit que le professeur était une andouille.

-C’est souvent le cas mais faut pas leurs dires ! Haha !

Je me rendis compte au bout d’un moment que je la regardais plus elle que son cailler alors je rougis sans lui expliquer pourquoi. Je n’étais pas habitué à cela. D’habitude les filles faisaient tout pour me faire craquer ce qui expliquait que j’avais su résister aux charmes de la cambrioleuse. Cependant, c’était la première fois qu’une femme comme Casey me laissait bouche-bée sans le moindre effort pour ne pas dire littéralement involontairement.

-Vous ne pouvez pas m’ennuyez, c’est bien le contraire en faite ! J’ai l’impression qu’avec vous je ne pourrais qu’avoir une belle soirée. Je sais bien que si je vous cherche je vais vous trouvez, ça se voit sur votre visage et dans votre manière de vous exprimez très aisément.

Lorsque je vis son téléphone, je soulevai le livre pour le regarder. Le nom du contact était écrit en russe et semblait personnalisé alors aucune chance que j’arrive à déchiffrer.

-Tu ne réponds pas ? Ça pourrait être important… S’il insiste c’est que ça doit l’être ? En plus, tu dois trouver ça déconcentrant tout comme moi non ?

- Tu n'es pas d'une agréable compagnie en temps normal ? Et bien je dois être particulier car tu es d'une très agréable compagnie avec moi ! Ton honnêteté est loin de m’apparaître comme un défaut. Tu t'es déjà exprimé ouvertement à plusieurs reprises et je n'ai rien dis non ? Ça ne m'a pas non plus empêché de rester pour t'aider alors que j'aurais très bien pu me contenter de ce savoureux hamburger sans même t'adresser la parole. Cependant tu m'apparaissais sympathique alors je t'ai approché. C'est surement l'acte le plus courageux que j'ai fais à ce jour pour être honnête ! Le jour où tu voudras me cogner, tu n'auras qu'à le faire! Ça ne sera pas moi qui vais t'en empêcher car je l'aurai surement mérité. Au fait, je sais que ça va surement me mérité un ou deux coups mais je tiens à te dire que tu es magnifique quand tu souris.

Je me mis à rougir immédiatement après lui avoir avoué une telle chose. Je ne savais pas comment faire mais je voulais passer la soirée avec elle. Il n'était pas question de beauté mais plutôt de curiosité. C'était la première fois que je lui parlais, elle m'apparaissait sympathique et je voulais apprendre à la connaitre. Je ne savais pas à quelle heure elle prévoyait finir mais je comptais bien lui demander de passer la soirée avec moi à la fin de celui-ci.

-Désolé, je suis trop curieux. C'est un véritable défaut chez moi ! Je vais simplement me contenter de fermer votre téléphone pour que nous puissions tout les deux mieux nous concentrer. Après tout, visiblement cet homme semble vous mettre dans une humeur que je n'envie pas ! Pour ce qui est de mon prénom, c'est Eugène mais la plupart des gens m'ont surnommé "Flash". Enchanté chère Casey.

-Il y a rien de mal à lire voyons ! Au contraire, c’est plaisant une fille qui n’est pas le genre « Je suis jolie et je n’ai pas besoin de plus ». Ton caractère il est charmant à sa manière. Jusqu’à maintenant tu n’es jamais tombé sur quelqu’un qui savait l’apprécier mais ça ne veux pas dire pour autant que tu n’es pas appréciable. Regarde-moi : je n’ai jamais réussi à me trouver une copine sérieuse et pourtant, ce n’est pas la faute de ma volonté.

Lorsqu’elle se mit à sourire de manière continue et non un simple sourire en coin, mon cœur se mit à battre comme jamais. Je n’osais pas lui avouer une telle chose. Lorsqu’elle me demanda si j’étais sérieux à propos du coup de poing.

-Bien sure que je suis sérieux. Comme je viens de le dire si un jour tu me tape, je l’aurai surement mérité ! Puis, je me vois mal gâcher un aussi beau visage en l’abimant de quelconque manière donc si tu me cognerais et que ça s’avérait injustifié je ne sais pas ce que je ferais. Il faut dire que je n’ai pas l’expérience de ce genre de chose…

Lorsque je lui avouai qu’elle était magnifique lorsqu’elle souriait, elle se mit à rougir et à sourire de plus belle. J’ignorais si elle faisait exprès que pour me charmer mais si c’était le cas, j’étais foutu car ça fonctionnait. Je remarquai par la suite qu’elle se mettait à me tutoyer et je lui souris de plus bel.

-Maintenant je suis dans la catégorie des « TU » ?
Je lui souriais en lui demandant cela. C’était simplement une taquinerie. J’étais content d’être passé dans cette catégorie. Je lui tendis le téléphone sans rien dire.
-Bon d’accord c’est le tien après tout. Appel moi Eugène et non Flash, tu n’es pas comme tout le monde.

-J'ai moins de chance de me retrouver avec les doigts cassés ? C'est génial ça ! Un point de plus pour l'équipe des beau yeux bleu !
Je rougis après avoir réalisé que je venais tout juste de lui avouer que j'adorais ses yeux bleu. Il fallait bien admettre, beau n'était pas assez pour décrire ses yeux. La seul chose aussi belle que cette belle paire de yeux aurait été ses jolies lèvres si invitante malgré les mots qui en sortait parfois ! Je réalisais que bien malgré moi je la trouvais craquante . Elle était belle comme le jour mais mystérieuse comme la nuit. Lorsqu'elle se mit à rire, je ne pu m'empêcher de fixer ses jolies lèvres et ses joues. C'était la première fois que je pouvais dire que je passais autant de temps avec une fille sans jamais admirer sa poitrine. M'avoir fait poser la question, je n'aurais pas su répondre si ils étaient petit,gros ou énorme !

-La catégorie des "Tu" alias "Les V.I.P" héhé ! Pour être honnête j'ignore ce que j'ai fait pour passer dans cette catégorie mais je suis loin de m'en plaindre. Écoute... j'ai un truc gênant à te demander... Ne rit pas de moi s'il te plait... Es-ce que ça te dirait après ton boulot ou n'importe quand que l'on sorte...ensemble ? Ensuite, je me repris : Je m'excuse je n'aurais pas dut te demander une telle chose ! 


Lorsqu'elle tenta de se rabaisser en disant qu'elle était tout ce qu'il y a de plus normal, je la repris :
-C'est faux et tu le sais. Si tu serais normal, tu ne serais pas toujours en train de m'avertir de ton caractère ou du fais que tu fais parfois fuir les gens. Si tu serais normal, je ne te porterais aucun intérêt et je n'aurais pas pris la peine de t'aider en math parce que je te trouvais charmante même quand tu grognais sur tes maths. J'ai l'impression que tu es bien plus que ce que tu me laisse voir. Je ne sais pas ce que tu me cache mais j'espère qu'un jour j'aurai la chance de le découvrir.

 
 
 
 
 

Lorsqu'elle se mit sur la défensive, je me dis que j'avais deux chois : Sois j'étais tombé juste ou alors elle était anti-mutant et donc je l'avais profondément vexée lorsque je lui avait demandé si elle était une mutante. Pourtant, il n'y avait aucun mal à cela à mes yeux. J'adorais les mutants... ou du moins ceux qu'on voit à la télé qui choisissent de sauver le monde. Pour le peux que je la connaissais, je voyais mal Casey se vêtir de noir la nuit venu pour semer le mal partout autour d'elle. Tout ça pour le jour devenir étudiante et le soir, la serveuse la plus charmante et sexy que la planète aie porté !

-Pardonne mon erreur, je ne voulais pas te vexer, j'ai conscience que c'est un peu bizarre comme question. C'est simplement que tu es exceptionnelle comme fille...

Lorsque l'armée de client vint à elle, je la laissai tranquille. J'avais conscience que j'avais été l'homme le plus bête de la terre. Je retourna à ma table et baissa la tête en regardant le fond de mon verre en espérant pouvoir me jeter dedans et m'y noyer... J'étais si peu doué avec les filles... ou du moins celles qui m'intéressaient vraiment ! Lorsque 21 heures arriva, je sortis après avoir jeté tout mes déchets n'osant même plus la regarder. Je repensais à ma vie en général et je faisais le point : J'étais maintenant décidé à rejoindre l'armée. Je ne voulais pas d'un emploi aussi précaire et temporaire que sportif. Je réalisais subitement que j'avais perdu au fil du temps tout gout au sport. Ce genre de chose m'apparaissait triste mais que voulez-vous, je n'y pouvais rien. Dès demain, j'allais rejoindre l'armée et commencer mon entrainement. Lorsque je vis au beau millieu de la rue une jeune femme qui tentait de traverser la rue sans voir la voiture venir, je couru et la plaque contre le sol afin d'esquiver la voiture qui arrivait. La femme en question était plus vieille que moi alors je ne risquais pas de lui faire plus que quelques bleu comparé à la voiture. Elle écoutait sa musique et lorsqu'elle sortie de son imagination pour finalement réaliser que son lecteur de musique venait de rendre l'âme, elle retira ses écouteurs de sa tête avant de se mettre à me crier dessus.

-Non mais t'es malade, qu'es-ce qui t'a pris ? Ça se fait pas ce genre de truc ! AU VOLEUR, AU Voleur !

J'étais mal à l'aise, je ne pouvais pas lui dire que je venais de lui sauver la vie alors qu'elle était tellement la tête dans les nuages que je n'étais meme pas sure qu'elle avait vue la voiture arriver.