Clint s'attendait déjà à des reproches de la part de ses supérieurs. Il venait quand même de foutre en l'air une oreillette et il était bien placé pour savoir que ces trucs étaient irrécupérables une fois bousillée. Mais après, était-ce si grave ? Clinton avait réussit à rassembler bon nombres d'informations qui pourraient s'avérée utile. Le problèmes ? Il était pour le moment seul à en être en possession. Sont retour au Triskel allait être mouvementé. Un soupir s'échappa de sa gorge quand il entra dans la base souterraine du Triskel. Coulson l'y attendait déjà.
« Barton j'exige des explications ! - Oh Coulson, vous savez très bien ce que j'ai fait, pas besoin de me le demander. - Vous avez détruite un de nos plus récents prototype d'oreillettes camouflée ! - Eh bien tant mieux, le son était beaucoup trop fort. - Avez vous réussit à vous procurer des informations au sujet des recherches de la jeune femme ? - Eh bien, si vous m'aviez laisser me rendre faire mon rapport vous le sauriez sans doute déjà. - Bien. Je vous attend dans 10 minutes. »
Clint arqua un sourcil en regardant Coulson s'en aller. L'Agent était maintenant tranquille, Clint partit en direction de l'endroit dans lequel il rangeait son arc et sa panoplie de flèches. Il s'agissait du coin d'un des nombreux entrepôt du Triskel. Il était rare que d'autres agents ou de quelconques personnes ne s'aventure dans cet endroit. Clint fut donc particulièrement surpris d'y découvrir Steve Rogers, ou peut être devrait-il l'appeler Capitaine América ? L'Archet s'avança jusqu'à ce trouve à côté du Capitaine, il parla ensuite tout en retirant son Arc qui se trouvait sur son dos ainsi que son carquois de flèches :
« Captaine. Que me vaut votre visite ? »
Clint se tourne enfin vers Steve. L'Archet se doutait un peu de pourquoi il était la, mais il préférait attendre, peut être qu'il se trompait. Mais pour le moment, il n'avait pas vraiment le temps de discuter de tout et de rien, alors Clint espérait tout de même que cela était important.
Parfois enfreindre les règles, ce n'est pas si mal.
Clint Barton & Steve Rogers
Mon altercation récente avec Miss Hardy m’avait particulièrement mis sur les nerfs. On connaissait ma patience à toute épreuve et ma capacité à résister à toutes les provocations même à celles de Stark mais m’insupportait grandement ce besoin qu’à le Shield de tout cloisonner et de ne jamais avertir tous les joueurs de la partie. Et en ce qui concerne Mlle Hardy, le Shield avait jugé bon de ne pas m’informer de l’intérêt fulgurant de la demoiselle pour l’Hydra. Il était évident que cette femme n’était pas n’importe qui, et durant cette soirée, aurait bien pu avoir l’ascendance stratégique sur moi. Certes, rien que d’en entendre le mot j’en avais les poils qui se hérissaient, mais il me semblait capital d’en être averti. Je ne savais pas trop bien à quoi jouait le Shield, s’il en allait d’une manière de me «ménager» compte tenu de mon réveil encore frais mais j’aurais tout autant apprécié que Nick m’en informe en personne plutôt que de l’apprendre de la bouche de cette femme. Non, il était clair que je n’aimais pas du tout leurs méthodes. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas dans le bon sens et m’empêchait encore d’accorder toute ma confiance et de le faire aveuglément.
J’avais fini par apprendre que Clint avait été envoyé pour renseigner les informations manquantes auprès de la jeune femme. Et bien sûr, cette mission n’avait pas plus été divulguée aux autres membres. Ce n’était pas à Barton que je reprochais l’inéquation du système, il ne faisait que faire ce qu’on lui demandait de faire, tout comme je le faisais. Et dans l’affaire, il était visiblement le seul à en savoir autant sur la jeune femme que personne d’autre ici au sein du QG. J’avais eu à faire à une ombre cette nuit-là dans mon appartement, je voulais maintenant mettre pleine lumière sur elle. Mais il restait encore quelque chose à éclaircir au-delà même de Hardy. Le pourquoi l’agent Barton avait noyé son oreillette alors qu’il se trouvait en présence même de la jeune femme. S’agissait-il uniquement d’une stratégie pour la mettre en confiance alors que j’avais, pour ma part, opté pour l’offensive plutôt que la médiation en sa présence ?
Feignant de quitter le QG, j’avais entendu Coulson mentionner l’arrivée de Barton et il n’y aurait pas de meilleure occasion pour aborder le sujet. Coulson semblait vraisemblablement furieux par la réaction qu’avait eue Clint, état que je pouvais comprendre, ne le saisissant pas non plus. Je me faufile en direction de la salle de réserve où il avait ses habitudes et emmagasinait tout son matériel. A l’accoutumée, cette pièce en était devenu son local. Impératif qu’il passe par là. Il se rendit aussitôt compte de ma présence à son arrivée, il fallait dire que je ne me cachais pas non plus. Certainement savait-il pourquoi je me trouvais là bien que je doute que Félicia lui ai ouvertement parlé de moi. Elle était loin d’être idiote la demoiselle. Mais il restait cette part d’ombre qui faisait planer le doute au-dessus de lui, et qui ne jouait cependant pas en sa faveur, compte tenu du passé de Barton, bien que je ne lui jette aucun mauvais œil.
« Agent Barton. Je n’irais pas par quatre chemins. Vous savez certainement que les intentions de Mademoiselle Hardy sont loin d’être providentielles et que votre petit manège a déplu à certains», lui dis-je marquant une pause. « Sachez maintenant que je ne blâme pas votre comportement mais qu’un avertissement promulgué trop tard peut provoquer bien des désagréments », repris-je, loin de moi l’idée de lui dire comment mener ses missions. Il n’avait pas fait ça par hasard avec l’oreillette et devait certainement avoir ses raisons.
« J’ai pu attester de la hauteur de sa détermination, qu’avez-vous d’autre à m’apprendre sur elle ? », lui demandais-je sans détour. Nous étions, l’un l’autre, tout aussi concernés. Peut-être avait-il réussi à établir un lien particulier avec elle qui pourrait nous être précieux par la suite. J’espérais, cependant, qu’il ne trouve pas mon attitude un peu trop cavalière.
Tandis que Clint avait salué Steve et attendait une réponse et une explication quant à sa présence, l'archet s'occupa de vérifier son arc, car il avait cru y sentir un poids supplémentaire et gênant.
« Agent Barton. Je n’irais pas par quatre chemins. Vous savez certainement que les intentions de Mademoiselle Hardy sont loin d’être providentielles et que votre petit manège a déplu à certains. Sachez maintenant que je ne blâme pas votre comportement mais qu’un avertissement promulgué trop tard peut provoquer bien des désagréments »
Clint arrêta d'observer son arc sous tout les angles possibles et se tourna vers Capitaine América, arquant un sourcil. Ce dernier avait donc également eu à faire à la demoiselle. Bonne nouvelle ou non ? Clint n'aurait sut le dire sur le moment, il laissa donc Steve continuer sa tirade :
« J’ai pu attester de la hauteur de sa détermination, qu’avez-vous d’autre à m’apprendre sur elle ? »
Alors comme ca il cherchait des informations sur Miss Hardy ? Eh bien. Clint réfléchit quelques instants, pour tout dire, pas que cette discutions le dérangeait, mais il aurait préféré pouvoir s'occuper tranquillement de son matériel avant de rendre ses comptes à qui que ce soit. Après un silence plus ou moins long, Clint finit par dire :
« C'est juste une gamine de 22 ans qui veux revoir son père. Il a été flanquer en prisons et les autorité ne la laisse pas lui rendre visite. Elle cherchait quelqu'un dans l'HYDRA qui pourrait faire pression. »
Suite à cela, Clint enleva le gant de tir qu'il portait à la main droite - l'archet n'en portant pas à la mains gauche, trouvant cela inutile - et le rangea, il ajouta ensuite à l'intention de Steve :
« Vous ave du rendre compte que la force ne servait à rien avec elle, c'est pourquoi j'ai détruite mon oreillette, pour la mettre en confiance. Simple stratégie, mais je doute que Coulson s'en tienne à cette version, bien que ce soit la vérité. »
Coulson était furieux, cela se voyait au premier coup d'oeil. Clinton n'aurait d'ailleurs pas aimé être à la place d'un bureaucrate faisant un truc de travers en ce moment même. Finalement, l'archet se tourna de nouveau vers le Captaine, ayant finit de ranger son matériel.
Clinton repensa à la demoiselle, peut être l'avait-il également aidée parce qu'il éprouvait de la pitié pour elle ? Il n'aurait sut le dire en ce moment même mais l'agent avait aussi vécu son enfance sans parents, heureusement que son frère ainé avait été la d'ailleurs, sinon Clint n'avait aucune idée de l'endroit ou il pourrait se trouver à l'heure actuelle. Finalement, Clinton chassa tout cela de ses pensée, l'heure n'était pas aux remords, tout cela n'était que du passé.
A la manière dont il me répondit, et à ses mots, je compris que l’agent Barton n’avait pas l’air plus inquiété du comportement de la jeune femme, aux positions pourtant bien arrêtées. Peut-être pensait-il pouvoir la gérer, ou avait-il eu un bon feeling avec elle. Je ne pourrais le deviner. J’ignorais comment les choses avaient tourné entre eux, si réellement elle avait éprouvé de la confiance vis-à-vis de Barton, s’il avait su trouver les mots. Néanmoins, je n’en demeurais pas plus adouci à l’égard de la jeune femme. Peut-être pour la simple et unique raison que s’approcher trop près d’Hydra n’est jamais une solution. Et que ne parvenir à en avoir l’esprit rationnel me pousse au scepticisme. Devions-nous retenir que ses circonstances atténuantes ? Est-ce cela qu’il essayait de me faire passer ? Je restais d’avis que nous avons tous eu à faire des choix dans notre vie et que la voie qu’elle a emprunté, elle l’a fait de son plein gré, personne ne l’y a poussé. Il me fit part de la raison pour laquelle il avait endommagé son oreillette. Une question de stratégie ... il était évident que Coulson allait être ravi de l’apprendre. Lui si fan de ses petits gadgets, un brin matérialiste. Mais quelles avaient été les options qui s’étaient portées à sa hauteur dans sa situation ? Certainement réduites. Et il avait eu le recul que je n’avais pas eu en présence de la jeune femme, me heurtant à sa détermination.
« J’ai pu constater cela, oui », lui dis-je sans entrer dans les détails. Détails qui ne me glorifieraient d’aucun acte héroïque. « En effet, tâchez d’enjoliver un peu la situation, je l’ai trouvé un peu remonté », repris-je un demi-sourire sur les lèvres.
« Mais qu’est-ce qui vous pousse à croire qu’elle ne vous aurez pas menti Agent Barton ? », lui demandais-je, essayant de cerner le problème dans son ensemble. C’était donc de son père qu’il était question. Elle n’agissait donc pas dans son seul intérêt. S’accrocher à l’idée qu’il nous reste encore des proches pour qui se battre. La seule famille qui lui restait ... Quelle chance avais-je eu avant que ma mère ne décède ... Quand Bucky a trouvé la mort trop vite ... Il lui restait donc son père. Mais peut-être que tout partait de lui. Et si c’était lui le lien entre Hydra et la formule ? A voir la hauteur de son sacrifice, le lien familial qui les unissait l’un à l’autre semblait très fort. Il me restait à trouver la raison pour laquelle la situation basculait brusquement dans l’urgence et la poussait à prendre de tels risques, elle qui se complaît tant dans l’ombre. Il nous fallait cerner sa singularité pour parvenir à la comprendre et juger de ses actes. Je ne voulais m’engager d’un jugement trop hâtif à son égard, quand bien même notre rencontre ne portait pas le nom de la réjouissance.
Clint fit pencher son poids sur ses deux mains posées sur le bord de la table, dans son dos. Le Capitaine avait eu à faire à la demoiselle. Et il semblait clair qu'il s'était braqué face à cette dernière. Ce n'était jamais la bonne solution face aux femmes. Ni se moquer d'elles d'ailleurs, Clint en avait déjà fait les frais avec Natasha. Mais la n'était pas le sujet de discutions.
« J’ai pu constater cela, oui En effet, tâchez d’enjoliver un peu la situation, je l’ai trouvé un peu remonté
Un demi-sourire apparut sur le visage de Steve. Clint resta neutre quand à lui. Cela se voyait bien que le héros national n'avait jamais réellement eu a faire à colère de Coulson, lui, l'agent si attaché aux joujou en tout genre. Pour Clint, la vielle méthode était parfois toute aussi efficace et parfois même plus que les autres.
« Mais qu’est-ce qui vous pousse à croire qu’elle ne vous aurez pas menti Agent Barton ? »
Il était vrai que l'agent n'avait pas réellement envisager cette possibilité. Mais Félicia lui avait sembler sincère, même si tout cela était très étrange étant donné les circonstance de leurs rencontre et de ces 'aveux'. Mais certaines femmes étaient également de très bonne actrices, des comédiennes hors pairs. La jeune demoiselle faisait-elle partit de ces femmes la ? Clint n'en était pas persuadé non plus, elle avait d'abord montrer une attitude défensive mais c'était clairement radoucies quand Clinton avait bousillé son oreillettes. Il fallait réussir à tirer les fils de tout cela.
« Absolument rien Captaine. Mais son comportement tout au long de cet entretient a clairement changé lorsqu'elle a commencer a parler de son père. Soit elle dit la vérité, soit c'est une sacrée bonne comédienne. »
Un haussement d'épaules accompagna la phrase de Clint. Il n'était pas devins non plus, un simple agent de terrain, il faisait ce qu'on lui demande, récupère les informations utiles et les rapportes à ses supérieurs. C'était ainsi au SHIELD, on avait accès aux informations nécessaires pour les missions mais guère plus. Ou alors il fallait avoir un sacré grade dans le SHIELD.