❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}

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 ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}

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MessageSujet: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Lun 20 Oct - 21:26



Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !

Félicia Hardy & Logan




Aujourd’hui c’était son anniversaire. Je le savais depuis quelques semaines déjà. C’est le genre d’évènement qu’on n’oublie pas. Jamais… Surtout quand il vous marque à vie !

C’était une journée plutôt menaçante. Il faisait bon, mais des nuages empêchaient la ville de profiter des rayons du soleil. De toute façon, j’avoue m’en foutre un petit peu en cette occasion. Je n’avais pas dormi, j’avais quelques petites cernes sous les yeux et je n’avais rien prévu de ma journée sauf une seule chose. Lui rendre visite. Je m’étais donc levée de bonne heure, je bu rapidement mon café en nourrissant mes 6 chats noirs et je pris soin de m’habiller convenablement après une bonne douche chaude. Même si je prône  la prise du petit déjeuner tous les matins, aujourd’hui j’étais tout bonnement incapable d’avaler quoi que ce soit. Le ventre noué devant le miroir, j’optai pour un top noir plutôt moulant et décolté mais qui faisait habillé. J’enfilai un pantalon de tailleur noir en coupe droite avec des bottes à talons en cuir foncé également. Un modèle plutôt haut que je cachai sous les jambes de mon pantalon. Un joli et long collier argenté allait rehausser le tout. Une petite touche de maquillage et je sortis de chez moi en enfilant ma veste de tailleur, toujours dans la même couleur. Faut dire que j’aime la discrétion mais encore plus la couleur noir.

J’arrivai chez un fleuriste du coin qui vendait des bouquets pas trop cher et pas trop moche. Il me regarda un peu bizarre quand je lui commandai un bouquet de roses blanches. Pourtant, j’étais plutôt bien habillé… Peut-être trop pour être dans la peau d’une fille du Queens mais je m’en fichais. Je dû quand même sortir 56 dollars pour ce bouquet d’une dizaine de roses blanches à peine. Il croyait quoi lui ?! Sérieusement ! Bon bref… Je n’étais pas d’humeur et en plus, ce n’était pas le jour pour m’emmerder. Je payai, je pris le bouquet et sortis du magasin aussi vite que j’y étais entrée et sans les formules de politesse habituelles. Dans le Queens, pas besoin ! Surtout quand on est fringuée comme moi aujourd’hui.

Bronx, je me fondai plus dans le paysage malgré tout. Les gens me regardaient à peine et tant mieux ! Je me fondais parfaitement dans la classe moyenne. Avec mon bouquet, je traversai la ville pour me rendre à l’hôpital. Je m’arrêtai devant l’entrée pendant une minute et je regardai l’enseigne. Je n’avais pas été attentive au monde qu’il y avait autour de moi. Je n’étais concentrée que sur une seule chose jusque maintenant, ma visite du jour. Si j’avais été suivie je ne m’en serais même pas rendue compte. Je ne regardai après personne et entrai dans le hall de l’hôpital et sans rien demander à personne, je me dirigeai vers le deuxième étage, pris une demi-douzaine de couloir pour m’arrêter devant la porte d’une chambre, sans m’être perdue comme guidée par cette habitude morbide. J’inspirai un bon coup et m’avançai dans la chambre après en avoir poussé la porte.

Je le découvris allongé, avec des bouquets de fleurs autour de lui qui étaient de moins en moins nombreux. Les larmes aux yeux, j’attrapai un vase, le remplis d’eau et inséra le bouquet de roses dedans pour le poser parmi les derniers survivants. Je m’installai enfin à ses côtés pour le regarder. Il était blafard, respirant et vivant grâce à ses nombreux tuyaux. Je m’en voulais tellement… Les larmes commencèrent à me monter aux yeux. Je savais qu’il ne servait à rien de lui parler car il était tout simplement incapable de m’entendre tellement son coma était avancé. Néanmoins aujourd’hui, j’eus le courage de le toucher et de lui attraper la paume de la main du bout des doigts pour la glisser dans la mienne. Il était froid… Enfin, pas aussi chaud qu’un humain normal. Le médecin en profita pour entrer dans la chambre à se moment là, me serrant le cœur et faisant disparaître toute forme de tristesse dans mes yeux pour laisser place à de la colère naissante due à la surprise. Il vint me demander si j’étais de la famille et je répondis un ‘non’ ferme et catégorique. Il pouvait tout de même voir que je faisais partie de ses proches et que même s’il n’y avait aucun lien entre nous, ça ne pouvait pas m’empêcher d’être à ses côtés aujourd’hui. Mais cette remarque le fit sourciller et il me dit tout de même que son état s’était aggravé et qu’il serait temps qu’on le débranche. En tout cas, bientôt. Je répondis que ce n’était pas à moi à prendre cette décision. Après tout c’était vrai. Le médecin sortit penaud. Mes larmes revinrent au bord de mes yeux et je me repenchai sur le visage de Bryan.

Je me remémorai toute la scène. Nous étions ensemble sur un coup, il s’était montré trop violent envers l’un des gardiens et j’avais pris sa défense. Vexé et humilié, il avait prit la fuite pour allé s’écraser contre un train par accident. Mais nous avions une liaison… Je commençais à l’aimer pour ce qu’il était mais… Il était allé trop loin et il était temps que je tourne la page. Même s’il n’était pas mort juridiquement parlant, il ne vivait que grâce à des machines et on ne peut pas appeler ça une vie. Même si j’espérais chaque semaine le découvrir plus rose et plus vivant que la dernière fois, ce n’était pas le cas et il fallait que je commence à me faire une raison. Mais je n’y arrivais pas…
Après quelques minutes de souvenirs, je me levai laissant mes doigts glisser hors de sa main gelée et je lâchai un triste :

« Désolée Bryan… »

La tête baissée, une larme vint quand même s’écraser sur un de ses doigts, formant ainsi une parfaite goûte d’eau joliment dessinée. Je portai rapidement ma main à l’œil histoire d’effacer cette preuve d’émotion que je m’interdisais depuis des années et redressant la tête dans la seconde suivante, je sortis de la chambre lourdement. Si seulement il pouvait savoir à quel point je m’en voulais… Mais il ne le saura jamais.

Dans le premier couloir, je recroisai le médecin qui vit dans mon regard qu’il ne fallait pas m’adresser la parole. Je n’étais personne et ça devait rester ainsi. D’habitude je ne me fais jamais voir par aucun membre de sa famille et ce n’est pas ce médecin barbu à lunettes qui allait foutre la merde dans mes plans.
Cette nouvelle m’ébranla énormément. Une fois dehors, je demandai une cigarette à un inconnu fumeur qui était adossé à un des murs de l’entrée. L’allumant rapidement, je consumai cette cigarette en tremblant quelque peu. L’idée de le voir partir pour de bon me donna un air plutôt livide… Par chance, je vis un des membres de sa famille entrer dans l’hôpital. Il s’était fallu d’un cheveu ! À une minute près, je faisais un face à face avec sa mère. Elle qui ignore tout de mon existence et encore plus de la double vie que menait son fils…




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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Jeu 23 Oct - 20:55


Logan et Félicia Hardy
''Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !''
C

e jour-ci, Logan était de sortie. Il accompagnait sa classe en sortie scolaire à l'Hôpital de Bronx, à New York. Avec lui, la classe de Tornade était de sortie également. Une fois de plus, les deux mutants se retrouvaient ensembles. En même temps, aucun des autres professeurs n'étaient disponibles pour cette sortie. Le professeur Charles Xavier était trop occupé ce coup-ci, Jean de son côté avait déjà préparé quelque chose avec les élèves de son cours, mettant en commun l'activité avec ceux de Scott (de toute façon, le cyclope aurait été de la partie, Logan ne serait pas venu), et le Fauve... Eh bien c'était le fauve. Pas assez épilé pour pouvoir se montrer au grand jour. Il ne restait donc plus que Logan, légèrement moins poilu que son prédécesseur, et Tornade, qui était à l'initiative de la sortie. Wolverine avait accepté de l'accompagner pour ne pas la laisser seule, mais il ne rejoignait pas du tout sa collègue sur l'utilité d'emmener les élèves à l'Hôpital. Quel était l'intérêt ? Se montrer devant le malade ou le blessé, dès fois en phase terminale, abordant légèrement l'esprit : ''Tu as vu ? Moi je vais bien, mais toi, c'est pas tout à fait ça''. Dès fois, faire preuve d'une hypocrisie flagrante devant les patients, s'excuser d'être ce qu'on est, et le pire, s'excuser d'être ce qu'ils sont, quelquefois des handicapés. Aux yeux de Logan, cela n'avait aucun intérêt. C'était même presque cruel pour les malades. Le mutant avait horreur des hôpitaux. Il s'agissait d'un des rares endroits qui le mettait mal à l'aise.

A chaque fois que Logan maugréait et balançait ses arguments, Tornade le regardait, légèrement blasée du même discours, et lui répondait avec un sourire : ''Logan... Dernière fois que je te le dis. Pour moi, il s'agit d'une forme de respect et de compassion d'aller vers ces gens, de discuter avec eux, de les réconforter, au lieu de faire semblant d'ignorer leur existence et de les laisser mourir seuls dans leur coin pour certains. Et puis nos élèves restent enfermés à l'institut sans voir leurs proches. Certains d'entre eux sont à l'hôpital d'ailleurs. Tu ne penses pas que ça leur ferait plaisir de voir leurs membres de leurs familles, ou leurs amis ?'' ''Ou au contraire, il se peut que ça leur fasse plus de mal que de bien de ressasser les vieux souvenirs.'' Tornade soupira, plongeant son visage dans sa main droite. Pour elle, Logan était un peu comme son grand frère. Très protecteur et très affectueux. Mais qu'est-ce qu'il pouvait être borné dès fois. ''De toute façon, tous les élèves qui viennent son volontaires,'' reprit-elle, ''puis ce n'est que l'affaire d'une journée. Ce n'est pas comme si on y allait toutes les semaines.'' Ça, c'était l'argument final. Celui qui avait pour but de clore la conversation et de constamment donner raison à Tornade, tout en fermant le clapet de Logan.

Arrivé à l'Hôpital, Tornade et Logan mirent au point un système de pause pour que les deux professeurs puissent souffler à certains moments de la journée. Le mutant attendait ces moments de la journée avec impatience. Il avait préparé sa bière et son cigare dans sa sacoche. Une petite heure après leur arrivée, Tornade prit le premier quart d'heure de pause, laissant Logan avec tous les élèves. En se baladant dans les couloirs, il retrouva l'un des enfants devant le porte d'une chambre dans laquelle il n'osait pas rentrer. ''Bah alors, gamin ? Tu rentres pas ?'' L'élève sursauta et jeta un regard légèrement apeuré au professeur. Ce dernier ne comprenant pas cette réaction excessive, il passa instinctivement ses mains dans ses poches puis regarda dans quel était se trouvait le patient de la chambre. L'homme avait une partie du visage brûlé, et avait une jambe en moins. Logan siffla face aux dégâts qu'avait subit cette personne. ''Eh ben la vache, il a prit cher ce gars là. Tu le connais ?'' Le jeune garçon avait le regard humide. ''C'est mon père.'' L'enfant sortit un mouchoir de sa poche et se moucha dedans. Logan le regarda d'un air surpris. Il était terriblement gêné. ''Ah merde...'' L'élève lui jeta un regard, puis partit à l'autre bout du couloir. Wolverine voulait l'arrêter. Le faire revenir devant la chambre et le convaincre d'entrée. Mais il n'avait pas d'arguments à avancer, lui, qui pendant toutes ces années avait défendu l'idée qu'il était inutile d'aller à l'hôpital. Puis il fixa ce père de famille brûlé. Il ressentait ce qu'il haïssait depuis si longtemps. Il était désolé que ce père de famille soit ce qu'il était. Et il était désolé d'être immortel, lui, alors que les autres eux étaient tous aussi vulnérables face à la mort.

Logan avait besoin de prendre sa pause. Heureusement, Tornade était revenue. Cependant, elle ne s'attendait pas à ce que son collègue enchaîne directement avec la sienne. Alors qu'il était sur le point de sortir, il reconnut une de ses amie, Félicia Hardy. Son regard était, à elle aussi, légèrement humide. Elle était adossée contre un mur, une cigarette à la main, légèrement tremblante. ''Félicia ?'' Logan s'était approchée d'elle. ''Est-ce que ça va ?'' Question stupide, le mutant s'attendait à une réponse stupide. Il se tourna en direction de Tornade. ''Je vais prendre une heure de pause.'' Cette dernière lui jeta un regard surpris. ''Écoutes, si tu me laisses prendre une petite heure maintenant, je te laisse deux heures pour aller te balader dans New-York pendant que je garde les gosses.'' Tornade observa le visage de la femme. Aussitôt, elle compris puis acquiesça d'un mouvement de tête. ''Bon, tu viens boire une verre avec moi ?'' demanda Logan en lui tendant son bras.

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Dernière édition par Logan le Mer 5 Nov - 12:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Ven 24 Oct - 18:12



Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !

Félicia Hardy & Logan




Alors que j’étais en train de fixer le vide, plongée dans les souvenirs de notre aventure, une cigarette tremblante à la main, une voix bien familière vint me sortir de mes pensée et je me redressai rapidement et étonnée en voyant qu’il s’agissait de Logan et d’une nana aux cheveux blancs qui l’accompagnait. J’étais plutôt surprise de le voir là ! Sans doute était-il encore une fois un volontaire forcé pour une sortie extra-scolaire-des-petits-mutants ?! Le connaissant, ça devait surement être ça. Mais j’avoue ne pas penser au ‘pourquoi’ de sa présence. J’étais plutôt étonnée qu’il me voie sur le fait, les yeux rouges. Ha oui ! Un avantage à avoir les yeux verts est que, lorsqu’on pleur, nos yeux deviennent rouges ce qui fait que cela se voit davantage chez nous… Une belle connerie biologique ! Quelle idée de faire du rouge et du vert, deux couleurs complémentaires !

Bouche bée face à Logan, je regardai la fille à côté de lui qui comprit rapidement que je n’allais pas bien et qu’il se proposait pour me réconforter. Super ! Bonjour l’image de la pleurnicharde que je dois projeter … ! Il négocia sa pause et me tendis son bras en me posant une fausse question. La façon dont il posa sa question ne me laissa pas trop le choix en réalité… Comme d’habitude ! Je sais à quel point la délicatesse et lui ça fait deux… Mais en jouant ainsi, il fait un fin stratège ! Il va me forcer à cracher le morceau, je le sais, je le connais… Il faut savoir que je ne lui ai encore jamais parlé de cette histoire et… j’avoue que lui mentir serait très difficile.

Je lâchai ma cigarette sans répondre quoi que ce soit et lui attrapai le bras de ma main froide. Pas besoin d’en dire plus, pas besoin de mots pour comprendre, nous nous dirigions vers le café le plus proche pour ‘discuter’.
Une fois à l’intérieur, nous nous installions  et instinctivement, je dirigeai le sujet de conversation sur lui en disant un peu avec humour :

« Tu es de corvée aujourd’hui ? »

Mais même si ma phrase se voulait ‘relaxante’, ma voix était un peu serrée et il n’aurait surement aucun mal à l’entendre. Ma touche d’humour ne servi à rien puisque même moi, cela ne me détendit pas tout de suite. D’autant plus que maintenant, face à lui, j’allais devoir révéler cette histoire pour la première fois. Personne, absolument personne ne sait pour lui… Il faut croire que je n’ai jamais de chance en ce qui concerne l’amour ! Le premier s’est très mal passé puis il est mort, le deuxième ne s’en souvient plus et le troisième est dans le coma par ma faute et voilà qu’il approche de la mort… En quelque sorte, Logan représentait pour moi le seul survivant. Maintenant que je m’en rends compte, ça me fait froid dans le dos ! Je dois porter la poisse je crois…

Le serveur vint prendre notre commande et je lui répondis :

« Un Whisky s’il vous plaît. »

En temps normal, j’aurai commandé un thé. Mais là, je dois dire que j’avais besoin de quelque chose d’un peu plus fort pour me décoincer la gorge et pour me détendre. Même si j’ai de la véritable Vodka directement importée de Pologne, je préfère la garder chez moi pour les grandes occasions… Ici, je dois bien admettre que c’était la cas, mais on est pas chez moi et la Vodka dans les cafés ou les commerces est tellement différente et pitoyable à côté de celle que j’ai que je ne préfère pas me faire l’affront d’en commander ou d’en acheter.  




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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Jeu 6 Nov - 20:45


Logan et Félicia Hardy
''Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !''
L

e trajet jusqu'au café le plus proche s'était fait parfaitement en silence. Le mutant avançait dans les couloirs de cet hôpital, avec au bras cette jeune femme. Cette jeune femme qu'il a rencontré alors qu'elle n'était qu'une enfant à l'époque. Sur qui il a dû veiller  pendant de nombreuses années. Qu'il a vu grandir, mûrir. Devenir une belle femme. Mais qui maintenant semblait brisée. Pour Logan, c'était un devoir pour lui de la réconforter. Plus un dû. Il était vrai que tout avait commencé suite à une promesse faîte à son père. C'était presque une contrainte. Mais à force de côtoyer la jeune fille, il s'était prit d'affection pour elle. Au point qu'il ne s'occupait plus d'elle à cause d'une stupide promesse, mais plutôt parce qu'il était nécessaire de le faire. Félicia avait attrapé le bras que le mutant lui avait tendu. Elle avait les mains froides. Et elle tremblait légèrement. Les deux amis passèrent devant Tornade. Logan fit un petit geste à sa collègue, tout en murmurant un léger : ''A tout à l'heure.''

Arrivé au café, le mutant choisit une table assez isolée des autres. Il fit s'asseoir Félicia avant d'aller s'installer en face d'elle. Une fois assit, Logan sortit son cigare de sa poche et le fit tournoyer dans sa main droite, tout en attendant l'arrivée d'un cendrier avant de commencer à fumer. Il ne voulait pas commencer à engager la conversation. D'une part, parce qu'il n'était pas doué pour ce genre de chose. D'une autre, parce qu'il pensait préférable de laisser Félicia avoir l'envie de parler elle-même plutôt que de l'inciter, ou de la forcer à se confier. Le silence pesa pendant deux-trois minutes. Puis finalement, elle fini par aborder un tout autre sujet que celui attendu, demandant de façon détournée  si Logan était bien venu ici pour encadrer une sortie scolaire de ses élèves. ''Corvée'' n'était plus le mot approprié désormais pour Wolverine. Même s'il ressentait quelque chose qu'il ne pouvait exprimer en visitant cet endroit, il détestait toujours autant les hôpitaux. Au départ, c'était surtout une crainte des aiguilles (eh oui, l'armoire à glace connaissait une phobie bien particulière). Il ne le savait pas, mais c'était surement en rapport avec le projet X dont il a été volontaire. Ce n'était pas la douleur qu'une aiguille pouvait causer qui le dérangeait. Disons que ça lui amenait de drôles d'images en tête qui le troublaient et qui dès fois lui donnaient le tournis.

Le mutant approuva d'un signe de tête, tout en se forçant de sourire (en vain), sans un mot, tout en sortant une bière de l'intérieur de sa veste qu'il ne décapsula pas tout de suite, attendant que Félicia passe sa commande. Il continuait de la fixer. C'était peut être maladroit comme méthode, mais c'était la seule qu'il connaissait. Attendre que la personne parle d'elle-même. Puis en plus de 20 ans, après l'avoir vu grandir, il avait sû s'adapter à son mode de fonctionnement. Le serveur vint prendre les commandes. Il demanda dans un premier temps à Logan. Ce dernier montra sa bière, lui montrant qu'il avait déjà ce qu'il faut. Le jeune homme le regarda d'un œil mauvais. Il était très mal vu qu'une personne se ramène dans un endroit de consommation avec sa propre boisson. Félicia commanda un Whisky. Le mutant hocha la tête. La jeune femme prenait rarement de boissons aussi forte en la présence de son ''confident''. Ou alors, cela constituait un véritable appel au secours auquel Logan devait répondre. Wolverine ne fit aucun commentaire, pour le moment, et tapota l'épaule du serveur, lui montrant son cigare afin qu'il lui apporte un cendrier.

Le serveur revint cinq minutes plus tard, cinq minutes qui semblèrent être une éternité au milieu de ce silence pesant. Il posa le Whisky de Félicia et le cendrier pour Logan sur la table. Le mutant sortit son cigare de sa poche, une boîte d'allumettes, il en fit gratter une puis, le cigare en lèvre, l'alluma avant de la secouer et de la jeter dans le cendrier. Tout cela faisait très old shool. Il décapsula sa bière à la main, trinqua rapidement puis, sans verser dans un verre, bu directement à la bouteille. Deux-trois minutes passèrent, où Logan ne dit pas un seul mot. Il continuait de regarder Félicia. Finalement, il fini par essayer de lui donner envie de parler, à sa manière... ''Tu sais, j'ai qu'une heure de pause, hein ?  Si t'as un truc à dire, c'est le moment.'' Agilité ? Finesse ? Pff. On parle de Wolverine quand même.

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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Sam 8 Nov - 12:37



Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !

Félicia Hardy & Logan




Oui je peux le dire, Logan fait partie de ma vie. C’est un homme très familier à qui la confidence est plutôt facile. En tout cas, pour moi. Etre en confiance avec lui est un sentiment que j’entretiens depuis quelques années, à force de l’apercevoir et de le ressentir. Je dois bien l’avouer, c’est la seule personne qui me connaisse par cœur. Donc en somme, il est devenu mon seul point faible si on réfléchit comme un criminel. Mais je préfère ne pas penser à cet aspect des choses et me concentrer sur l’instant présent. Cela faisait un moment que je ne l’avais plus vu et le besoin de me confier à lui à nouveau se faisait ressentir déjà depuis longtemps. Après tout, il s’est bien passé des choses en deux ans ! … D’ailleurs, l’histoire que je m’apprête à lui révéler, fais parte de ces choses qu’il ne connait pas. Et dieu sait qu’elles sont rares !

Nous étions donc tous les deux servis ; lui avec sa bière sans verre et son cendrier et moi avec mon whisky sans glace. Il était en train de me fixer, je le sentais, je le savais. Quant à moi, c’était mon verre la cible de mon regard vitreux et humide. Pourtant, même avec la rougeur qui cernait mes yeux verts, je parvins tout de même à ne plus verser une larme ni à lâcher un sanglot. Comme si la peine était passée. Hors que j’étais juste en train de me concentrée pour faire partir cette boule dans ma gorge qui m’empêchait bien de parler !
Pour m’y aider, j’attrapai mon verre et en bu une bonne gorgée. La chaleur que dégageait l’alcool, me faisait le plus grand bien ! Logan lui, avait déjà allumé son cigare et il ne m’avait guère quitté des yeux. Il ne manqua pas non plus de ma rappeler que son temps lui était précieux, comme je l’avais pu deviner en lui faisant la remarque de la ‘corvée’. Il avait raison… Mon silence ne servait à rien. Je sais portant que je vais lui parler, mais c’est comme si j’allais lui annoncer une faute grave, une bêtise qu’un enfant avait commis et qui risquait d’aller au coin. C’était ridicule comme sentiment et malgré moi… malgré cette situation de confiance prompte à la confidence, j’avais du mal à faire sortir cette histoire au grand jour. Si Logan me connaissait, il aurait deviné que c’était du lourd et qu’il me faudrait du temps avant que ça sorte. Mais ici, il était plutôt pressé !

Grâce à cette gorgée, je trouvai enfin le courage de lever mes yeux verts rougis par ma tristesse sur lui et j’entrouvris la bouche, comme si j’étais prête à parler. Ca y est ma grande… ta punition va arriver !

« J’ai… J’ai tué un homme. »

Dis-je, sans changer d’émotion sur mon visage. Je restai statique, sans sourire. Je fermai tout de même mes lèvres pour avaler ma salive et reboire une gorgée pour la faire passer. Avaler cette erreur fatale, la digérer pour l’assumer et pour devoir vivre avec. C’était un lourd fardeau que j’allais devoir porter et jusqu’ici, j’étais la seule à être au courant de la véritable raison de cet accident, puisque c’était moi qui l’avait provoqué.

Il faut dire que je n’ai pas trop de chance côté affectif… D’abord on me fait croire à la mort de mon père alors qu’il était en prison, ma mère qui m’a mentis toute ma vie et que je nie par le silence à présent, mon premier amour qui vient à me violer et mon second que j’envoie à la mort… Il ne reste réellement que cet homme en face de moi. Celui qui est resté dans l’ombre de ma vie pour je ne sais quelle raison. Je ne sais même pas quel lien réel nous unis, mais je sais que ce lien est fort. Ce lien peut braver tous les obstacles car je sais que lui et lui seul est digne de confiance et de respect. Même si parfois, je pense que ce sentiment est d’une autre nature mais je refuse de le croire de peur de tout gâcher comme tous les précédents.

Maintenant que le ton de la conversation était donné, mes yeux plongés dans ceux de Logan, j’observai sa réaction. Qu’allait-il me faire ? Qu’allait-il dire surtout ?! … Je sais que j’allais devoir lui fournir des explications, l’intégralité de l’histoire. Ce que j’espérais, c’est qu’il ne me demande pas ‘pourquoi’ ais-je mis si longtemps avant de le lui dire…




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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Ven 14 Nov - 11:26


Logan et Félicia Hardy
''Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !''
D

epuis le début de son entretien avec Félicia, le mutant ne l’avait pas une seule fois quitté des yeux. Il l’a fixait, continuellement. Certaines personnes auraient été gênées d’être observées de telle sorte. Logan le savait bien, lui, qui avait été un sujet d’observation autrefois. Une bête en cage, sujet à des expériences. Que les chercheurs regardaient d’un œil ‘’expert’’, tout en attendant des réponses à leurs expériences. Malheureusement pour eux, Wolverine était un électron libre. En plus d’avoir la capacité de se régénérer instantanément, il disposait d’un mental prêt à survivre à toutes épreuves, lui permettant de disposer de son propre libre-arbitre, en toutes circonstances, l’empêchant d’être manipulé par le premier rigolo venu.

Enfin, je m’égare. Logan n’était pas du genre à baisser le regard dans les longs silences gênants. Et ce silence pour lui était nécessaire. Afin de laisser à la jeune femme le temps de trouver les mots. De se canaliser pour trouver le courage de s’exprimer elle-même. Malheureusement, Serval était pris par le temps. Et la patience n’était pas sa vertu la plus fervente. Alors, presque à contre cœur, il la pressa un peu, lui rappelant qu’il n’avait qu’une heure de pause. Dès fois, il se disait que ce serait cool d’avoir le pouvoir du professeur Xavier. Qu’est-ce que ça devait être plus simple quand les gens devaient se confier à lui.

Afin de se donner du courage, la jeune femme attrapa son verre de Whisky et bu une bonne gorgée. Logan fit de même avec sa bière, au cas où. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Dans sa tête, le mutant s’était déjà préparé à entendre parler de blessé. Avant d’aborder Félicia, Wolverine l’avait observé brièvement puis avait relevé son regard porté vers la chambre d’un patient. Etait-ce un membre de sa famille ? Un ami ? Un amant ? Blessé ou malade ? Logan n’allait probablement pas tarder à le savoir. Même si cela n’allait pas être facile à dévoiler.

Toujours les yeux rougies, la jeune femme entrouvrit la bouche et passa à la révélation. Sans changer d’expression de visage, elle confia avoir tué un homme. Quelqu’un d’extérieur à la scène aurait pu trouver la situation effrayante. Mais cela ne surprenait pas Logan. Il avait pris l’habitude de la connaître, la petite Félicia. Toujours très forte. Toujours très fière. Au point de ne jamais perdre la face suite à une situation à son désavantage.

Eh bien… Elle avait tué quelqu’un. Mais qui ? Cet homme dans cette chambre d’hôpital ? Pourquoi ? Pour détendre l’atmosphère, (à sa manière, une fois de plus) Logan dit sur le ton de la plaisanterie : ''Un seul ? Petite joueuse. Moi j’en ai tué plein.'' Et oui, le mutant avait fait les deux guerres. Il en avait tué des hommes, et avait vu mourir beaucoup de camarades. C'est durant la seconde guerre d'ailleurs qu'il rencontra le père de Félicia. Cependant, ce n’était pas très adroit de vouloir plaisanter sur ce genre de sujet…

Connaissant Félicia, le mutant savait que ce n’était pas possible. Elle ne pouvait avoir tué un homme de sang-froid et se mettre dans un état pareil. Même si il détestait que la jeune femme ait du sang sur les mains, il trouvait normal qu’elle se fasse justice face aux hommes qui cherchaient à la faire souffrir. A moins qu’en deux ans, beaucoup de choses aient changé, elle restait toujours la même. Une incroyable partenaire et quelqu’un de fidèle, sur qui on pouvait compter si on la connaissait bien.

Logan avait déjà réagi excessivement par rapport à ce que des gens ‘’normaux’’ auraient fait. Habituellement, les gens auraient plutôt dit des choses genre : ‘’Tu as fait quoi ?! Mais pourquoi t’as fait ça ?’’ Pour le mutant, c’était quelque chose de surprenant, certes, mais il ne montra aucune réaction tout en tirant une bouffée de son cigare. Il ne voulait pas l’affolée. De plus, il n’y avait pas de raisons de s’affoler. Cela devait juste être une erreur. Une terrible méprise. Tapotant son cigare dans le cendrier pour y faire tomber la cendre, il demanda d’une voix calme et parfaitement maîtrisé : ''C’était qui ?''

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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Sam 15 Nov - 13:20



Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !

Félicia Hardy & Logan




Maintenant que j’avais craché ma pastille, j’observai Logan attentivement. Et comme d’habitude, il tenta de détendre l’atmosphère en lâchant une vanne, que je pris, malgré-moi avec le sourire. Oui, il en avait tué plein lui ! Forcément ! D’habitude, j’aurai renchéris avec une autre plaisanterie en disant : « Ouais peut-être, mais moi, je n’ai pas connu la naissance du monde ! » Vieux comme il est, j’aimais jouer sur son âge. Mais soit. Pas maintenant. Je n’avais pas tellement le cœur à rire, mais je pris son geste à cœur et je baissai le regard sur mon verre en esquissant un léger sourire, rapidement effacé par une nouvelle petite gorgée de whisky. Mon verre se vidait bien trop vite à mon goût, il fallait que je freine mon débit… J’étais contente de le conter parmi mes proches. D’aussi loin que je me souvienne, il a toujours été là pour moi quand ça n’allait pas. Et même quand ça allait d’ailleurs, mais… Je ne sais pas ce que je ferai sans lui. L’ami de l’ombre, le type qui sort du noir quand il faut, même si je refuse parfois à me l’avouer. Même si je n’avais pas envie de lui avouer cette partie de ma vie, il fallait que ça sorte et je sais au plus profond de moi que c’est ce qu’il fallait que je fasse. Sinon, je ne serai jamais débarrassé de ce lourd fardeau. Même si la douceur de Logan, est parfois une légende !

Il ne me posa pas d’autre question que l’identité de cette personne ou sa place qu’elle avait dans ma vie. Je relevai mes yeux sur lui pour lui faire part de ma gratitude envers toutes ces autres questions qu’il aurait pu poser. De toute façon, ces questions n’avaient pas lieu d’être puisqu’elles trouveraient tout de même une réponse dans le récit que je m’apprêtais à faire.
Je déposai alors mes coudes sur la table, laissant tomber mes mains dans le vide vers moi et lâchant enfin ce verre auquel je m’accrochais depuis le début de la conversation.

« …Un complice et… et un amant… »

Dis-je un peu hésitante. Je n’avais pas envie qu’il croie que c’était à cause de son statut d’amant qu’il s’était attiré mes foudres. Mais de toute évidence, je venais de lui révéler qu’encore une fois, je n’avais pas eus de chance avec l’amour. Il devait être au courant pour Ryan. Ce type qui avait réveillé en moi cette colère, cette envie puissante de meurtre et qui était à l’origine de mon travail acharné sur mes capacités physiques. Il était la seule personne pour qui cette vivacité noire s’était réveillée. Malheureusement pour moi, je suis arrivée trop tard et ce connard était déjà mort. De ce fait, je n’avais pas envie que Logan croit que ça s’était reproduit. C’est pour cette raison que je me sentais obligée d’ajouter :

« Nous étions sur un casse et… et il a déconné. »

Dis-je enfin, en soupirant. Je remis une de mes mèches derrière l’oreille et le regard fuyant j’ajoutai d’un ton plus bas comme si j’avais honte, alors que j’étais plutôt mal à l’aise :

« J’ai pris la défense d’un des otages et je l’ai blessé au visage puis… »

Mon front se durcit et mes sourcils se plissèrent comme si j’étais triste de revoir la scène à nouveau. Je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir responsable de ce que j’avais fais. Je sortis difficilement ces derniers mots :

«… Puis il s’est fait écraser par un train. »

Je mis mon visage entre mes mains, cachant ma nouvelle vague de tristesse sans larmes, mon cœur était en train de battre au souvenir du corps que j’avais retrouvé et un sentiment de panique mêlé à un sentiment de culpabilité, s’éprirent de moi :

« Je n’aurais jamais du faire ça ! Je n’aurais jamais du le griffer, j’aurais du simplement le calmer et on aurait pu continuer notre affaire ! C’est moi qui l’ai envoyé se faire fracasser par le train ! Mais il s’est emballé contre cet homme ! Je ne pouvais pas le laisser faire ! Il allait trop loin ! Il allait le tuer et on ne pouvait tuer ! Mais je l’aimais et… et je l’ai tué ! ...»

Je ne me serai jamais permise de craquer de la sorte face à quelqu’un d’extérieur à ma vie. Logan était la seule et unique personne à avoir ce privilège de connaître mon côté sensible, mon côté fille. Toutes les autres personnes de mon entourage, y compris ma mère, ne savent pas que je suis capable d’un sentiment de culpabilité aussi fort, animé par la tristesse de la perte d’un être cher. Même s’il n’était pas encore mort, il était sur le seuil de l’autre monde et cette décision ne m’appartenait pas.
En agissant ainsi, je montrais que je n’étais malheureusement pas capable de l’acte d’assassinat. Je ne suis pas un assassin, ni une meurtrière. Je suis une cambrioleuse à l’objectif fondé ; délivrer mon père, quoi qu’il m’en coût. Je sais que je pourrai mourir pour ça mais… mais pas tuer ! J’ai eus cette animosité une fois contre un être humain et c’est un sentiment tellement dévorant que la déception du décès de cet être m’a fait oublier toute envie de meurtre… Mais ce sentiment m’a possédé une fois et je sais qu’il me re-possédera, j’en ai peur.




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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Lun 8 Déc - 18:28


Logan et Félicia Hardy
''Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !''
C

'était la spécialité de Logan. Réussir à faire de l'humour dans les pires moments. Il faut dire que le mutant restait quelqu'un d'extrêmement imprévisible en toutes circonstances. Dès fois, il était le premier à vanner un cadavre à un enterrement alors que tout le monde était au bord des larmes. A d'autres occasions, quand tout le monde s'amusait, discutait et riait, il lui arrivait de péter un câble et de s'énerver pour un rien. Ah oui, et quand le monde était en danger, à chaque fois, Logan trouvait le moment inopportun pour s'engueuler avec le Cyclope. Enfin bref, pour le mutant, voir Félicia baisser la tête en direction de son verre était une sorte d'échec pour lui. La voir avaler une gorgée de Whisky était pire. Il n'aimait pas la voir boire comme ça. Pour lui, c'était comme si sa fille se bourrait la gueule en sa compagnie. De plus, il ne préférait pas croire dans le pouvoir que l'alcool avait pour faire délier les langues. Il préférait que cela se fasse naturellement. Instinctivement, quand elle posa son verre vide en face d'elle, Logan le prit et l'éloigna un peu plus d'elle. Son regard signifiait clairement qu'à ses yeux, un seul suffisait.

D'une voix hésitante, elle évoqua l'identité de l'homme comme étant son complice... Et son amant. Génial, encore une histoire d'amour. Logan voulait à tout prix l'aider à régler cela. Mais avec sa propre galère sentimentale avec Jean, il ne serait pas de très bon conseil. Alors, il préféra se taire, se contentant de hausser légèrement les sourcils d'un air hautain tout en tirant une bouffée de son cigare. Les galères amoureuses de Félicia était une véritable aventure à vivre. A ses yeux, peu de femmes ne pouvaient s'affirmer comme étant aussi forte qu'elle. Elle avait enduré de dures épreuves avec les pires connards de cette terre. Des moins que rien qui auraient fini empalé au bout des griffes du mutant si il avait eu la possibilité d'intervenir. Enfin, elle aborda l'un des sujets portant sur son ''travail'', si on pouvait appeler ça comme ça. Là, Logan soupira longuement avant de tirer une nouvelle bouffée de son cigare et de déposer la cendre dans le cendrier. Wolverine n'aimait pas les casses que préparait Félicia avec ses soit disant complices. Depuis longtemps, il voulait la reprendre. Mais s'abstenait à chaque fois. Pourquoi, me demandez-vous ? Parce que vous pensez que Serval est un modèle parfait pour se permettre des leçons de morales ? Même si la jeune femme ignorait les 85% de la vie Logan, lui même ignorant 50% de ces informations, elle était au courant de sa vie de vagabond et de coureur de jupons. Une réputation qui l'a conduit à avoir beaucoup d'enfants à travers le monde. Rien que pour cela, il ne pouvait se permettre de la remettre en question sur ses activités nocturnes.

Quand Logan entendit le mot déconné, il se redressa légèrement dans sa chaise, une lueur inquiétante habitant son regard. ''Il t'a blessé ?'' Il voulait capter son attention alors qu'elle cherchait à ne pas le regarder. ''Félicia...'' Son ton était grave et menaçant. Non pas pour intimider la jeune femme. Mais vu son état, il était surtout près à aller achever le jeune homme allongé dans ce lit d'hôpital. Après ses explications, Logan, qui s'était légèrement surélevé, se rassit doucement tout en avalant une gorgée de bière afin de se calmer. Tenez. On parlait de modèle tout à l'heure ? La preuve que le mutant n'en était pas du tout un. D'une voix plus douce, mais toujours un peu brusque, il rajouta calmement : ''Tu sais que tu n'es pas fautive Félicia. Tu n'as rien à te reprocher. Tu as même bien fait. Je suis fier de toi.'' Logan aurait eu des choses à reprocher à la jeune femme si elle avait laissé mourir des innocents. Puis les nerfs de Félicia craquèrent. Elle lâcha tout ce que son cœur tentait de maintenir coûte que coûte. En réaction, Serval posa sa bière, lâcha son cigare dans le cendrier, déplaça sa chaise à côté de la jeune femme et la prit dans ses bras dans un mouvement très paternel. ''Hé. Chut. Tout va bien. Tu as bien fais Félicia. Tu n'as rien à te reprocher.'' D'une main, il caressait doucement ses cheveux pour la calmer, et de l'autre, il lui massait l'épaule pour l'apaiser. ''Félicia. Tu es quelqu'un de génial. Tu as sauvé des innocents. Et cet homme en se confrontant à toi a fait la plus belle des erreurs. Il ne te mérite pas. Tu n'es pas fautive de ce qui lui est arrivé. Tu m'entends ? Tu es quelqu'un de bien Félicia. Je te promets qu'un jour, tu tomberas sur la bonne personne.'' A la fin de ces mots, Logan déposa un baiser sur le front de Félicia tout en continuant de la calmer. Le mutant n'étais pas du tout, mais alors pas du tout tactile avec les autres êtres humains. Même les rares privilégiés dans son cercle d'amis ne pouvaient bénéficier de ce traitement de faveur.

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Dernière édition par Logan le Ven 19 Déc - 13:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Mer 10 Déc - 10:00



Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !

Félicia Hardy & Logan




Quand Logan avait essayé de capter mon attention pour me faire reprendre le contrôle, il était déjà trop tard. Mes sentiments s’étaient déjà concentrés en une boule monstrueuse prête à explosée ! Et d’ailleurs, la gravité de son ton ne m’atteignait même plus… Jusqu’à ce que cette boule explose. La panique ! La pire des sensations que je connaisse… J’avais caché mon visage entre mes mains pour éviter de le montrer à Logan, lui qui se voulait rassurant, lui qui me disait les mêmes mots que mon père ; je suis fière de toi. J’étais heureuse, quelque part d’entendre à nouveaux ces mots là. Mais la culpabilité était bien trop présente en cet instant que pour que je puisse m’en réjouir réellement.

Après mon craquage, Logan vint se poser à côté de moi pour me prendre dans ses bras. Ce fut tellement rapide mais la chaleur qu’il dégageait tout autour de moi me faisait du bien et me réchauffait le cœur. Je n’avais toujours pas versé une seule larme. Ses gestes affectifs me calmèrent presque instantanément. Il avait beau être ce gars imposant aux allures de brute, il était tout de même humain et même si ce côté n’est pas toujours celui qu’on a la chance de voir, il n’est que d’avantage efficace.
Quand il me dit que je n’avais rien à ma reprocher, je soupirai longuement et silencieusement en fermant mes yeux et en profitant de son buste pour y enfuir mon visage.
Lorsqu’il me félicita d’avoir sauvé des innocents, mes mains glissèrent de mon visage pour venir resserrer ses bras autour de moi, après son baiser sur mon front. Sa présence et ses gestes avaient réellement ce don pour me calmer. J’avais décalqué un peu cette image de mon père sur lui, mais c’était une relation et des sentiments bien différents que j’avais envers lui. Il était un peu comme mon ombre et il n’a jamais changé ! Il est resté ce gars familier qui m’intriguait mais en qui j’avais une confiance aveugle parce que je savais qu’il nous protégeait. Je l’aime beaucoup. Mais depuis que je ne l’ai plus vu durant deux ans, j’avoue qu’il m’a énormément manqué. Et le revoir à nouveau me fait bizarre… Quelque chose à changé.

Sa promesse envers la bonne personne sur qui je tomberai un jour, était tellement utopiste que j’avais de plus en plus de mal à le croire. Je porte la poisse et ne suis définitivement pas une princesse qui attend bien gentiment l’arrivée de son prince charmant. Merci Disney ! Bref…
Blotie contre lui, je lui répondis d’une voix un peu plus calme et étouffée :

« … Merci Logan… » J’aurais tant aimé ajouter : « Tu m’as manqué » mais je préférai me retenir. Je pense avoir dévoilé assez de mes sentiments profonds pour aujourd’hui. Déjà qu’un poids très lourd se souleva de mon cœur lorsque je lui avais tout avoué, je trouvai ça suffisant.

Je pris le temps qu’il me fallait avant de me reculer de son torce, les joues un peu plus rosies et les yeux légèrement humides. Mais je pouvais constater que mon cœur était plus léger maintenant que le morceau avait été craché. J’allais mieux et je ne voulais plus penser à ce type. J’étais intimement persuadée que c’était la dernière fois que j’étais venue le voir quelque soit la décision de sa famille. Inconsciemment, je le libérai de son étreinte en lui disant une phrase bien naïve :

« J’espère que tu as raison… » dis-je en le regardant enfin droit dans les yeux.
Maintenant que cette crise d’angoisse était en train de s’apaiser, il fallait que change de sujet, histoire de distraire un peu mon attention.

« Et toi au fait ? Toujours pas de madame griffe d’acier … ? » lui dis-je en imitant un peu le ton qu’il avait l’art de prendre quand il essayait de plaisanter quand ce n’était absolument pas le moment.




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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Sam 20 Déc - 20:22


Logan et Félicia Hardy
''Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !''
L

ogan se retrouvait une fois de plus à devoir remonter le moral de Félicia Hardy. Cette jeune fille qu'il avait vu grandir. Dont il s'était occupé. Qui toute petite avait en quelque sorte hérité de la détermination du mutant. Cela ne le gênait nullement, au contraire. Bien qu'il ait préféré s'effacer partiellement de la vie de la jeune femme, pour sa ''sécurité'' comme il disait, cela ne l'empêchait pas de sortir de l'ombre pour venir remonter le moral de la jolie brune et de surtout tenter de résoudre ses problèmes. On pouvait le qualifier comme un ange gardien, oui. Mais sans ailes et sans robe, avec juste un cigare au bec et une bouteille de bière dans la main.

Malgré les tentatives de Logan pour aider Félicia à garder le contrôle, il ne put retenir la crise de nerf qui suivi. Aussitôt, le mutant avait décidé de prendre sa chaise et de venir s'installer à côté de la jeune femme afin de la prendre dans ses bras afin d'essayer de la calmer. Une main se posa sur l'épaule de la jolie brune, où il exerça quelque pression dessus dans le but de la détendre, tandis qu'une autre vint caresser doucement ses cheveux. Wolverine ponctua ses gestes de quelques mots rassurants. Le résultat fut pour ainsi dire immédiat. Aussitôt, la jeune se calma et profita de l’étreindre de son ami. Qui l'aurait cru ? Que cette armoire à glace, cette brute épaisse, qui passait ses journées à crier sur des gosses, à péter la gueule à des jeunes filles blondes et orgueilleuses dans des salles de sports, qui tuait les criminels à tour de bras au lieu de les conduire devant la justice, pouvait faire preuve d'autant de compassion ? Surement pas le premier imbécile qui aurait pensé que c'était une bonne idée de critiquer le style années 70 et les rouflaquettes du mutant. Enfin bref, je m'égare.

Félicia enfouit son visage dans le torse de Logan. Ce dernier posa sa main sur la tête de la jeune femme et continua de la rassurer. Aux tables voisines, certaines personnes observaient la scène, perplexes. Le mutant se contenta de leur jeter un regard qui voulait clairement dire : ''Qu'est-ce que vous voulez ? Mêlez-vous de vos affaires !'' Quand les curieux retournèrent à leurs discussions, Logan déposa un baiser sur le front de la jolie brune. Attendez... De qui ? Logan ? Affectif à ce point ? Eh bien oui. Wolverine pouvait se montrer bien différent avec les gens qu'il aimait. Déjà, lorsque Félicia était toute petite, c'était sa meilleure méthode pour la calmer lorsqu'elle avait un chagrin, qu'il soit petit ou gros. Les mains de la jeune femme vinrent resserrer l'étreinte de Logan autour de son corps. Il posa alors sa tête sur la sienne. Les deux confidents étaient dans leur monde à eux. Un monde privilégier, où personne ne pouvait pénétrer (et que si il essayait, il verrait ses testicules embrochées au bout des griffes du mutant).

Toujours blotie contre contre Logan, Félicia finit par lui dire ''merci''. Le mutant baissa les yeux vers elle et lui demanda sur un ton plutôt léger : ''Merci de quoi ?'' Il lui afficha un beau sourire avant de reposer sa tête sur la sienne. Pour lui, la jeune femme n'avait pas à le remercier d'être là. Pour lui, cela ne constituait ni une obligation, ni une contrainte. C'était surtout un devoir. Peut être même un besoin. Et puis, cela leur redonnait l'occasion de se voir, bien qu'il est certains que cela aurait été mieux dans de meilleurs circonstances. Cependant, c'était là-dessus que c'était fondé leur amitié. Ami, pour le meilleur et pour le pire. Que voulez-vous dire quand vous dîtes que ''ami'' ne colle pas avec cette situation ? Enfin bref. Tout en lui massant légèrement le dos, Logan prit une voix très douce et s'adressa à la jeune femme. ''Ça m'a manqué de plus te voir, gamine.'' Gamine. Un surnom que le mutant utilisait beaucoup envers les gens qu'il aimait, bien qu'en premier plan, cela semblait peu affectueux. Un surnom dont il s'était servit pour appeler Félicia quand elle était petite. C'est vrai après tout. Qui de nos jours appelle les gens par leur nom où prénom ?

Finalement, la jolie brune fini par se dégager de Logan. Ce dernier garda un bras posé sur la chaise de la jeune femme. ''J'ai toujours raison'' lui répondit-il d'un ton brusque tout en attrapant sa bière et son cigare à l'autre bout de la table, un sourire aux lèvres. Félicia fini alors par changer de sujet. Cela allait à Logan, si ça pouvait aider la jolie brune à se changer les idées. Cependant, le sujet abordé ne plu pas particulièrement au mutant. ''Question suivante'' dit il d'un ton neutre tout en tirant une bouffée de son cigare et en vidant la cendre dans le cendrier, le sourire en moins. Un silence s'installa entre les deux amis. Wolverine avait horreur de cela. Ça le gênait terriblement. Alors, sur le ton de la plaisanterie, il fini par dire : ''Si, il y en a bien eu deux ou trois. Mais je les ai toutes tué.'' Logan avait eu beaucoup d’adversaires aux griffes acérées qui avaient cherché à le nuir.

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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Mar 23 Déc - 8:47



Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !

Félicia Hardy & Logan




Quand il me demanda « merci de quoi ? », je lui souris autant que lui me souriait. Je compris tout de suite qu’il voulait dire qu’il était là pour ça, que ce n’était pas la première fois et que ce ne sera surement pas la dernière. Quand il reposa sa tête sur la mienne, je réalisai également à quel point j’avais de la chance de l’avoir pour moi. Il était quelqu’un de très précieux et il fallait que je m’arrange pour ne jamais le perdre. De toute façon, je ne pense pas qu’il m’en laissera l’occasion… Mon cœur battait d’animosité émotive. J’étais heureuse là, en cet instant. Quant au manque que j’avais ressentis et que j’avais refusé de dévoiler, il me fit plaisir d’entendre les mots que je m’efforçais à retenir dans la bouche de mon protecteur, ponctué d’un traditionnel « gamine » qui m’avait lui aussi, beaucoup manqué. Je souris d’avantage en comprenant que c’était bien le Logan que j’avais connu depuis que je suis toute petite. Il ne voulait pas perdre ces bonnes vieilles habitudes et cela me convenait parfaitement ! Je pouffai légèrement à l’écoute de ce mot. Un mot pire qu’affectueux, c’est un surnom affectif qui avait tellement de sens et de valeur à mes yeux… Le reflet de toute une enfance qui se perpétue encore maintenant.

Quand j’émis l’espoir qu’il eut raison quant à son affirmation, il me confia fermement qu’il avait toujours raison… Mouais, c’est bien une réflexion de macho ça ! Mais le connaissant, son instinct disait vrai. Il disait toujours vrai, même si la version révélait quelques petites nuances parfois… Mais je le regardai du coin de l’œil quand il me demanda de passer à la question suivant quand je lui demandai des nouvelles de madame griffe d’acier. Okey… Bonjour mal aise ! Mais ni lui ni moi sommes de nature à céder du coup, cela installa un blanc plutôt oppressent entre nous. Il m’avoua enfin qu’il y en avait eut deux ou trois mais qu’il les avait toutes tuées. Même si le ton de la plaisanterie, j’eus le réflexe d’un haussement de sourcils et d’un roulement d’yeux accompagné d’une petite réflexion… :

« … d’accord… » Dis-je presque en m’indignant de la qualité de sa réponse, mais avec un sourire en coin. Visiblement il ne voulait pas parler de ça maintenant. Pourtant, il allait devoir cracher le morceau à un moment ou à un autre ! … Surtout dans son espèce de centre pour mutants. Il doit en croiser des comme lui et de fait, je pense qu’il trouvera son bonheur là bas, mais il n’est pas encore résolu à le faire. Sans doute avait-il encore trop de soucis pour se permettre d’avoir une relation… Bref, je compris qu’il n’était pas tellement d’humeur…
Discrètement, je regardai une horloge qui se trouvait sur le mur du bar pas loin de nous. Il nous restait encore quelques minutes et je voulu en profiter.
Après un instant, je me résolu enfin à briser ce léger silence avec un sourire sincère et regardant Logan droit dans les yeux :

« Je suis contente que tu sois là. » Lui avouais-je, en posant mes deux mains sur la sienne qui tenait son cigare. Mes mains n’étaient pas moites, ce qui me permit de sentir toute la chaleur corporelle que Logan dégageait. Depuis que je suis petite, je suis persuadée qu’il a le sang plus chaud que n’importe quel autre être humain. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je le touchais, j’avais cette sensation étrange. De plus, quand on est petit, jeune esprit, on s’imagine toujours plein de choses extraordinaires et fantastiques. Encore aujourd’hui, en touchant sa peau, cette croyance innocente me revint en mémoire et je souris d’avantage en y repensant.
J’étais réellement contente de le revoir, même si je ne lui avouai pas qu’il m’avait manqué. Dieu sait combien il m’a manqué ! Je ne voulu plus le laisser partir et pourtant, je savais que ce moment allait bientôt arriver, où il devra reprendre ses responsabilités de protecteur. Je dois bien admettre que je me surpris en train d’envier ces petits mutants qui profitaient de sa protection… J’aimerais tellement que tout redevienne comme avant, même si en moi, je refuse de l’admettre, mais en deux ans, bien des choses ont changés. Notamment mes sentiments et émotions… Depuis que mon cœur s’est serré en revoyant son visage dont je ne m’attendais absolument pas à voir, quelque chose s’est transformé. J’ai peur de ce que c’est et je préfère me voiler la face pour le moment. Je me suis déjà trop trompée sur mes sentiments que pour les laisser aller à la première vague.

Pour éviter un trop longue et prochaine séparation, je lui demandai avec un sourire un peu moindre, espérant qu’il réponde positivement à ma demande, même si j’en connais déjà la réponse :

« Est-ce que… je pourrai venir te voir au centre ? » Lui demandais-je, presque comme un enfant.




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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Mar 20 Jan - 9:36


Logan et Félicia Hardy
''Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !''
U

n silence oppressant s'installa dans la discussion entre Logan et Félicia. La jeune femme lançait des regards en coin au mutant, semblant un peu vexée et surtout mal à l'aise. La réponse n'avait pas l'air de lui avoir plus. Pour détendre l'atmosphère, il balança sa vanne foireuse et pas très intelligente indigna au plus au point la demoiselle Hardy. En effet, il avait été confronté à des ''madames griffes d'acier''. Mais ce ne fut pas pour les inviter à boire un verre où leur proposer un diner romantique. Plutôt pour se foutre bien correctement sur la gueule afin de les empêcher de faire du mal à autrui. ''Excuses moi. Je ne voulais pas être aussi brusque. Enfin, tu me connais. Je peux pas m'en empêcher.'' Son sourire en coin rassura Logan qui le poussa à faire de même. C'était étrange qu'elle lui demande ça après tout. La question était intervenue dans un moment inopportun, au point que le mutant ne l'avait pas du tout vu venir. Surtout que depuis un moment, il s'était juré de plus jamais faire face à ses sentiments amoureux envers quelqu'un. C'était quelque chose de trop douloureux. Pour preuve, dans le meilleur des cas, ces femmes vivaient leur vie avec Logan, jusqu'à ce que ce dernier les voit mourir de leur belle mort, alors que lui continuait à vivre à cause de sa malédiction. Et dans le pire des cas, des individus mal intentionnés s'en prenait à lui, mais surtout à ses proches pour le faire souffrir un maximum. Après, il était vrai qu'il avait brisé cette règle en tombant sous le charme de la jolie Jean Grey. Qu'il avait même embrassé ce fameux soir qui semblait presque irréel pour le mutant.

''Non, Félicia. Je n'ai pas de compagne en ce moment.'' Finalement, il avait parlé. Jusqu'à maintenant, cela n'était encore jamais arrivé. Habituellement, ça avait toujours été la jeune femme qui était venu chercher réconfort par les mots auprès du mutant. Et bien que ce n'était pas ce qu'il cherchait, ça lui faisait du bien de parler. A vrai dire, il avait envie de parler, de vider son sac. Cependant, il ne laissa rien transparaître. Logan restait cette grande armoire à glace. Froid au possible. Renfermé sur lui-même. Ne faisant l'effort de sortir que pour aider les autres. Pour finir, il conclu par : ''Je ne cherche plus à en avoir. Personne n'est intéressé. Et quand je fais mine de l'être, il se trouve que la femme se trouve déjà en couple. Vivre avec moi est quelque chose de très dangereux. Il faut accepter le fait de vieillir, alors que moi je reste le même.'' Une fois de plus, il rejeta la faute sur les autres, alors que c'était lui qui vivait surtout mal le fait de voir les gens qu'il aimait mourir autour de lui.

Il ne se soucia pas de l'heure qu'il était. En vérité, il avait même oublié qu'il était venu avec ses élèves et Tornade pour rendre visite à des malades et des blessés. Il était juste bien. Posé là. Avec sa chère et tendre Félicia. Elle lui dit finalement qu'elle était contente qu'il soit là, tout en posant ses mains sur la sienne, celle qui tenait son cigare. Afin de ne pas la brûler, il prit son cigare dans son autre main et le posa dans le cendrier avant de la poser sur celles de la jeune femme. ''Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir.'' C'était maintenant qu'il réalisait à quel point Félicia lui avait manqué pendant toute cette période. Jouer ce rôle de sauveur de l'ombre ne plaisait plus vraiment à Logan. Certes, il avait fait une promesse au père de la jeune femme. Prendre soin de sa fille sans pour autant interférer pleinement dans sa vie. Mais plus les années étaient passées, plus il s'était prit réellement d'affection pour elle. Il l'aimait vraiment beaucoup. Et savoir qu'il allait bientôt retourner à son institut et ne plus la revoir pendant un moment lui faisait déjà beaucoup de peine... Merde... Les gosses !

Logan se souvint qu'il était professeur et que sa pause allait bientôt se terminer. Il ne fit pas la remarque à Félicia, afin de na pas gâcher la beauté de ces retrouvailles. Elle lui demanda finalement si elle pouvait venir lui rendre visite au centre. Sa manière de demander toucha beaucoup le mutant. Au point qu'il aurait été un grand sensible, il aurait probablement fondu littéralement. Au lieu de cela, il sourit à le jeune femme puis posa sa main sur son visage afin de le caresser doucement. ''L'institut Charles Xavier tu veux dire ? Bien sûr. Tu sais que tu es la bienvenue partout où je me trouve. En plus, tu es une experte de combat et dispose d'une agilité et une finesse que moi je n'ai pas. Ça leur fera pas de mal aux gosses de voir pour une fois la beauté de combat au lieu d'un gros bourrin qui leur apprend juste à survivre.'' Il ne lui restait que très peu de temps avant de devoir reprendre son service. Finalement, il passa sa main dans ses cheveux et lui caressa la nuque pour la détendre un peu. ''Tu devrais aller lui dire au revoir'' dit-il, mentionnant l'homme pour qui elle avait versé des larmes précédemment.

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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Dim 25 Jan - 17:30

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le passé c'est le passé darling... ça parasite le présent !

félicia hardy & logan

Il s’était excusé d’avoir été aussi brusque. Mais je le connais et c’est le genre de réaction naturelle qui sort en premier quand il n’est pas à l’aise avec un sujet de conversation… L’habitude fait que je ne le pris pas mal, et ce, à aucun moment ! Il est comme il est et c’est comme ça que je l’aime.
Mon sourire en coin avait l’air de le rassurer, puisqu’il me le rendit. Il me répondit en plus qu’il n’avait effectivement pas de compagne pour le moment. J’acquiesçai de la tête pour lui affirmer que j’avais bien compris. En même temps, je pense que j’aurai pu le deviner vu sa précédente réaction… On est plutôt mal à l’aise lorsqu’il s’agit d’une question blessante et ici, ça avait été le cas. Il me confia enfin qu’il ne cherchait plus à en avoir. Je le regardai, les yeux un peu humides, me doutant bien que dans sa situation, c’était plutôt difficile d’avoir une relation amoureuse sans penser à déjà en voir la fin… Il confirma mes pensées en ajoutant que les femmes qui lui plaisent vraiment sont déjà en couple et que vivre avec lui requiert beaucoup de courage car ses nuits sont souvent agitées à cause de ses terrifiants souvenirs qui influences ses rêves et les transforment en cauchemars violents… Il ajouta une phrase qui souligna le paradoxe de la vie entre les autres êtres humains et lui, c’est que tout le monde vieillit, hors lui non. Et ce doit être quelque chose de très dur de voir disparaître ses proches et ses amis ainsi que ses maîtresses les uns après les autres… Sur ces mots, je baissai les yeux assumant parfaitement toute cette souffrance qu’il pouvait ressentir face à ce phénomène incroyable mais injuste à la fois… Je réalisai alors qu’il avait du en voir des guerres et des évènements… Qu’il avait déjà un large panel de souvenirs et de souffrance à voir ses amis vieillir et disparaître… Lui aussi il me verra mourir alors que j’étais persuadée que c’était moi qui allais aller à son enterrement… Lorsque j’étais petite, même si un jeune esprit est apte à croire et à créer n’importe quoi, la vie pour tout le monde à un début et une fin. Rien ni personne est immortel… De fait, j’eus beaucoup de mal à réaliser et à me rappeler que Logan était un mutant à la régénération infinie ! Pour moi, c’était mon gardien, mon garde du corps, mon gros chat. J’oubliais souvent qu’il était immortel et qu’il ne changeait jamais physiquement… Mais bon. Mea culpa !

Mes mains sur la sienne, il enleva son cigare d’entre ses doigts de son autre main, pour le poser dans le cendrier et couvrir mes mains de la sienne. J’aimais beaucoup son contacte et je me sentais terriblement bien avec lui. Sa présence me faisait beaucoup de bien ! Surtout après tant de temps…

Je lui posai cette terrible question qui avait pour but de me rassurer et il posa sa main chaude sur ma joue et me dit bien sur. J’étais la bienvenue partout où il se trouvait ! Il ajouta aussi que mon agilité et ma finesse feraient du bien aux gosses car ce serait tout autre chose que lui, au niveau combat. Je souriais en rigolant légèrement et en détournant le regard quelques secondes. Moi ? Un exemple ?... Savait-il seulement que je voulais le voir lui ? Et pas ses protégés ? … De toute façon, je ne pense pas que ce Charles Xavier accepterait n’importe qui dans son centre, surtout quand il s’agit de pédagogie… Cet endroit n’est que trop bien protégé et il doit le rester. Je respecte tout à fait ça. Mais je ne lui avouai pas que c’était surtout pour le voir lui…
Sa caresse dans mon coup eut un impacte assez puissant. Mes yeux brillants plongés dans les siens et sa chaleur dans ma nuque me donna l’envie de frissonner mais je luttai pour me retenir. Mon sourire s’estompa à cause de cette lutte puis il me dit enfin que je devais aller lui dire au revoir… Baissant les yeux j’ajoutai : « Tu as raison… » Puis relevant la tête pour le regarder à nouveau : « … Je devrais… » Sous-entendu que j’avais conscience que je devais le faire mais que je n’en avais aucune envie… Son contacte me troublait et je me sentais plus que bien. J’avais envie de plus mais ce n’était pas le moment… Ce trouble était assez déroutant à vrai dire… Je ne savais pas trop quoi penser de cette situation en ce moment. Il faut dire aussi que je suis assez perdu quant à mes ressentis pour le moment… J’étais déterminée à laisser l’amour de côté mais mes sentiments n’en font qu’à leur nez… En faite, je ne suis plus tout à fait sur du niveau d’affection que j’ai pour Logan…

Mon cœur se mit à battre un temps plus fort… Regardant mon ami d’enfance et protecteur de l’ombre dans les yeux, sans ce sourire qui illuminait mon visage il y a quelques instants, je me rapprochai de Logan et dans un instant qui suspendait le temps, j’entourai son coup de mes bras et posai ma joue contre la sienne, le serrant contre moi. Je fermai les yeux assez fort pour essayer de chasser ce douloureux doute de ma tête… Mon cœur battait un peu plus vite qu’à la normal… J’avais peur de mes sentiments en réalité, même si je n’avais pas envie qu’ils se transforment, ils le faisaient quand même.
Il y a tellement de chose que je devrais faire et que je ne faisais pas… Logan devait le savoir car, depuis que je suis petite, je n’obéis qu’à moitié à mes parents… Sans doute qu’avec ma réflexion il se douterait que je n’allais pas aller lui dire au revoir. De toute façon, sa famille était là maintenant. Il était deux fois plus hors de question que je n’y aille pas !

Je me dégageai enfin de l’étreinte virile de Logan et, résolue à enfin sourire, je lui lâchai avec un brin d’humour : « Allé prof… ! Il est temps que tu retrouves tes gnomes. » Passant à mon tour ma main sur la joue de Logan, mais sans la laisser très longtemps, j’ajoutai les yeux dans les yeux qui soulignait la sincérité de mes mots : « Je viendrai bientôt t’ennuyer à l’institut. » Puis, me lavant enfin de ma chaise et rangeant celle-ci sous la table je dis : « Tu ne te débarrasseras plus de moi aussi longtemps… ! » Dis-je en sous-entendant que cette longue absence serait la dernière ! Je me promis de le revoir. De toute façon, j’en avais besoin.

©️ KSS



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MessageSujet: Re: ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}   ❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan} Clock10Lun 10 Aoû - 2:41


Logan et Félicia Hardy
''Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent !''
L

ogan était d'un naturel brusque, c'était un fait indéniable. C'était ce qui le composait. Ce qui le définissait. Et pourtant, malgré ses airs de grosse brute, il avait horreur d'être comme cela. Bon, certes, avec les têtes de cons, c'était une autre affaire. Il prenait toujours un certains plaisir à leur rabattre leur caquet. C'était sa meilleure manière de clore la conversation et de passer à autre chose ou tout simplement à se barrer. Cependant, il ne pouvait pas supporter d'être comme cela avec ses proches, et surtout avec Félicia en ce moment même. Je veux dire, merde… Il s'agissait de retrouvailles plutôt importantes ! Même très importantes ! Le lien qui les unissait était à la fois complexe, et pourtant unique. Il ne pouvait pas se permettre de lui parler comme cela après tant d'années à l'avoir évité. Et d'ailleurs, à quoi cette absence était-elle dû ? A un vieux nazi qui croupissait maintenant en prison. Cela le rendait malade. Mais bon, une promesse était une promesse. Et il se devait de la tenir jusqu'à son dernier souffle… Ou plutôt, pour être honnête, à celui de Félicia.

Donc, Logan n'avait pas de relation amoureuse pour le moment et n'était pas prêt d'en avoir avant un bon bout de temps. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Il était vrai que cette rouquine ne cessait de lui occuper l'esprit. Mais au fond, qu'est-ce qu'elle était ? De un, casée avec un mec, et de deux, avec un con de surcroît. Il n'était pas dans les habitudes de Logan de briser les couples des autres. D'un côté, si Jean ne cessait de repousser avances à peines cachées et toutes ces petites attentions, peut être qu'au fond elle ne le méritait pas, ou inversement d'ailleurs. Peut être que c'était le destin du mutant : Rester éternellement seul. Au moins, la mutante ne figurerait pas parmi les futures victimes assassinées par sa faute. Puis bon, si elle ne voulait pas de lui, c'était tant pis pour elle !

C'est en cet instant après que Logan, le regard vide, alors qu'il venait de décrocher de la conversation le temps de penser à cela, revint à lui puis fit son plus beau sourire à Félicia pour lui faire comprendre que le célibat n'était pas pour lui une fatalité en soit. Puis vint la fameuse question de son immortalité. Ah… Un véritable don de la nature selon certains scientifiques, une putain de malédiction selon Wolverine. Le mutant se doutait ce à quoi devait penser la jeune femme. Malgré son physique d'armoire à glace et son visage creusée par ces années de guerres et de combats acharnés, la jeune, jolie et fraîche Félicia Hardy passerait sûrement l'arme à gauche avant qu'il ne lui pousse des poils blancs sur sa barbe, si cela devait arriver. Puis… A cause de cette foutue malédiction, sa mutation qui le faisait régénérer chaque blessures, il savait que le jour arrivera où Félicia Hardy rejoindra les autres noms piégés dans l'amnésie de Wolverine. Cela lui coûtait de savoir cela et de ne rien pouvoir faire pour y remédier. Quitte à avoir une vie longue, voir d'immortel, il préférait la remplir de merveilleux souvenirs plutôt que d'en oublier une partie chaque fois qu'il recevait une balle d'arme à feux dans son corps. Malheureusement, ce n'était pas de sa faute, et il ne pouvait rien y faire. Survivre physiquement pour mourir à petit feu psychologiquement. Et cela, ça lui coûtait beaucoup.

Le contact physique avec la jeune Félicia lui faisait vraiment beaucoup de bien. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas baissé en partie ses défenses pour se confier à quelqu'un. On pouvait même presque dire que cela n'arrivait jamais. Sauf bien entendu avec le professeur Charles Xavier. Cependant, c'était uniquement dans le but de pouvoir retrouver ses souvenirs perdus. Finalement, il lui dit qu'elle ferait mieux d'aller dire au revoir à l'homme qu'elle était venue voir avant qu'il ne passe de vie à trépas. Le frisson qui fit le parcours du cou de la jeune femme jusqu'au bras de Logan ne passa pas inaperçu. La sensibilité de ce dernier dû à sa mutation et regroupant ainsi l'odorat, la vue, l'ouïe mais aussi le toucher lui permettait de ressentir chaque frémissement chez la personne qu'il touchait. Puis finalement, elle lui répondit comme dans un murmure : ''Je devrais…'' Qu'est-ce que ça signifiait ? L'avait-elle finalement oublié ? Cette homme pour qui elle versait ses plus belles larmes quelques temps avant l'arrivée de Logan… L'avait-elle en fin de compte échangé contre un autre ? Le mutant restait très mauvais en un sens pour découvrir les messages cachées derrière les sous-entendus (à peu comme celui qui tient la plume).

Finalement, les bras de la jolie Félicia vinrent enlacer le cou du mutant, sa joue venant caresser la sienne. Logan lui passa une main dans le dos de la jeune femme tandis que l'autre continuait de lui caresser les cheveux d'un geste doux et lent. Il pouvait sentir les chaque battements de son cœur qui semblaient défiler à toute allure. Son cœur aussi commençait à battre rapidement. Bon Dieu mais qu'est-ce qu'il était en train de se passer ? Puis enfin, l'étreinte se desserra, puis Serval pu enfin contempler dessiné sur le joli visage de Félicia. Elle le ramena avec un léger trait d'humour à la réalité. Et oui, bientôt Tornade allait prendre sa pause pour laisser les gnomes sous la surveillance du roi des Trolls. Elle posa l'espace d'un instant un peu trop court pour Logan sa main sur sa joue pour lui dire qu'elle viendrait bientôt lui rendre l'ennuyer à l'Institut. ''Tu sais que tu es toujours la bienvenue'' dit-il avec un sourire. Puis elle fini par lui dire qu'il ne se débarrassa plus d'elle aussi longtemps. ''Dois-je m'en inquiéter ?'' questionna-t-il avec un léger trait d'humour. Il fini par la prendre l'épaule, elle le prit par la taille, puis ils marchèrent tous deux dans les couloirs de l'hôpital jusqu'à arriver dans le hall où se trouvait tous les élèves. Alors, Logan retira sa main de l'épaule de la jeune fille puis lui en saisit une doucement, déposant dessus un léger baiser. ''Au plaisir de vous revoir très bientôt alors, mademoiselle Hardy.'' Un sourire aux lèvres, il la regarda partir en direction… De la sortie. Au même moment, grâce à son ouïe sur-développée, il put entendre en provenance de la chambre le terrible bip interminable de la machine médicale annonçant la mort d'un patient. Il fit signe à Tornade d'attendre encore deux minutes avant de prendre sa pause puis se dirigea vers la chambre où. Il tomba face à face avec la famille du mort qui pleurait à chaudes larmes, puis se contenta de leur adresser un hochement de tête compatissant avant de se tourner en direction de la vitre où les médecins déposaient un fin linceul sur le corps du défunt. Au bout d'un moment, la mère fit quelques pas vers lui. ''Vous… Vous connaissiez mon fils monsieur avant qu'il ne lui arrive ce drame.'' Après un léger silence, Logan prit une grande inspiration avant de répondre tout simplement : ''Non.'' Puis il se tourna en direction de la mère et posa une de ses larges mains sur son épaule, un sourire tendre sur le visage, puis ajouta tout en pensant à Félicia : ''Mais je peux vous assurer que ses derniers moment furent parti des plus beaux de son existence.''



Fin.


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❝ Le passé c'est le passé Darling... Ça parasite le présent ! ❞ {Félicia & Logan}

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