But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Certes, les autorités en avaient après Erik, il était recherché pour plusieurs attentats dont l’organisation du meurtre du président américain. S’il ne regrettait pas ce dernier, il n’était pourtant pour rien dans sa mort. Mais apparemment, les autres appréciaient de tout lui mettre sur le dos, comme c’était facile d’accuser le grand méchant Magneto. C’était exactement la même chose concernant la mort de Charles, il savait que tout le monde pensait que c’était lui qui avait assassiné ce très cher et regretté professeur Charles Xavier. Grotesque. Si Erik avait décidé de tuer Charles, il y aurait longtemps qu’il l’aurait fait, ou du moins tenté. S’il y avait bien un mutant qu’il ne sous-estimait pas et dont il était conscient de la puissance, c’était bien Charles, mais de toute évidence, il n’avait rien pu faire contre son agresseur quel qu’il soit. Il comptait bien régler cette histoire, trouver qui était l’auteur de cet acte, et régler ses comptes.
Avoir retrouver son apparence trentenaire avait plusieurs avantages pour cette entreprise. Les autorités le recherchaient, mais avec cette nouvelle apparence, Magneto pouvait pour le moment circuler sereinement dans les rues, sans craindre qu’une horde de police ne lui tombe dessus. Bien que dans les faits, Magneto ne les craignait pas, cela faisait longtemps qu’il était à l’épreuve des balles. Mais il apprécierait de pouvoir faire ce qu’il avait à faire sans encombre. Et sans rameuter tout le monde, surtout qu’il voudrait garder sa « nouvelle identité » encore secrète si possible, encore une fois, il était content de pouvoir s’accorder un peu de tranquillité et d’anonymat.
Il ne savait pas vraiment ce qu’il cherchait. Ou plutôt si, en réalité, il y avait pas mal de choses qu’il cherchait, mais ignorait encore où et comment les trouver. Il voulait trouver qui était responsable de la mort de Charles, et il voulait également trouver de nouveaux mutants à rallier à sa cause. Non pas qu’il n’était pas satisfait de ceux qui embrassaient chacune de ses paroles, mais il n’était jamais contre plus de main d’œuvres, même si la Confrérie commençait à compter un bon petit nombre de mutants. Et il y avait aussi cette histoire de virus qui touchait exclusivement les mutants, et touchait un peu trop sa Confrérie à son goût… Ses mutants sans leurs pouvoirs ne lui étaient d’aucune utilité, c’était malheureux à dire mais c’était ainsi. La Confrérie se battait pour que les humains ne tentent rien contre eux. Mais si les mutants devenaient humains… alors ils n’avaient plus rien à faire à ses côtés. Il lui fallait donc réagir, et s’il ne pouvait pas trouver de remède, ce qui serait une très bonne chose, il pouvait au moins trouver de nouveaux mutants. Tant de choses à faire… et l’âge n’était à présent plus une menace pour lui.
Alors qu’il progressait dans la rue, à l’affût de quelque chose d’intéressant, il remarqua une silhouette qu’il connaissait bien, non loin de là. Si Magneto ne forçait aucun mutant à le rejoindre, il gardait toujours une rancœur personnelle à tous ceux qui le quittaient. Dont Pietro faisait partie. Il s’arrêta lorsqu’il fût arrivé à sa hauteur.
« Tiens, tiens, tiens. Un revenant, je pensais que tu serais plutôt à te terrer dans un coin à l’abri des regards. Me voilà… impressionné. »
Ce n’était pas forcément des plus prudents pour Pietro de se promener dans les rues, mais en même temps le jeune homme ne parvenait pas à rester enfermer. De base, il était clair que le jeune homme n’appréciait pas de rester enfermé, il avait toujours adoré la liberté, les grands espaces et pas seulement parce qu’il avait besoin de se défouler. Sans doute que cela avait un rapport avec la manière dont ils vivaient avec Wanda, quand ils étaient avec leurs parents gitans. Enfin, dans tous les cas, il tournait en rond chez Liv et il avait besoin de se dégourdir les jambes. Ce qu’il faisait donc, en prenant bien soin de s’habiller de sort qu’on ne voit pas ses marques. Ce n’était pas le moment de se faire remarquer. Il était évident que ces derniers temps, il n’était pas bon d’être un mutant et encore moins d’avoir des marques. Surtout que les pouvoirs de Pietro faisaient des siennes.
Ces derniers temps, Pietro ne pouvait plus courir rapidement. Ce qui était vraiment perturbant. Le jeune homme avait compris que Liv vivait bien mieux la situation, mais en même temps il n’avait que trop conscience du fait que cette maladie était en train d’avancer et que ça n’avait rien de bon pour eux. Elle n’avait pas vu leur mort à cause de cette maladie, mais ça pouvait encore changer et Liv ne pouvait plus être sûre de ses dernières visions. Il se faisait du souci, plus pour sa petite amie que pour lui pour être honnête, ou encore même pour sa sœur. Il craignait qu’il leur arrive quelque chose. Et ce n’était pas pour rien qu’il avait le sentiment de tourner en rond chez Liv, sans pouvoir faire quoi que ce soit dans le but de les sauver. Non, il ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas les aider, il n’y avait pour le moment aucune solution.
Cela dit, alors qu’il se promener dans la rue, il ne se doutait pas une seule seconde que son chemin allait croiser celui d’une personne qu’il n’avait absolument pas envie de croiser. Depuis qu’il avait quitté la confrérie des mauvais mutant, il était évident que Pietro avait évité le chemin de Magnéto. Parce qu’il savait que l’homme était rancunier, qu’il n’avait aucune envie de lui pardonner le fait d’avoir décidé de quitter son groupe de terroriste (alors que sa sœur restait…). Bon, forcément, Pietro savait que Wanda avait réussi plus ou moins à sauver ses fesses vis-à-vis de cet homme, mais quand même.
« Je n’ai jamais été du genre à me cacher derrière les autres moi. » Dit-il, en sachant parfaitement qu’il n’était pas bon de provoquer Magnéto. Qu’il découvrait sous sa forme de jeune. Il ne doutait pas une seule seconde que cet homme était Magnéto – son père d’ailleurs… –, puisque Wanda lui avait fait le topo. Donc, maintenant, son père était à peine plus âgé que lui, dans le genre gênant.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Erik était encore indécis sur ce qu’il devait penser de Pietro, ou plutôt, sur ce qu’il devait faire de lui. Certes, il avait quitté la confrérie, et Erik ne retenait personne contre son gré, mais il est vrai qu’il le prenait très mal. Il était vexé, et blessé et il ne comprenait pas qu’on veuille quitter son groupe. Pas en connaissance de ce pourquoi ils se battaient. Ce n’était pas une lubie personnelle, Erik ne souhaitait pas devenir maître du monde. Il voulait juste que les humains cessent de persécuter les mutants, de les torturer, les enfermer, les tuer… il les voulaient libres. Libres de toute oppression. Ça n’avait rien de machiavélique. C’était même tout à fait juste. Il employait des moyens un peu extrêmes, certes, il usait de la violence, c’était un fait. Mais les humains aussi, il ne faisait que leur rendre la monnaie de leur pièce, il se défendait. Charles avait beau dire, avec ses idées pacifistes et son école secrète, il n’aidait pas tous les mutants qui avaient besoin d’aide. Il recueillait ceux qui étaient perdus, les jeunes mais les autres ? Les autres, c’était Erik qui faisait son possible pour les aider.
Mais Pietro avait quitté tout cela, il était parti. Et Erik l’avait encore en travers de la gorge. Et s’il savait que ce jeune homme était son fils, il serait d’autant plus déçu et agacé. Non pas qu’il appréciait énormément Pietro. Il avait toujours eu plus de mal avec lui qu’avec Wanda. Il le trouvait plus sauvage, plus renfermé… Wanda était d’un tout autre genre, et Erik arrivait à la comprendre, et à savoir par quel moyen il pouvait l’atteindre. D’autant plus que concernant la jeune femme, Erik l’appréciait. Mais il ne lui disait, et ne le montrait pas forcément. Parce qu’il était devenu ainsi. Presque incapable de ressentir quoique ce soit de positif pour les autres. Ce n’était pas le cas, mais c’était beaucoup plus simple qu’on le croit.
Il aurait très bien pu éviter Pietro et continuer son chemin mais mine de rien, il avait envie de régler ses comptes avec lui. Il ne laisserait pas les choses ainsi. Même si Wanda avait tout fait pour le dissuader de réprimander le jeune homme, Erik n’était pas du tout calmé, et il voulait des explications. Pas forcément pour lui esséminer des représailles, mais au moins pour avoir toutes les informations. Il était ainsi, il voulait toujours tout savoir sur un sujet, pour pouvoir le traiter de la meilleure des façons, et ne pas se bourrer le crâne avec des questions inutiles.
« Je n’ai jamais été du genre à me cacher derrière les autres moi. »
Erik haussa un sourcil, pas surpris par son aplomb, mais tout de même. Au moins, il n’avait pas peur. Inconscience ou non ? Il ne le savait pas, mais peu importe. Le mutant sourit légèrement à son adresse, et le toisa du regard, il ne semblait pas au mieux de sa forme, mais il n’allait pas s’en soucier plus que ça. C’était une certitude.
« Parce que c’est mon cas ? Et derrière qui je me cache je te prie ? »
Concrètement, Pietro avait bien conscience qu'il n'était pas de bon ton de provoquer Magnéto, que plus d'une personne avait pris le risque de le faire et s'en était mal sorti. Oui... ce n'était donc pas une très bonne chose de la part du jeune homme de provoquer celui qui se trouvait à la tête de la confrérie des mauvais mutants. Mais en réalité, le jeune mutant n'en avait que faire. Il n'avait aucune envie que son interlocuteur décide dans la seconde de e tuer, en fait il comptait quand même grandement sur le fait qu'il y avait Wanda pour le protéer. C'était sans doute idiot de sa part, mais le fait que sa soeur soit bien placé dans la communauté de ce groupe, ça pouvait grandement l'aider. Est-ce que Magnéto allait décider de ne pas le tuer alors qu'il en avait envie, simplement parce wue sa soeur avat plaidait sa cause ? Pietro ne le pensait pas mais il comptait sur le fait que Magnéto avait grand besoin de Wanda. Enfin... il prenait sans doute des risques, mais tant pis. Dans tous les cas, le jeune homme ne pouvait pas revenir sur ce qu'il avait dit.
Il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était pire maintenant qu'il savait que Magnéto était son père. Il n'en revenait toujours pas de cette information, il ne parvenait pas à se dire que cet homme pouvait être son père. Enfin, dans tous les cas, son père était Diego, ça ne changeait pas, c'était lui qui l'avait élevé avec Wanda, c'était lui qu'il avait considéré comme son père pendant des années, lui qui avait tout fait pour eux... même au sacrifice de leur vie avec Maria, malgré leurs différences. Donc, clairement, non, Pietro n'allait pas tout d'un coup se dire que cet homme était son père. Mais il ne pouvait pas non plus ignorer le fait qu'il était bel et bien son géniteur, qu'il y avait un lien de sang entre eux. Pour l'heure, heureusement, Magnéto ne savait rien et Pietro pensait que ça allait continuer comme ça pendant longtemps. Ce qui n'était pas le cas, mais il ne pouvait pas se douter que sa soeur allait finalement décider de tout lui révéler sans même lui demander si elle pouvait le faire. C'était un tout autre débat. En attendant, Pietro se trouvait bel et bien en face de son géniteur.
"Derrière toutes les personnes qui composent votre confrérie, déjà." Répondit-il quand l'homme lui posait la question. "Derrière de fausses idéologies."
Clairement, Pietro n'était pas du tout objectif, il ne pouvait pas affirmer l'inverse en tout cas. Il n'aimait pas l'homme sous ses yeux, pour ce qu'il faisait, pour ses idées. Ce n'était pas pour rien qu'il avait décidé de quitter la confrérie et le simple fait que ça ne soit pas "bien vue" de la part de l'homme sous ses yeux, c'était la preuve de sa dictature.
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On était loin d’une relation cordiale entre les deux hommes, et pour cause. Magnéto n’était pas vraiment homme qui appréciait qu’on le délaisse, qu’on le trahisse. Il voyait le départ de Pietro comme une trahison. Erik l’avait sauvé, lui et sa sœur, leurs vies lui appartenaient donc, et il n’avait pas le droit de partir ainsi. Pourtant, il l’avait fait, et la seule raison pour laquelle il était encore en vie, c’était grâce à l’intervention de Wanda. Quoiqu’il en soit, Erik ne lui pardonnait pas son geste, c’était un réel gâchis, et il n’y avait aucune excuse à son comportement. Et en plus de cela, il le défiait complètement. Erik avait beau avoir de la patience, si le jeune homme allait trop loin, il n’aurait pas de scrupules à lui donner le châtiment qu’il méritait. Tant pis si cela voulait faire partir Wanda, il saurait la retenir, mais il ne pensait pas à elle pour le moment. Tout ce qu’il savait, c’était que Pietro n’avait pas intérêt à le provoquer de trop, ou il pourrait le regretter amèrement. Pietro courrait peut-être plus vite que personne d’autre, Erik n’aurait aucun mal à l’attraper et à lui faire ce qu’il voulait.
Il n’avait aucun doute sur le fait que Pietro puisse être son fils. Cela ne lui viendrait pas à l’esprit une seule seconde. Mais s’il savait la vérité, il ne se montrerait pas plus clément, mais bien plus sévère. Trahir sa famille aussi délibérément, Erik ne pouvait pas le concevoir. Il avait vu les siens dépérir, et mourir sous ses yeux lorsqu’il n’était encore qu’un enfant. Il apportait une grande importance aux liens du sang, et ne supportait pas l’idée qu’on puisse les bafouer. Mais c’est ce que Pietro faisait de façon totalement consciente. Mais pour le moment, il ne savait rien de tout cela, et Pietro n’était qu’un jeune homme que Magnéto avait dans le collimateur. Il comptait bien le garder à l’œil, il ne laissait pas ses « recrues » partir comme ça quand elles le désiraient. Il mettait une grande importance sur ce que la Confrérie avait à accomplie, bien sûr, mais il s’occupait aussi de tout ce qu’il y avait à côté, et qui avait un rapport de près ou de loin avec la Confrérie. Il ne faudrait pas que Pietro donne des informations sur eux à n’importe qui. Même si ce ‘n’était pas dans son intérêt de nuire à la Confrérie, puisque c’était aussi nuire à Wanda.
"Derrière toutes les personnes qui composent votre confrérie, déjà. Derrière de fausses idéologies."
Erik ne s’était jamais caché derrière rien ni quiconque. Il avait toujours tout affronté, il n’avait pas peur de se battre, bien au contraire. Il savait que le mode pacifique ne marchait pas. Pietro pouvait bien dire ce qu’il voulait, le mutant ne se sentait pas atteint. Ce n’était qu’un gamin qui ne connaissait strictement rien aux choses, qui ne comprenait pas les enjeux, et surtout, qui n’avait aucune idée de l’homme qu’était vraiment Magnéto.
« Tu ne sais rien. Tu n’as aucune idée de la réalité du monde, de la réalité des choses. La preuve, tu es obligé de vivre caché, comme un criminel, alors que ton seul crime au final c’est de ne pas être dans les normes dictées par un groupe de personnes. Tu te crois plus malin que tout le monde ? C’est loin d’être le cas. »
Pietro savait bien que c'était risqué pour lui de parler de cette manière à l'homme sous ses yeux, mais il n'avait pas l'intention de mentir. S'il ne disait pas ce qu'il pensait, il ne se sentirait pas honnête et ce n'était clairement pas son envie de se contenter de jouer les faux semblants avec l'homme sous ses yeux. Même si en réalité, Pietro ne se montrait pas honnête en ne disant pas directement à cet homme qu'il était son père, mais il ne fallait pas trop exagérer non plus. Il n'avait pas l'intention de lui dire quoi que ce soit et il espérait que l'homme n'allait jamais être au courant du lien de famille qu'il y avait entre eux. Il ne savait pas que sa sœur allait prendre les devant prochainement et que la prochaine fois que sa route allait croiser celle de l'homme, il allait savoir qu'il était son père. Cela dit, il fallait encore qu'il croise de nouveau sa route, ce qui n'était pas forcément le cas.
Il se montrait honnête donc, même si l'homme n'allait évidemment pas apprécier ce qu'il lui disait. Cela dit, le jeune homme en avait que faire de ce que son interlocuteur pouvait bien penser. Quand bien même il espérait que Magnéto n'allait pas juste chercher à lui faire payer ses paroles d'une manière trop radicale, parce qu'il n'allait pas pouvoir faire grand chose contre lui. Mais il comptait sur le fait que Wanda avait passé un pacte avec lui, qu'elle continuait de travailler pour lui en échange de sa survie. Il jouait gros, mais il jouait honnête au moins. Ce que Magnéto n'appréciait pas apparemment au vu de sa réponse, mais ça c'était normal les deux mutants ne pourraient jamais se mettre d'accord. Pietro n'appréciait en aucun cas la réponse de son interlocuteur, il lui parlait comme s'il savait tout de sa vie, comme s'il avait la seule pensée possible. Pietro n'appréciait pas de comprendre que l'homme considérait qu'il n'avait pas connu grand chose dans sa vie, alors que question malheur, il se mettait quand même la. Il pensait en savoir suffisamment, il n'était pas né de la dernière pluie et il avait quand même vécu certain évènement. On ne pouvait pas dire qu'il ne connaissait pas la réalité du monde et il serra des dents en entendant ces mots.
« Si je dois vivre comme ça c'est parce que j'ai eu la mauvaise idée de vous suivre. » Rétorqua-t-il sèchement. Bon, ce n'était pas que cela, mais Pietro n'avait pas de papier, il ne pouvait pas prétendre à une vie normal en Amérique parce qu'il était arrivé ici d'une manière cachée, en suivant l'homme sous ses yeux. Bon présentement, on ne pouvait pas dire que sa situation était facile non plus, sa condition de mutant pouvait lui poser un soucis. Mais en principe ce n'était pas son plus grand frein. « Et j'en ai assez vu du monde pour m'en faire ma propre idée. Je ne suis pas comme tous ces toutous qui se contentent de suivre sans réfléchir. »
Comme la plupart des mutants qui suivaient Magnéto donc, comme lui avant. Il en avait vu beaucoup oui, il avait vu des parents mourir parce qu'ils avaient voulu les protéger. C'était pour cela qu'il avait suivi l'homme sous ses yeux au début, parce qu'il avait considéré que les humains étaient responsables de ce que ces personnes avaient fait, avant de se rendre compte que les mutants n'étaient pas mieux, qu'on ne pouvait pas juger des personnes à cause d'un groupe de mauvais.
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Aux yeux d’Erik, Pietro n’était qu’un gosse perdu qui voulait jouer son rebelle. Rien de plus. Dans son esprit, il n’avait pas la maturité nécessaire, le recul nécessaire pour comprendre tout l’enjeu de ses projets. Erik estimait qu’il en savait assez avec ce qu’il avait vécu pour se permettre de dire que l’Homme était mauvais, et qu’il n’était pas capable de laisser exister ses semblables physiquement, mais avec des particularités qu’il n’aimait pas, ou ne comprenait pas. Cela avait d’abord été les nazis, puis les russes, puis les américains… toujours quelqu’un pour le persécuter, pour un oui ou un non. Certes, aujourd’hui on pouvait dire qu’il avait commis des crimes, et le fait qu’il soit recherché était quelque chose de logique. Mais avant, c’était juste parce qu’il était juif, ou parce qu’il était mutant. Ce n’était pas des motifs suffisants pour qu’on veuille l’exterminer, pourtant, ça avait été le cas. Et s’il avait réussi à s’en sortir, c’était pour sauver les mutants de l’oppression humaine.
Erik ne se considérait en rien comme un dictateur, il n’avait forcé aucun des mutants à rallier sa cause, et ils pouvaient s’en aller s’ils le voulaient. Même si Magnéto le prenait très mal, et qu’il n’en fallait pas beaucoup par la suite pour qu’il se venge. Comme par exemple, la manière dont Pietro s’adressait à lui. Mais dans le cas du jeune homme, il prenait encore moins bien son départ, parce qu’il estimait qu’étant donné qu’il avait sauvé les jumeaux, ils avaient une dette envers lui, alors oui, il l’avait mauvaise, et le comportement du garçon n’arrangeait strictement rien. S’il se pensait intouchable à cause de Wanda, il se trompait lourdement. Certes, Erik avait affirmé à la jeune femme que son frère ne subirait pas de répercussions, mais Pietro le provoquait, et cela allait finir par avoir la patience du mutant, et cela finirait mal pour le plus jeune des deux. Quand bien même Erik saurait que Pietro est son fils, cela n’arrangerait pas la situation de Pietro, elle empirerait, parce qu’on ne parlait pas comme ça à son père. Erik ne supportait pas d’être rejeté, encore moins par sa famille, et Pietro faisait partie de sa famille au final, quand bien même cela ne plaisait pas au principal intéressé. On ne choisit pas ses parents, mais on ne leur tourne pas le dos non plus, et c’est exactement ce qu’il avait fait.
« Si je dois vivre comme ça c'est parce que j'ai eu la mauvaise idée de vous suivre. »
Il peut croire ça s’il veut, mais Erik n’est absolument pas d’accord. Pietro était un mutant, et cela suffisait au fait qu’il ne serait jamais totalement accepté par la société. Même Charles le savait, c’est pour cela que sa petite école est cachée, parce qu’il savait au fond de lui que jamais mutants et humains ne pourraient vivre en harmonie. Ce n’était pas une possibilité envisageable. Et Erik ne faisait pas la paix dans tous les cas, puisqu’on lui cherchait toujours la guerre.
« Et j'en ai assez vu du monde pour m'en faire ma propre idée. Je ne suis pas comme tous ces toutous qui se contentent de suivre sans réfléchir. »
Pietro réagissait comme un petit chien qui avait la rage pourtant, à vouloir le mordre à tout prix. Erik n’était pas touché parce qu’il disait, ses mutants n’étaient pas des toutous. S’il en usait en tant qu’arme, il estimait qu’ils avaient fait leur choix en toute connaissance de cause. La plupart avait été brimés, persécutés par les humains, et réclamaient justice et vengeance, ce qu’Erik leur offrait. Ce n’était pas une guerre d’ego, mais une guerre pour leur salut.
« Tu sais à quoi tu me fais penser ? A un enfant, en plein caprice. Et un enfant ingrat en plus de cela, vu tout ce que j’ai fait pour ta sœur et toi. Pense ce que tu veux, je m’en moque au fond. Tu as voulu partir, eh bien soit. Cependant, tu ferais mieux de prendre garde à tes mots, si tu penses que tu es intouchable grâce à Wanda, laisse-moi te dire que tu te trompes. »
À quoi Pietro faisait penser à Magnéto. Un gamin en plein caprice. Pietro devait bien avouer qu’il prit quand même sacrément mal la remarque de son interlocuteur, surtout au vu de ce qu’il avait découvert et de son lien de parenté avec l’homme. Il n’avait aucune envie que ce dernier le traite de gamin, le considère même comme un gamin. Il ne pensait pas avoir une attitude de gamin, il se contentait d’être entier et ce qu’il reprochait à son interlocuteur était réel. L’entendre affirmer qu’il était un enfant ingrat après tout ce qu’il avait fait pour sa sœur et lui, c’était le pompon en prime. Bon, Pietro devait bien reconnaître que l’homme sous ses yeux les avait aidés quand ils se trouvaient dans une situation bien fâcheuse, mais à côté de cela ils avaient payé le prix de devoir devenir des terroristes. Pietro n’aurait jamais une vie normale parce qu’il n’avait pas de papier en règle, parce qu’il n’avait pas de réelle identité ici. Bon, il détestait Charles aussi de son côté parce que le mutant n’avait pas manqué l’occasion de le manipuler avec ses pouvoirs, mais au moins l’institut de cet homme donnait le sentiment d’avoir une vie normale. Ce qui n’était pas le cas de la confrérie des mauvais mutants. À la limite… s’ils prenaient définitivement le dessus sur les humains, mais Pietro n’y croyait pas et au fond, il n’avait pas spécialement envie que ça arrive.
L’homme affirma qu’il s’en moquait au fond de ce qu’il pouvait bien penser, qu’il avait voulu partir… donc soit. Soit, en même temps, il en était mort pour avoir voulu partir et sans Wanda, il serait définitivement mort. Alors c’était facile de dire ça comme ça maintenant. Même si Pietro avait conscience qu’il ne devrait pas non plus jouer trop avec le feu concernant cet homme, parce qu’il savait se montrer vraiment cruel quand il le désirait, quand on n’allait pas réellement dans son sens. Et même si Wanda lui avait permis d’avoir une trêve – toute relative quand même –, il ne pouvait évidemment pas prendre trop de risque non plus. Dans le sens où… malheureusement, il pouvait quand même risquer gros. À choisir, il n’avait aucune envie que cet homme – qui ne savait pas encore être son père – décide sur un coup de tête de le tuer. Mais en même temps, Pietro ne pouvait pas non plus ne pas répondre totalement.
« Vous n’aviez pas l’air de si peu vous en préoccupez quand vous avez décidé de me tuer pour être parti. » Pietro marqua une pause, avant de reprendre. « Vous ne valez pas mieux que ces humains qui nous veulent du mal. »
Il prenait peut-être un risque, mais en même temps Pietro avait besoin de dire ce qu’il avait à dire.
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La conversation se passait bien mal mais il n’y avait strictement rien d’étonnant à cela. Etant donné comment les choses s’étaient terminées entre eux, il ne fallait pas s’attendre à de la cordialité. Et pourtant, Erik n’aurait pas été contre le fait que ce soit le cas. Certes, après son départ il avait demandé à ce qu’on le tue mais il était de nouveau en vie et il n’avait plus tellement envie de le supprimer, alors Pietro pourrait calmer sa rancœur. D’autant plus que même avant cela, le jeune homme s’était montré particulièrement virulent envers lui. Alors qu’il lui devait énormément. C’est Erik qui avait sauvé et recueilli les deux jumeaux alors qu’ils avaient été en bien mauvaise posture. C’est aussi pour cette raison qu’il avait vraiment mal pris le départ de Pietro. Qu’il ne se reconnaisse plus dans les projets de la confrérie était une chose, mais qu’il se comporte comme il l’avait fait, c’était encore pire. Et Magnéto serait encore plus fâché par son départ s’il savait que le jeune homme était en réalité son fils. Mais même sans savoir cela, il n’appréciait pas du tout l’attitude du mutant. Il ne comptait pas passer outre. S’il n’avait pas pout intention de l’attaquer comme ça, en pleine rue, il n’allait pas non plus tout passer sous silence, ce serait là bien mal le connaître que de le croire.
Quoiqu’il en soit, il était au moins certain qu’il ne tirerait absolument rien de cette conversation. Etant donné le ton que prenait Pietro, les choses ne s’arrangeraient pas. Erik le voyait comme un enfant capricieux, bien trop heureux de dire non aux figures d’autorité, désireux de s’émanciper. Mais il était tellement ignorant… les humains ne lui feraient pas de cadeaux, jamais. Ils continueraient de le voir comme un monstre. Une nuisance qu’il fallait abattre. Peut-être pas tous, mais tant qu’il y en aurait qui penseraient comme cela, les mutants ne seraient pas en sécurité. Magnéto se fichait qu’on le voit comme le mal. Il savait pourquoi il agissait ainsi. Charles n’avait jamais voulu l’écouter, et aujourd’hui, il n’était plus là. Mais Erik n’arrêterait pas son combat, jamais. Tant qu’il vivrait, il continuerait de se battre.
« Vous n’aviez pas l’air de si peu vous en préoccupez quand vous avez décidé de me tuer pour être parti. Vous ne valez pas mieux que ces humains qui nous veulent du mal. »
Erik fronça les sourcils. Être comparé aux humains n’étaient pas quelque chose qu’il appréciait, parce qu’il savait de quoi ils étaient capables, et pas seulement contre les mutants. Il avait été persécuté toute sa vie, parce qu’il avait été jugé différent selon certaines normes. Parce que d’autres avaient décidé que sa vie ne valait pas la peine. Des peuples avaient été décimés, des familles brisées. On avait tué ses parents, sa sœur, sa fille pour ces raisons-là, et il ne laisserait jamais tomber.
« Tu ne sais rien de moi. Et tu ne sais rien des humains non plus. Cela te jouera des tours, et bien plus tôt que tu ne le croies. »
Pietro avait bien conscience qu’il prenait un risque au final à parler de cette manière à Magnéto. L’homme pourrait très bien décider de le tuer sur place. Est-ce qu’il avait envie d’en arriver là ? Clairement pas, le jeune homme avait conscience qu’il pouvait très bien mourir sur place si Magnéto décidait de s’en prendre à lui, mais il n’avait pas l’intention de se retenir pour autant. Il avait des choses à dire alors il allait les dire tout simplement. Même s’il prenait un risque donc.
L’homme lui rétorqua qu’il ne savait rien de lui, qu’il ne savait rien des humains non plus. Pietro voulait bien reconnaître qu’il ne savait pas grand-chose de la vie de son géniteur, en dehors de ce qu’il faisait maintenant. Il ne comprenait même pas vraiment comment il avait pu lui donner la vie. Dans tous les cas, il reconnaissait sans mal qu’il ne connaissait pas grand-chose de la vie de Magnéto, mais en même temps… il considérait que l’homme non plus ne connaissait pas sa vie. Il lui disait ça, mais de son côté il n’avait pas manqué de le juger aussi sans rien savoir. En tout cas, l’homme considérait que le fait qu’il ne le connaisse pas et se permette sans doute de lui dire de telle chose allait lui jouer des tours. Pietro en avait conscience, mais ça ne voulait pas dire qu’il allait se retenir pour autant. Bon, le mutant n’allait peut-être pas mettre de l’huile sur le feu non plus, mais il n’avait pas l’intention de se laisser impressionner non plus.
« Vous ne me connaissez pas non plus. » Répondit-il en haussant les épaules.
Ce n’était pas parce que Pietro avait suivi le mutant pendant une période de sa vie que l’homme le connaissait. Au contraire, il ne savait rien de lui. Et justement, ce n’était pas plus mal. D’ailleurs, Pietro avait bien envie que ça soit seulement comme ça, que ça ne change pas et qu’il ne sache pas plus de chose à son sujet, mais sur ce point il n’allait pas avoir réellement son mot à dire.
« Je vois pas ce que je risque de plus. »
De plus que d’avoir été traqué et tué, parce que même s’il était encore en vie, il était quand même mort pendant un moment. Donc, il ne voyait pas ce qu’il craignait de plus que ce qu’il avait vécu. Il y avait toujours pire sans doute, mais il n’avait pas l’intention de se laisser impressionner de toute façon.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Erik ne savait plus vraiment considérer Pietro. Il avait hésité à tenter de le récupérer parmi la Confrérie, mais étant donné son comportement, c’était définitivement peine perdue. Il détestait qu’on lui manque de respect, il détestait que l’on s’oppose à lui, et c’était tout ce que faisait Pietro. Pourtant, il était déjà mort une fois, mais le fait qu’on l’est ressuscité lui donnait peut-être le sentiment d’être tout puissant, si c’était le cas, il déchanterait bien rapidement, c’était une certitude.
Pas forcément de sa part à lui. Les mutants avaient bien assez d’ennemis comme ça, et cela n’allait pas s’arranger. Même si Pietro courrait très vite, il ne pourrait pas toujours esquiver les coups qu’on voudrait lui porter. Quoiqu’il en soit, Magnéto restait convaincu par sa voie, et il continuerait de la prodiguer, il se fichait bien qu’on tente de lui mettre des bâtons dans les roues, il fallait attaquer avant de se faire neutraliser, c’était la seule manière. Les humains et les mutants ne vivraient jamais en paix, parce que les humains n’étaient pas capables d’accepter ce qui était différent, ils n’étaient pas capables de vivre parmi d’autres qui n’étaient pas totalement leurs semblables. Il fallait que les mutants résistent, et qu’ils montrent qu’ils ont le droit de vivre autant que les humains. Si Pietro n’était pas d’accord avec cela, grand bien lui fasse, mais il valait mieux pour lui qu’il ne se trouve pas sur son chemin, cependant, parce qu’il n’hésiterait pas à s’en débarrasser, définitivement cette fois-ci.
« Vous ne me connaissez pas non plus. »
Erik estimait tout de même avoir cerné le jeune homme. Une tête brûlée, qui avait du mal à trouver sa place. En général, le mutant arrivait bien à enrôler ce genre de caractère, d’autant que Wanda aurait dû servir à un ancrage plus profond encore, mais cela n’avait pas marché, puisque le jeune homme avait décidé de quitter la Confrérie. Il y aurait forcément un moment où il le regretterait, dans tous les cas, cela ne pouvait pas être autrement.
« Je vois pas ce que je risque de plus. »
Beaucoup plus qu’il ne pouvait imaginer. La mort n’était pas le pire que puisse vivre un homme. La torture, la perte de ceux que l’on aimait, la haine des autres… tout ceci était bien pire que la mort aux yeux d’Erik. Mais il n’avait pas envie de perdre son temps à tenter de l’expliquer à Pietro, tant pis si ce dernier n’avait pas envie de l’écouter, et de le croire. Erik n’avait rien à se reprocher de son côté, alors il pouvait faire comme bon lui semblait à présent.
« Si un jour les humains obtiennent gain de cause et prennent ta sœur pour en faire une expérience, ou un rat de laboratoire, tu comprendras. »
Pietro savait parfaitement qu’il n’y avait aucune possibilité qu’il soit du même avis que Magneto. Même si l’homme pouvait avoir raison sur un point, même s’il pouvait dire la vérité, le jeune mutant serait forcément contre l’avis de l’homme. Il avait conscience qu’il était peut-être trop refermé, qu’il se mettait beaucoup trop à l’opposition de cet homme, mais il était incapable de faire autrement. Le jeune homme ne parvenait pas à se montrer objectif avec cette personne, pour tant de raison (qu’il n’avait pas l’intention d’aborder avec lui d’ailleurs). En soit, à une époque, Pietro avait bel et bien bu ses paroles, il avait cru que Erik était une solution et au final oui… eh bien, en soit Magneto avait été une solution à une époque, parce qu’ils n’avaient plus rien, parce qu’ils ne savaient pas où aller et qu’ils étaient juste complètement perdus.
Mais il n’était plus une solution maintenant. Et il suffisait de voir comment il l’avait traité pour comprendre que cet homme ne valait pas mieux que les autres, que les humains comme il le disait. Après tout, simplement parce qu’il n’était plus capable de suivre son chemin, il avait décidé de le tuer. Autant dire que c’était soit il fallait être avec lui, soit on mourrait…
Pietro serra des dents en entendant Erik parler de sa sœur. Il avait conscience que l’homme cherchait à le toucher en parlant de Wanda, mais ça ne marcherait pas comme ça. Tout simplement parce que Pietro n’avait aucune intention de le laisser avoir raison.
« Ce que je comprends déjà, c’est que vous vous servez déjà de Wanda. » Il la gardait à ses côtés parce qu’elle avait des pouvoirs incroyables, parce qu’elle était puissante. Si elle n’était pas une mutante aussi puissante, Pietro était persuadé qu’il se préoccuperait beaucoup moins de sa sœur. Autant dire qu’il ne valait vraiment pas mieux. « Vous ne valez pas mieux que les humains qui se serviraient de nous comme des rats de laboratoire. Vous faites la même chose. »
Par exactement bien sûr, Pietro en avait bien conscience, parce que les mutants qui se trouvaient dans la confrérie n’étaient pas complètement prisonniers – même s’ils n’avaient pas le droit de partir bien entendu, sans mourir –, il ne faisait pas des expériences directes sur eux. Mais ça n’enlevait rien au fait que les situations étaient quand même comparables.
« Faut pas croire que je n’ai pas de connaissance de la vie… »
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pietro et Magneto n’avaient définitivement pas la même façon de voir les choses, il fallait s’y faire. Le mutant n’allait pas en faire un drame. Le drame concernait surtout le plus jeune des deux. Avec une telle attitude, un tel chemin de vie, Pietro ne vivrait pas longtemps. Magneto avait renoncé à l’idée de le tuer, parce que maintenant, ça n’avait plus d’intérêt, alors peu importe, qu’il soit en vie ou non. Mais il n’était pas le seul danger pour lui. Alors bon, il verrait par lui-même qu’il avait dit vrai. Plus il voyait Pietro, et plus il était déçu. Au final, ce n’était pas plus mal que Pietro ait quitté la Confrérie, il était faible, faible d’esprit, de convictions, et ce n’était pas de tels mutants dont Erik avait besoin. Sinon, il n’arriverait à rien. Non, Pietro Maximoff n’était pas une grande perte.
Par contre, il continuait d’être sacrément ennuyant. Magneto n’avait aucune raison de s’infliger tout ça, il n’était pas forcé de lui parler, mais ce petit avorton méritait tout de même d’être remis à sa place, car il faisait preuve d’un irrespect, et d’une prétention inconcevable. Après tout ce qu’Erik avait pour lui, et pour Wanda, il était incapable de passer l’éponge.
Il avait du mal à comprendre garçon, mais cela ne voulait pas dire qu’il pouvait tout se permettre. Les choses ne se passaient pas comme ça. Erik savait faire preuve de tolérance, et de pardon même si beaucoup en doutaient, mais il fallait le mériter, les choses ne se faisaient pas comme ça, dans la gratuité la plus totale.
« Ce que je comprends déjà, c’est que vous vous servez déjà de Wanda. Vous ne valez pas mieux que les humains qui se serviraient de nous comme des rats de laboratoire. Vous faites la même chose. Faut pas croire que je n’ai pas de connaissance de la vie… »
La comparaison était très mauvaise aux yeux du mutant. Ils ne se servaient pas de ceux qui ralliaient sa cause, ils se battaient ensemble pour un monde où les mutants n’auraient plus besoin de craindre pour leur vie. Il n’avait rien à voir avec ces humains, et Magneto le prenait vraiment comme une insulte pour tout dire. Pietro ne connaissait rien, ça ne faisait aucun doute, mais Erik n’était pas surpris de son aplomb.
« Tu n’as absolument rien compris, c’est affligeant. Et si je me sers de ta sœur, pourquoi donc n’essaies-tu pas de la sauver ? J’ai ma petite idée sur la question. Mais il est de plus en plus clair, et fur et à mesure que tu déblatères que tu ne sais rien, ne connait rien et ne comprend rien à tout cela. »
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Jeu 6 Déc - 7:16
