Pepper avait décidé, normalement, d’agir un peu différemment, de lever le pied ou encore… peut-être de réellement mettre un peu de lumière sur ce qu’elle vivait, sur ce qu’elle ressentait. Mais ce n’était évidemment pas facile. La jeune femme ne savait pas comment s’en sortir, comment faire pour arranger les choses, si on pouvait dire que c’était arrangeable. Sa relation avec Tony était définitivement particulière, elle avait envie de changer certaine chose, mais en même temps elle ne pouvait pas s’empêcher d’apprécier sa situation. Parce qu’elle aimait son travail, parce qu’elle appréciait son patron, parce que sa vie lui convenait en parti. Tout n’était pas parfait, sans aucun doute, mais en un sens elle pouvait quand même se satisfaire de ce qu’elle avait. Elle n’avait aucune envie de tout perdre bêtement en tout cas, elle n’avait pas envie de faire une erreur, de prendre une mauvaise décision. Elle doutait, encore et encore, et au final, elle avait le sentiment de ne pas avancer. Ce qui était clairement le cas en fait, elle n’avançait pas une seule seconde, elle stagnait depuis un moment maintenant. Elle espérait un peu que ça allait changer, bientôt, mais rien ne pouvait le garantir.
En tout cas, Tony était plus occupé que jamais. Entre son travail pour l’entreprise – mais bon, reconnaissons le, c’était surtout Pepper qui s’occupait de cette partie là –, et surtout son envie de justice, la jeune femme avait le sentiment de ne pas le voir beaucoup. Et quand elle le voyait, ils avaient de toute façon tellement de chose à régler qu’ils ne parlaient que de travail. En même temps, c’était le cas depuis toujours en un sens. Mais depuis qu’il avait rejoint les Avengers (elle était évidemment parfaitement au courant, on ne pouvait pas dire que Tony avait des secrets pour elle), c’était encore pire. Il n’avait définitivement plus beaucoup de temps pour l’entreprise et moins de temps encore pour elle.
Elle l’attendait d’ailleurs, dans une rue de Washington, sans doute parce qu’il passait du temps dans la base du SHIELD. Pepper n’avait pas la possibilité de s’y rendre, non plus, il y avait des limites qu’elle ne pouvait pas franchir. Mais ils devaient se voir, normalement, ici, alors elle l’attendait. Elle l’attendait depuis maintenant une bonne demi-heure, autant dire qu’elle avait de moins en moins espoir de le croiser. Il avait dû oublier, ou il était parti elle ne savait où. Alors elle était là, des dossiers en main, attendant en observant un peu toutes les personnes qui passaient autour d’elle. Jusqu’à ce que son regard fut attiré par un visage connu.
« Oh, bonjour Steve. » L’interpella-t-elle, alors qu’il passait devant elle. Steve Rogers, elle le connaissait, ils avaient eu l’occasion de se rencontrer et c’était une personne que Virginia appréciait sincèrement. « Comment allez vous ? » Demanda-t-elle, sans savoir si elle le dérangeait ou non. En espérant ne pas le déranger surtout.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve tentait de prendre ses marques, progressivement. Ce n’était pas très évident. Ça ne l’était pas plus d’être dans le groupe des Avengers ceci dit. Tous avaient leur caractère propre, leurs convictions, leur façon de fonctionner… Steve était un peu perdu au milieu de tout cela. Il faut dire aussi que ça n’avait pas été du tout la même chose dans l’armée. Après qu’il ait pris le sérum, et qu’il était devenu Captain America, on l’avait mis en pole position et on lui avait enfilé un costume de leader. Steve avait fait de son mieux pour se montrer à la hauteur de ce poste, il avait motivé ses compatriotes du mieux possible, il les avait guidés, et parfois dirigés. Maintenant, Steve n’était plus le chef de quoique ce soit, ou de qui que ce soit, cela ne le dérangeait pas vraiment, il n’avait jamais cherché le pouvoir ou quoique ce soit qui s’en rapproche, mais il avait parfois du mal quand ses coéquipiers tentaient de lui donner des ordres, ou de lui faire faire certaines choses dont il ne pensait pas que c’était une bonne chose.
C’était particulièrement le cas avec Tony Stark. Les deux hommes avaient bien du mal à se comprendre parfois, et ils n’avaient pas la même façon de voir les choses. Ils voulaient la même chose, mais avaient deux manières totalement opposées pour y parvenir. Et ce n’était pas toujours simple à régler. Ils avaient régulièrement des accrochages, des divergences d’opinion. Et le plus dans tout cela, c’est que Tony avait un caractère et une façon d’être qui ne plaisaient pas toujours à Steve. Son attitude désinvolte, comme si rien ne lui important, et sa façon de toujours tout tourner à la plaisanterie, c’était lourd. Lourd et parfois totalement déplacé. On pouvait dire à Steve qu’il était trop coincé et encore enfermé dans son époque, ce qui était peut-être le cas, mais il avait reçu une certaine éducation, et ne voyait pas pourquoi il devrait en changer.
Steve avait passé sa matinée au SHIELD, en même temps, il n’avait pas d’autre endroit où aller. C’est pourquoi il avait eu dans l’idée de se prendre un appartement, au moins, il pourrait avoir un endroit à lui. Où il pourrait être au calme, sans que l’on vienne l’embêter. Bon, il était que sa situation était compliquée. Etant donné qu’il avait près de cent ans, et que son apparence n’avait pas changée depuis ses vingt ans. Et il avait dû être déclaré comme décédé pendant la guerre, ou disparu, il ne pouvait pas trouver du travail, réunir les documents nécessaires… mais il espérait que le SHIELD puisse l’aider pour cela. Il n’en avait pas encore parlé, mais c’était un projet. Pour l’heure, il avait envie de sortir un peu du QG, et de prendre l’air.
« Oh, bonjour Steve. Comment allez vous ? »
Steve reconnut la jeune femme qui venait de l’aborder comme était l’assistante de Tony pour sa société. Il avait eu l’occasion de la voir plusieurs fois déjà, et c’était une jeune femme très sympathique, qui n’avait rien à voir avec Tony. Steve était toujours partant pour discuter avec elle, c’était toujours un agréable moment passé.
« Mademoiselle Potts, bonjour à vous. Je vais bien merci, et vous ? Vous attendiez Tony je présume ? Je ne voudrai pas vous découragée mais il était en train de faire des expériences alors… je ne sais pas trop combien de temps cela va lui prendre. »
Pepper afficha un nouveau sourire quand Steve la salua, lui assurant qu’il allait bien avant de lui retourner la question. La jeune femme ne tarda pas à répondre.
« Je vais bien merci. » Bon, elle était en train de poireauté afin d’attendre Tony, mais en un sens on ne pouvait pas non plus dire qu’elle n’allait pas bien. En un sens, elle allait bien oui, elle n’avait pas spécialement de raison de ne pas aller bien. À moins que Steve ne lui apporte une mauvaise nouvelle…
Parce que l’homme ne manqua pas de deviner qu’elle était bel et bien en train d’attendre Tony, ce qu’elle faisait quand même énormément souvent. Parce qu’elle passait beaucoup de temps auprès de Tony, parce qu’elle travaillait énormément pour Tony et parce que… oui elle passait quand même beaucoup de temps à l’attendre. La jeune femme ne fut donc pas surprise outre mesure d’entendre son interlocuteur deviner le fait qu’elle attendait bel et bien Tony et clairement, il n’avait pas du tout de bonne nouvelle. Steve lui apprit qu’il n’avait pas envie de la décourageait, mais qu’il avait vu Tony en train de faire des expériences. Autant dire que l’assistante de direction savait très bien ce que cela signifiait, qu’elle n’était pas prêt de voir Tony arriver à ses côtés. Il y avait de forte chance qu’il ait même oublié qu’ils avaient rendez-vous. Pepper observa un instant sa montre, ça faisait déjà un long moment qu’elle l’attendait. Soit elle allait attendre encore un long moment, parce que quand Tony était en pleine expérience, il était évident qu’il ne pensait pas à grand-chose d’autre. Soit, elle n’allait tout simplement pas pouvoir le voir, parce qu’il n’allait pas se souvenir qu’ils avaient rendez-vous.
« Oui… on ne sait jamais vraiment combien de temps ça lui prend. » Dit-elle en soupirant. Ça c’était sûr et certain, ils ne pouvaient pas deviner à l’avance combien de temps ça allait prendre à Tony de finir son expérience et se rappeler qu’il avait un rendez-vous avec son assistante. Tant pis, Pepper avait conscience qu’elle allait donc devoir se débrouiller toute seule, comme bien souvent. Sans doute qu’elle prendrait la peine de se rendre chez lui plus tard dans la soirée, ou alors le lendemain. Dans tous les cas, il était évident qu’ils allaient devoir voir ce qu’ils devaient voir ensemble. « Bon, eh bien, je suppose que je n’ai plus qu’à faire demi-tour donc et me contenter de rentrer chez moi. »
Ce qui en soit n’était pas une si mauvaise chose que ça, parce que Pepper avait quand même le droit de se reposer un peu, elle avait le droit de souffler. Et si Tony lui posait bel et bien un lapin, il était évident qu’elle allait se permettre de se reposer. Puisqu’il y avait quand même peu de chance qu’il vienne. Non pas qu’il lui poserait volontairement un lapin, mais au vu du retard et des informations de Steve ça ne laissait aucun doute.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve ne s’attendait pas à croiser Pepper, c’est le moins qu’on puisse dire. Il ne la voyait pas souvent, en même temps. Il savait qu’elle était l’assistante de Stark (la pauvre) et il l’avait vue de temps en temps, mais cela n’avait jamais été plus loin que des formules de politesse et des banalités. Pas par manque d’envie, mais plutôt par manque d’occasions.
« Je vais bien merci. »
Et il était content de l’apprendre, vraiment. Il ne souhaitait aucun mal à la jeune femme. Il ne souhaitait de mal à personne de toute façon, ce n’était pas dans ses habitudes de faire ça. Et puis, Pepper avait l’air d’être une jeune femme adorable, cela se ressentait. De toute façon, pour pouvoir supporter Tony et rester son assistante depuis autant d’années, c’est qu’elle devait vraiment être une crème. Il ne savait vraiment pas comment elle faisait. Lui avait déjà du mal à le supporter quelques minutes, alors travailler pour lui… quelle horreur. Il n’avait pas envie d’y penser. Il ne détestait pas non plus Iron Man, bien sûr, mais il avait du mal à discuter avec lui sans que les choses ne prennent tout de suite des tournants qui amenaient des cris. Ou des confrontations verbales. Ils n’en étaient jamais venus à se battre, ce n’était pas à ce point, mais ils avaient tout de même quelques désaccords. Des désaccords assez importants parfois, mais bon, aucun n’arrivait à mettre de l’eau dans leur vin. Ils pouvaient facilement être comparés à des enfants, et ce ne serait pas faux, mais Tony était probablement le plus gamin des deux. Evidemment, Steve n’allait pas s’accuser lui-même, et pour le moment, il n’avait pas non plus envie de reconnaître ses torts.
« Oui… on ne sait jamais vraiment combien de temps ça lui prend. »
C’est vrai, quand Tony partait dans ses inventions, et ses bidouillages, auxquels il ne comprenait strictement rien d’ailleurs, en même temps, c’était beaucoup trop avancé d’un point de vue technologique comparé à ce qu’il avait connu dans son époque, et puis Steve était un soldat, pas un scientifique. Mais il ne pouvait que donner raison à Pepper, Tony restait totalement omnibulé par ses créations, et il en oubliait très facilement le monde extérieur. Ce qui pouvait être assez terrifiant en fait, lorsque l’on n’était pas habitué.
« Bon, eh bien, je suppose que je n’ai plus qu’à faire demi-tour donc et me contenter de rentrer chez moi. »
Steve hésita quelques instants. C’était peut-être l’occasion pour connaître un peu plus la jeune femme. Sans arrières pensées bien sûr, mais juste comme ça, pour faire passer le temps. Et parce que la jeune Virginia lui semblait être une jeune femme très bien, et très sympathique, il serait donc dommage de ne pas la connaître un peu plus. Rien ne garantissait qu’elle accepte, mais il ne perdrait rien à lui proposer dans tous les cas.
« Si vous le souhaitez, on peut discuter autour d’un café en face, comme ça vous pourrez le voir sortir et vous ne serez pas venue pour rien. Sauf si vous avez des choses à faire évidemment. »
Pepper savait bien qu’elle pouvait attendre bien longtemps quand il était question de Tony, elle avait le sentiment de passer son temps à l’attendre. Bon, ce n’était peut-être pas vrai non plus, mais il y avait quand même des moments où elle patientait, elle patientait jusqu’au moment où l’homme était plus disposé pour elle. Bon, la jeune femme se montrait sans doute un peu dur, mais en cet instant précis elle ne pouvait pas s’empêcher de regretter de devoir attendre Tony et surtout de regretter de se dire qu’elle ferait mieux de rentrer chez elle, parce qu’elle perdait son temps. Et le temps était précieux, celui de Pepper l’était d’autant plus qu’elle avait toujours un milliard de choses à faire. Ce qui était le cas de Tony aussi, évidemment, mais disons qu’il avait quand même bien plus tendance à la faire attendre que d’attendre auprès d’elle.
Mais alors que Pepper affirmait qu’elle n’avait plus qu’à rentrer chez elle, Steve lui proposa de boire un café en face, afin qu’elle puisse potentiellement voir Tony sortir – s’il sortait donc bel et bien –, et donc sans être venue pour rien.
« C’est une très bonne idée ma foi. » Affirma Pepper dans un sourire. « Je n’ai rien à faire non, et ça me ferait plaisir de discuter avec vous. »
Ils se connaissaient, par la force des choses, encore que la jeune femme n’avait normalement pas grand-chose à voir avec tout ce qui tournait autour des super-héros (elle se contentait de gérer les affaires de l’un d’entre eux, mais du coup elle n’avait pas pu être complètement mise à l’écart de certaine chose), mais au fond ils ne se connaissait pas du tout. En tout cas, Pepper n’avait pas du tout le sentiment de connaître Steve, comme elle pourrait le connaître. En un sens, ils n’avaient pas forcément besoin de se connaître non plus, mais ça lui ferait en tout cas vraiment plaisir.
« Mais je ne veux pas prendre de votre temps. » Ajouta-t-elle tout de même, quand bien même c’était l’homme sous ses yeux qui avait proposé cette idée. Mais elle savait que ça pouvait être simplement par galanterie, sans en avoir forcément envie. Non pas qu’elle puisse s’imaginer que l’homme puisse décider de lui proposer quelque chose dont il n’avait vraiment pas envie, mais disons qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il était aussi possible qu’il ait simplement pitié d’elle. « Il ne faudrait pas que Tony vous fasse perdre du temps. » Ajouta-t-elle alors, dans un genre de trait d’humour.
Bon, elle s’y prenait sans doute mal, mais elle espérait que l’homme comprendrait bien qu’elle ne voulait pas le déranger, et non pas qu’il puisse s’imaginer qu’elle cherchait à se dérober. Parce que l’idée de discuter avec lui autour d’un café lui plaisait quand même énormément.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
La jeune femme en face de lui était probablement très occupée. Déjà pour lui, être l’assistante de Tony Stark, cela relevait du surhumain. Il n’avait aucune idée de comment elle faisait pour le supporter autant, et depuis autant de temps sur tout. Tony et lui s’agaçaient mutuellement assez rapidement. Enfin, plus ou moins, il y avait tout de même des moments où ils savaient travailler et ensemble, et au fond, Steve appréciait certains côtés du héros, et il en mettait d’autres totalement à jeter. Enfin bref, quoiqu’il en soit, Pepper était certainement une femme très occupée, et il ne devrait peut-être pas tenter de la retenir un peu, mais il n’avait pas envie qu’elle ait le sentiment d’être venue pour rien. Ils ne se connaissaient pas très bien, et il ne lui devait rien, mais Steve ne pouvait pas se débarrasser de son côté altruiste. Même s’il avait changé d’époque, lui n’avait pas changé.
Mais quoiqu’il en soit, cela lui ferait tout de même plaisir de passer un petit moment avec Pepper, et d’apprendre à la connaître un peu mieux. Il avait vraiment l’intuition qu’elle était une femme bien, et qu’elle était quelqu’un de très intéressant. Il ne demandait qu’à le confirmer.
« C’est une très bonne idée ma foi. Je n’ai rien à faire non, et ça me ferait plaisir de discuter avec vous. »
Steve lui adressa un sourire gentil. Bon, au moins, elle semblait séduite par l’idée, et Steve en était plutôt content. Il ne l’aurait pas du tout mal pris si elle avait refusé bien sûr, il avait proposé cela comme ça, mais bon, c’était toujours plus sympathique de passer un moment à deux non ? Tant que la deuxième personne était quelqu’un de sympathique bien sûr, mais Pepper ne lui avait jamais paru être désagréable, alors cela ne devrait pas tourner au fiasco. C’était juste histoire de de prendre un café ou autre dans tous les cas.
« Mais je ne veux pas prendre de votre temps. Il ne faudrait pas que Tony vous fasse perdre du temps. »
Il sourit, légèrement amusé. Il était assez connu que Steve et Tony n’étaient pas les meilleurs amis du monde. Oh, ils ne se détestaient pas non plus, il ne fallait pas exagérer, mais disons que… ils avaient souvent des visions différentes des choses. Le plus important, c’est qu’ils arrivaient quand même à travailler ensemble. C’était le plus important, et aussi ce pourquoi Steve avait été ramené à la vie, en quelque sorte, pour travailler avec les Avengers au mieux, et Tony en faisait partie, que cela lui plaise ou non.
Quoiqu’il en soit, Steve n’avait pas vraiment de temps à perdre. Enfin, si justement. Il n’avait rien de spécial à faire, donc cela ne serait pas un handicap de perdre quelques instants en compagnie de Pepper.
« Oh ne vous en faîtes pas, je n’ai pas un emploi du temps chargé. Vous ne me ferez donc pas perdre mon temps. »
Pepper appréciait sincèrement la proposition de Steve. Elle ne le connaissait pas tant que cela en soit, du moins pas plus que chaque américain avait un jour entendu parler de Captain America en plus de ce que Tony avait pu lui dire à son sujet depuis qu'ils devaient travailler ensemble, mais elle savait qu'il était vraiment quelqu'un de sympathique. En tout cas, il lui avait toujours semblé très sympathique. Et pas sans le genre sympa bête, non au contraire. Pepper devait donc bien avouer qu'elle avait bien envie d'apprendre un peu plus à le connaître et s'ils pouvaient le faire autour d'un café, c'était encore mieux. Si en prime ça permettait à la jeune femme de ne pas perdre totalement son temps, puisque son patron ne semblait pas décidé à sortir. Et si jamais ça pouvait faire les pieds un peu à Tony, l'assistante de direction devait bien avouer que ça l'amuserait un peu, même si elle n'y croyait pas trop et qu'elle ne devait pas non plus se faire des idées.
Elle espérait en tout cas que son interlocuteur, avec les propos qu'elle avait prononcé, ne pensait pas qu'elle cherchait un moyen de se dérober. Ce n'était pas le cas, elle avait sincèrement envie de passer du temps en sa compagnie. Visiblement, il ne l'avait pas mal compris puisqu'il confirma le fait qu'il n'avait pas un emploi du temps chargé et qu'il pouvait donc très bien passer du temps en compagnie de la jeune femme. Pepper afficha un sourire à cette remarque, appréciant sincèrement ce qu'il venait de dire.
« Parfait alors ! »
Ça l'était en effet et d'ailleurs, ils n'avaient pas vraiment de raison d'attendre plus longtemps. Ils prirent la direction du fameux café ou ils allaient pouvoir partager un petit temps ensemble. Maintenant, la jeune femme espérait quand même que son patron n'allait pas arriver trop rapidement. Bon, elle avait quand même envie de régler les affaires qu'ils avaient à régler ensemble, mais en même temps quitte à s'installer autour d'un café avec Steve, elle voulait avoir le temps de discuter avec l'homme. Qu'elle ne pouvait même pas qualifier de jeune homme au vu de son histoire, même s'il ne donnait pas l'air d'être si âgé. D'ailleurs, Pepper commanda un café avec de la crème, un petit pêché mignon qu'elle s'autorisait en cet instant précis.
« Vous arrivez à vous… habituer à notre époque ? » Demanda-t-elle peut être de manière un peu maladroite.
En réalité, la jeune femme devait bien avouer qu'elle ne savait pas vraiment comment commencer une conversation avec Steve. Cela dit, elle avait quand même aussi envie de savoir s'il s'habituait vraiment à leur époque. C'était que ce n'était plus du tout la même chose, ça devait lui faire un sacré changement. Mais ça ne voulait pas dire qu'il n'allait pas s'en sortir, justement elle l'espérait.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve ne pensait pas perdre son temps en en passant avec Pepper. Elle avait l’air d’être une femme très agréable, et intelligente. Et pour être l’assistante de Tony depuis tant d’années, elle avait probablement des nerfs d’acier, et une grande patience. Beaucoup de qualités en soit. En un sens, elle lui faisait un peu penser à Peggy, dans le fait qu’elle semblait être une femme forte, qui n’avait pas peur d’assumer qu’elle était là, et qui ne restait pas campée en tant que femme. Mais Steve avait déjà remarqué que les mentalités avaient tout de même évolué au sujet des femmes depuis son époque. Les femmes maintenant étaient dépendantes, elles occupaient de vraies places importantes dans la société, et c’était une très bonne chose à son avis. Enfin bref, quoiqu’il en soit, non, il ne pensait pas qu’il allait perdre du temps. Au contraire, il passerait sans doute un agréable moment en compagnie de la jeune femme.
Tout ceci était fait sans arrière-pensée, bien évidemment. Steve proposait un café à Pepper en tout bien tout honneur. Il n’avait aucune intention envers elle, et à dire vrai, cela ne lui effleurait même pas l’esprit. Mais puisqu’elle semblait condamnée à attendre, il s’était juste dit qu’il pouvait peut-être lui rendre cette attente un peu moins longue. Enfin, c’était hypothétique, si ça se trouve, elle allait s’ennuyer en sa présence, mais il n’espérait pas. Il préfèrerait qu’ils arrivent à faire un peu plus connaissance sans que cela ne devienne une corvée.
« Parfait alors ! »
Steve lui rendit son sourire, ravi que cette idée semble lui plaire. Steve la suivit en direction du café, elle connaissait bien plus les rues de New York que lui. D’autant plus qu’elles avaient beaucoup changées depuis qu’il les avait connues, mais il s’y habituait tout de même. Il s’installa avec elle et la laissa commander. Il commanda ensuite un simple café. Il se souvînt d’ailleurs avoir fait les yeux ronds la première fois, quand en demandant un café, le serveur lui avait exposé toutes les sortes de café qu’ils avaient, sans que Steve ne comprenne vraiment la différence entre toutes ces boissons, mais même maintenant, il préférait les cafés simples, pas mélangés à autre chose.
« Vous arrivez à vous… habituer à notre époque ? »
La question était légitime, après tout, ce n’était pas un secret qu’il n’était pas de la même époque qu’eux, mais de plusieurs décennies avant. Cela semblait proche et loin en même temps, parce que beaucoup de choses avaient changées, évoluées, parfois même régressées lui semblait-il. Mais en soit, la question de Pepper ne le dérangeait pas du tout, et effectivement, il s’habituait progressivement, palliant ses lacunes et rattrapant son retard.
« Disons que je me débrouille mieux qu’à mon… réveil. Les choses ont tellement changées en peu de temps… j’ai parfois l’impression de débarquer d’une autre planète, mais… ça vient petit à petit. »
Pepper se permettait donc de poser cette question à Steve Roger, en se doutant qu’elle ne devait pas être la seule à lui poser une telle question et qu’il en avait peut-être marre, cela dit la jeune femme se posait juste sincèrement la question, elle se demandait vraiment si l’homme arrivait à vraiment s’y faire à cet endroit. L’homme lui répondit qu’il s’en sortait un peu mieux qu’à son réveil. Quand il affirma que les choses avaient énormément changé en peu de temps, l’assistante de Stark ne pouvait qu’être d’accord. Cela dit, quand elle entendait « peu de temps » et qu’elle pensait à l’époque où l’homme vivait à la base, elle ne trouvait pas vraiment que c’était si proche que cela, mais ce n’était rien non plus en comparaison à l’humanité.
De toute façon, la technologie avait évolué énormément. Quand Pepper était jeune, elle n’avait pas accès à autant de technologie que maintenant, alors elle ne voulait pas imaginer ce que ça faisait pour Steve. L’homme s’en sortait quand même très bien aux yeux de Pepper, quand bien même elle ne savait pas non plus tout ce qu’il faisait. De son point de vue, en tout cas, il donnait vraiment le sentiment de bien s’en sortir. Mais forcément, elle ne connaissait pas tous les détails, elle ne savait au fond que ce que Tony pouvait lui dire de temps en temps.
« J’imagine. » Dit-elle dans un sourire. « Enfin, je tente d’essayer, mais je dois bien avouer que j’ai un peu de mal à imaginer réellement ce que vous vivez avec tout ça. » Elle osait croire qu’elle pouvait potentiellement se mettre à la place de l’homme, mais ce n’était pas facile du tout. Comment on pouvait se mettre à la place de l’homme de toute façon, son histoire était juste pleinement inédite.
En un sens, ce n’était pas plus mal d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de personne pour vivre ce que Steve vivait, clairement ce n’était pas quelque chose d’enviable. Se réveiller dans un futur où plus rien ne ressemblait à ce qu’on avait connu, puis il y avait évidemment le fait qu’il avait dû perdre des proches. Franchement, ce n’était pas quelque chose que Pepper enviait à son interlocuteur, vraiment pas. Elle ne pouvait donc pas complètement comprendre ce qu’il vivait. Elle était en tout cas heureuse qu’il se débrouille de mieux en mieux, c’était vraiment une bonne chose.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve devait bien admettre que ce n’était pas du tout quelque chose de simple de devoir vivre dans une époque si différente de la sienne. Mais il faisait ce qu’il pouvait. Il n’avait pas le choix, en fait. Il se devait de s’adapter à ce monde, de tenter de le comprendre, et d’y vivre le plus simplement et sereinement possible. Il avait l’impression de s’être amélioré, et d’avoir fait quelques progrès. Il avait encore quelques lacunes, bien sûr, mais il faisait ce qu’il pouvait. Et l’avantage de traîner avec Stark, si on pouvait vraiment parler d’avantage, c’est qu’il avait tellement d’avance en termes de technologies que Steve rattrapait vite son retard, même s’il était loin de tout comprendre là-dedans.
Steve restait surpris de beaucoup de choses, et était un peu désolé que certaines n’avaient pas changées. Comme la guerre par exemple, le monde était toujours en conflit. Pourtant, il y avait déjà beaucoup d’hommes de tombés à travers l’histoire pour ces raisons, et Steve ne comprenait pas pourquoi personne n’apprenait des erreurs passées. Mais bon, avec beaucoup d’espoir, cela changerait peut-être. Steve avait envie d’y croire, et c’était aussi pour ça qu’il tentait de repousser toutes les menaces. Pour tenter de ne pas laisser d’autres guerres se déclarer.
« J’imagine. Enfin, je tente d’essayer, mais je dois bien avouer que j’ai un peu de mal à imaginer réellement ce que vous vivez avec tout ça. »
Effectivement, ce n’était pas simple de s’imaginer dans une telle situation. Lui-même n’aurait jamais cru qu’une telle chose lui arriverait. Il n’aurait jamais imaginé qu’il allait se retrouver coincer dans la glace et être ramené à la vie soixante-dix ans plus tard. Cela relevait totalement de la science-fiction. Mais en même temps, il était devenu un super soldat grâce à un sérum, alors on pouvait bien croire à tout ce que l’on voulait.
Mais bon, il se devait de faire avec. Il ne pouvait pas retourner dans son époque dans tous les cas. Il n’allait pas mentir, parfois ça lui manquait. Pas la guerre non, mais ses amis, ses connaissances. En particulier Bucky, même si malheureusement, ce dernier était mort. Peggy aussi lui manquait. Mais bon, il devait bien se résoudre au fait qu’il ne les verrait plus. Enfin pour Bucky c’était certain. Peggy était toujours vivante mais… enfin ce n’était plus pareil. Et ce serait trop… étrange.
« Je m’en doute. Le plus difficile c’est probablement que tous ceux que j’ai connu sont probablement morts aujourd’hui mais… enfin c’est comme ça. »
Même si elle pouvait techniquement comprendre ce qui posait souci de vivre dans une époque si différente de la sienne, tant qu’on ne le vivait pas, c’était évident qu’on ne pouvait pas le comprendre entièrement. Déjà, Pepper voyait bien comment était le monde maintenant comparé à sa jeunesse, et en ayant vécu les deux époques elle aurait été quelque peu chamboulée si elle avait dû sauter vingt ou trente ans. Mais dans le cas de Steve, qui avait quand même fait un voyage de soixante ans, en quittant un monde en guerre pour se retrouver dans une époque où la technologie avait quand même vraiment changé. Bref, même si Pepper osait croire qu’elle pouvait imaginer un peu ce que ça faisait, il était évident qu’elle ne pouvait pas non plus comprendre entièrement ce que vivait Steve.
L’homme lui précisa que le plus difficile au final, c’était le fait que toutes les personnes qu’il avait connues étaient morte maintenant. Pepper ne put s’empêcher de se sentir triste en entendant une telle remarque, même si ça semblait évident. Elle se disait que si elle devait vivre la même chose que Steve, elle ne serait pas vraiment capable de le supporter. Découvrir que ses proches étaient tous morts, parce qu’ils avaient vieillit, parce que la nature avait fait son œuvre… c’était horrible. En plus de devoir vivre dans un monde qui n’avait plus rien à voir. Cela dit, au moins, Pepper se disait que Steve pouvait vraiment prendre un nouveau départ et qu’il passait dans un monde bien différent qui pouvait éventuellement lui permettre de penser à autre chose qu’à tous les regrets qu’il avait peut-être. S’il en avait.
« Et… pardonnez moi toutes ces questions, n’hésitez pas à me dire si jamais je vous ennuis. » Se permit-elle d’ajouter tout de même, parce qu’elle n’avait aucune envie que sa curiosité agace son interlocuteur. « Vous ne regrettez jamais ce que… vous avez fait ? » Pepper connaissait les grandes lignes de l’histoire de Captain America, il avait quand même donné sa vie pour son pays. « Si vous aviez la chance de recommencer, vous… feriez pareil ? »
Se sacrifier pour le monde, au point de perdre tout ce qu’il avait. Enfin, en un sens, Steve ne pouvait évidemment pas se douter qu’il allait revenir des années plus tard sur le devant de la scène end découvrant que le monde avait bien changé. À l’époque, il avait simplement dû se dire qu’il allait mourir et… c’était une bonne chose qu’il ait sauvé le monde, mais c’était horrible d’y aller de sa propre vie. Est-ce que c’était le destin de tous les héros ? Le destin de Tony aussi ?
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve n’était pas mécontent de pouvoir discuter un peu avec Pepper. Il n’en avait jamais réellement l’occasion, mais il devait reconnaître qu’elle semblait être une femme intelligente, et intéressante. Stark avait vraiment de la chance de l’avoir à ses côtés, même s’il reconnaissait qu’elle devait être mue d’une grande patience pour le supporter. Il avait du mal, même s’il reconnaissait certaines qualités chez Iron Man, passer un peu trop de temps avec Tony était une épreuve. Ils étaient en désaccord sur de nombreuses choses, autant à cause de leurs caractères différents, que de leurs éducations différentes, les différences d’époque aussi, mais ils arrivaient tout de même à unir leurs forces quand c’était nécessaire. Et au final, c’était ça qu’il fallait retenir, rien d’autre.
Ce n’était pas facile, de vivre dans ce nouveau monde. Beaucoup de choses avaient changées, d’autres non. Steve tentait tant bien que mal de trouver sa place, de prendre ses marques, mais il avait encore de nombreuses lacunes, surtout en ce qui concernait toute cette technologie ultra avancée. C’était triste de voir que les guerres continuaient de faire rage, certes, elles n’étaient plus réellement mondiales, mais des innocents continuaient de perdre la vie, et c’était à se demander si la paix pourrait un jour régner partout, ou si l’Homme était destiné à guerroyer sans cesse, pour des richesses, pour du pouvoir, et pour de l’ambition. Ce n’était pas simple pour lui, mais il avait un but, une mission, et c’était probablement ce qui l’aidait à avancer, et à accepter cette situation. Il n’avait pas le choix, dans tous les cas.
« Et… pardonnez moi toutes ces questions, n’hésitez pas à me dire si jamais je vous ennuis. Vous ne regrettez jamais ce que… vous avez fait ? Si vous aviez la chance de recommencer, vous… feriez pareil ? »
Steve n’avait pas hésité, au moment fatidique. La question ne se posait pas pour lui. Il avait toujours eu le sens du sacrifice, pas pour avoir les honneurs, ou une reconnaissance sans précédent, mais parce qu’il estimait qu’une vie en échange de milliers d’autres était un pari honnête. Il n’aurait jamais pu vivre avec le fait de se dire que des gens étaient morts parce qu’il n’avait pas eu le courage de les sauver. Alors non, il ne regrettait rien. Même s’il aurait voulu trouver une autre solution, même s’il aurait voulu pouvoir vivre quelque chose avec Peggy, revoir ses amis… non, il ne regrettait pas.
« Vous ne m’ennuyez pas. Je regrette qu’il n’y ait pas eu d’autre solution, mais je ne regrette pas la décision que j’ai prise. Quel genre d’homme j’aurais été, si j’avais laissé de nombreuses personnes mourir pour pouvoir vivre ? Si c’était à refaire, je referai la même chose sans hésiter. »
Pepper n’avait vraiment pas envie d’ennuyer son interlocuteur, mais puisqu’elle avait de la chance de pouvoir partager un moment avec lui, elle devait bien avouer qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de lui poser toutes ces questions. Des questions que l’homme avait déjà dû recevoir et donc déjà du répondre un milliard de fois, mais… eh bien, elle était curieuse. L’assistante afficha un sourire sincère quand l’homme lui répondit qu’il ne l’ennuyait pas. Pepper considérait que ce dernier ne devait pas juste dire ça pour lui faire plaisir, qu’il devait réellement le penser. Steve ne donnait pas le sentiment d’être une personne qui soit du genre à mentir. On pouvait très bien mentir en étant une personne bien, et donner l’air d’être quelqu’un d’honnête sans l’être mais… eh bien, la jeune femme n’avait vraiment pas le sentiment que ça soit le cas de Captain America.
Ce dernier revint donc sur la question de Pepper, lui faisant comprendre qu’il ne regrettait pas une seule seconde la décision qu’il avait prise à l’époque. Clairement, elle aurait très bien pu comprendre que ce dernier ait des regrets, parce qu’il avait quand même perdu tous ses proches. Mais au final, l’homme ne faisait que regretter qu’il n’y ait pas eu d’autres solutions, mais pas d’avoir foncé tête baissée pour sauver toutes ces vies innocentes. C’était incroyable, Pepper avait énormément de respect pour son interlocuteur.
« Vous êtes vraiment impressionnant. » Elle le disait avec le cœur, comme cela lui venait. Elle savait déjà que Captain America était incroyable, mais l’entendre parler ne faisait que confirmer ses pensées.
L’homme s’était sacrifié à son époque dans le but de sauver toutes ces vies innocentes, et aujourd’hui, alors qu’il avait quand même tout perdu, ce dernier ne regrettait pas une seule sa décision. Il se retrouvait dans un monde bien différent que le sien, il n’avait plus ses repères, plus ses proches, mais il continuait d’avoir la tête haute et de considérer que ce qu’il avait fait devait être fait. Vraiment, Pepper ne pouvait vraiment pas faire autrement que d’être impressionné.
« En tout cas, je suis vraiment heureuse de pouvoir vous connaître. »
Pepper avait conscience que c’était une chance pour elle d’avoir l’occasion de côtoyer un homme tel que lui.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve ne tentait pas d’impressionner Pepper, ou de se faire passer pour ce qu’il n’était pas, en s’inventant des valeurs. Il pensait vraiment ce qu’il disait. Pour lui, une vie ne valait pas plus qu’une autre, et il en était de même pour la sienne. Il n’avait pas hésité à faire s’écraser l’avion en Antarctique, parce qu’il savait qu’en faisait cela, il pourrait sauver la vie de beaucoup d’innocents. Il s’était sacrifié en toute connaissance de cause, et avec l’esprit tranquille, hormis ce qui concernait Peggy, mais il ne doutait pas qu’elle avait compris son geste. Et il avait d’ailleurs appris qu’elle avait mené une vie heureuse après cela, ce dont il était très heureux pour elle. Quoiqu’il en soit, si le choix lui était encore donné, il referait exactement la même chose, parce qu’il était convaincu d’avoir pris la bonne décision.
« Vous êtes vraiment impressionnant. »
Steve ne savait pas vraiment s’il était, il ne se posait pas la question pour tout dire. Il avait toujours eu à cœur de pouvoir aider les autres, parce que sa mère l’avait élevé dans cette optique, sauf que Steve avait toujours été très faible physiquement, jusqu’à ce qu’il reçoive le sérum. Le professeur à l’origine de ce sérum était mort, et Steve ne voulait pas gâcher le cadeau qu’il lui avait été fait, alors il tentait autant que possible de mettre ses capacités au service de ceux qui en avaient besoin, c’était tout ce qui comptait.
« En tout cas, je suis vraiment heureuse de pouvoir vous connaître. »
Le « jeune » homme lui adressa un petit sourire flatté. Il ne savait pas s’il gagnait vraiment à être connu, mais c’était le genre de discours qui faisait toujours plaisir à entendre. Lui aussi, était content de connaître Pepper. Elle semblait être une femme bienveillante, et très intelligente. En soit, Stark avait beaucoup de chance qu’elle travaille pour lui, mais il ne savait pas si ce dernier méritait vraiment que Pepper le fasse. Il ne connaissait pas leur relation, et même si Tony n’était pas le diable en personne, il avait une personnalité qui pouvait vite le rendre désagréable envers les autres, et Steve espérait qu’il n’était pas trop dur avec Pepper.
« Merci, ça me touche beaucoup, je suis également heureux de vous connaître. Même si cela me fait davantage me demander ce qui vous pousse à travailler pour Tony Stark. »
Accueil
Lun 24 Déc - 13:54
