But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve avait reçu un sms de Fury. Il avait enfin réussi à bien se débrouiller avec un téléphone portable. Il n’avait pas le dernier modèle à la pointe de la technologie parce que c’était encore un peu trop complexe pour lui, mais il se débrouillait de mieux en mieux selon lui. En tout cas, il faisait vraiment des efforts pour s’adapter à cette nouvelle époque. Il n’avait pas le choix de toute manière, parce que c’était celle dans laquelle il vivait. Et il n’avait pas forcément envie de passer pour le boulet de service qui n’y comprenait rien à rien, ce n’était pas le but.
Quoiqu’il en soit, Fury l’avait prévenu qu’il y avait du grabuge à Brooklyn, et que c’était de l’ordre d’un super-vilain. Il n’avait pas énormément d’informations, mais ce qu’il savait, c’était qu’il y avait des civils en danger, et il était donc de son devoir de tenter de les protéger et les mettre à l’abris. Il ne lui en fallu pas plus pour enfiler son costume et grimper sur sa moto pour se rendre à Brooklyn dans les plus breds délais.
Une fois arrivé sur les lieux, il n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour repérer la zone de danger, en plein dans Prospect Park. Il prit tout de même le temps d’analyser la situation, foncer dans le tas serait stupide, et une bonne partie des gens avaient déjà évacué, l’instinct de survie avait du bon. Il eu un peu de mal à repérer son ennemi cependant, tout simplement parce que ce dernier était en train de virevolter dans les airs. Super. Il détestait ceux qui volaient, c’était toujours plus compliqué pour lui de les atteindre, il préférait les combats au corps à corps, mais heureusement, il pouvait toujours lancer son bouclier, d’autant plus que le vilain en question volait grâce à une machine, donc s’il arrivait à détruire l’engin ce serait déjà un bon point.
Il reconnut en son ennemi du jour le bouffon vert. Steve ne l’avait jamais affronté jusqu’à aujourd’hui, mais il en avait évidemment déjà entendu parler, ce n’était pas la première fois qu’il décidait de semer la terreur à New York, et il était déjà connu de leurs fichiers. Personne ne savait qui se cachait sous son masque, mais Steve était dans tous les cas, bien déterminé à le capturer. Il n’avait aucune intention de le tuer, parce qu’il préférait les garder en vie si possible. Après une inspiration, il prit son élan pour s’approcher du bouffon.
e chaos pour le chaos, le bouffon vert n'avait pas forcément besoin d'un prétexte supplémentaire pour agir et semer la discorde, répandre la terreur. Quand il était Norman Osborn, il était calculateur, raisonné, pondéré. Cruel et impitoyable, oui, mais manipulateur et stratège avant tout. Quand il embrassait pleinement la personnalité du bouffon, ce n'était plus exactement la même chose, même si aujourd'hui, Norman et le bouffon étaient en bonne entente, et parvenaient à "collaborer", pourra-t-on dire. En l'occurrence, il n'avait pas vraiment réfléchi à ses actes, il avait décidé d'agir sans cibler personne de précis, pour passer le temps en attendant de s'en prendre à son véritable ennemi, et il y avait de nouvelles armes qu'il voulait tester, par ailleurs. Alors, en attendant d'accomplir le plus grand projet, il passait le temps.
Il avait enfilé son costume, s'était positionné sur son planeur, et avait sillonné le ciel de New York en quête d'une proie en particulier. Attaquer des civils au hasard ne lui posait pas réellement de cas de conscience mais ne lui paraissait pas suffisamment spectaculaire. Il tenait à ce que ses actions aient une résonnance, qu'elles fassent grand bruit, qu'elles fassent si possible la une des journaux.
En survolant Prospekt Park, il constata qu'une grande agitation régnait en maître, de la musique, quantité de personnes, beaucoup de jeunes... Ah oui, il lui semblait qu'un festival avait été organisé... Une sorte de fête dont les fonds récoltés devaient servir à financer les recherches pour aider les mutants affectés par la maladie, au-delà de la solution déjà proposé par le gouvernement. Si Norman avait son mot à dire dans l'affaire, ce n'était pas du tout l'affaire du bouffon, mais l'acte semblerait symbolique, et surtout, il avait l'occasion de toucher un maximum de personnes en un minimum d'effort, et ça lui convenait très bien.
Alors il surplomba les festivités et engagea les hostilités, testant toutes ses dernières armes sur la foule qui se dispersa bien vite, horrifiée. Le bouffon vert se gargarisait de leurs cris de terreur, un rire ravi s'échappait de son masque. Mais ça n'allait pas durer. Il s'étouffa un peu quand il aperçut une silhouette familière. Il n'avait jamais eu l'occasion de l'affronter, mais comme tout le monde (évidemment), il connaissait sa réputation, et savait d'avance qu'il lui donnerait du fil à retordre. Sans réfléchir, il lança une de ses bombes-fantômes dans sa direction, qui laissa bien vite échapper une fumée très dense qui, Norman l'espérait-il, désorienterait son adversaire, lui laissant le temps de fondre sur lui.
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Steve savait d’avance que la confrontation ne serait pas facile. Le bouffon vert n’était pas n’importe quel adversaire. Il donnait du fil à retordre aux super-héros, en particulier Spider-Man, puis un moment déjà. Mais le Captain ne lâcherait rien, et il allait faire son maximum pour tenter de le mettre hors d’état de nuire, et de l’arrêter. De ce que savait le SHIELD, ce n’était pas un extra-terrestre, c’était un homme. Lequel ? Aucune idée pour le moment, mais ils allaient peut-être pouvoir le découvrir après ce combat. Steve n’avait pas envie de décevoir la population, ni le SHIELD, il ne faisait jamais les choses à moitié dans tous les cas, et n’abandonnait jamais, tant qu’il lui restait un souffle de vie.
En tout cas, il était prêt. Il ne restait qu’à agir. Heureusement que la plupart des gens avaient évacué d’eux-mêmes, mais Steve allait devoir s’approcher pour voir si certains avaient été blessés, ou étaient coincés et avaient besoin d’aide et d’assistance. Ce ne serait pas simple, et le fait que le bouffon soit sur un engin volant n’allait en rien faciliter les choses, mais il allait devoir faire son possible pour prendre l’avantage, et ne pas se laisser surmener par le vilain.
Ce dernier d’ailleurs finit par le remarquer. Il n’avait pas perdu de temps, ce n’était pas forcément arrangeant pour Steve, mais ce n’était pas non plus dramatique. Il réussit à reculer au maximum quand il lui lança ses espèces de bombes et se couvrit le visage pour ne pas respirer le gaz qui s’en échappait, ne sachant pas ce que c’était, il n’avait aucune envie d’être intoxiqué. Mais toxique ou non, il devait sortir de ce nuage de fumée. En relevant la tête, il aperçut un échafaudage au-dessus de lui. Il sauta et se rattrapa à la structure en fer. Il gravit quelques mètres, s’éloignant de ce brouillard.
Il se remit bien vite sur ses deux pieds, et chercha du regard son ennemi. Il n’avait pas de temps à perdre, et s’il ne devait pas se précipiter, il n’avait pas non plus le temps d’élaborer un plan. Il allait devoir se fier à son instinct, parce que le bouffon ne lui laisserait probablement aucun répit. La première des choses, serait de réussir à neutraliser son engin, mais cela semblait compliqué à réaliser, mais peu importe, il se devait d’essayer. Steve attrapa son bouclier, attaché dans son dos, et prêt à s’en servir. Il décida de le lancer dans la direction de son ennemi, se devant de tenter une première attaque.
a stratégie ne fut pas payante. Le bouffon vert avait espéré désorienter son adversaire et profiter de la confusion pour fondre sur lui et le faucher en plein vol, mais alors qu'il parvenait à son niveau, son planeur au ras du sol, il ne trouva l'ennemi nulle part. Ce dernier était parvenu à s'échapper du nuage de fumée à temps. Un coup d'épée dans l'eau. Qu'importe, le super-vilain ne se sentait pas découragé pour autant. Il redressa son planeur et reprit de la hauteur afin d'avoir une vision d'ensemble de la situation. Son regard balayait l'espace dans l'espoir de retrouver le décongelé.
Même si l'ennemi qu'il espérait affronter le plus restait l'homme-araignée, il ne disait jamais non à un combat musclé avec un autre de ses confrères super-héros. En l'occurrence, pouvoir ajouter Captain America à son tableau de chasse représenterait pour lui une satisfaction personnelle de grande valeur. Il en était loin, encore, c'était l'évidence, mais le super-vilain ne doutait jamais de ses propres capacités. Tout ce qu'il lui fallait, c'était retrouver sa cible perdue de vue et reprendre l'offensive.
Malheureusement, l'ennemi le repéra avant lui, le bouclier fendit l'air, et Norman n'eut pas le temps de le voir venir. Le bouclier toucha de plein fouet son planeur, déséquilibrant le bouffon vert qui dut affronter une chute vertigineuse, mais duquel il sortit indemne, protégé par son armure qui facilita le choc lié à ce vol plané. Après cet atterrissage peu glorieux, il se désolidarisa du planeur et posa les pieds au sol. Attaquer par la voix des airs ne mènerait à rien. Cette situation méritait sans doute un combat singulier, à l'ancienne, et Norman se sentait tout à fait apte.
Bien déterminé à en découdre, il n'attendait que de faire face dignement à l'ennemi. Quel gloire, quel prestige ce serait s'il devait partenir à le faire taire définitivement. S'il devait être celui qui avait mis fin aux jours présumément glorieux du visage héroïque de l'Amérique (qui au passage en possédait beaucoup trop). Mais pour qu'un tel face à face ait lieu, il fallait localiser son adversaire, et espérer que ce dernier ne le prendrait pas en traître.
-Montre-toi ! l'interpella-t-il, tournant la tête à gauche et à droite, exalté par la perspective de ce nouveau combat.
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Steve ne pensait pas être dans une mauvaise posture, pas pour le moment. Il était encore en phase d’observation. Il avait besoin d’avoir plus d’informations sur son ennemi. De voir par lui-même la façon dont il attaquait. Le Bouffon Vert était loin d’être un inconnu, le Captain savait qu’il était un ennemi à prendre au sérieux, et qu’il était puissant. Cela faisait un moment déjà, qu’il était sur le terrain, et qu’il causait pas mal de dégâts, que ce soit humains, ou matériaux, et il était temps de mettre fin à ses agissements. Steve était bien déterminé à le capturer, mais rien n’était fait encore.
Et il ne ferait pas l’erreur de sous-estimer son ennemi. Il savait que ce n’était pas n’importe quel délinquant, qu’il pourrait arrêter en deux temps trois mouvements. Il était en train de jauger son adversaire, d’essayer de comprendre sa technique de combat, la manière dont il fonctionnait, mais le voir virevolter sur son engin ne plaisait pas à Steve, pour lui, c’était un avantage pour son adversaire. Et il préférait donc le lui enlever. Il fut satisfait de voir que son bouclier avait touché sa cible de plein fouet, c’était toujours ça de pris.
Steve observa l’homme chuter au sol, tentant de ne pas le perdre de vue. Il récupéra au passage son bouclier, une fois que ce dernier lui soit revenu, tel un boomerang. Maintenant, ils allaient pouvoir entamer les choses sérieux, maintenant que son ennemi était cloué au sol, et qu’il ne pouvait plus avoir une vue aérienne, cela allait pouvoir être un combat équilibré, du moins sur la forme, puisqu’ils avaient tous les deux leur style, et qu’ils ne se battaient pas du tout de la même manière.
Le Captain ne lâcha pas son ennemi des yeux, constatant que ce dernier n’avait pas du tout été touché par l’impact, du moins pas en apparence, mais son armure semblait des plus solides. Ce qui n’était pas un bon point pour lui, mais qu’à cela ne tienne, il lui arracherait morceau par morceau, si ce n’était que cela.
-Montre-toi !
Steve était un soldat, pourtant, il devait bien admettre que cet adversaire avait quelque chose d’effrayant. Son armure n’avait rien d’engageante, la façon dont il se déplaçait, sa voix… tout était sordide. Mais ce n’est pas pour autant qu’il comptait se cacher, il n’avait absolument rien contre l’affronter de face. Même s’il se tenait prêt à devoir encaisser d’autres de ses petites bombes fumantes. Il grimpa sur le bord de l’échafaudage avant de sauter sans problème au sol. Sans lâcher le bouffon des yeux, il s’approcha de lui, tout en restant à une distance raisonnable.
« Eh bien me voilà, ce jour va marquer la fin de ton manège, Bouffon. »
e bouffon vert éprouvait un certain sentiment d'exaltation à l'idée de faire face au célèbre Captain America, à la perspective de l'affronter en combat singulier. Le super-vilain, loin d'éprouver la moindre crainte à la pensée de ce combat, était impatient d'entrer dans le vif du sujet. Oh, il savait que la victoire ne serait pas facile, voire serait chose impossible. Il avait affaire là à l'un des héros les plus redoutables qui faisaient régner la justice à New York, mais pour la peine, il voyait en lui un adversaire à sa mesure. Ce n'était pas exactement son nemesis, bien sûr, et il éprouverait bien plus de plaisir à se retrouver face à Spider-Man, mais il faisait tout de même avec les moyens du bord.
Il avait été convaincu que le justicier répondrait à son invitation et ne se défilerait pas, et surtout, il l'avait attendu. Il savait que ce genre d'individus, au sens de la loyauté irréprochable, seraient bien incapable d'utiliser la carte de la lâcheté, ou encore de l'attaquer par derrière, et la suite lui donna effectivement raison, puisque Captain se montra finalement bel et bien et lui fit face, avec toute l'assurance qui le caractérisaient.
Le super-vilain se permit de rire franchement quand son interlocuteur affirma que ce jour marquerait la fin de son règne de terreur. Il n'était pas inquiété le moins du monde par cette menace explicite. Il n'était pas certain d'avoir le dessus, ça non, en revanche, le bouffon vert avait la conviction d'être ni plus ni moins qu'immortelle. Personne au monde ne parviendrait jamais à le museler, à l'arrêter, à le faire taire. Pour chaque coup porté, il reviendrait un peu plus fort, toujours plus fort.
-Ouh je suis mort de trouille, plaisanta le bouffon. De sa ceinture, il tira ses lames chauve-souris sans pour autant les envoyer directement sur son adversaire. Non, il avait l'intention de prendre son temps, il voulait savourer chaque seconde de cette confrontation qui promettait d'être particulièrement musclée. Essaie seulement, juste pour voir. Divertis-moi, je t'en prie, suggéra-t-il, en lui adressant un geste excessivement clownesques, invitation à engager les hostilités.
Peu importe le coup que son ennemi choisirait de lui portait, Norman avait bien l'intention de le parer quoi qu'il en soit. Et il espérait qu'il méritait que le super-héros déploie les meilleures attaques de sa panoplie.
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Steve avait conscience que c’était maintenant que les choses sérieuses allaient commencer. Maintenant qu’ils étaient l’un en face de l’autre. Steve restait vigilant, il était hors de question pour lui de sous-estimer son adversaire. Le soldat était conscient du potentiel de son adversaire, et de ce dont il était capable, il n’avait aucune envie de faire une erreur qui pourrait lui coûter cher. S’il ne faisait pas attention, il était certain que le Bouffon pourrait avoir le dessus sur lui et le mettre à mal, et refuse refusait que cela se produise. Au moins, maintenant il ne virevoltait plus dans les airs, et c’était tant mieux. Ils étaient presque sur un même pied d’égalité, mais cela ne pouvait durer.
Maintenant, il se devait d’analyser correctement la situation. Etudier son adversaire, et la façon dont il combattait. Tout en prenant garde à ne pas se faire toucher par ses attaques, et en ripostant lui-même. Cela n’allait pas être de tout repos, mais il avait l’habitude. Et surtout, il n’avait pas le choix, il était tant que les agissements du Bouffon Vert cessent. Cela n’avait que trop durer, et il était temps qu’il soit envoyé en détention, et mis hors d’état de nuire.
-Ouh je suis mort de trouille.
Steve choisit de ne pas répondre. Il n’allait pas lui faire le plaisir de répondre à se provocations. Même si pour le coup, Steve avait commencé à le menacer. Mais il devait se douter qu’ils n’allaient pas se réciter des poèmes. Il attendit que son adversaire bouge, mais à part sortir ses armes, il ne fit rien de plus. Steve était perplexe, il aurait préféré qu’il commence à attaquer, il n’aimait pas quand les ennemis semblaient attendre, cela ne laissait jamais présager quelque chose de bon.
-Essaie seulement, juste pour voir. Divertis-moi, je t'en prie.
Le divertir, rien que ça. De toute évidence, il ne semblait pas le prendre au sérieux, ce serait peut-être un bonus pour Steve. Le Captain était bon en corps à corps, à part son bouclier qu’il lançait, il préférait terrasser ses ennemis à la force de ses poings, et en général, le résultat était plutôt bon, grâce au super sérum, et il n’y avait aucune raison pour que cela ne soit pas le cas.
« De nous deux, c’est toi le bouffon non ? Alors c’est à toi de divertir les autres. Mais entre nous, je ne te trouve pas très amusant. »
Steve s’approcha de lui, tout en gardant cependant une distance de sûreté, il n’oubliait pas que le supervillain aimait jeter des gazes qui avaient divers effets, alors il devait rester vigilant. Décidant qu’il était temps de commencer le combat, il lança son bouclier dans sa direction avec force et vitesse.
e l'orgueil, le bouffon vert avait à en revendre. Il était impossible de ne pas en avoir quand on faisait les choix qu'il faisait, quand on s'engageait sur la voie qui était dorénavant la sienne. Mais ce n'était pas de cet orgueil qui vous rend susceptible à toutes les remarques désobligeantes qui pourraient vous être faites. Non, bien au contraire. Le super-vilain avait dépassé ce stade. Si Steve Rogers ne savait pas goûter à son humour très particulier, le bouffon n'allait pas déplorer le fait qu'il condamne d'office son humour. L'essentiel, pour lui, dans tous les cas, n'était pas tant de faire rire les autres que de s'amuser lui-même.
Pour lui, toute cette situation n'était jamais qu'un jeu, un jeu auquel il prenait le plus grand des plaisirs. Et une partie qu'il avait la ferme intention de gagner. Certes, il pouvait difficilement affirmer qu'il faisait le poids face à son interlocuteur. Surtout à présent qu'il n'était plus sur son planeur. Puisqu'il se confrontait à lui directement pour la toute première fois, il ne savait du super-héros que ce qu'il avait entendu de lui. Et ce n'était pas assez pour espérer exploiter ses failles ou admettre qu'il était incapable de le battre. Cette phase d'observation, ils se devaient de la faire là, maintenant, sur le terrain.
Le super-vilain attendait, patiemment, que son adversaire engage les hostilités, et c'est ce que ce dernier finit bel et bien par faire. Il envoya son bouclier dans sa direction, à pleine vitesse. Il s'en fallut de peu pour qu'il se le prenne de plein fouet, mais le bouffon put compter sur ses réflexes et sa vitesse exacerbés pour esquiver le projectile juste à temps. Le mouvement du bouclier siffla à quelques millimètres seulement de son oreille. Ca s'était joué à peu de choses.
Il était temps pour le bouffon de riposter. Son premier réflexe fut de vouloir utiliser un des gaz à sa disposition... Mais il estimait que jouer ainsi ne rendrait pas le combat très satisfaisant. Non, il avait envie de se mesurer très directement à son ennemi. Alors le super-vilain n'attendit plus et se précipita dans la direction du justicier afin de fondre sur lui, dans l'espoir de le prendre en traître, son poing prêt à lui marteler le visage.
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Si l’envie du Bouffon était de rire à gorge déployée et de se vanter lui-même, qu’il le fasse. Steve apprécierait, si cela pouvait le garder distrait. Assez pour qu’il puisse n’en faire qu’une bouchée et régler cette histoire rapidement. Evidemment, il ne sous estimait pas son ennemi. Il savait parfaitement qu’il n’était pas en face d’un petit malfrat, mais d’un vrai vilain. Il savait son adversaire puissant, et Steve n’avait pas la bêtise de se croire au-dessus de tout le monde et invincible. Même s’il est vrai qu’il était particulièrement résistant tout de même.
Quoiqu’il en soit, ce combat devait être mené, et Steve n’entendait pas le perdre. Il fallait qu’il arrête cet homme (ou quoiqu’il puisse être puisque nul ne le savait vraiment) au plus vite. Il était bien trop dangereux pour la population, et en libre circulation depuis trop de temps. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir tenté de le mettre hors d’état de nuire, mais il avait toujours réussi à se faufiler entre les mailles du filet. C’était peut-être son truc, de s’enfuir dès qu’il sentait que le combat ne pourrait pas être gagné d’office. Mais là, son principal moyen de transport était cassé, alors son seul moyen était de courir, et Steve était plutôt bon coureur, alors cela ne le gênerait pas de lui courir après.
Mais pour le moment, son ennemi restait statique, alors le Captain avait beaucoup d’autres possibilités à utiliser avant cela. Et il choisit de commencer par lancer son bouclier. Steve était doué en combat au corps à corps, mais étant donné qu’il n’avait pas vraiment vu le Bouffon à l’œuvre, il ne voulait pas l’approcher de trop près pour le moment. Parce qu’il était convaincu qu’il n’était pas du tout le genre de type à se battre à la loyal.
Ce qui se confirma quand ce dernier fondit sur lui sans prévenir (bon en même temps personne ne prévenait son ennemi avant de frapper en général). Steve eut juste le temps d’interposer son bras entre le poing de son ennemi son visage, protégeant ce dernier. Ce n’était pas passé loin, et son ennemi semblait tout de même assez conséquente, il valait mieux donc assurer ses arrières. Steve répliqua en tentant de lui envoyer son genou dans l’abdomen.
e poing que le bouffon vert se serait fait un plaisir d'écraser sur le visage du chouchou de l'Amérique n'atteignit malheureusement pas sa cible. En même temps, ça ne pouvait pas être trop simple, et même s'il était toujours assez frustrant de manquer sa cible surtout quand on espérait l'avoir prise par surprise, cela permettait dans le même temps au super-vilain de se faire une idée de la force et des réflexes de son adversaire. Forcément, il ne s'était pas attendu à ce que Captain America en personne soit une petite frappe et facile à battre au corps-à-corps. Il ne sous-estimait pas son ennemi... mais il se surestimait peut-être lui car en revanche il voulait croire que les pouvoirs qu'ils possédaient faisaient qu'il était de taille face à son adversaire.
Certes, Rogers avait interposé son bras pile à temps, et le super-vilain avait donc manqué l'opportunité (pour l'instant avait-il envie de penser) de ravager le charmant minois du Captain, mais ce n'était que partie remise. Il fallait bien ce premier temps d'adaptation pour savoir précisément à qui il se mesurait et de quelle manière appréhender ce combat très direct. On pourrait reprocher au bouffon vert de chercher la facilité (et il admettait que c'était bien souvent le cas - en même temps, pourquoi faire simple quand on pouvait faire compliqué ?), mais en l'occurrence, il ressentait la très nette envie de se challenger, et il espérait que son ennemi serait du même avis.
Ce qui était certain, c'est que de bons réflexes, le super-héros en avait également, car sa riposte ne mit pas longtemps à avoir lieu, et clairement, le bouffon la sentit passer, puisque si son auguste poing n'était pas parvenu à frapper le Captain en pleine face, son auguste genou, lui le frappa en plein abdomen. Dans un grognement de rage, le bouffon fut propulsé en arrière sous l'effet du coup efficacement porté. Bon, d'accord, de prime abord, le super-héros le battait sur tous les points : vitesse, agilité, réflexes, forces... Mais la partie ne faisait que commencer. S'il le fallait vraiment, il se résignerait à tricher, il avait plus d'un atout dans sa manche (au sens où il avait plus d'une bombe "surprise") à sa ceinture mais il voulait s'obstiner encore un peu à tenter de combattre son interlocuteur en combat singulier. Sait-on jamais. A peine redressé, il se précipita donc tel un bélier sur son adversaire dans l'intention de le projeter au sol, de le faire tomber sur le dos et de le rouer de coups. L'espoir fait vivre.
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Pour le coup, Steve estimait qu’il avait de la chance. Avoir réussi à détruire l’engin volant du vilain était une aubaine. Steve était un spécialiste du corps à corps, alors cela l’arrangeait. Si le bouffon avait continué de virevolter au-dessus de lui comme une mouche, il aurait vite été désavantagé. Ce n’est pas pour autant qu’il estimait que le combat était gagné d’avance. Certainement pas. Le Captain savait qu’il avait un adversaire redoutable, et que si pour le moment, il avait la chance de voir ses coups portés leurs fruits, et de réussir à esquiver ceux de son adversaire, les choses pouvaient très vite changer. C’est pour cette raison qu’il se devait de rester concentré, et ne pas commettre d’impair qui pourrait lui causer de sérieux torts.
Quoiqu’il en soit, il avait réussi à parer son coup de poing, et son coup de genou réussit à toucher sa cible. Ce qui était une excellente chose. Mais bon, son ennemi n’était pas encore hors d’état de nuire. Il en faudrait plus, il le savait. L’ennui, c’est que c’était la première fois qu’il se battait contre cet homme. Il pouvait donc s’attendre à un peu près tout. Ce qui n’était pas franchement une bonne nouvelle. Mais bon, il allait rester vigilant, il n’y avait que ça à faire. Malheureusement pour lui, il ne le fut pas assez pour cette fois-ci.
Il ne réussit pas à éviter son ennemi et tomba en arrière sur le sol. Cependant, il ne laissa pas les choses ainsi. Sachant que le Bouffon n’en resterait probablement pas là, il ne pouvait pas se permettre de rester dans une telle position. Il se concentra donc à repousser son ennemi, poussant le dernier sur le côté, afin de se dégager. Ses réflexes étaient affûtés, dieu merci, mais il devait également réfléchir à une stratégie. Il ne pouvait pas juste attendre que son ennemi bouge pour ensuite contre-attaquer, il lui fallait quelque chose de solide, et surtout, d’efficace. Ce n’était que comme ça qu’il pourrait réussir à le vaincre. Ce qui-là, n’était pas encore une garantie.
« Alors Bouffon, c’est ainsi que tu aimes le divertissement ? Je suis quelque peu déçu, je m’attendais à plus amusant. »
Le provoquer n’était pas forcément une bonne chose, mais autant qu’il voit en clair de quoi il était capable, il n’aimait pas rester dans le doute et l’attente. Autant voir tout de suite de quel bois il se chauffait.
e sentiment de victoire que Norman éprouva en parvenant à renverser son adversaire ne fut pas de longue durée car, bien sûr, il ne garda pas l'avantage bien longtemps. Le moindre coup qu'il avait espéré pouvoir lui administrer fut tué dans l'oeuf quand le Captain parvint habilement à se redresser et à le faire basculer sur le côté. Au corps-à-corps, il semblait évident que le super-héros était plus habile et expérimenté que lui. Mais cela ne dissuaderait pas pour autant le super-vilain de mener ce combat à bien. Ils n'en étaient qu'au début et, pour le moment, même si les coups encaissés n'étaient pas toujours les plus agréables, ils avaient du moins le mérite de le divertir, et c'était ce à quoi le bouffon vert tenait le plus : à s'amuser, avant tout.
Le bouffon vert allait fondre une nouvelle fois sur son adversaire, pour un résultat qui serait certainement moins que convaincant, mais il fut interrompu dans son élan quand Rogers prit la parole, en prononçant quelques mots qui firent sourire Norman, un sourire coincé sous son masque, mais qu'il rendit lisible à son adversaire dans un éclat de rire que Norman Osborn, dans son état normal, ne serait pas capable de laisser échapper de sa gorge tant il était caractéristique de sa double personnalité. Il aimait quand ceux à qui ils faisaient face prenaient le temps de lui faire un brin de causette. Les combats, c'était toujours agréable, ça le remettait en jambe, mais rien ne valait une bonne conversation avec l'ennemi.
-Si tu ne t'amuses pas, c'est ton problème, répondit le bouffon vert, qui appréciait la provocation sans se sentir provoqué pour autant (son ego lui suffisait à penser que son interlocuteur ne s'ennuyait pas, faute d'être réellement amusé), moi je passe un excellent moment, ajouta-t-il en se rapprochant pour mieux le toiser à travers son masque. Mais je m'en voudrais de t'ennuyer. Si tu veux qu'on corse les choses, ce sera avec plaisir.
C'était sans doute suicidaire de sa part, d'autant que Norman n'avait clairement pas l'avantage à l'heure actuelle, mais s'il était sain d'esprit, cela se saurait, et il était connu pour être tout l'inverse. Donc oui, si son adversaire voulait corser les choses, le super-vilain n'était pas contre, et il acceptait même de le faire selon ses conditions à lui.
-Je t'écoute, qu'est-ce qui t'amuserait vraiment, tout de suite ?
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve savait que le combat était loin d’être gagné d’avance, même s’il semblait avoir un avantage au combat au corps à corps, il n’avait pas la victoire assurée. Il ne doutait pas du fait que le bouffon avait probablement de nombreuses armes cachées, et qu’il avait une imagination débordante. Il attendait, plutôt redoutait le coup en traitre qui pourrait lui faire perdre le combat, mais il tentait cependant de garder le cap, et de tenter de le neutraliser avant que ce moment n’arrive. Le Bouffon avait réussi à le renverser, mais il avait tout de même su se relever à temps, évitant de ce fait un coup de la part de son adversaire, quel qu’il soit. Le fait de le provoquer n’était peut-être pas une bonne idée, mais il se disait que s’il était déconcentré, il pourrait plus facilement commettre des erreurs, qui pourraient faciliter la tâche de Steve.
Mais de toute évidence, même s’il venait tout juste d’arrêter son attaque, il apprécia qu’il lui parle, étant donné qu’il éclata de rire. C’était la première fois que le Captain affrontait le Bouffon, et il ne pouvait donc pas savoir quelle était la meilleure stratégie à adopter face à son adversaire. Mais en tenter plusieurs n’étaient pas une mauvaise idée en son sens. Il le regretterait plus tard, mais tant pis. Autant jouer la carte de la discussion, et avec un peu de chance, de la distraction. C’était ce qu’il recherchait avant tout, il n’avait pas spécialement envie d’avoir une conversation avec cet individu.
-Si tu ne t'amuses pas, c'est ton problème. Moi je passe un excellent moment. Mais je m'en voudrais de t'ennuyer. Si tu veux qu'on corse les choses, ce sera avec plaisir. Je t'écoute, qu'est-ce qui t'amuserait vraiment, tout de suite ?
Steve observa également son interlocuteur, ne voulant pas le perdre de vue, tout en tentant de percevoir une faille quelque part. Dans sa posture, ou son costume, mais il n’y avait rien de flagrant. Autant le faire parler donc pour le moment. Effectivement, Steve ne s’amusait pas, ce qu’il faisait était de la plus haute importance, et il prenait cela très au sérieux. Il n’avait aucune envie de s’amuser, et d’une manière générale, peu de choses l’amusaient vraiment, surtout depuis qu’il était revenu à la vie.
« Pour être honnête avec toi, te neutraliser me mettrait dans un profond état d’amusement. Tu penses que c’est dans tes cordes ? »
n nouveau sourire étira les lèvres du super-vilain quand son adversaire lui assura que la plus grande source de divertissement pour lui serait de l'anéantir. La menace était plus que concrète, et en toute objectivité, le super-héros était clairement en mesure de lui nuire. Le bouffon vert avait une très haute estime de lui, il estimait que peu de ses adversaires étaient réellement capables et surtout dignes de causer sa perte, mais il y en avait tout de même quelques-uns. En tête de liste, on comptait Spider-Man, bien sûr, mais le Captain était aussi bien placé sur la liste, il avait même de bonnes chances de gravir quelques échelons à présent qu'ils avaient l'occasion de se combattre pour la première fois en face à face.
-Dans mes cordes ? Dans les tiennes, plutôt. J'espère que tu t'es bien renseigné à mon sujet, j'ai plus d'une corde à mon arc, tu sais.
Il avait surtout plus d'un joujou à son attirail, mais à présent débarrassé de son planeur, il était tout de même nettement diminué. Pour qu'ils soient à armes à peu près égales, sans doute faudrait-il débarrasser le super-héros patriote de son fameux bouclier, mais de toute évidence, l'on ne l'en débarrassait pas si facilement.
-Mais je serais assez curieux de te voir essayer dans tous les cas.
Oui, Norman aimait beaucoup tailler le bout de gras en même temps qu'il combattait, mais pour autant, il ne souhaitait pas non plus que la conversation interrompe complètement le combat, d'autant qu'il savait que certains s'en servaient comme d'une stratégie pour réfléchir à leurs coups suivants, et c'était une occasion que Norman n'avait pas particulièrement envie de donner à son interlocuteur, même si lui-même n'avait pas encore vraiment eu l'occasion non plus de réfléchir à ce que serait son prochain plan d'action. Alors sans reprendre la parole de suite, Norman fondit une fois de plus à toute vitesse sur son adversaire dans l'intention de le faire basculer et de l'écraser de tout le poids de son armure.
-Allez, dit-il tout en plantant ce qui était visible de son regard à travers son masque dans celui de son ennemi du moment. Montre-moi ce que tu as dans le ventre.
C'était un véritable défi. Qui était à relever pour eux deux, car ce serait ensuite au bouffon de s'en défendre.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Steve n’était pas totalement naïf, il savait bien que le vilain en face de lui n’allait pas se laisser attraper pour lui faire plaisir, mais il se devait tout de même de lui dire ce qu’il attendait de lui. Quand bien même ce n’était pas vraiment nécessaire, étant donné que c’était totalement flagrant. Steve n’était pas là pour passer un bon moment, mais bien pour arrêter le bouffon vert. Ce dernier le savait déjà, et Steve comptait bien parvenir à ses fins. Pour le moment, ils étaient encore en phase d’approche, aucun n’avait le dessus sur l’autre, mais Steve ne comptait pas rester passif un temps infini. Cependant, il ne voulait pas donner l’opportunité à son ennemi de le prendre en traitre, et il préférait rester vigilant.
-Dans mes cordes ? Dans les tiennes, plutôt. J'espère que tu t'es bien renseigné à mon sujet, j'ai plus d'une corde à mon arc, tu sais.
Oui, Steve savait ce qu’il en retournait concernant le bouffon vert. Pour Steve, ce n’était pas une tactique de combat loyale. Il se contentait de piéger son ennemi à l’aide de gadgets. Pas du même acabit que ceux de Stark, c’était un tout autre style, mais Steve n’aimait pas ce genre de procédés, quoiqu’il en soit.
-Mais je serais assez curieux de te voir essayer dans tous les cas.
Steve n’était pas capable de voir l’expression de son interlocuteur, étant donné le masque qu’il portait, mais il devinait sans mal qu’il devait être amusé, en cet instant précis. Steve n’était pas du tout en train de jouer avec son adversaire, et il ne comptait pas entrer dans son jeu. Des vies dépendaient de cet affrontement, réussir à mettre le vilain hors d’état de nuire, c’était s’assurer qu’il ne fasse plus de mal à l’avenir, et c’était tout l’objectif de ce combat.
-Allez. Montre-moi ce que tu as dans le ventre.
Steve plissa légèrement les yeux en voyant l’homme fondre sur lui. Il ne tenta pas d’esquiver l’attaque, s’ils ne faisaient qu’esquiver il n’arriverait jamais à l’atteindre. Il bloqua cependant sa position et fit son possible pour rester stable, quand eut lieu la collision, il se servit de sa force supérieure pour rester sur ses deux jambes et ne pas basculer en arrière comme le bouffon le voulait. Il agrippa fermement un de ses bras pour ne pas le laisser filer.
« Tu ne vas pas apprécier. »
Avec ça, il tenta de lui donner un coup de genou dans le ventre.
i l'assaut du bouffon vert n'eut pas l'effet qu'il avait escompté (mais en même temps, il ne s'était pas non plus attendu à ce que ce soit aussi simple, où serait l'enjeu, sinon ? - c'était à Captain America qu'il avait affaire, pas à une petite frappe de seconde zone qui se prenait pour un justicier, encore heureux que son adversaire ait du répondant), il eut le mérite de permettre au super-vilain de jauger la force de son ennemi, et elle était manifestement supérieure à la sienne, quand bien même le sérum qui coulait dans ses veines conférait à Norman une force accrue, bien plus importante que la moyenne.
L'effet de surprise aurait peut-être pu jouer en sa faveur, mais ce ne fut pas le cas. Le super-héros avait de la réserve, et la ferme intention de lui donner une bonne leçon, manifestement. Leçon que le bouffon vert n'était ni prêt, ni décidé à entendre. Il venait de se saisir d'un de ses bras, et avant que le bouffon vert n'ait eu le temps d'esquisser la moindre tentative pour se défaire de son emprise, il lui flanqua un coup de genou en plein ventre. L'armure du super-vilain avait le mérite d'amortir le choc et de rendre le coup moins douloureux, mais la force inhumaine du Captain le fit tout de même basculer au sol, ce que Norman avait escompté faire de son côté.
Loin de se sentir défait encore, et surtout ravi d'avoir trouvé à qui parler, le bouffon vert éclata d'un rire satisfait en se redressant. Le coup avait été plus brutal que douloureux, et surtout, il en avait vu d'autre. Le goût du jeu occultait toute autre considération. Car oui, pour le bouffon vert, tout ceci continuait de n'être qu'un jeu, rien de plus, rien de moins, et même si le justicier ne semblait pas goûter à l'aspect ludique de la chose, cela ne l'avait pas empêché de rejoindre la partie. Alors, qu'il le veuille ou non, il jouait bel et bien en cet instant.
-Tu es fort, je le reconnais, répondit le bouffon vert en fanfaronnant tout en se rapprochant d'elle. J'imagine que c'est une partie que je ne vais pas pouvoir remporter à la loyale, tant pis. Il haussa les épaules. Ceux qui refusent de tricher sont des abrutis. Il tira une de ses bombes-citrouilles de sa ceinture. Je me suis toujours demandé ce que feraient une de ces petites merveilles sur le légendaire bouclier de Captain America.
Sans doute rien, ses bombes-citrouilles pouvaient faire fondre l'acier, mais l'adamantium, c'était une autre affaire. Ceci dit, ce n'est pas pour autant que cette petite bombe incendiaire ne pouvait pas faire d'autres dégâts. Dans le doute. Il l'envoya directement sur son ennemi.
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Steve n’avait aucune idée de ce que serait l’issu de ce combat. Pour le moment, ni l’un ni l’autre n’avait le dessus. Steve n’avait pas du tout l’impression de dominer le combat, même si certains de ses coups avaient portés leurs fruits, il n’avait pas du tout mis son adversaire hors d’état de nuire. Ce qui contrariait le Captain. Il n’avait pas envie que ce combat s’éternise, et il ne voulait pas non plus laisser une occasion à son adversaire de prendre la fuite. Il devait être maîtrisé, et arrêté. Ses crimes n’avaient que trop durés, et il était un véritable danger pour la population.
Mais ce n’était pas si simple, le super vilain avait de la ressource, et il n’était pas à prendre à la légère. Même si Steve pensait être plus doué que lui au corps à corps, son armure semblait résistante. Avec sa force décuplée, il pensait pouvoir en venir à bout, mais il se méfiait des gadgets que le Bouffon avait à sa disposition. Tout ce qui était technologique, ce n’était pas du tout le rayon de Steve, mais il allait devoir faire avec, et il comptait bien donner son maximum pour réussir sa mission, même si pour cela, il allait devoir lui aussi encaisser quelques coups. Il avait survécu à un crash d’avion dans l’Arctique, et à une cryogénisation forcée durant plusieurs décennies, il saurait venir à bout de cet homme, il le fallait.
-Tu es fort, je le reconnais. J'imagine que c'est une partie que je ne vais pas pouvoir remporter à la loyale, tant pis. Ceux qui refusent de tricher sont des abrutis. Je me suis toujours demandé ce que feraient une de ces petites merveilles sur le légendaire bouclier de Captain America.
Steve fronça les sourcils. Il allait donc commencer à user de tours, et de passe-passe. Steve n’aimait pas ça, et pour couronner le tout, il avait horreur des tricheurs, et des menteurs. Quoiqu’il en soit, il se protégea derrière son bouclier, qui ne lui avait jamais fait défaut. Il sentit l’impact de la bombe contre ce dernier, puis l’explosion derrière qui le fit reculer de plusieurs pas. Il tenta de bloquer sa respiration afin de ne pas respirer la fumée toxique, mais en inhala tout de même un peu et toussa pour la recracher. Au moins, le bouclier semblait intact, mais le vibranium avait déjà fait ses preuves, en termes de solidité. Il tenta de s’extirper du nuage de fumée, puisque sa visibilité était réduite sur le moment, et qu’il n’avait donc aucun moyen de savoir ce que son adversaire faisait en cet instant précis, ou ce qu’il s’apprêtait à faire.
e n'était pas une surprise pour le bouffon vert que de découvrir que ses bombe-citrouilles n'avaient effectivement aucun effet sur le bouclier de Captain America. Il n'aurait pas été peu fier dans le cas contraire, évidemment, ravi de se vanter d'avoir mis à bas une arme à ce point redoutable (même si un bouclier n'était techniquement pas une arme en soi, mais son adversaire avait appris à l'utiliser en tant que tel), mais il n'y croyait pas. La chance lui souriait parfois, mais il était tout de même évident qu'il ne fallait pas toujours y compter.
Donc, en effet, la bombe n'eut aucun effet direct sur le bouclier, derrière lequel l'Avenger se protégea, en revanche, elle eut le mérite de faire reculer son adversaire et de dégager un écran de fumée qui, à l'entendre toussoter, compliquait sa respiration et dissipait sa vision. De son côté, le bouffon vert avait des capacités de vision accrues par son masque et son équipement qui lui permettaient, en dépit d'une légère gêne, d'avoir une vision d'ensemble de la situation.
Cela lui permit de profiter de l'état de confusion de son adversaire, qui à l'évidence avait perdu de vue son opposant, de le contourner aussi discrètement que faire se pouvait pour venir se positionner dans son dos. Il savait que c'était le moment ou jamais de reprendre le dessus sur son adversaire, physiquement. Bien sûr, Norman Osborn avait conscience de la force supérieure de Rogers. Sa force à lui avait beau être décuplée, il pouvait faire le poids s'il comptait sur l'effet de surprise, sur l'avantage directe d'une situation qui lui permettrait d'affaiblir un peu le super-héros avant que de passer à l'offensive.
Il s'approcha donc discrètement dans son dos et, aussi vivement que le lui permettait sa vitesse accrue, serra son cou autour de sa gorge, une prise aussi ferme et solide qu'il le pouvait dans l'intention d'étouffer le super-héros. Est-ce qu'il avait l'intention de le tuer ? A la vérité, il ne pensait pas en être capable, il était fou, mais pas au point de se l'imaginer. Il n'empêche, être l'homme qui serait parvenu à refroidir le type qui avait été givré pendant des décennies, ce serait quand même un exploit particulièrement plaisant, à n'en pas douter.
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Steve devrait savoir qu’il ne faisait pas bon de laisser le Bouffon user de ses petits gadgets. Ce n’était pas le genre d’ennemi qui se battait à la loyale. En même temps, il y en avait très peu, qui agissaient ainsi. Ce n’était pas leur but, de faire les choses de manière noble, et honorable. Le but était surtout de continuer leurs méfaits, de réduire à néant ceux qui tentaient de les arrêter, alors pourquoi tenter un tant soit peu d’honneur ? C’était parfaitement ridicule. Mais Steve avait été bercé par certaines valeurs, certains préceptes, et il avait la fâcheuse tendance à attendre la même chose du côté adverse.
Cependant, il comprenait bien que la bombe n’avait pas été lancé dans le but de le blesser, mais surtout de le désorienter, et de l’immobiliser. Ce qui était réussi. C’était le moment de ne pas baisser sa vigilance, mais avec toute cette fumée irrespirable, c’était compliqué. Il avait beau être un super soldat, il n’était pas immunisé contre tout et n’importe quoi. Et il n’était certainement pas capable s’abstenir de respirer durant trop longtemps.
Steve tenta cependant de ne plus respirer de cette fumée, qui sait si elle n’avait pas des effets à long terme. Il ne connaissait pas en détails la technologie utilisée par le Bouffon, et il n’avait pas le temps de faire une dissertation sur le sujet. Pour le moment, il tentait de rassembler ses sens le plus possible, pour tenter de localiser son adversaire, et ne pas le laisser filer, ou le laisser attaquer sans qu’il ne puisse tenter de parer ses attaques. Seulement, ce ne fut pas suffisant, puisque le vilain réussit à le prendre à la gorge.
Le Captain fronça les sourcils sous la poigne ferme de son adversaire. Il avait de la force, c’était le moins qu’on puisse dire, et il ne serait pas surpris d’apprendre que cet homme voyait ses capacités amplifier par quelque chose. Mais ce n’était pas le moment de se poser ce genre de questions, Steve devait commencer par se défaire de cette prise, s’il ne voulait pas se retrouver en trop mauvaise posture. Il agrippa les poignets de l’homme dans un premier temps pour tenter de le faire lâcher, puis tenta ensuite de lui asséner un coup de coude dans le ventre.
voir le pouvoir, même temporairement, et donc le dessus sur son adversaire relevait de la petite victoire. S'il en était certain qu'il était facile pour le super-vilain de se confronter et sur lesquels il pouvait par ailleurs obtenir une victoire presque trop facile au bout du compte, ce n'était définitivement pas le cas de Captain America. Et c'était un constat qui lui plaisait, en réalité. Il appréciait, très sincèrement, le challenge que son interlocuteur représentait et donc aimait plus encore cette situation qui lui offrait un léger avantage sur son adversaire, même si celui-ci ne pouvait bien évidemment pas durer.
Cela aurait été le moment, alors qu'il avait encore une prise ferme sur sa gorge, d'agir de sorte à le paralyser, ou de faire quoi que ce soit qui l'empêche définitivement de reprendre l'avantage. Malheureusement, les moyens du bouffon vert restaient limités, et quand bien même il mettait vraiment toute sa force dans le processus (ce qui n'était pas rien car sa force n'était absolument pas celle d'un être humain lambda), il ne pouvait tout simplement pas rivaliser avec les compétences de Steve Rogers.
Et en effet, après un moment très temporaire de faiblesse, il ne fallut définitivement pas longtemps pour que le super-héros se resaisisse et regagne l'avantage qu'il n'avait jamais complètement perdu. Il s'était saisi de ses poignets afin de dégager sa prise, et même si le bouffon vert chercha à lutter, il ne put rien faire et fut contraint de libérer le héros de son entrave. Ceci fait, le super-vilain n'eut pas le temps d'esquisser l'ombre du moindre mouvement avant que son ennemi à présent libéré n'envoie son coude directement dans son ventre.
La force du coup, spectaculaire, prit le super-vilain par surprise, qui poussa un grognement de douleur sans doute un peu exagéré, cela dit, avant de se laisser basculer au sol comme si la force de l'impact l'avait propulsé à terre. C'était une stratégie qu'il employait bien souvent. Faire croire que l'on est au bout de ses forces et de ses capacités d'action pour mieux rebondir ensuite, et dans des proportions magistrales. Enfin là, pour les proportions, on repasserait très clairement, mais en tout cas, il comptait bien, alors qu'il se tenait le ventre comme si sa vie en dépendait, susciter une réaction de la part de son adversaire.
-C'est atrocement douloureux, ça, je ne sais pas si tu t'en rends bien compte.
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Steve savait qu’il devait se montrer prudent. Il ne fallait pas qu’il laisse l’opportunité à son ennemi de pouvoir tenter quoique ce soit. Mais ce n’était pas forcément évident avec un tel opposant. On pouvait peut-être douter de sa santé mentale, parce qu’il faisait très déséquilibré, pourtant, Steve avait le sentiment qu’il était très intelligent. Toutes ses méthodes peu loyales en étaient la preuve. S’il était stupide, il se contenterait de foncer dans le tas, et de pouvoir donner le plus de coups possibles, mais ce n’était pas du tout la façon de faire du Bouffon. Certes, il pouvait se tromper, mais il préférait se fier à son impression.
Quoiqu’il en soit, ce n’était pas pour autant qu’il avait un quelconque avantage sur son adversaire. Même s’il réussissait à lui asséner quelques coups, il était très loin d’avoir la victoire assurée, d’autant que le Bouffon lui semblait assez coriace et résistant, d’autant plus avec son armure qui avait l’air d’avoir une certaine solidité. Il ne devait surtout pas baisser sa garde, ou se retrouver en position de faiblesse, et heureusement, il réussit à se dégager de sa poigne, en lui assénant un coup de poing dans le ventre, relativement fort.
Il observa l’homme tomber au sol, essayant de déterminer quel était son état. Il n’avait pas frappé si fort que cela, même en sachant que sa force était supérieure à la moyenne. Et puis, l’armure de son adversaire semblait tout de même relativement solide, mais bon, il avait peut-être touché un point faible, il n’en savait rien. Il ne semblait pas non plus aux portes de la mort, mais Steve préféra rester en observation pour le moment, afin de savoir ensuite comment il devait agir, mais il n’était pas question de lui laisser une opportunité de répliquer, ou de filer.
-C'est atrocement douloureux, ça, je ne sais pas si tu t'en rends bien compte.
Ils ne s’affrontaient pas dans le but de se faire des cajoleries en même temps. Même si Steve n’éprouvait aucun plaisir à se battre contre d’autres personnes, ces personnes le poussaient à adopter ce comportement à cause de leurs agissements. Steve considéra son adversaire, approchant de quelques pas, mais restant tout de même à une distance raisonnable, il n’avait pas confiance en cet énergumène.
« Je peux le concevoir. En même temps, c’était un peu le but. Mais je n’ai pas frappé si fort. »
e suppose que je dois m'incliner devant ta puissance, singe le bouffon alors que Captain lui fait remarquer qu'il n'a pas frappé ses coups. J'en déduis que tu retiens tes coups avec moi, reprit-il en pure provocation, c'est mignon.
Non, ça ne l'était pas. Les combats acharnés n'exigeaient aucune demi-mesure, sans quoi ce n'étaient pas de réels combats, et le bouffon vert pensait avoir mérité que son adversaire mette tout de même toute sa force dans sa contre-attaque. Quoi qu'il ne s'en plaindrait pas tout à fait non plus, sans quoi il n'aurait définitivement pas à feindre une douleur plus vive encore que celle qu'il ressentait malgré tout.
De même qu'il ne devrait pas réellement reprocher à son adversaire de préférer parler tranquillement plutôt que de riposter une fois de plus. D'autres, à la place de Rogers, n'auraient sans doute pas hésité à profiter de son état de faiblesse pour l'achever... enfin, l'achever, les super-héros achèvent rarement leurs ennemis, c'était bien leur grand tort, mais du moins pour le neutraliser tant que c'était possible. Mais apparemment, ce n'étaient pas dans les projets du super-héros, qui se rapprochait certes, mais n'intervenait pas. Ne serait-ce pas le moment pour lui, pourtant, de l'immobiliser, de faire en sorte qu'il soit inapte à tout mouvement afin de le livrer aux autorités ? Oui, il ne servait à rien de refaire le film de leur confrontation, en vérité. Ce qui importait, c'était bien davantage de réussir à avoir le dessus, et c'était une possibilité qu'il n'était en rien impossible de concevoir en la circonstance.
-Ne jamais retenir ses coups, c'est un conseil précieux que tu ferais bien de retenir..., reprit le bouffon avant de fondre immédiatement sur son adversaire, se servant de sa vitesse et de sa force exacerbées.
Il devait prendre sur lui pour ne pas se laisser dominer par la douleur qui l'élançait très clairement, mais il avait la ferme intention de ne pas se laisser intimider par celle-ci, bien au contraire. Il agissait aussi dans l'impulsion de la dernière chance. Ils ne l'auraient pas, ni mort ni vivant, c'était une promesse que Norman Osborn s'était faite à lui-même, et sur laquelle il ne reviendrait clairement pas.
-Ou on risque d'être pris au dépourvu, ajouta-t-il en surplombant son adversaire avec l'intention de lui flanquer une volée de coups de poings.
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-Je suppose que je dois m'incliner devant ta puissance. J'en déduis que tu retiens tes coups avec moi, c'est mignon.
Steve n’attendait en aucun cas que qui que ce soit s’incline devant lui. Mais il ne jugeait pas forcément nécessaire de répondre aux provocations de cet homme, quand bien même il avait déjà répondu à quelques-unes d’entre elles. Mais il était inutile de totalement entrer dans son jeu. Cependant, il avait tort de penser qu’il retenait réellement ses coups. Disons que le Bouffon ne l’attaquait pas vraiment, et que Steve restait tout de même méfiant envers cet individu, alors il préférait ne pas mettre toute son énergie, et tout son entrain dans une attaque qui pourrait se retourner contre lui. Mais cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas prêt à définitivement le mettre hors d’état de nuire, même si l’objectif principal était de le capturer vivant et de le ramener au SHIELD, évidemment.
Steve ne s’octroyait pas le droit de vie ou de mort sur les autres, même si dans certains cas, le choix n’était pas donné. Durant la guerre, Steve avait dû prendre de nombreuses vies, mais il n’avait pas eu le choix, les épargner avaient été impossible. Cependant, face au Bouffon, le choix de le tuer ou non ne se posait même pas, il allait se contenter de le capturer, et il serait sans doute enfermer pour l’empêcher de nuire, comme l’étaient d’autres hommes et femmes de son acabit. Même si cela n’allait pas être simple.
-Ne jamais retenir ses coups, c'est un conseil précieux que tu ferais bien de retenir...
Steve fronça les sourcils, sans avoir le temps de se décaler pour éviter l’impact, il tenta tout de même de rester campé sur ses jambes, mais le Bouffon était très rapide, plus qu’un humain ordinaire. Steve tomba à la renverse sous son poids, sans réussir à faire autrement. Pour le coup, il est vrai qu’il n’aurait pas dû se retenir, même si rien n’était encore perdu.
-Ou on risque d'être pris au dépourvu.
L’Avenger croisa ses bras devant son visage pour le protéger des coups, tout en essayant de se dégager de la prise de l’autre. Réussissant à dégager une de ses jambes il lui asséna un coup de genoux dans les côtes pour tenter de le faire basculer.
e bouffon savait la réputation de son ennemi, il savait qu'il n'avait techniquement aucune chance de s'en tirer à bon compte, mais il était frustrant, face à un ennemi de cette envergure, justement, d'avoir le sentiment que ce dernier ne montrait pas réellement l'ampleur de ses talents et de son potentiel. Oh, en soi ce n'était sans doute pas une mauvaise chose, cela signifiait par conséquent qu'il pouvait gagner un avantage facilement, et il n'avait jamais été si ardemment en faveur des combats à la loyale. Cependant, quelque chose le dérangeait malgré tout, et c'était que l'action n'avait que peu à voir avec ses attentes qu'il n'estimait pas si démesurées pourtant.
Il éprouva une certaine satisfaction à voir son adversaire basculer au sol. Rien n'était gagné encore, bien sûr, mais c'était en revanche un excellent début. Un début digne de ce nom, la suite dépendrait de la portée de ses coups et d'à quel point Rogers serait capable de s'en protéger, de s'en défendre ou de riposter pour sa part. Le bouffon vert, en ce qui le concernait, avait parlé de ne pas retenir ses coups, et c'était bel et bien ce qu'il faisait. Il y allait de toute la force dont il était capable ce qui n'était pas peu dire grâce au don de surpuissance qu'il avait acquis grâce à son précieux sérum. Il voulait surtout voir ce que Captain America pouvait bien avoir dans le ventre... et sur ce point, il allait très clairement être servi.
Au milieu de cette salve de coups, le super-héros avait été capable de dégager une de ses jambes. Ce faisant, il était parvenu à lui porter un coup assez curieux au niveau des côtes. Bien que ces dernières furent protégées par l'épaisseur de son costume, il se vit basculer légèrement en arrière, mais il ne perdit pas l'équilibre pour autant. Il reprit rapidement ses marques, très rapidement, même, et les coups reprirent de plus belle, le tout ponctué du rire absolument machiavélique, un rire qui lui ressemble à la perfection. Alors qu'il poursuit son entreprise avec toujours plus de ferveur et de violence, voilà qu'un bruit se répand à son oreille, le bruit de sirènes de police.
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Le combat était à présent bien engagé. Steve préférait tout de même rester sur ses gardes, face à un tel ennemi. Il s’était renseigné sur le Bouffon, comme sur la majorité des Villains qui étaient en liberté en ce moment-même. Il ne savait jamais à l’avance s’il n’allait pas finir par en croiser un, comme cela avait été le cas cette fois-ci, et il était donc toujours bon de se tenir un minimum préparé. Et puis, il fallait toujours bien connaître son ennemi non ? Cela ne signifiait cependant pas que Steve avait l’avantage, en ce moment-même, mais il ne se sentait pas déborder, ce qui était déjà un point positif.
Même si en soit, c’était pour le moment son adversaire qui le maîtrisait, en lui assénant des coups de poing. Le Captain réussit tout de même à lui mettre un coup de genoux dans les côtes. Il ne réussit pas à se dégager totalement de la prise de son adversaire, mais cela le déstabilisa tout de même un peu. Mais pas assez probablement, puisqu’il finit par reprendre sa série de coups de poing. Finalement, Steve tenta de se saisir de ses poignets, pour tenter de le fait stopper ses coups. Steve était endurant, et savait encaisser les coups, mais il y avait tout de même une limite, et le Bouffon n’y allait pas de main morte, c’était le moins qu’on puisse dire. Toute l’attitude du Bouffon criait sans aucun doute possible à quel point son esprit était dérangé, ce qui le rendait d’autant plus dangereux pour la population, mais ce n’était plus un point à prouver, malheureusement.
-On dirait que tes petits copains sont arrivés.
Effectivement, Steve entendait les sirènes au loin, qui se rapprochaient de plus en plus. Mais ce n’était pas forcément signe d’une bonne nouvelle. Être en supériorité numérique était une chose, mais la police restait des civiles, et donc, c’était une chose en plus à gérer. Il y avait sûrement deux options qui allaient se présenter, deux issues différentes. Soit, le Bouffon allait choisir de s’en prendre à eux, soit il allait en profiter pour prendre la fuite. Et dans un cas comme dans l’autre, il serait bon que Steve réussisse à le maîtriser.
« On dirait que le temps est venu pour toi de cesser de jouer. Tu ferais mieux de te rendre. »
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Mer 18 Déc - 18:49
