Tout petit déjà Peter est confié à son oncle et sa tante. Sans comprendre pourquoi, Peter se voit arraché à ses parents qui sont en réalité recherchés. Mais ceci, le jeune garçon ne l'apprendra que bien plus tard.

Peter grandit dans l'amour et l'honnêteté, le tout dans un univers modeste et familial. À l'école il montre déjà un talent certain pour la science, ainsi que de nombreuses difficultés à tisser des liens avec autrui. Un jour comme les autres, Peter remarqua l'existence de Gwen Stacy, une jeune étudiante aux résultats tout aussi excellents que les siens. Parée d'un sourire incroyable et d'un rire à en donner envie de rire aussi, la jolie blonde attira aussitôt l'introverti, lequel ne remerciant absolument pas sa timidité extrême qui, jusqu'à ce jour, l'a empêché d'aller voir sa camarade de classe. Maladroit oralement, son manque de prestance va faire de lui la cible de nombreuses railleries de la part des autres élèves - Flash étant son plus grand bourreau. Dans son entourage, on retiendra un autre nom: celui d'Harry Osborn. Malgré ces grandes différences au niveau du statut social (ou même centres d'intérêt), le duo va parvenir à trouver un terrain d'entente, jusqu'à côtoyer la relation de meilleur ami. Malheureusement, d'aucun ne pouvait prévoir le triangle amoureux qui allait s'amorcer à partir d'une simple rencontre anodine, dans un lieu tout aussi anodin que le lycée. Peter grandit donc dans ce train-train quotidien misérable, jusqu'à ce fameux jour.

C'est lors d'une expérience que toute sa vie va se retrouver entièrement basculée. Comme un dieu qui se serait penché sur son cas, une araignée radioactive ayant échappé aux labos scientifiques va venir mordre l'adolescent en question. La morsure va lui conférer toutes ses capacités connues: facultés à adhérer à tout types de surfaces, régénération quasi instantanée, vitesse accrue, force herculéenne, et précognition de tous les dangers imminents. Bref, le jeune Parker est devenu un surhomme qui a bien vite compris que son secret ne devrait jamais dépasser ses propres limites. Malheureusement, ce sont ses rencontres futures qui vont en décider autrement.

Quelques temps après son acquisitions de pouvoirs, un drame se produit.
Peter comprend comment gagner du profit à l'aide de ses facultés et décide de tout donner lors qu'une compétition de catch, et gagner la cagnotte dans l'espoir de séduire celle qu'il aime. Après avoir dessiné le premier jet de son costume, le lycéen deviendra "l'homme-araignée". Il montera alors sur le ring, masqué de la tête au pied - personne ne doit jamais savoir qui il est, n'est-ce pas? Et les victoires s'enchaînèrent. A la fin du spectacle, Peter apprend qu'il ne recevra qu'une ridicule liasse de quelque dollars. "C'est pas mon problème, petit." Affligé, le masqué fait volte-face vers la sortie. C'est là qu'un voleur s'échappe dans sa direction, les poches pleines de billets. Ces billets qui auraient dû être le gain de Peter. Peter ne fera rien: "Ce n'est pas mon problème, monsieur."

Dans la même nuit, son oncle Ben Parker sera retrouvé gisant sur le sol, le sang s'étalant sous lui. On l'avait tué. Nourrit d'une haine sans pareille envers l'assassin, Peter va traquer ce dernier jusqu'à la vengeance. L'ironie du sort se jouera dès l'instant où il découvrira que son homme n'était autre que celui qu'il avait vu quelques heures avant l'assassinat de son oncle. Cet homme qu'il n'avait pas cherché à arrêter. "Ce n'est pas mon problème." Ô combien regrettera-t-il d'avoir un jour prononcé cette phrase.

Pris d'un remord incessant, la dernière phrase entendue de son oncle défunt régira toutes ses actions à venir, jusqu'à devenir le héros que nous connaissons tous. "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités."

Bien qu'assez introverti et fermé, Peter a gagné en estime de soi et confiance depuis la naissance de Spider-man. La mort de son oncle l'ayant profondément chamboulé, Peter a su prendre sur soi et gagner en maturité. Protéger ne doit pas rimer avec blesser et ça, Peter l'a appris à ses dépends. Autrefois fragile physiquement comme émotionnellement, ses parents ont comblé ce manque par tout l'amour possible. Auparavant le bouc-émissaire des gros dur à cuir de son école, c'est désormais lui qu'on vient voir pour entendre quelques trucs cool sur la science ou juste pour se sortir d'un exercice barbant. Très habile de ses mains et intelligent, la science est son domaine de prédilection. Mécanique et maths n'ont pas de secrets pour le jeune homme, et dieu sait à quel point ses connaissances lui ont servi à la création de son avatar justicier. En quelques sortes, Peter est devenu plus détendu et spontané après la découverte de ses pouvoirs. Et ses compétences en sport ne sont plus à démontrer. D'ailleurs, il se contente de petits boulots décrochés à droite à gauche - photographe pour le Daily Bugle (notez son excellent sens de la photo et des selfies) ou encore livreur de pizzas, et n'hésite pas à tricher de temps en temps à l'aide de ses facultés. Au passage le jeune homme est un adepte du skate board et du parkour.

Vous le voyez, cet homme masqué qui se balance dans le vide entre ces immeubles? C'est lui. Et il adore ça. Quand il est sous les projecteurs, ça ne se voit pas avec son masque mais il sourit. Il goûte à la célébrité et à la reconnaissance comme on goûte à la vie. Eh bien, tout ça, c'était avant. Désormais le surhomme est devenu un justicier chaste qui n'acceptera des remerciements que si aucune vie n'a été perdue.

En tant que tisseur de toil, Peter fait preuve d'un humour très kitch: vannes pourries et répliques légères, tout est bon pour détendre l'atmosphère et ridiculiser l'ennemi. Même les monologues semblent être ses seuls compagnons de route et ses - rares - partenaires de combat ne manquent pas de le lui rappeler... Toutefois, dans les situations les plus délicates - notamment lorsque des vies sont en jeu, l'homme-araignée est capable de dévoiler une facette sombre et violente qui pourrait même surprendre les Vilains.