Un homme qui est jugé par sa beauté, jugeras par la beauté. L'histoire de Quentin n'est pas la plus reluisante, elle n'est peut-être même pas intéressante. Depuis ces jours de marmot énervant, le petit Beck n'avait qu'une seule idée en tête, devenir un acteur. Apparaitre sur le grand et le petit écran. Que son visage, son être, soit perçu de tous. Il voulait être d'autre gens, jouer d'autre personnage, délaisser se monde pour celui du merveilleux. Quentin voulait étonner, émerveiller, faire rire, pleurer et captiver. Il désirait plus que tout au monde être quelqu'un de plus que ce qu'était les autres. Une icône, une image qui ne vieillirait jamais. Le cinéma et le théâtres. La renommée, l'argent, les fans. Désire, désire, quand tu prends ton envoles, tu laisses souvent en enfant retomber au sol dur et concret de la réalité.

Plus âgés, Quentin vit lentement sont rêve bruler à petit feu. Les refus s'empilèrent et les auditions sans rappelle devinrent mets quotidien. Pas assez ci, pas assez ça, trop beau pour être un méchant, trop laid pour être un héros. Loin d'être complétement découragé, Quentin continua plusieurs années de percer dans le domaine, il prit même un job d'assistant en pyrotechnie et autre travail manuel dans un petit théâtre familial. Travail qu'il effectua avec de plus en plus de brio, jusqu'au jour où il remplace carrément son tuteur. Et même dans ce climat où il concoctait miracle sur miracle, les seuls rôles qu'il décrocha furent silencieux et le plus clair du temps masqué de la tête aux pieds. Le temps passa et le théâtre ferma ces portes, le propriétaire le réengageât dans un autre studio, où il effectua le même travail, mais pour des feuilletons sans attraits... Combien aurait-il donné pour apparaitre une seule fois dans ces foutus feuilletons merdiques? Pourquoi continuait-il à répété avec les acteurs, tentant peu subtilement de faire découvrir sont génie dramatique à... À... À n'importe qui, n'importe qui ferait l'affaire. Il voulait jouer, être quelqu'un, faire la comédie. Quentin mourrait d'envie de remplacer un acteur. S'endormant la nuit espérant se réveillé dans le corps d'un autre. Quelqu'un de beau. Un jeune sans cervelle et sans importance, tant qu'il était beau, tant qu'il pouvait jouer, tant qu'il était aimé.

Ces parents furent délaissés très rapidement de l'attention de leurs fils, il n'y avait jamais rien de plus importants que d'essayer. Essayer de faire croire au monde qu'il était suffisamment beau. Suffisamment bien pour jouer dans une pièce. Quelque part dans cette relation infirme et malsaine entre lui et le vedettariat, quelque chose finit par laisser tombé. Quelque chose lâcha prise. Quentin s'éloigna de plus en plus de la réalité jusqu'à n'être qu'un plus si jeune homme dans l'arrière-boutique. Un plus si jeune homme détaché des autres, les tentatives infructueuses de faire des scènes de pratique avec les vrais acteurs laissèrent places à un silence constant. Il ne les regardait plus, et quand il les croissait accidentellement du regard, c'était deux globes emplis de haine et de jalousie qui les fixaient.

Son ex-femme est un sujet plutôt houleux. L'ancienne Mme Beck est belle et bien toujours en vie et c'est depuis remarié. La situation de leurs rencontres est un mystère quasi-absolue, contrairement a leurs ruptures. Comment maintenir deux dépendances néfastes en même temps, c'est impossibles. Sa femme le laissa, sans même un véritable au revoir, comment aurait-elle pu lui dire, il passait ces jours et ces nuits dans ce foutu studio... Beauté, ce surnom est l'unique chose qu'il est gardé de cette union.

Petit train fait son chemin, et la vie sans arrêt continue d'avancé. Quentin maintenant beaucoup plus âgés changea de nouveau. Il cacha sa haine, du mieux qu'il put, il cacha son dédain des jeunes et beaux acteurs. Ruiner leurs morale et en tiré profit était beaucoup plus facile que de simplement les haïr du fond de tout son être en permanence. Il utilisa les relations qu'il avait accumulées au fils des ans pour l'aider à produire sa première pièce de théâtre à l'âge de 37 ans. Sa passion pour les arts dramatiques lui porta enfin fruit, il put diriger de jeune éphémère, qui comme lui auparavant espérait devenir la prochaine grosse vedette. Il pouvait se venger sur eux, les utilisé dans leurs naïvetés pour séduire et comblé partiellement le vide qu'il avait en lui... Presque. Comblé est un grand mot, verbe que dis-je! Au moins il pouvait s'amuser un peu, mais les dégâts étaient là depuis bien trop longtemps pour se réparer. Quentin continua de fermenté dans son bain de haine et de rêves brisés... jusqu'au jour où tout rompu en lui. Le théâtre n'était pas assez grand pour tout son talent, non, ni la télévision ou Hollywood. La seule audience à la hauteur de sa grandeur, c'était le monde, l'univers. La réalité deviendrait sa pièce, son chef-d’œuvre. Il devait les forcé à le regarder, à s’émerveiller, à être subjugué devant Quentin.... Devant... Mysterio.

Quentin Beck est parfaitement normal. Quentin Beck est un homme totalement inoffensif. Quentin Beck est un tranquille petit citoyen. Un exemple à suivre. Quentin Beck ne doit pas laisser les autres lui dicter comment vivre. Quentin Beck est beau. Quentin Beck n'a pas peur des jugements. Quentin Beck n'est pas un sociopathe, un enfant gâté, une menace pour la société. Quentin Beck est parfait.

Les matins deviennent rudement long lorsqu'on doit sans cesse se répéter les mêmes phrases sans arrêt. Ils deviennent encore plus long lorsque notre femme nous quitte. Et finalement, ils deviennent interminable lorsqu'on doit faire face à nos échecs. Un jardin propice à la floraison de fleurs malsaines. Beck est un homme, qui à la base était comme touts les autres. Son mental était aussi en santé que son corps, possédant des aspirations et un rêve tout simples. Malheureusement pour lui, la vie est bien moins clémente pour les gens qui ne sont pas des dix sur dix dans le domaine de la beauté. La gentillesse que sa mère lui avait léguer tourna lentement au vinaigre, sarcasme et moqueries prirent le dessus. La bonté de son père devint sélective, ignorant les gens qu'il trouvait trop beau. Et bien qu'il devint un vieil homme peu agréable à connaitre, il ne se transforma pas non plus totalement. Mysterio reste un homme avec beaucoup de jugeote, de savoir-faire et de connaissance. Il se mit à cacher la plupart de ces mauvais traits sous un calme plat, une froideur réconfortante à trouver chez un homme d'une certaine expérience. Sa voix, qui dans sa période de jeune homme, haussait sans cesse le ton, prit une tournure plus... Dramatique. Une monotonie envoutante, des suites de mots, de longues phrases vides remplies de mots vides et de compliments vides pour des gens vides, des gens beaux, des garces et des salops, des tâches ne sachant pas se servir de leurs dix doigts, des bébés qui ont tout eu pour eux...

Désolé. Enfin, pour résumer Quentin Beck je vous donne trois mots. Calme. Sélectif. Isolé. Ces passions ont toujours été dans le domaine du théâtrale et ces hobby dans la création d'effet qui en foute plein la vue.