Last time we were together...Je me suis réveillé ce matin-là au son du rire d'Heather, ma petite fille adorée. Elle était dans la cuisine avec sa mère qui lui préparait probablement des crêpes, son petit déjeuner préféré. Elle en avait demandé presque tous les jours durant notre semaine de vacances dans la Sun City près de Las Vegas. Un collègue de travail qui me devait une faveur nous avait laissée sa demeure de vacances pour une semaine. Une semaine qui s’était passer trop vite à mon goût.
«
Chéri, le déjeuner est prêt! » Me dit-elle en me regardant de l'autre bout du couloir, directement à l'opposer de la cuisine. La porte de chambre étant entre-ouverte, j'avais donc le luxe de la regarder avec sa poêle dans la main tandis qu'elle me dévisageait de son regard inquisiteur.
Elle était toujours aussi sexy avec son chignon rapidement improvisé, son short en jeans et son t-shirt blanc avec comme seul message « I Love Las Vegas!». J'imitai un faux bâillement tout en me retournant, pour me laisser quelques minutes de plus pour faire éclipser mes idées impures de père fainéant. Sourire en coin, j'étais sûr qu'elle me faisait ce regard outré maintenant. Vous savez, le fameux regard mécontent parce qu'elle n'a pas obtenue ce qu'elle voulait et à la fois rempli de malice parce qu’elle savait très bien quels sortes d'idées me traversaient l'esprit. J'allais en bavé, c'était évident.
«
Heather, va réveiller ton père pour moi s'il-te-plait. » Demanda-t-elle en s'éloignant tandis que des pas précipiter s'engageait dans le couloir. *
merde, elle n'a pas osé!* Pensai-je tandis que ma précieuse petite fille cria en entrant dans la chambre. «
PAPA!!!» en sautant sur le lit. *
Si, elle a osé, la traîtresse!* Pensai-je tandis qu'Heather tentait d'ouvrir mes yeux ou de prendre mon visage entre ses mains. Bien sûr, d'humeur joueuse, il a mangé, elle a fini. Si non, il faut peut-être utiliser la préposition à suivi d'un infinitif, par ex.: une maison à vendre."j'avais simplement grogné comme réponse. «
PAPA, RÉVEILLE-TOI!» Ce qui avait poussé ma petite princesse à se rapprocher davantage. Rapidement, elle se retrouva sur le dos et je la chatouillai tout en la bombardant de bec sonore tandis qu'elle se débâtait en riant.
«
Princesse, tu l'as voulu, voilà l'attaque de Papa-chauve! » Ajoutai-je tandis qu'elle riait davantage de mes assauts de câlins paternels. Oui, j'étais chauve et alors, j'assumais pleinement ce style. Je suis loin d'être complexé par mon manque de cheveux.
«
Arthur, allez, tu vas être en retard! » Scanda ma femme, tout en étant accoter le long de l'embrasure de la porte de notre chambre, bras croisés avec sa spatule dans une main, son arme de prédilection ce matin.
À genoux sur le lit, vêtu seulement de mon pantalon de pyjama, je m'étais légèrement relevé pour la toiser de mon regard de fauve avant d'ajouter avec un large sourire :
«
Ouais, ouais. Heather, je crois que maman veut un câlin elle-aussi! » Un petit regard en coin avec ma petite fille adorée, celle-ci compris rapidement ce que je voulais. Quant à madame Douglas, elle pointait sa spatule vers nous tandis que nous avions quitté le lit. Elle qui tentait, impuissante, de ramener un peu de sérieux dans cette maison de vacances, c’était loin d’être une réussite. Une poursuite dans le couloir rempli de fous rires, je la rattrapai rapidement et commençait à l'embrasser en la soulevant du sol tandis que ma chère fille pestait maintenant sur le fait que je garde maman que pour moi et qu'elle voulait aussi avoir un câlin. Les toasts sautant légèrement du grille-pain nous ramena à la réalité. La tête de ma femme maintenant lové dans mon cou, elle me suppliait maintenant de la déposer sur les tuiles couleurs crèmes de la cuisine.
«
Pas gentil papa! Moi aussi, j'en veux! » Continua-t-elle de pesté tandis que je déposai madame Douglas sur ses pieds tandis qu'elle riait et me repoussait légèrement avec sa main libre tout en me rappelant, d'humeur taquine, d'aller m'habiller. Ma fille en profita, bien sûr, pour donner un câlin à sa mère tandis qu'elle cassait des oeufs dans le poêlon, avec un large sourire tandis que je m'éclipsais pour aller m'habiller. *
Mission Accomplis! * Pensai-je en souriant. *
Au moins, je n'avais pas reçu la spatule derrière ma tête * Remarquai-je mentalement en boutonnant ma veste blanche pour ensuite la rentrer dans mon pantalon noir. Quinze minutes plus tard, j'étais assis en train de savourer des oeufs et du bacon. Prenant parfois une pause pour prendre une gorgée de café noir entre deux bouchés, ma fille adorée choisi ce moment pour surgir dans la cuisine en m'ordonnant:
«
Allez papa! Dépêche-toi! » en imitant parfaitement bien sa mère.
Avalant ma gorgée de travers, je pointai ma fourchette à ma fille, lui faisant signe de retourner terminé ses valises, puis je pointai ma fourchette à ma femme en disant:
«
Elle va donner des ordres maintenant à cause de toi. Ça va être l’enfer à gérer durant son adolescence, tu pourrais ...» commençai-je en espérant régler cette histoire rapidement et gagner l’argument mais ma femme m’interrompis :
«
Te lâcher? Être moins sévère? Voyons, chéri, il n'est pas question de ça ce matin. Tu as pris la liberté de prendre un rendez-vous avec un client durant l'heure du dîner. Notre dernière journée de vacances. Donc si tu ne veux pas arriver en retard et perdre cette vente, il faudrait que tu te bouges les fesses un peu plus que ça.» me dit-elle sans ménagement en plaçant ses mains sur la table, me fusillant du regard, ce qui ne laissait pas de place à la discussion. La suite ne dépendait que de moi, je n'avais pas de jeu maintenant, un faux pas et j'étais recaler au sofa pour deux nuits ou trois nuits si mes arguments ne tiennent pas la route.
«
Yvette...» Commençai-je d'une voix où les débuts d'une forme d'excuse se faisait pressentir avant d'être écrasé avant même d'avoir été formulé.
«
Je ne veux rien entendre de tes excuses. Pas maintenant! Termine ça au plus vite et rentre pour souper avec nous cette fois-ci. Ne va pas t'engouffrer dans le retard de ton travail! C'est notre dernière soirée avant le retour drastique de notre routine, alors s'il te plaît, si tu conclus cette vente, tu fêteras ça demain d'accord? » Termina-t-elle toujours en gardant la même position semi-imposante. Je croisai son regard ambré et je ne pouvais qu'accepté en hochant de la tête. Je ne pouvais rien refuser à ma femme, surtout lorsqu'elle le demandait de la sorte. Et elle le savait, elle pouvait me mener par le bout du nez. En échange, j'avais toute son appuie, dans les bons moments comme les coups durs. Dieu seule sait combien de fois ma femme m'avait aidé à remonter la pente durant de mauvaises périodes.
Nous étions faits l'un pour l'autre en tout point et nous nous épaulions à chaque instant. Elle était mon phare. Heureusement, j'avais plus de succès et la rentrée d'argent était plus stable ce qui nous avait enfin donné une stabilité. Ce n'était pas facile de faire son nom dans l'immobilier. J'avais compensée en jouant du saxophone à mes heures perdues, mais depuis je jouais seulement pour décompresser ou pour amuser ma fille qui me le réclamait. D'ailleurs, en parlant d'Heather, elle faisait irruption à nouveau dans la cuisine, brisant notre instant d'intimité pour nous rappeler que les minutes tournèrent et que le temps n'allait pas s'arrêter pour nous.
Yvette haussa les épaules en retrouvant son humeur joyeuse, elle entreprit de faire le tour de la maisonnée afin de s'assurer qu'on n'avait rien oublié tandis que j'engouffrais les deux dernières bouchés de bacon et entrepris de m'éclipser avec la dernière toast au beurre d'arachides.
«
Allez! Venez! Je veux voir le momo désert! » Scanda ma fillette adorée tandis qu'elle me regardait avec ses petits bleus, me suppliant du regard. Je riais tandis que je mangeais ma dernière bouchée de mon toast.
«
C'est le désert du Mojave, ma chérie.» Corrigea sa mère tandis que j'enfilais ma veste et qu'elle mettait mon assiette dans le lave-vaisselle. Une fois le lave-vaisselle activée, nous étions dans la voiture, en route vers notre maison.
Now all I see is darkness...
c'est lors de notre traversée du désert que tout changea. Évidemment, Heather était la première à avoir remarqué ce petit point brillant dans le ciel. Ce même point brillant qui grandissait étrangement et qui risquait de rivaliser avec les différents vaisseaux spatiaux que l'on voyait dans des films de science-fiction. Seulement, cette journée-là, la science-fiction rencontra la réalité. Ma réalité changea du tout au tout, parce que nous nous trouvions au mauvais endroit au mauvais moment. Au point que je me demandais pourquoi j'avais accepté ce rendez-vous durant notre journée de congé. Si je n'avais pas accepté ce rendez-vous et que j'avais délégué à l'un de mes collègues en insistant sur il est important que tu viennes ce soir. Dans certains cas, le futur est aussi possible.Nous avions été attaqué par quelque chose, ou devrais-je dire, par une forme extraterreste qui n'avait pas apprécié d'avoir des témoins oculaires de son escapade terrienne. Nous n'avions pas demandés de croiser sa route. Par un heureux hasard, ou de la malchance si vous voulez mon avis, j'ai survécu tandis que ma famille périt dans l'accident. Mon corps fut reconstruit par les mains et l'intelligence extra-terrestre, je fus même doter de force surhumaine et des pouvoirs.
Ironiquement, tout ça dans le but de détruire celui qui a tué ma famille. Je n'avais qu'une envie en reprenant conscience, le trouver et le détruire. Mon être tout entier réclamait son sang et mes mains allaient s'en charger. Ma femme et ma fille n’avaient pas mérité de mourir ainsi. La vengeance était devenue mon unique point important à faire dans ma liste dans mon agenda interdimensionnel ( en s'imaginant, bien sûr, que j'en tiens un...maintenant que je ne suis plus humain. En faite, avez-vous vu un humain vert? Non je ne parle pas de Hulk, un humain vert battit en armoire à glace, pas de cheveux, yeux rouges et des tattoos rouges partout sur le corps? Si c'est le cas, c'est que moi-même, Drax le destructeur, je suis votre homme. Heu, à vrai dire, non citoyen de titan...hum extraterrestre brutalement modifié? ...Où suis-je? Je parlais de quoi là? À oui mon agenda...ouf, faut me pardonner, mauvaise habitude terrienne. Ses habitudes ne vous quittent pas complètement, à ce qu'on dit, n’empêche que je veux le tuer! ).
Parce qu'il est responsable de leurs morts et que ma vie n'est que destruction depuis et c'est le chaos total. Il n'y a plus rien qui brille, il n'y a que la noirceur. Cette noirceur est alimentée par la rage, m'a finalement envoyé directement en prison suite à un affrontement avec la troupe de Ronan. J'en ai tué plusieurs dans mon sillage, mais je ne m'attendais pas à croiser le jackpot lorsque Gamora se fit prendre elle-aussi. L'associant aux alliés de Ronan, je lui tandis un piège pour détruire un autre pion dans la foulée. À vrai dire, plus j'en tuais, plus je me sentais bien. Débarassez la racaille extraterrestre allié de loin ou de près, au fou qui avait fait de ma vie un véritable enfer, me rendait fou de joie. Je n'avais donc pas prévu l'intervention de ce Peter Quill, l'humain disant s'appeler Star-Lord. Il est intelligent parfois celui-là, il me proposa de me servir de Gamora comme proie pour les attirer. Une très bonne idée et je les ai même suivis lors de l'évasion de la prison orchestré par Rocket et Groot. Je mis ensuite à profit l'idée de Star-Lord sur la planète où nous avions atterrit pour rencontrer le collectionneur. Évidemment, j'avertis Ronan que j'avais Gamora et l'orbe, espérant ainsi l'attirer dans un piège afin de pouvoir frapper fort. Seulement je finis le combat épinglé et salement amoché. Heureusement, ou par malchance selon les avis, j'étais encore en vie. J'acceptai même l'idée la plus stupide que je n'ai jamais depuis le début de ma nouvelle vie, je me suis allié avec cette bande de fou. Nous avons même combattu Ronan ensemble et nous avons protégé la galaxie des pouvoirs de l'Orbe. Une fraternité, une famille, une bande de barjo aux égos démesurés c'est nous et nous avions sauvé la galaxie d'un danger éminent.
Now light is shinning bright, until we meet again.
Et juste comme ça, ma belle Yvette, une petite lueur se mit à briller. J’ai trouvé une nouvelle famille mais j’ai aussi trouvé un nouveau but à ma seconde vie. T’inquiète, je vais le tuer celui qui fait ça. Entre-temps, je me fais appeler le gardien de la galaxie!! Ok ok, nous sommes les foutus gardiens de la galaxie!