L’enfance d’Amy fut presque malheureusement banale pour une gamine du Bronx. Elle est née d’une jeune femme célibataire qu’à peine 18 ans qui n’a jamais vraiment avoué qui était le père du bébé, à supposer qu’elle l’aille vraiment su. Tout ce qu’Amy sait au sujet de son père est qu’il était d’origine slave. Quelle nationalité exactement ? Mystère.

La mère d’Amy semblant avoir mis un point d’honneur à se remarier en moyenne tous les 3 ans, la petite prit très vite l’habitude de ne pas s’habituer à ses nombreux beaux-pères interchangeables.

De son côté, en grandissant, Amy se découvrit une passion pour son homonyme et prit très jeune le look des héroïnes gothico-déjanté des réalisations du célèbre Tim, allant même jusqu’à prétendre à l’école que si son nom était Burton, c’était parce qu’elle était sa fille.

Enfant hyperactive et pleine d’imagination, elle fit le malheur de toute une génération d’enseignants du primaire au lycée. Dans le genre élève rêveuse, indisciplinée et pas fichue de faire ses devoirs, on ne faisait pas mieux qu’elle. En même temps, l’école elle s’en fichait. Après avoir oublié l’idée de devenir une puissante sorcière, elle décréta à l’adolescence que de toutes manières, elle deviendrait chanteuse dans un groupe de metal et serait célèbre à travers le monde entier.

Mais à côté de cela, elle se découvrit très jeune une seconde passion pour laquelle elle se découvrit un véritable don : l’informatique. Après avoir passé des heures à bidouiller son ordinateur, elle découvrit alors le monde des hackeurs et à peine 16 ans, elle se faisait déjà un nom sur le deepweb sous le pseudonyme de BlackSkull.

A 17 ans, dans un commun accord avec elle-même, elle décida de laisser tomber le lycée pour se lancer à plein temps dans cette carrière de pirate informatique. A 20 ans, elle était une véritable célébrité dans le milieu et s’était fait de sérieux ennemis en parvenant à pirater les réseaux informatiques des plus grosses institutions américaines sans jamais se faire prendre.

Non, sa chute se produisit de la manière la plus stupide qui soit. Folle amoureuse d’un autre hacker avec qui elle vivait une histoire faites de haut et de bas, elle balança des photos de lui plutôt honteuse sur le net quand il la largua. Par vengeance face à ce geste puéril, le type la dénonça purement et simplement. Son arrestation se fit à la surprise générale, d’autant que jusque-là, ils avaient toujours recherché un homme, persuadé que BlackSkull ne pouvait être qu’un mâle, et non pas un petit bout de femme de juste 23 ans.

À la vue de ses exploits, elle se prit 15 ans de prison ferme dans la tronche, cadeau ! La justice ne rigolait pas face à ceux qui avaient pu aller farfouiller dans les fichiers les plus secrets du gouvernement.

Mais après quelques mois à dépérir dans une cellule partagée avec une certaine Geraldina emprisonnée pour avoir tiré dans les parties intimes de son mec avec un glock, elle eut la visite surprise d’un black balèze se prenant pour un pirate. Nick Fury, rien que ça ! Si elle n’avait pas vu sa photo durant ses piratages, elle n’y aurait jamais cru. Ce dernier lui proposa alors un deal : Il l’a sortait de là mais en échange, elle purgeait sa peine en travaillant pour lui.

Officiellement, il l’engagea comme technicienne informatique. La fille se tapant les recherches pour les agents et le dépannage des pc plantés par des Captain America ou des Thor pas vraiment au point avec les ordinateurs. Officieusement ? Comment résister à la tentation d’avoir sous la main une pirate de génie capable de s’infiltrer dans les réseaux informatiques quand on n’avait pas le temps ou l’envie que l’on sache quels genres de recherche l’on faisait ?

A présent, cela fait 5 mois qu’Amy à prit ses aises dans son bureau, s’extasiant toujours du matériel mit à sa disposition et – surtout – des personnalités qu’il lui arrive de croiser (le plus souvent volontairement l’air de rien de sa part).

Amy, c’est le truc déjanté par excellence. Elle est déjà hyperactive de nature et son addiction au café n’arrange clairement pas les choses. C’est aussi la fille capable de pousser un cri suraigu digne d’une fan girl en croissant un membre des Avengers au détour d’un couloir. Elle parle, beaucoup, tout le temps. Si on veut une réponse courte de sa part, vaut mieux la faire taire parce que juste oui ou non, cela lui semble impossible.

C’est aussi la fille qui a transformé son bureau en véritable antre gothique décoré de crânes partout et avec du metal poussé à fond en fond sonore. Elle s’éclairait aux bougies les premiers temps mais cela lui a été formellement interdit après la seconde alarme incendie en 5 jours.

Elle adore les films d’horreur, fantasme devant les vampires et devient une véritable guimauve devant des vidéos de bébés animaux.

Amy rêve d’aller sur le terrain, de se battre à la Black Widow. Seul hic, la seule fois où elle a voulu mettre un coup de poing dans le sac de frappe, elle s’est fait une entorse au poignet dès son premier essai. Avortée aussitôt son rêve de devenir une grande espionne.

En vérité, Amy est une fille certes fofolle et souvent soûlante mais elle a avant tout un grand besoin d’affection. Délaissée au profit de ses beaux-pères par sa mère – avec qui elle n’a plus de contact d’ailleurs – elle se sent souvent terriblement seule. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’elle pleure le soir dans le secret de son petit studio, en serrant sa faucheuse en peluche préférée dans ses bras. Du coup, à cause de ce vide dans sa vie, elle a tendance à trop vite s’attacher ce qui lui vaut une collection d’ex petits-amis louches et pas vraiment dans le genre gendre idéal, ce qui lui a déjà valu pas mal de problèmes, dont 15 ans de prison.