Située à plusieurs milliers d’années-lumière de la Terre, Urtoxia était une grande planète similaire à la nôtre. Les Urtoxiens étaient un peuple technologiquement proche des humains sauf dans le domaine scientifique et de la conquête spatiale, où ils étaient plus avancés. Ils avaient réussi à trouver d’autres mondes dans lesquels ils commencèrent à extraire des ressources. Mais cela leur rapporta plus d’ennuis qu’autre chose. Certaines planètes, appartenaient à un empire galactique qui n’apprécia pas qu’une de leur planète soient exploitée. Ils se rendirent sur Urtoxia pour réclamer leur dû sur les ressources acquises. Mais le haut conseil Urtoxien n’en fit rien car pour eux, cette planète était déserte. Devant le refus du conseil, l’empire galactique déclara la guerre à Urtoxia. La puissance de cet empire était tell, qu’en seulement cinq jours, trois quart de la population Urtoxienne fut éradiquée. Le conseil n’eut pas d’autre choix que de capitulé et Urtoxia fut indexée par l’empire.

Les années passèrent et beaucoup de tensions apparaissaient entre les Urtoxiens et les impériaux. De plus en plus de rebelles s’attaquaient aux impériaux, mais pour chaque impérial mort, il y en avait une centaine pour les Urtoxiens. Alors, un groupe de scientifique décidèrent de créer un projet pour réaliser des sortes de super soldats. Ils prirent les meilleurs guerriers qu’ils avaient et les rendirent plus puissants, tellement, que l’empire n’eut pas d’autre choix que de quitter la planète. Se croyant sauvé et avec l’euphorie de cette victoire, les Urtoxiens furent naïfs de croire que cela allait être aussi simple. Lorsque l’empire revint, il n’était plus question d’assouvir un peuple, mais bien de l’anéantir. Lorsque l’empire en fini, il ne restait plus aucun Urtoxien vivant, ils furent tous tués. Mais ils ne détruisirent pas la planète, car curieux, les impériaux voulaient savoir comment ils avaient fait pour créer des super-soldats. Il leur fallut plusieurs semaines pour trouver la méthode qui avait été utilisée. Le problème, c’est qu’elle ne fonctionnait pas sur d’autres races. Pour tenter de trouver un moyen pour que cela fonctionne, ils décidèrent de cloner un Urtoxien pour l’utiliser comme cobaye.

C’est ainsi que Naquis Quorra Thul. Ce nom lui fut attribué car il veut simplement dire « quatrième » dans le langage Urtoxien. Quorra grandi alors dans un environnement spécialement fait pour qu’elle soit réceptive aux tests qu’ils effectuaient sur elle. Il lui fut donc caché la vérité sur son espèce en prétextant que sa race avait été décimée par un virus et qu’ils essayaient de trouver un vaccin. Elle fut éduquée avec les connaissances de sa race mais elle apprit aussi le langage un peu plus complexe de la race impériale. Lorsqu’elle fut assez âgée, elle reçut donc le fameux traitement qui lui donna des pouvoirs surnaturels. C’est à partir de ce moment là où les tests furent de plus en plus fréquents et parfois assez douloureux malgré résistance physique sur-développée. Mais ils avaient bon faire autant de tests qu’ils le voulaient, cela ne fonctionnait toujours pas. Ils commençaient donc à s’énerver et un soir, Quorra fut témoin d’une conversation qu’elle n’aurait pas pu entendre sans ses nouveaux pouvoirs. Elle surprit deux impériaux en train de se demander s’il ne valait pas mieux la tuer comme ils l’avaient fait pour sa race.

Elle découvrit alors, que toute sa vie avait été un mensonge, elle n’avait jamais eu de famille, son peuple avait été exterminé par l’empire et elle n’était qu’un simple cobaye de laboratoire. A ce moment-là, Quorra sombra dans la colère. Elle détruisit sa chambre supposée être une zone de quarantaine et prit la fuite. Très vite, elle se rendit compte qu’elle n’était pas sur une planète mais quelque part dans l’espace et que la fuite serait donc assez difficile. Elle arrivait à maitriser les soldats sans problème vu ses pouvoirs. Ils avaient créé ce qu’ils redoutaient le plus et l’avaient emmené dans un de leurs vaisseaux. Maintenant elle était leur pire cauchemar. Quorra réussi à trouver des sortes de capsule de sauvetage mais avant elle décida de détruire cet endroit. Elle désirait se venger et c’était l’occasion parfaite pour cela. Elle fit exploser une partie du vaisseau et utilisa la capsule avant que tout n’explose, mais lorsqu’elle fut éjectée, la capsule fut endommagée par l’explosion et le système de navigation était inutilisable. Heureusement, le système de cryogénisation fonctionnait et s’activa pour protéger Quorra.

Il se passage alors une quarantaine d’année et la capsule fut attirée par la gravité d’une petite planète bleue. Lorsqu’elle pénétra dans l’atmosphère, l’engin se désintégra et Quorra fut lâchée à son sort dans le ciel de la Terre. Telle une météorite, elle s’écrasa quelque part en Sibérie. Quelque heure plus tard, des soldats russes la trouvèrent, elle ne semblait avoir aucune blessure mais elle était inconsciente, ils décidèrent de l’emmener dans une base non loin de là. Quelques jours plus tard, Quorra se réveilla dans une sorte de cellule, sa vue était trouble et elle semblait déboussolée. Très vite, des soldats arrivèrent et lui parlèrent dans plusieurs langues. Ils pensaient qu’elle était l’un de ces supers humains au service des États-Unis. Mais elle ne comprenait rien, alors elle fut torturée dans la moindre mesure du possible car elle ne pouvait pas souffrir des coups ou même du feu. Il la branchait donc à des générateurs pour lui infliger des décharges de plusieurs millions de volts. Cela ne servait à rien car elle ne se souvenait de rien à cause de son voyage. Complètement attachée part des énormes sangles d’acier, et un peu affaiblie par la cryogénie, Quorra ne pouvait pas s’enfuir. Il se passa donc plusieurs mois comme cela, les Russe avait longtemps fini avec la torture mais ne la libérait pas pour autant, ils voulaient savoir qui elle était. A force qu’on lui parle en anglais, Quorra avait commencé à comprendre certains mots, un jour elle décida donc de leur parler avec les moyens donc elle disposait. Elle leur dit qu’elle ne savait pas qui elle était, mais qu’elle ne venait pas d’ici. On lui informa que si elle coopérait, elle aurait un traitement de faveur, alors elle accepta. Elle leur raconta tout ce qu’ils voulaient savoir et profiter d’un moment de confiance. Peu après il était question de la transférer dans une autre base, ils l’attachèrent avec de simple chaine en acier et c’est à ce moment-là que Quorra se libéra et prit la fuite

Elle était trop faible pour combattre et elle n’avait pas retrouvé sa mémoire, ni la totalité de ses pouvoirs. Ce premier contact avec les humains n’avait pas été le meilleur et Quorra ne voyait pas d’un bon œil cette race, elle passa donc son temps à fuir les humains. Mais elle ne pouvait pas éternellement échapper à eux tellement ils étaient nombreux. Elle avait une vie de clocharde, volant pour vivre et dormant à même le sol. Elle passait son temps à observer les humains, à les voir s’entre-tuer pour rien, à mépriser ceux qui sont différents, à détruire leur planète. Elle se demandait bien comment ils pouvaient encore vivre de la sorte.

Les années passèrent, et Quorra sombrait de plus en plus, des fragments de souvenir lui revenaient. Elle commença à mépriser les humains, pour elle, ils n’étaient que des déchets pour cette planète. Ils tuaient pour le plaisir, pour l’argent, pour la jalousie. Ils n’étaient pas différents de ses créateurs. Elle prenait connaissance des super-héros, des gens doté de pouvoirs qui aidaient les humains. Elle ne comprenait pas pourquoi ils faisaient cela, pourquoi ils aidaient des êtres si cruels. Très vite, elle se perdit dans les ténèbres, les héros, tout comme les humains, la dégoutait. Elle ne voyait en eux que le désespoir d’une race voué à l’échec. Ils avaient la possibilité de rendre se monde meilleurs en débarrassant la planète de ce virus qu’était l’humain mais préféraient jouer les sauveurs pour bien se faire voir des médias. Pour elle, les héros n’existaient pas, ils n’étaient qu’une façade hypocrite de la race humaine tout comme elle, ils vivent dans le mensonge d’une utopie. Ils pensent pouvoir rendre cette planète paisible mais tant qu’ils agiront de la sorte, le mal existera toujours en chaque humain. C’est ainsi que Quorra, trouva sa voie, elle se jura de purifier cette planète en commençant par ces soit disant héros. Pour cela, elle se rendit aux États-Unis où la population de héros était plus importante et décida d'agir de l’intérieur en passant pour une simple humaine...

Quorra est une sociopathe, sa vie n’a été qu’une prison enveloppée dans un joli mensonge. Elle n’a vécu que la souffrance, la haine, le mépris. Chaque contact qu’elle a eu avec les autres races ne lui ont apporté que douleur et désolation. Son rapport avec l’humain, ne lui à pas été bénéfique, bien au contraire. Elle voit en eux un virus qu’il faut éradiquer et elle est prête à le faire. Elle ne souhaite pas prendre le pouvoir ou assouvir des gens, elle veut juste les liquider. Quorra à perdue toute compassion lorsqu’elle à apprit la vérité sur sa vie, elle n’a aucune famille, n’en a jamais eu et n’a jamais reçu le moindre amour. Son cœur est aussi noir que la cendre.  Cependant, elle trouve que les super-héros son pire encore que leur homologue lambda. Elle les déteste car ils pensent offrir de l’espoir à une race qui ne le mérite pas.

Quorra se croit faire le bien lorsqu’elle parle d’éradiquer le mal en tuant les humains, elle ne voit pas le bien en eux. Elle ne voit que le mal en eux. N’ayant connu que le mal, Quorra est le fruit de ce mal. Sadique, perfide, malfaisante… Plus Quorra restera dans les ténèbres, plus dur il en sera de sortir. Elle répandra les ténèbres pour parvenir à ses fins. Elle est la création du mal et son port étendard.

Pour autant, Quorra n’est pas stupide, elle a au contraire beaucoup apprit de sa vie, elle a des capacités intellectuelles supérieures à un humain normal et apprend très vite. Le seul problème c’est qu’elle est aussi très bornée, elle ne fait pas confiance aux autres, pour elle, ils racontent tous des mensonges. Son expérience personnelle a rendu son esprit très fermé envers les autres et elle se protège de ce qui pourrait lui faire mal.