Il y a ceux qui ont la chance d’avoir des parents normaux, « basiques », qui donneront à leurs enfants des prénoms et des éducations banales. Et li y a les autres. Manque de chance, je fais parti des autres…

Ainsi donc, avec un père metteur en scène de théâtre et une mère Professeur de yoga, c’était couru d’avance que je n’aurais pas la chance de m’appeler Bryan ou Jason. Non, pour moi mes parents ont décidé de taper fort avec Thaddeus Yannick. Et pas en premier et second prénom, non ce serait beaucoup trop simple. Mon second prénom est Terence. Thaddeus Yannick est mon prénom, composé, complet. Je vous laisse imaginer votre vie dès que vous êtes en âge de parler et d’aller à l’école. Franchement, gamin, vous auriez aimé être ami avec un Thaddeus Yannick vous ? Voila, on est bien d’accord… Ainsi, bien que mes parents, fières de leur trouvaille, ont contiué de m’appeler Thaddeus Yannick, je suis très vite devenu, pour tout les autres, Thad puis, avec l’adolescence, Ty.

Pour ceux qui verseraient déjà une petite larme sur mon sort, je tiens à ajouter que je ne suis pas la seule victime de l’imagination trop débordante de mes parents vu qu’après moi sont quand même nés Anastasia Scarlett et Christopher Amadeus. Nos parents ayant mit un point d’honneur à ne jamais nous donner de surnom ou de diminutif, je vous laisse imaginer le temps que cela pouvait leur prendre pour nous appeler au moment de venir manger.

M’enfin bref. J’ai donc grandis dans une famille que l’on pourrait qualifier… de non-conventionnelle, n’ayant pas peur des mots. Nous n’avions pas la télévisions, les comics étaient bannit. A la place, nous avions des bibliothèques pleines de livres aussi anciens qu’ennuyeux et nous avions pour ordre de jouer dehors, au grand air, par tout les temps et tant pis si cela nous valait des broncho-pneumonie à la fin !

Les années passant, grâce à l’absence de télévision et de BD selon mes parents, je me suis révélé être très bon élève et j’ai pu intégrer une des formations les plus célèbre de mon Etat avec Harvard, à savoir le prestigieux MIT. Mon diplôme en poche, au lieu de partir afficher mon diplôme dans un bureau dans une quelconque entreprise de recherche en technologie, je me suis engagé dans l’armée.

Dans l’US Army, mon travail consistait, bien entendu, à aider dans le développement de nouvelles technologies de guerre. Toutefois, c’est lors d’une mission en Afghanistan, alors que j’ai réussis à créer une bombe aveuglante avec les moyens du bord sous les feux de l’ennemi pour sauver nos miches lors d’une attaque sur notre campement  que j’ai attiré les regards du S.H.I.E.L.D, admiratifs de mon sang-froid et de ma débrouillardise. Ainsi, lorsque j’ai enfin été détaché et que j’ai pu rentrer chez moi, il y a 4 ans, je me suis aussitôt fait harponner par les hommes de Nick Fury.

Et c’est ainsi que je suis devenu un des nombreux agents du SHIELD, tout d’abord rattaché au département de la recherche. J’ai ainsi eu la chance de pouvoir travailler, entre autre, sur les recherches sur le Tesseract. Puis, Thor, ses potes et son Géant de metal meurtrier sont arrivés.

A partir de là, la terre entière découvrant l’existence d’autres mondes peuplés et, visiblement, bien plus avancé que nous, il a été décidé que mon expérience militaire était tout aussi utile que mon diplôme du MIT et on me transféra du département de la recherche à celui des opérations. Autrement dit, je suis passé d’un laboratoire au terrain où, en somme, mon boulot consiste à tester en mission les inventions de mes anciens collègues tout en supportant les lubies de toutes sortent de Fury mais aussi des autres agents et, pires, de ses "supers héros".

Il y a Ty et il y a l’agent Henderson. On va commencer par l’agent Henderson.

Ancien militaire ayant servit en Afghanistan, diplômé du MIT, l’agent Henderson correspond en tout point aux agents qu’adore recruter le SHIELD, à savoir intelligent et tactique. Aussi bien capable de construire une bombe avec un moteur de voiture que de courir sous le feu ennemi tout en faisant feu à son tour. Sans être THE super agent, il est tout de même un bon élément qui gravit peu à peu les échelons- Il est un bon meneur d’hommes et est très consciencieux dans son job, ça tout le monde s’accorde pour le dire. Un peu trop sérieux et consciencieux d’ailleurs. L’humour, il ne connait pas. L’autodérision, ça lui passe complètement au-dessus. Un agent sous ses ordres décide de faire, même un petit peu pour détendre l’atmosphère, le pitre ? Il va aussitôt s’attirer un regard noir si ce n’est pas même vraiment ses foudres. Il ne parle jamais de sa vie privée, ou presque. D’ailleurs, il parle très peu si ce n’est pour le travail.

Et puis, il y a Ty.

Ty, c’est l’antagoniste de l’agent Henderson. C’est le type sympa, chaleureux qui, après des missions souvent longues et difficiles, se lâche ! Il est proche de sa famille, est accro au sport et adore regarder les matchs de football américain en buvant des bières avec ses potes dans son pub préféré ou rester posé sur son canapé à jouer à la console ou a lire en écoutant du bon vieux rock/folk. N’ayant pas le temps de s’occuper d’un chien et vivant seul, il a opté pour un chat, une bestiole aux poils longs prénommé Le Chat.

C’est pour cette grande différence entre sa vie privée et sa vie professionnelle que Ty évite au maximum de les mélanger.