Dans un monde où les classes sociales sont aussi démarquées, comme le nôtre, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait autant de violence, tout autant qu’il a d’héros pour la canaliser… En attendant, dans l’ombre des super-vilains et des super-héros, il y a moi : Félicia Hardy ; fille unique du grand cambrioleur : Walter Hardy, actuellement en prison. J’ai pour objectif de le libérer et de devenir comme lui, la plus incroyable des cambrioleuses ! La plus célèbre de New York ! Mais en attendant de devenir The Black Cat, il faut quand même que je trace ma vie diurne de détective privée et m’entraîner en nocturne pour devenir cette incroyable Chatte Noire.
En parlant de mon métier officiel, il faut savoir que j’ai une très bonne réputation et que celle-ci ne sera pas, ne sera jamais, Ternie par mon métier de nuit ! Je dois tout de même avouer que cela apporte nombreux avantage d’avoir une double vie comme la mienne. Être une cambrioleuse est très pratique pour mener à bien ses enquêtes de détectives privés ! Mais en disant ça, je risque d’éveiller de mauvais soupçons…
Ce soir, j’ai un casse. En effet, j’ai pas mal de matos à acheter pour remplir les conditions idéales dans le but de délivrer mon père. Il me faut plus que ces gants, ces lentilles et ces boucles d’oreilles pour arriver à devenir la personne que je veux devenir ! Donc, en attendant, il faut bien que je remplisse mes caisses… Ce soir, ma victime sera : The Jewel Boutique. Une analyse vite faite d’une petite semaine sur les habitudes du propriétaire et des vendeurs et hop ! La date de l’attaque était fixée. Je vise Manhattan naturellement… Disons que c’est un peu plus riche que dans le Queens ! Je sais déjà que le retour sera long et que je devrai surement passer une bonne partie de la nuit sur le retour en taxi – c’est plus sur… Néanmoins, j’ai atrocement besoin d’argent !
Il faisait nuit, il était une heure du matin, dépassé de dix petites minutes… Sur le toit de la bijouterie, j’étais habillée entièrement de cuir noir. Ce n’est pas encore ma combinaison officielle, mais elle aussi elle va bientôt arriver. Néanmoins ! J’ai tout de même mes gants en adamentium, un petit masque de voleur, mes boucles d’oreilles et mes lentilles. Je regardai un peu autour de moi et attendis ce lourd silence dans la nuit où pas un chien n’aboie, où pas un bruit n’ose se faire, pour descendre du bâtiment, par le pignon. Une fois sur le plancher des vaches, c’est avec élégance et d’un pas nonchalant que je me dirigeai vers la porte d’entrée que je crocheta sans difficultés pour m’y glisser : [Chose à savoir, c’est que la taille de guêpe est souvent très pratique pour éviter de devoir ouvrir une porte trop grande et ainsi ; éviter de déclencher les alarmes ! ] Donc, j’éteignais donc l’alarme. C’est pauvres propriétaires… Tous croient être équipés de la meilleure technologique contre le vol, mais il n’en est rien contre les voleurs expérimentés… En tout cas, ça me fait sourire, même si ça devient trop facile… Je pris le soin de fermer la porte derrière-moi… C’était une belle bijouterie ! Je fis un petit tour d’horizon à mon aise en souriant et en regardant les bagues et colliers… Hmmmm ! Ça me ferait tellement plaisir d’avoir un tel bijou de prestige à porter … ! Mais il est certain que c’est impossible. En tout cas pour le moment !
Un sac de bijoux plus tard, je ressortis de la bijouterie, comme j’y étais entrée ! Presque comme une touriste. Je réactivai l’alarme et fermai la porte. Il ne faudrait pas que quelqu’un d’autre aille se servir tout de même ! Mais alors que je fermai cette porte en la crochetant à nouveau, j’entendis un bruit. J’arrêtai ma besogne pendant quelques secondes puis, retirai mes outils de la serrure pour les glisser dans ma veste. Je mis un certain temps avant de me détourner de la porte. Je sentais que j’étais observé et un sourire en coin d’afficha sur mon visage. Le sac sur une épaule, je repris mon petit bonhomme de chemin, d’un pas sexy et élégant… Qu’on essaye de m’agresser seulement. Ou encore de prévenir la police… Je suis surentraînée !!
Ce que je vis cette soirée là, était certainement dans le top des choses que l’on ne s’attendrait pas à voir lorsqu’on prend une marche le soir en revenant d’un entrainement nocturne. Je vis une femme aux formes élancés tout de noir vêtue ce qui l’amincissait encore plus mais naturellement je ne crois pas une seconde que ce soit le but premier d’une telle tenue. Elle portait un sac sur son épaule comme si de rien était.
De loin il était dur de dire si la couleur de ses cheveux était blond pâle ou blanc mais chose certaines : ils étaient d’une couleur très clair.
Je tentai de l’approchai, je ne sais pas si c’était le goût du risque ou une attirance quelconque mais j’avais très envie de la connaitre. On aurait dit l’un de ces romans d’espionnage qu’on lit passionnément et que la première pensée qui nous traverse l’esprit en fermant la couverture est « Pfff…Ce genre de choses n’arrive que dans les livres voyons ! »
Je m’approchai innocemment et dangereusement. Sans le moindre bruit selon mes oreilles mais je n’avais pas l’expertise de la femme devant moi qui elle, gagnait sa vie en ne faisant aucun bruit et en ne laissant aucune trace.
-Excusez moi mais le moindre de vos gestes semble élégant même lorsque vous êtes penché à tenter de crocheter cette serrure… Comment faites vous cela ?
Cette femme m’intriguait grandement tout comme son apparence réel. J’aurais aimé voir son visage sans ce masque qui à sa manière déformait le visage la jeune femme. Après réflexion, je me sentais bête de l’avoir ainsi approché sans penser aux conséquences. Je réalisais maintenant que la cambrioleuse en question pouvait tout aussi bien être armée et décider de me tirer dessus à la première occasion. Après tout, j’étais un témoin gênant.
Alors que je repris ma route, une voix masculine et plutôt jeune m’interpela dans mon dos. Je m’arrêtai et me retournai sur la personne d’origine. Mon bras libre vint se déposer sur ma taille face et je me déhanchai automatiquement du côté du sac. Pour sur, cette situation était inhabituelle. D’habitude les témoins sont du genre à appeler la police ou à me braquer avec une arme… Mais à Manhattan, c’est plus souvent la police que les citoyens qui interviennent… Que dans le Queens, c’est une tout autre histoire ! Donc, ce jeune témoin me fit une remarque sur ma façon de braquer et, sans doute impressionné, il me demanda comment je faisais ça. J’eus un petit rictus sur le moment, mais restant totalement dans mon personnage, je lui répondis avec une voix plutôt mielleuse : « ça s’appel l’expérience mon chéri… » Mais sur un ton un peu plus sérieux j’enchaînai directement : « Dis-moi… Tu n’as pas peur d’aborder les cambrioleurs toi ! Tu leur fais même des compliments ! C’est plutôt étonnant comme situation… Tu n’as pas froid aux yeux ! » En règle générale, quand j’incarne cette cambrioleuse de haut niveau et très séductrice, je me permets des choses que dans la vie normale, je ne me permettrais pas… Par exemple, tutoyer mon témoin. J’ai été bien élevée ce qui m’inspire automatiquement le vouvoiement à mes interlocuteurs inconnus. Logique… Mais dans la peau de cette minette noire, j’incarne un autre personnage beaucoup plus osant et plus sur d’elle. Une séductrice de haut vol ! D’ailleurs, sa beauté est un de ses meilleurs atouts et une de ses meilleures armes !
J’enlevai le sac de mon épaule, mais le tenais toujours. Je me remise bien droite par rapport à lui, et m’approchai de mon témoin pour n’être plus qu’à un demi-mètre de lui. Mes yeux verts plongés dans les siens, j’attendis sa réaction, sa réponse. Je joue souvent avec la proximité de ma personne, histoire de rentrer dans le cercle intime d’une autre, pour lui imposer ma présence. C’est une façon de mettre la pression à quelqu’un… inconsciemment !
J’eu un frisson lorsqu’elle me dit qu’il s’agissait d’expérience. Elle était si élégante que j’en frissonnais. Sa voix mielleuse cependant sonnait fausse à mes oreilles. Elle pouvait bien jouer un rôle si elle voulait ça n’enlevait pas le charme de cette dame. J’ignorais ce dont il s’agissait mais quand je la regardais, j’avais l’impression vague que dans un futur quelconque j’allais la revoir.
-Les cambrioleurs en général oui peut-être un peu mais vous semblez différente. J’ai une tendance au courage. J’ignore si c’est de la faute de ma carrure ou du fait que je sais ou je veux aller mais chose certaines, je ne suis pas un peureux je vous l’accorde. Je n’aborde pas les criminels habituellement mais vous êtes différente mais j’ignore en quoi tout simplement.
Ce que j’éprouvais en la regardant n’avait rien à voir avec le désir que l’on éprouve ce genre de belle femme habituellement. Je l’enviais plutôt : avoir une vie remplit d’aventure et sans la moindre monotonie. J’aimais la vie que j’avais mais il fallait bien admettre qu’elle avait un rythme bien à elle avec tous les entrainements ainsi que les parties et les tournois sans oublier les cours. Parfois j’aurais souhaité pouvoir me poser mais je savais que cela n’arrêterait pas avant mes 35 ans voir même 40 ans lorsque ma carrière de footballeur serait terminée et que j’allais devoir vivre avec simplement quelques pubs et apparition télé. Parfois je pensais à mon avenir en me disant qu’il était plus qu’éphémère considérant qu’une simple blessure pouvait y mettre fin… Cependant faire du foot, entendre les cris de la foule et être adulé de tous, me faisait du bien.
-Belle cambrioleuse dont j’ignore jusqu’à l’apparence du visage…tenterais tu de m’intimider car pour cela, il faut généralement être plus grand que la personne en face de soi et ne pas avoir un regard captivant…
Je parlais naturellement de ses beaux yeux verts qui captaient l’attention.
-À votre place, je trouverais ça dangereux d’autant m’approcher d’une personne puisqu’elle peut donner une description basique de vous non ? Un teint parfait… Ni trop pâle ni bronzé, caucasienne, des lèvres charnues ainsi qu’un regard défiant.
J’avais fais exprès de franchir sa frontière de bulle personnelle. C’est le premier qui franchit la limite qui, en général, prend l’avantage de l’intimidation ou tout du moins, met sa présence en tant que moyen de pression. Mais il est vrai qu’il existe des exceptions ! Surtout quand l’interlocuteur mesure environs 10 centimètres de plus et qu’il a une carrure assez imposante… Mais ne jamais sous-estimer l’agilité d’une cabrioleuse !
Il m’avoua alors, qu’en général il avait peut-être un petit peu peur des cambrioleurs mais encore une fois, il ajouta que j’étais différente à ses yeux. J’affichai alors un sourire plutôt flatté. Il avoua également qu’il n’était pas d’une nature peureuse, en soulignant son physique, ça pouvait facilement se deviner. En effet ! Vu son âge et son physique, je devinai facilement qu’il était le genre d’élève très sportif à mal mener les intello de son école… Oui. Selon moi, ce rôle lui allait bien ! Ensuite, il ajouta un mot qui me fit mal au cœur… Criminelle ? C’est don comme ça qu’il me voyait ? Alors que j’ai la main la plus innocente du monde ?! Jamais je n’ai tué… Oui, je l’ai voulu mais je ne l’ai jamais fait ! Un voleur ne peut pas être mis sur le même rang qu’un assassin voyons ! « Je vais prendre ça pour un compliment ! » dis-je avec un petit sourire en coin, mais j’ajoutai d’une voix un peu plus tristounette : « Même si je suis un peu vexée que tu me considère comme une criminelle, alors que je ne suis qu’une humble cambrioleuse … ! »
Ensuite, il me demanda si j’essayais de l’intimider. Alors aurait-il remarqué son subterfuge ? Il est assez malin comme garçon… Il cita même les critères requis pour pouvoir intimider facilement quelqu’un… Hum… Aurait-il l’habitude de le faire lui-même ? Alors j’aurais eus raison de penser qu’il était un élève-bourreau ! Il ajouta également qu’il trouverait dangereux de faire ça à ma place… Mais à la description de son physique, je souris d’avantage avec une lueur dans les yeux, comme si une idée lumineuse et plutôt pas catholique venait de s’emparer de mon esprit. Je passai alors ma main dans mes cheveux, avant de plonger à nouveau mon regard vert dans le sien en n’étant plus qu’à une petite dizaine de centimètre de lui : « Visiblement, comme toi, je suis attirée par le danger… » Dis-je en approchant mon visage du sien. J’essayai de mettre une tension entre lui et moi… Et puis, il faut dire que des témoins de son type, qui n’ont pas peur de féliciter un vol parfaitement exécuté plutôt que de rétablir la justice en essayant de me rattraper, c’est plutôt rare ! De plus, je suis très facilement attirée par les beaux garçons… Hmmm oui ! J’ai un panel assez large de conquêtes et je dois ajouter aussi, que pour une fois, j’étais honnête ! Le danger, il n’y à rien de mieux comme source d’adrénaline et je m’en délecte sans arrêt !
-Le vol est à la fois un art et un crime et donc ceux et celles qui le pratiquent sont des criminels et des artistes. Il n'y a pas que les terroriste et les violeurs qui fassent partie de ce mot à la signification très large...Je ne suis pas sans ignorer que beaucoup d'hommes doivent te céder en voulant te plaire quand tu es sous ce beau costume qui te met tant en valeur mais peux tu en dire autant lorsque tu es toi et non ce rôle que tu sembles jouer... Cambrioleuse et humble ne vont pas de paire puisque les cambrioleurs ont plutôt tendance à être égoïste je dirais... Si l'on vol c'est parce que l'on veut quelque chose que l'on ne pourrait obtenir autrement ne crois tu pas ? Après tout c'est toi l'experte n'es-ce pas ?
Lorsqu'elle m'avoua être attirée par le danger, je ne fus pas étonné. Elle était d'une telle beauté que pour elle le romantisme et les simples flirts devaient être rendu banale. L'obtention de tout ce qu'elle souhaitait ne devait se faire qu'en un simple sourire. C'est donc à ce moment que je compris que ces vols qu'elle effectuait, elle le faisait pour l'adrénaline et non l'argent ce que je trouvai tout à faire charmant.
-Je ne puis dire si je suis attiré par le danger mais pour ce qui est de toi et moi je dirais plutôt que c'est la curiosité et ton mystère ainsi que ton élégance qui m'ont attiré. Je me vois mal vivre dangereusement... Cependant, la curiosité me force aussi à me demander tout ce qui peut bien se cacher sous cette tenue. Je ne parle pas des traits évidents telle que ta poitrine, tes lèvres et tes yeux vert mais plutôt de ceux que l'on ne peut pas deviner sous tes vêtements. Par exemple : des possibles tâche de rousseurs ou encore... une tâche de naissance en signe de Daffy Duck... ce genre de chose qui sont particulier à un corps, un seul et qui en font toute la beauté à un point où il nous marque à jamais...
Une fois proche de lui, n’importe quel autre mâle se serait empressé justement de se jeter sur moi… Lui non. Il prétexta que le vol était à a fois un art et un crime, d’où le fait qu’il me traita de criminelle mais sous-entendant d’artiste ! Je fronçai les sourcils… et fit un pas en arrière. Il ajouta que beaucoup d’hommes devaient céder à mes charmes sous mon magnifique et attirant costume, mais est-ce que la véritable personne sous ce masque en valait tout autant la peine ?! Non mais attends là… Il est sérieux ?! Il commençait à m’énerver avec toutes ces paroles… Je le trouvai fort bavard ! Surtout lorsqu’il ajouta qu’humble et cambrioleur n’étaient pas des mots qui allaient de paire. Sais-tu seulement pourquoi je fais ça chéri ?! Qui es-tu pour juger de mes actes ?! Si tu savais seulement que mes actions étaient honorables, tu arrêterais directement ce type de discours… Je suis très loin d’être égoïste ! « Justement mon chou ! Laisse faire les experts ! …» Dis-je d’une manière un peu sarcastique. J’avoue que j’étais presque sur le point de partir et de le laisser planter là… Il parlait beaucoup trop de toute façon ! En plus, il tenait des propos tirés de réflexions qui ne me plaisaient pas !
Il répéta alors, encore une fois, que c’était mon élégance et mon mystère qui l’attirait plutôt que le danger. De toute façon, ce n’était pas sa vie ! Il n’était pas un super-héros ou un super-méchant… Dommage ! Le jour où il connaitra les sensations et les émotions qu’on peut ressentir lorsqu’on est confronté à un ennemi ultime, il ne voudra plus jamais s’arrêter d’avoir les tripes qui se tordent et des papillons dans l’estomac ! C’est une tension tellement enivrante qu’il est très difficile de s’arrêter… Vous voyez les drogués et autres toxico ? Oui. Je peux dire que je suis accro à ça et je sais que jamais je ne pourrai m’en passer. Personne ne le pourrait ! C’est pire que les drogues dures… c’est carrément une autre vie !
Dans un second temps, il m’avoua aussi qu’il était attisé par la curiosité de voir ce qui se cache sous mon costume… Qu’il était à la recherche de ce signe particulier qui rend un corps unique et qui marque l’esprit à jamais… Hmmm… Sur ces dernières paroles, je me fis ce pas tantôt en arrière et maintenant en avant et je glissai ma main de son épaule à son torse en disant : « C’est dommage que tu croies que je joue un rôle… » Dis-je en soupirant, puis je me rapprochai de son oreille en faisant glisser ma main libre de son torse à son avant bras et lui murmurai alors : « J’aurais pu te montrer mon personnage jusqu’au bout !... » Ajoutais-je en sous-entendant que j’étais prête à lui montrer ce signe unique et marquant qu’il voulait tant voir… Puis, descendant de la pointe de mes pieds, je revins face à lui replongeant mon regard vert d’une façon plus intense encore et lui lâchai l’avant-bras.
Lorsqu’elle me prêta attention de la manière la plus sensuelle qu’une femme puisse le faire, je frissonnai sous le son de sa voix qui m’avait charmé dès la première syllabe. Sa voix sensuelle m’envoutait par moment. La voir ainsi sur la pointe des pieds semblai la mincir et la rendre plus jolie encore qu’elle ne l’était déjà. Moi qui ne croyait pas jusque là qu’une femme puisse être aussi belle, élégante et sensuelle sans être dans un rêve. Le moindre qu’on pouvait dire c’est que j’étais étonné par tant d’attention alors que nous nous connaissions depuis peu et ne nous étions pas rencontré dans la meilleur des situations…
-Je serais effectivement curieux de voir ce signe qui te distingue tant. Tu es d’une beauté indéfinissable à laquelle il est dur de résister si je puis me permettre. Je n’ose même pas imaginer comment cela doit être dur de te dire non lorsque tu es sous ta véritable identité et non sous un costume qui souligne inutilement toute la beauté de tes formes. Te traiter d’actrice ou de mannequin serait t’insulter… Pardonne-moi ce genre de mot.
Je l’admirais sans un mot et l’arrogance qu’elle dégageait et ce charme qu’elle avait me rappelait un rêve que j’avais fait à propos d’une étudiante que j’avais croisé dans les couloirs du lycée il y a pas longtemps. Naturellement ce n’était qu’un rêve alors que cette femme sous mes yeux était faite de chair et de sang aussi incroyable que cela pouvait paraitre. Pour m’en assurer, je posai les mains à sa taille non pas vulgairement mais plutôt aussi élégamment et délicatement que je puisse le faire. Dès que je sentis ses os et sa peau sous le costume, je dégageai mes mains sachant bien qu’elles n’étaient pas digne de caresser un tel corps.
-Désolé, c’est simplement que je voulais m’assurer que tu es bien réel car tu sembles tout droit sortie d’un rêve. Puis-je savoir ton nom ?
Finalement il se montra fort tenté de voir ce signe distinctif. Il me complimenta encore sur ma beauté qu’il qualifiait d’indéfinissable et face à laquelle il était pénible de résister. Il se montra très poli en sachant qu’il me dévoilait le fond de ses pensées… Je dois avouer que c’était très flatteur ! Mais mon instinct de cambrioleuse me disait quand même de me méfier de ses belles paroles… Tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute. Même si je ne suis pas allée à l’école aussi longtemps que les autres personnes de mon âge, il y a tout de même des leçons primaires que j’applique à la lettre et ce morceau de fable en fait partie !
Ensuite, dans sa phrase il me fit comprendre que, d’une certaine façon, si j’étais déjà à tomber sous ce costume, il serait pire beauté que sous ma véritable identité. Hmmm… En faite, je compris qu’il voulait surtout me connaître sous mon vrai visage ! Mais ça, mon petit, ce n’est pas prêt d’arriver. Très peu de monde connait ma double vie, pour être sur de les protégées toutes les deux. Moins on en sait, mieux on se porte ! Même si j’étais en train de me dire que vu ma vie sociale ultra vide pour le moment, une connaissance, un ami ou un petit copain serait le bienvenu ! Un peu de chaleur et de vie humaine dans ma vie, me ferait du bien… C’est vrai ! Lorsque je vis le jour, je passe mes journées à courir après des gens, à les espionner, les photographier sans jamais devoir me faire remarquer. Du coup, aucun contacte, si ce n’est avec le client. Mais la nuit c’est encore pire ! Il est impensable d’avoir un contacte humain avec qui que ce soit !! Vous imaginez devoir amadouer vos témoins pour assurer vos arrières à chaque casse ? Hum… Oui, c’est ce que je suis en train de faire, certes. Mais il faut avouer que celui est assez particulier. Jamais il ne m’a laissé penser qu’il allait alerter les autorités, fasciné par ma façon de faire et d’agir. C’est plutôt rare ! Mais au moins, je savais que ce garçon avait l’esprit assez ouvert que pour voir tout l’art – comme il le dit – d’un vol parfaitement exécuté. Bref ! Tout ça pour dire qu’il s’excusa de m’avoir traité d’actrice. J’affichai alors un large sourire, plutôt sincère en gage d’acceptation de ses excuses.
Ensuite, il posa quelques instants ses mains sur ma taille puis les retira en prétextant qu’il voulait s’assurer que j’étais bien réelle car, j’avais l’air d’être sortie de l’un de ses rêves. Ho ! Alors comme ça je suis l’image de l’un de ses fantasmes ? Hmmmm… Intéressant à savoir. « Tu es comme Saint Thomas ! » Annonçai-je avec une pointe d’humour : « Tu ne crois que ce que tu vois ! » dis-je, sans avoir perdu mon sourire. D’ailleurs, la comparaison me sembla juste. Il était le seul apôtre qui s’est assuré de sa résurrection en touchant ses cicatrices. Et oui ! D’accord, c’est une drôle de comparaison, je l’avoue. Mais j’enchaînai alors rapidement en rapprochant mon visage du sien et en parlant d’un ton plus bas : « Alors mon petit saint ? » dis-je. Puis j’ajoutai en en posant ma main libre sur sa joue, ordonnant ainsi le contacte entre mon gant en cuirs tiède et sa peau : « Quel nom aurais-je dans un rêve ? » lui demandais-je d’une façon un peu sarcastique mais poétique en même temps… Ce n’était pas pour repousser le moment où je lui dévoilerais mon nom, si je lui dévoile ! C’était pour surtout pour savoir ce qu’il avait derrière la tête. J’ai suffisamment observer différents esprits humains pour savoir ce qu’il se passe dans leur tête en fonction des mots qu’ils disent, pour me permettre d’analyser son esprit au travers du nom qu’il me donnerait…
-Quel genre de nom ? C’est une bonne question… Dans mes rêves tu aurais un nom qui te va bien et qui te décris bien. Ça commencerait par « FÉLI » en tout cas car les deux adjectifs qui me viennent en tête quand je t’admire et t’écoute sont « Félinité » et « Félicité ». Dans tout les cas, il serait difficile d’oublier ta féminité aussi. Une telle grâce démontre bien que tu n’as pas grandit au fond d’une cabane en bois rond si tu vois ce que je veux dire ! Puisque tu me compare à un « saint » tu dois avoir eu une éducation religieuse car saint thomas n’est pas le plus connu des saints…
J’avais toujours tout analysé. C’était comme ça depuis que j’étais petit. C’est d’ailleurs ce qui m’avait sauvé souvent pour les cours et les examens. Ça m’avait été pratique pendant mes matches de foot. Analyser les stratégies adverse et tout nous avais parfois permis la victoire car j’étais bien conscient que nous n’étions pas les seuls doués dans ce sport. J’avais constaté à plusieurs reprises que des footballeurs finissaient par développé un égo surdimensionné à cause des nombreuses victoires. Même si à l’école je donnais l’impression d’une brute épaisse, ce n’était pas le cas mais uniquement pour la popularité que cela m’accordait. Je n’avais jamais été très doué pour entre en contact avec les gens alors ça m’arrangeait au final ! La femme sous mes yeux avait de telles formes que j’en venais à me demander si elle n’avait pas été sportive dans une autre vie. Pas la moindre once de gras sur ce corps qu’il aurait été insultant de qualifier de « Divin »
-Dit moi pourrais-je au moins avoir un pseudonyme si jamais il m’arrivait de te revoir dans cette tenue qui te va comme un gant ? Sans vouloir faire de moi un complice, je voudrais simplement pouvoir t’appeler par ton nom si jamais je te croise à nouveau.
C’est vrai que je lui avait un peu lancé un défi en essayant de me trouver un nom… Mais ceci dit, le jeunot n’était pas tombé loin ! Il m’expliqua toute son analyse et comment cela l’amenait à un début comme ‘Féli’. Un sourire amusé aux lèvres, j’eu un petit rictus. Je l’aimais bien finalement, même s’il parlait beaucoup ! Il était intelligent et j’aimais cette qualité. Sa qualité d’analyse était très tentante et j’avais envie de penser qu’il serait un complice plutôt idéal… Quoi qu’un voleur extra-terrestre n’était pas mal non plus, mais Gabi était beaucoup moins accessible ! Mais il fallait que je fasse tout de même attention avec mes complices… Les deux dernières ont très voire trop mal tournés ! Quand le sexe ou l’amour rentre dans le domaine du travail ça gâche tout…
Il me fit remarquer que j’avais eus une bonne éducation car pour lui, Saint Thomas n’était pas le plus connu. Peut-être, en effet, je n’en sais rien. Pour moi, il ça me parlait en tout cas ! Pour les autres, je n’en avais aucune idée…
Ensuite, il me demanda alors au moins un pseudonyme pour qu’il puisse m’appeler si jamais il me croise à nouveau dans cette tenue… Je décrochai mon regard du sien et mes yeux se perdirent dans le vague derrière lui… Qu’est-ce que je fais ? Lui donnerais-je mon nom ou mon pseudonyme ? Bien qu’il n’était pas encore officiel, je glissai mon index sur ma bouche en réfléchissant et en tapotant sur mes lèvres… Je dis en même temps : « Hmmm… Si tu ne veux pas être mon complice, il faut te protéger de mon identité… » Puis, arrêtant mon manège, je regardai à nouveau l’apollon et ajoutai un peu sarcastiquement : « Sais-tu garder un secret Saint Thomas ? » Lui demandais-je, ne connaissant pas son nom. « Je suis Black Cat ! » lui annonçais-je assez cordialement. Et puis, je viens à nouveau me glisser à son oreille pour lui chuchoter : « C’était bien joué ! Mon vrai prénom est Félicia… » Lui avouais-je enfin. De toute façon, il n’était pas tombé loin ! Et ainsi, j’étais persuadée de lui laisser un message séduisant et des rêves ou des fantasmes plein la tête !
Descendant à nouveau de la pointe de mes pieds, je vins glisser mon nez sur sa joue et lui déposai un baiser furtif et rapide. « J’espère que tu garderas ça pour toi bel Apollon… ! » en parlant bien entendu de mon identité. Il pouvait bien se venter de s’être fait embrassé par Black Cat en personne, mais personne ne connaissait encore mon personnage… Sans doute allait-il est honoré plus tard, quand mon nom serait connu de tous ! Sur mes derniers mots, je lui offris un clin d'oeil complice m'écartant de lui, et m’apprêtant à le quitter, un sourire de satisfaction aux lèvres…
-Si de simple vêtements suffisent à garder le secret de ton identité ne croit tu pas que je puisse garder un secret ?
Lorsqu’elle prit une pose de réflexion des plus sensuelle, je ne pu m’empêcher de me mordre la lèvre inférieur sous l’effet du désir. Le moindre de ses gestes semblait à la fois instinctif et réfléchis. Lorsqu’elle dit à voix haute « si tu ne veux pas être mon complice… » Je ne pus m’empêcher de lui répondre : être en ta compagnie toute les nuits ne me déplairait pas mais je ne suis pas le genre d’homme à faire ce genre de choses. Je ne suis ni criminel ni artiste ! Lorsqu’elle me révéla porté le nom de « Black Cat » je ne dis pas grand-chose sur le moment mais par la suite, je lui dis mon opinion sur son surnom
-Un tel nom ne te va guère bien, Tes gestes sont plus félins que ceux des chats et ce soir tu es loin de m’avoir porté malchance si je puis me permettre…
Mon corps rougit et lui avoua silencieusement qu’elle allait hanter mes rêves. Je me réconfortais en me disant que je lui avais surement plus résisté que la plupart des autres hommes qui l’avait croisé auparavant.
-Félicia te va comme un gant ! J’ai conscience de mon audace mais, je rêve de te voir un jour sans cette tenue !
J’avais conscience du double sens de cette phrase mais dans les deux cas… J’aurai vue l’un de mes rêves se réaliser. Je n’étais pas le genre aventure d’un soir mais elle serait l’exception tout simplement : La seul et unique exception.
Lorsqu’elle me déposa un baisé sur la joue, je rougis de plus bel. Je ne savais pas si « Black Cat » était une voleuse très connu mais son baisé m’avait touché droit au cœur non pas à cause de ses formes mais plutôt à cause de son charme.
Il m’avoua entre mes mots, qu’il n’était pas capable d’être un voleur ou un artiste pour m’accompagner chaque nuit. Naturellement, il faut que je prenne des personnes surentraînée qui ont déjà des notions, pour pouvoir effectuer un travail de qualité. C’est pourquoi j’agis seule en ce moment… Mieux vaut être seule que mal accompagnée n’est-ce pas ?
Puis, il commenta mon pseudo. Visiblement, Black Cat, ça ne lui plaisait pas car, il ne trouvait pas ça adapté à mon personnage et à ma façon d’agir. De plus, il ajouta que j’étais loin de lui avoir porté mal chance ce soir ! Souriante, je penchai la tête sur le côté, un peu amusée et flattée. Il était mignon ce garçon ! Mais si seulement il savait à quel point me rencontrer pouvait être une torture pour certaine personne… d’où la malédiction du chat noir. Enfin, en général, cette malchance arrive seulement aux personnes qui me veulent du mal… Ceci dit, je crois qu’il est loin de vouloir une telle chose !! Ce serait même le contraire… ! Quel coquin !
Ensuite, il complimenta mon prénom. Je me mordis à mon tour la lèvre inférieur quand il m’avoua qu’il rêvait déjà de me voir en jour sans mes vêtements… En effet, cette phrase a un double sens qui me flatta davantage et qui me fit rire !
Après mon baisé, je m’éloignai d’un pas en arrière en le regardant avec envie et je lui dis : « Si tu souhaite me revoir, Casanova, il faut que tu me donne un autre nom, que celui de Saint Thomas ! » lui dis-je désireuse de le revoir, pour faire opérer mon charme à nouveau, pour qu’il puisse céder au mien… Un homme ne m’avait jamais autant résisté et il le savait parfaitement ! Et j’étais bien déterminée à revoir cet Apolon. Seulement, c’était moi qui allais le retrouver… En attendant, il devra se montrer patient !
Lorsque la jolie minette sous mes yeux me demanda mon nom, je me sentais apaisé par son charme. Comme lorsque nous rêvons de la femme idéale et qu’on a cette impression que tout le monde décrit comme « flotter sur un nuage ». Cette belle voleuse exerçait un charme sur moi auquel je ne saurais résister bien longtemps. Elle avait un quelque chose qui la rendait différente des autres filles. Elle n’avait rien d’une nunuche et pourtant semblait me porter de l’attention d’une manière particulière. Nous étions surement tout les deux conscient qu’il ne s’agissait en aucun cas d’amour mais comme à mon habitude, ma curiosité l’emportait sur tout le reste !
-Mon nom est Eugène Thompson. Je pourrais te demander un truc ? Pourquoi te risques-tu à me revoir ? Je ne suis pas l’un de tes futurs partenaires. Je suis simplement une des surement nombreuses victimes de ton charme indescriptible. Néanmoins laisse moi te dire si je puis me permettre que je me sens très flatté d’être cet homme. Je me sens très chanceux de pouvoir te revoir.
À cet instant, je ne la quittais pas des yeux non parce qu’elle était belle mais parce que j’avais peur de cligné des yeux et de réaliser qu’elle avait disparu ou pire : jamais été là sous mes yeux éblouis par tant de beauté. Je n’osais imaginer à quel point je me sentirais débile si jamais elle ne me recontacterait pas !
Elle avait certains tics très charmeurs. Comme par exemple lorsqu’elle se mordait la lèvre inférieure avec sensualité et innocence à l fois. Aussi, lors qu’elle hochait la tête de côté comme les chattons font lorsqu’ils sont en moment d’incompréhension mais que les femmes font devant quelque chose ou quelqu’un qu’elles trouvent charmant.
-J’ai l’impression d’être différent grâce à toi… Puis-je t’en remercier ?
J’étais à une distance de plus ou moins deux mètres par rapport à lui mais cette tension entre nous continuait à être palpable malgré tout. C’était si grisant de ressentir une attirance physique et seulement physique ! … Mais j’avais des priorités bien pesées. Il fallait d’abord que je m’occupe de mon objectif de ce soir, avant de me permettre toute autre distraction. Parce que, visiblement, le bel Apollon ne voulait guère devenir un complice ou un quelconque associé… Dommage ! Il faudrait qu’il goûte ne serait-ce qu’une fois à l’aventure pour en devenir accros, tel en junkie.
Saint Thomas me révéla enfin son identité : Eugène Thompson. C’était noté. Grâce à mes talents de détective, je n’aurai aucun mal à le retrouver ! Il me demanda tout de même pourquoi j’allais me risquer à le retrouver alors que nous savions tout les deux pertinemment qu’il n’allait pas devenir un de mes futurs partenaires et qu’il savait qu’il était l’une de mes nombreuse victimes… et qu’il en était flatté ! Il se sentait chanceux de pouvoir me revoir… Chanceux de pouvoir me revoir ? Et si cela allait entrainer des complications par la suite ? Personne ne sait de quoi l’avenir est fait ! Et si des sentiments sérieux allaient naitre ? … Non Félicia… Il ne faut pas que tu pense à ça. Dis-toi simplement que c’est un bel Apollon qui attend de revoir la Black Cat. À ses mots, je ne fis qu’un petit haussement d’épaule pour lui signifier que je savais pas pourquoi je voulais me risquer à le revoir, mais avec un sourire plutôt significatif qui voulait bien dire ce qu’il voulait dire…
Puis, il m’avoua qu’il avait l’impression de se sentir différent grâce à moi et il me demanda s’il pouvait m’en remercie. Là, j’haussai mes sourcils de surprise. Attend deux minutes… Comment peux-tu te sentir différent à ce point alors que ce n’est que notre première rencontre ? Je me rapprochai de lui et mis mon bras tendu sur son torse en laissant suffisamment de distance entre nous pour lui dire avec une voix prometteuse : « Eugène Thompson… Tu auras bientôt l’occasion de me remercier, ne t’en fais pas… » Puis, je pliai mon bras pour faire un pas vers lui à nouveau, pour réduire cette distance et regarder ma main et son buste par la même occasion où je sentais ses muscles sous son habit et j’ajoutai tout de suite en relevant les yeux vers lui : « Je te retrouverai ! » Lui dis-je dans un dernier soupire avant de me retourner et de m’évanouir dans une obscurité proche, laissant ainsi mon bel Apollon seul dans la nuit avec ses idées, ses envies et ses fantasmes ! Je disparu tel un simple courant d’air qu’il est impossible d’attraper.
J’avais réellement l’intention de le revoir. Cela faisait assez longtemps que je n’avais pas ressentis d’attirance physique et je me dis que prendre un peu de bon temps serait quelque chose de bon pour moi. Et pour lui ! Sachant que j’incarne l’un de ses fantasmes, je n’allais certainement pas le laisser sur la touche ! Hmmm… j’enviai déjà ce moment où j’allais le retrouver… !
KSS
Spoiler:
Pour ma part, je pense que c'est pour dernier poste ^^ si tu veux poster quelque chose, ne te gêne surtout pas ! :p et quand tu auras le temps, nous ouvrirons le sujet de la retrouvaille surprise !