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| Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Dim 15 Mar - 18:56 | |
| Y avait-il seulement une seule et bonne raison pour laquelle Edward aurait voulu ne pas se trouver là où il était ? Non, aucune. Car il se savait dans son élément désormais, c'est à dire dans la nuit. Le moment qu'il préférait, car c'était là que l'on pouvait observer les comportements les plus étranges. Les gens vivaient le jour, alors il semblerait que la nuit les forçait parfois à se lâcher. En l'occurrence, l'immortel était perplexe devant le spectacle se déroulant sous ses yeux : un mendiant en train de chercher un moyen d'obtenir le billet de cent dollars coincé dans la cage qu'il avait lui-même apporté. Qui a dit cruel ?
C'était une expérience intéressante. La petite cage était grillagée, de manière si resserrée que rien ne pouvait passer entre les mailles, excepté un fil de fer. Un petit cadenas s'y trouvait, permettant d'ouvrir le petit cube. A l'intérieur, bien visible, un billet de cent dollars. Et à côté, un mendiant qui s'efforçait par tous les moyens d'ouvrir l'objet. Le but de cette expérience ? Voir jusqu'à quel point le dénommé « Fred » allait persévérer. Edward regarda le chrono qu'il tenait dans sa main droite, tout en mangeant un morceau de son hot dog.
« Cinq minutes et trente-sept secondes. Pas mal du tout, Fred » dit-il la bouche pleine.
Le mendiant l'ignora superbement, tout déterminé qu'il était pour avoir son billet. En vérité, Edward se retenait de rire depuis le début. Tout ça pour un billet qui ne lui servirait que cinq minutes, ce type était prêt à passer des minutes entières sur la façon d'ouvrir un cube grillagé. Pathétiquement drôle. L'assassin termina son repas, regarda une nouvelle fois le chrono et l'arrêta. L'expérience était terminée, il en avait assez.
« Bon, Fred, veux-tu bien me rendre ça s'il te plaît ? Fini de jouer, tu as perdu. »
« Va te faire ! C'mon billet ! »
La première réaction d'Edward fut d'éclater de rire, spontanément. Vraiment, il trouvait ça drôle. Il se tordit de rire pendant une bonne minute, incapable de reprendre son souffle et sentant les larmes lui monter aux yeux. Fred finit par le regarder bizarrement, comprenant manifestement qu'il se moquait de lui. Il se leva et jeta l'objet qu'il s'efforçait d'ouvrir sur son propriétaire. Lequel le reçut alors en pleine poitrine. Si aucune douleur ne survint, l'assassin sentit néanmoins tout à fait l'objet le heurter. Il s'arrêta aussitôt de rire et fixa le mendiant, devant soudainement si froidement sérieux que l'autre eut un mouvement de recul.
« Penses-tu vraiment que tu es en position de me faire du mal ? » demanda-t-il alors en sortant son colt de son manteau.
Le tir partit, résonnant dans la petite ruelle avec force. La balle toucha directement le cœur, comme prévu, et l'insignifiant pauvre s'effondra. Toujours l'arme à la main, Edward vérifia son état, comme à chaque fois qu'il tirait sur quelqu'un. On ne savait jamais, avec une arme aussi ancienne. Il était plongé dans ses pensées, se remémorant la raison de sa présence ici – à savoir empêcher trois personnes d'éliminer une quatrième – quand des bruits de lutte éclatèrent derrière lui
Poussé par la curiosité, il se retourna et se rendit sur place, l'arme toujours à la main, quand il vit des poubelles renversées et une lutte. A trois contre un, dont le un était... différent des autres. Ce dernier asséna un coup particilièrement puissant à un de ses adversaires, lequel s'échoua aux pieds d'Edward.
« Ah, on dirait que c'est mon jour de chance ! » jubila-t-il en tirant directement sur la cible à terre, le tuant directement.
Hydra avait dit : pas de survivant hormis la cible à protéger. Alors il s'en chargerait. Alors qu'il se disait cela, il vit la cible s'éloigner, les deux tueurs sur ses talons. L'assassin poussa un soupir d'exaspération.
« Okay... Ou pas. C'est bien trop facile. »
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| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Lun 16 Mar - 19:49 | |
| Comment s'était-elle retrouvée dans une situation pareille ? La faute à pas de chance, sûrement. Depuis quelques jours, Lazare travaillait et Eva était seule à l'appartement. Seule et sans aucune vraie occupation, elle s'était mise à se balader en ville, pour mieux connaître son nouvel environnement. Elle se promenait donc en ville, laissant généralement une drôle d'impression sur ceux qui avaient la chance d'observer l'unique blob au monde et admirait ce nouveau décor urbain impressionnant pour Eva. Seulement, aujourd'hui elle était restée un peu tard dehors...
Résultat ? Contrairement aux magnifiques avertissement de la police qui conseille au jeune femme de ne pas rester tard la nuit à cause d'individus louches traînant dans les rues, la jeune blob était tombée sur des individus louches et armés traînant dans les rues. Jackpot ! Elle s'en serait passée, vraiment. Elle était sur le chemin du retour quand des hommes se mirent à la suivre. Inattentive comme elle est et concentrée sur ce que la ville donnait de nuit, elle n'avait rien remarquée. Les trois personnes entamèrent une filature sans grande difficulté, suivant la cible à travers le parcours désordonné qu'elle s'amusait à emprunter.
Suivant l'habile et ingénieux raisonnement du "Pourquoi pas, ça à l'air marrant", Eva s'engagea dans une petite ruelle et arrivant au tournant, elle s'aperçut qu'un étrange spectacle se déroulait dans la ruelle. Alors qu'un éclat de rire vint jusqu'à ses oreilles, elle tourna à l'angle et décida de jeter un coup d'oeil pile quand celui qui riait de tout son soûl s'arrêta, s'étant pris une cage en métal dans le torse sans broncher alors qu'un mendiant semblait reculer. Intriguée par cette scène, elle décida de regarder encore un peu, que pouvait-il arriver ? Il sortit quelque chose de son manteau mais de son point de vue, la blob ne pouvait voir ce que c'était mais à en juger du ton de la voix et du soudain coup de feu, il ne devait pas avoir sortit une cuillère ou alors, ça devait être une cuillère vachement performante. Au moment où le coup de feu résonna dans la petite ruelle, troublant le calme déjà peu stable de la ville dans cette nuit éclairée par les nombreux luminaires, Caron sentit quelque chose troubler l'équilibre de son corps fait de matière visqueuse et elle se retourna...
« Oula ! Oula ! C'est quoi ce bordel ?! » S'exclama Eva en aperçevant ce qui avait troublé son corps.
Elle venait de s'apercevoir enfin des trois assassins qui la suivait depuis un bon moment et ils n'avaient pas l'air de princes charmants, loin de là. Le genre à avoir de bonnes gueules d'assassins et bien que ce qui était désormais dans son corps était un couteau, ils n'étaient pas équipés comme de simples peignes-culs. L'un avait la veste entrouverte et ce que révélait cette petite ouverture ne donnait guère envie de partir à la dinette, de nombreux cylindres métalliques pendaient à un gilet militaire tandis qu'il tenait fermement dans ses mains un revolver. Le deuxième tenait son arsenal caché mais le cliquetis métallique indiquait clairement qu'il devait être tout aussi subtil que son partenaire mais le troisième semblait à la fois le plus léger et le plus intimidant. Ayant hérité d'une carrure d'armoire à glace tellement impressionnante qu'il pouvait facilement passer pour le frère de Nikolai Valuev.
Cependant, ce fut le plus impressionnant qui subit en premier la force d'Eva. Peut-être avait voulut-il la tester - il semblait cacher dans son dos quelque chose d'encore plus impressionnant, ce qui en faisait une cible de choix - mais c'était une erreur. Dangereusement proche du mur, la Blob réagit à l'instinct et elle leva un poing qui devint aussi large et dur qu'une brique... Venant s'écraser sur la tête de cet brute, il put apprécier - ou subir, tout dépend du point de vue - la magnifique expérience de se faire presser la tête comme une orange. Mais voyant que les deux ne tardaient pas et eurent des réactions digne d'assassins entraînés. Eva glapit et décida de prendre ses jambes à son cou avant que tout ça ne se corse. Décidément, cette ville contenait des gens étranges !
« Eek ! J'ai un couteau dans mon ventre ! » Dit-elle en rigolant à moitié de l'inutilité de cette arme et à moitié effrayée par cette situation.
Et en plus, un pervers armé en profitait pour observer la situation... Il est glorieux ce monde ! |
| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Jeu 19 Mar - 21:38 | |
| Quel manque de chance, vraiment ! Pour une fois qu'il y avait l'occasion d'exercer ses talents en pleine rue, devant témoins – enfin, plus oui moins devant témoins – il fallait que la tâche soit trop facile. Alors, après tout, à quoi bon se presser ? C'était là le problème avec Edward, un problème que Hydra n'avait jamais réussi à palier : il cherchait à travers ses chasses à s'amuser également, voir à pouvoir tester quelques petites expériences. Eternellement obsédé par cette idée, il ne pouvait s'en empêcher. Et encore une fois, il allait faire ça. Même si pour l'instant, il n'avait pas eu de chance :: non seulement sa tâche était trop facile, mais en plus il venait de tuer, hâtivement et stupidement, une occasion de faire un test. Il adorait tester les gens alors qu'ils allaient mourir. Même si la plupart du temps, c'était en faisant en sorte de leur laisser une fenêtre de sortie, si mince soit-elle.
Il valait mieux ranger son arme, se dit-il. Aussi partit-il d'un pas assuré et vif dans la même direction que les tueurs, sans pour autant courir. Après tout, lui avait tout le temps qu'il souhaitait. Il replaça son arme dans son manteau, et s'éloigna rapidement. Il connaissait plutôt bien ces rues, pour les avoir maintes fois parcourues par le passé, aussi n'allait-il pas se retrouver perdu. Restait simplement à parvenir de retrouver les tueurs et leur victime s'ils le distançaient. Ce ne serait pas très difficile, se dit-il alors qu'il continuait d'avancer sans trop se soucier des regards autour de lui, car il parvenait toujours à mener à bien sa mission. Il n'échouait jamais, et tirait profit de chaque opportunité, même la plus minime.
Et d'ailleurs, il faillit perdre le trio. Faillit, seulement, car il tourna dans une ruelle, accéléra légèrement le pas et se retrouva comme il l'avait espéré sur le chemin des trois individus. De toute évidence, la cible avait fait demi-tour en espérant semer ses poursuivants. C'était raté, et il convenait donc à Edward de s'en charger. Il resta planté là, sortant lentement son arme et la pointant en direction des tueurs. Bon, bien sur, du point de sa cible, c'était sur elle qu'il pointait le colt. Sa main ne tremblait pas le moins du monde, bien entendu.
« Je vais compter jusqu'à cinq. A cinq, je tire ! Celui ou celle qui ne s'arrête pas à trois prendra une balle dans les valseuses. N'ayez craintes messieurs, vous ne sentirez rien en quelques instants ! Alors, qui se dévoue ?! »
Il observa les réactions des deux tueurs, et fut déçu de voir qu'ils n'en eurent aucune. N'avaient-ils rien entendu ? Il avait pourtant parlé d'une voix forte, qui leur était très certainement parvenue. Mais peut-être leurs consignes étaient-elles de capturer la cible coûte que coûte, et ils n'avaient donc pas le droit à l'erreur. Tant pis pour eux, il y avait Reaver dans l'équation.
« Un... Deux...Cinq ! Touchdoooooown ! »
Et il tira. Une seule fois. Car un seul tueur n'avait pas stoppé sa course. De toute façon, le tir le fit chuter et hurler de douleur alors qu'il tenait son entrejambe couvert de sang.
« Oups, désolé les gars ! J'avais oublié le trois et le quatre. » dit-il alors en haussant les épaules en guise d'excuse.
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| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Dim 22 Mar - 17:58 | |
| Eva courait dans l'espoir de semer ces tueurs. Elle n'était pas le genre à affronter directement tout ceux qu'elle croisait, loin de là. Elle était plutôt du genre a ne pas vouloir combattre, même privilégier la fuite ou ses atouts or ces tueurs n'étaient pas équipés avec des brosses à dents... Depuis le malheureux incident du premier appartement et des paramilitaires équipés avec des grenades à azote liquide, la blob avait peur de tomber sur des gens aussi bien armé car sans Lazare... S'en sortir relevait du défi quand on est inerte.
Quoi qu'il en soit. Elle courait aussi vite que possible pour les semer, réflexe guidé par l'instinct mais les tueurs devaient savoir qu'elle était invulnérable à un sacré paquet d'attaques donc ils ne faisaient que la suivre. Situation très épineuse car ce n'est pas en courant bêtement que Caron allait s'en sortir. Ce fut quand elle aperçut une rue sa droite qu'elle bifurqua soudainement et répéta l'opération, se mettant ainsi dans une petite impasse mais cachée. Elle vit les tueurs passer devant, laissa passer quelques secondes et fit demi-tour pour essayer de les semer. Ça avait failli marcher ! Seulement ils étaient plus malins que ça et quand Caron croyait les avoir perdus pour de bon, ils apparurent dans le coin de sa vision comme une pensée disgracieuse se manifeste dans un coin de l'esprit. Elle priait intérieurement pour qu'ils se fatiguent avant elle car oui, une blob avait une certaine réserve d'énergie et elle pouvait tomber à plat. Littéralement.
Seulement, déjà que deux pensées disgracieuses ruinaient la nuit d'Eva. Voilà que plus loin devant elle se profila l'autre psychopathe de tout à l'heure. Il commença à parler suffisamment fort pour que tous entende et que de messages de paix... En tout cas, Caron était clairement visée par ce message, l’agressivité était palpable et en plus, il la pointait ! Même si elle ne craignait pas les balles, elle eut peur quand ce psychopathe tira.
« ... Ah ba non ? C'est pas sur moi... » S'étonna Caron.
Elle s'était arrêtée un peu avant et maintenant elle était un peu perplexe de ne pas avoir été touchée par la balle. Avait-il raté son coup ? Alors s'il aurait raté, pourquoi entendait-elle un homme émettre des râles de douleur ? Elle se retourna et comprit. C'était un des deux tueurs qui avait reçu une balle dans l'entrejambe et vu la précision du tir... Soit il n'avait absolument pas raté soit il était extrêmement chanceux. Le deuxième tueur, conscient que son autre camarade était hors-combat et qu'il avait déjà été alerté par le message de pacification du psychopathe, avait dégainé une mitraillette et la pointait sur l'homme.
Caron se sentit déboussolée et regarda les deux hommes tour à tour. Elle croyait qu'elle était poursuivie et là, malgré une tension évidente dans l'air... Elle n'était pas à sa place. Malgré le fait qu'elle ne bouge pas, la scène tenait plus du vieux film de western avec les deux cow-boys qui se pointaient l'un l'autre. Cette tension ne dura que quelques instants, une toute petite seconde avant que le seul assassin restant ne brise ce moment en allant se mettre à couvert derrière une benne à ordure en tirant sur le gêneur.
Saisissant la chance, la blob voulut s'échapper en partant mais une grenade vola depuis l'arrière de la benne à ordure et rebondit dans tintement métallique près d'Eva, une explosion froide se produisit et en contact avec l'azote liquide projeté, la blob eut la moitié de son corps congelé. Voilà qu'elle était immobilisée ! La situation devenait de plus en plus merdique et elle ne pouvait vraiment bouger sans que son corps se brise en plusieurs morceaux. C'était malheureux à dire mais le psychopathe était son seul allié pour l'instant, pourvu qu'il maîtrise la situation...
« A l'aide ! J'ai pas envie de finir comme un bâtonnet de poisson congelé moi ! » Dit-elle comme si ces paroles auraient pus l'aider. |
| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Ven 27 Mar - 16:03 | |
| Agissant exactement au même instant que le tueur encore en état de se battre, Edward se réfugia à couvert. Il ne tenait pas à prendre le risque de se retrouver dans un duel contre une mitraillette, laquelle avait une cadence de tir bien trop élevée pour qu'il puisse rivaliser avec. A une telle distance, la précision n'était guère nécessaire : il suffisait que l'autre remplisse l'air de balles pour qu'il finisse plus ou moins en fromage suisse. Ce qui serait plutôt gênant en soi. Même beaucoup gênant, en vérité, étant donné qu'il ne tenait pas à mourir ainsi, vaincu par un miséreux de seconde zone. C'en serait profondément vexant et frustrant. Et mortel, accessoirement.
Il attendit quelques secondes, s'attendant à voir la tête de son adversaire surgir par-dessus son propre refuge. Il n'en fut rien, cependant, contrairement à son estimation. En vérité, il fut surpris de voir un petit objet être lancé en direction de la créature étrange qu'il devait protéger. Néanmoins, il comprit dès l'explosion de quoi il s'agissait, pour en avoir déjà vu chez Hydra : de l'azote liquide. Redoutablement efficace, car utile contre à peu près n'importe quoi. Et en l'occurrence, il admirait la tactique de son adversaire. Sincèrement. Il y avait là une carte à jouer.
« Bien joué, le coup de l'azote liquide ! Mais on devrait peut-être éviter de se tirer dessus, l'ami ! Je ne suis pas contre toi. »
Edward jouait un coup risqué là, mais il n'avait pas trop le choix. Il avait toujours eu de la chance, mais tenter le diable serait bien trop dangereux, et il tenait à vivre. Par conséquent, seule restait l'option d'amadouer son vis-à-vis, en jouant la carte de l'allié jouant un rôle si magistralement qu'il serait directement cru. Du moins, il l'espérait.
« Ah ouais ? T'as tiré sur mon pote ! » rétorqua l'autre depuis son couvert.
Edward rangea son arme et sortit tranquillement de sa cachette, sans accorder la moindre attention à la créature coincée dans l'azote désormais congelé. La tête de tueur apparut de derrière la benne à ordures, les traits crispés par la prudence. Voyant que Reaver ne bougeait pas et se contentait de l'observer, il finit par parler de nouveau.
« A quoi tu joues ?
« Tes potes travaillent... travaillaient... pour Eux. J'ai été chargé de t'aider, tout en jouant bien sur mon rôle à fond pour que personne n'ait de soupçon. Navré si je t'ai causé du fil à retordre... Mais au moins la travail est fait, cette chose est congelée et ne risque plus de nous emmerder. Tu as ordre de la tuer ou de la ramener vivante ? »
Vaincu par les arguments en apparence irréfutables d'Edward – pour le peu qu'il y en avait en fait – le tueur était sorti de sa cachette, l'arme à la main mais l'air bien plus détendu. Il s'attendait à un coup fourré, bien sur. Il aurait été stupide de pas être prudent. Mais il hésitait également, et semblait se décider pour faire confiance à l'autre. Enfin, l'autre c'est Edward, bien sur.
« Je sais pas trop... J'ai ordre de la tuer, mais si on parvient à la ramener, ça peut être bien aussi, non ? »
« Tu as raison. »
Le tueur s'approcha de la créature, probablement dans l'intention de se moquer d'elle. Il n'en eut pas l'occasion. Il venait d'offrir une cible juteuse et – trop – facile à son ennemi. En un clin d’œil, le colt était de retour, projetant une de ses munitions en direction du crâne. L'instant d'après, le dernier tueur était à terre, la tête explosée – littéralement. Reaver ramassa le second tube d'azote liquide dont disposait le mort, puis pointa son arme sur le visage de la créature. Il la vit s'agiter, et montra l'azote.
« Bouge pas. Sinon tu finiras entièrement congelée et je te promets que tu le regretteras quand on te réchauffera. Bien... brave personne. Alors, commençons par une ou deux question. Tu me réponds avec sincérité, et en retour tu gagnes le droit de me poser autant de questions que j'en aurais posées. Et je répondrais avec sincérité. Ca te va ? Parfait ! Je commence ! »
Un sourire dément aux lèvres, Edward rangea son arme et se mit à jouer avec le petit tube d'azote liquide, le lançant en l'air et le rattrapant sans même le regarder. De quoi fortement stresser la créature, s'il avait deviné juste à propos d'elle. Et il aimait à penser que c'était le cas.
« Quel est ton nom ? Et sais-tu pourquoi ces types étaient après toi ? »
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| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Mar 31 Mar - 23:22 | |
| Plusieurs émotions différentes passèrent en Caron. Comme plusieurs pensées. Et plusieurs plans d'action possible.
D'abord, ce fut de la peur. En même temps qui ne pouvait pas ressentir un tant soit peu de peur en face d'un tel bonhomme et dans une situation pareille ? Non, il n'était pas inhumain mais la seule émotion qui s'affichait sur le visage de ce psychopathe était la démence. Très intéressant sur un plan humain, surtout quand l'humain en question vous menace et il était intelligent en plus le bougre ! Il n'avait pas hésité à récupérer une de ces grenades à l'azote liquide pour la menacer... Ensuite ce fut de l'inquiétude et elle passa par une courte période de grande concentration. Comment pouvait-elle s'en sortir ? Elle avait très bien entendue ce qu'avait dit le tueur à l'autre - ce qui avait donné le tueur tué, ironique non ? Le monde est plein de retournements de situation -, qu'il devait la tuer mais la ramener pouvait être mieux ? Non, Eva n'allait pas se laisser faire et elle avait la ferme intention de le faire comprendre ! Puis bon, franchement, en cette situation... Elle était plutôt avantagée au final. Ainsi, malgré la détresse apparente de sa situation, elle lui répondit avec un sourire, son sourire habituel avec une légère teinte enfantine, peut-être même un peu trop importante cette fois-ci.
« Je sais pas ! »
A cette réponse clairement insatisfaisante. Eva aperçut un déclic notable dans le regard de l'assassin. La "sincérité" qu'attendait le tueur n'était pas de ce genre. Pourtant la réponse de la blob n'était qu'à moitié vraie, étant donné qu'elle était totalement amnésique. Après tout, n'était-ce pas son lézard préféré qui lui avait tout raconté ? En tout cas, il n'était pas prêt de lâcher l'affaire tout comme elle. Alors qu'il s’apprêtait à parler à nouveau, Eva pensa à son plan d'action. Il était inutile de provoquer un combat maintenant. Mais il était à moins d'un mètre d'elle et le corps contenant quelques autres tubes d'azote liquide était à peine plus loin.
Seulement la moitié du corps congelé, la blob avait à cet instant encore un bras de libre et la moitié de sa matière à disposition et bien qu'elle soit considérablement refroidie, elle ne manquait pas d'ardeur si de telles expressions peuvent être utilisés en une telle situation. Même si la matière n'était pas toute puissante, l'assassin c'était fait prendre à son propre jeu d'intimidation et de torture psychologique. Eva saisit le bras de l'assassin avec sa seule main libre, le piégeant dans l'étreinte ferme et visqueuse de la matière peu agréable aux gens non habitués et forçant sur son propre corps, elle rompit le lien entre la matière congelée et celle encore chaude. Laissant une moitié de son corps se tenir sur le sol comme une chrysalide se tient à l'endroit où la chenille s'est transformée en papillon sauf que là, Eva faisant plus qu'un petite mètre quarante mais toujours blob au maximum !
« Aah... C'est vrai, j'ai pas vraiment été sincère mais remettre les choses sur un pied d'égalité est pas mal, non ? Alors, brave personne, on reprends les mêmes règles qu'avant ? Excellent ! Sauf que je te tiens à proximité comme ça tu arrête de t'amuser à me faire peur et on parle calmement. Cool ! » Jubila Caron.
Pas de panique. Même si la blob maintenait une prise ferme, elle n'allait pas pour autant tout faire péter contrairement à ce que le regard de l'assassin exprimait, son regard à elle exprimait plutôt la satisfaction et une volonté de laisser les choses aller.
« Je doute que tu sois un bon samaritain, n'est-ce pas ? En même temps, j'ai rarement vu un super-héros qui agit comme ça. Non pas que j'ai pas vu de super-héros !... Ah ba si en fait... Mais c'est pas le sujet ! Enfin bref, mon nom ? Caron. Et ces types ? Peut-être des vendeurs de hot-dog en campagne de pub ?... Non sérieusement. A par qu'ils aient la volonté de me tuer, je n'en ai aucune idée. »
A moins qu'il ait une soudaine envie de transformer sa main en surgelé, il ne ferait pas exploser le tube d'azote et dans l'immédiat, le précieux cadavre du tueur avec les grenades à azote liquide n'était pas vraiment atteignable sans qu'il se dégage de l'étreinte de la main d'Eva.
« Maintenant à moi de poser des questions ! Tu es qui et surtout, quel est ton motif pour venir miraculeusement à ma rescousse ? Et aussi celui qui t'as donné le motif tant qu'on y est. » |
| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Dim 5 Avr - 12:07 | |
| Cela faisait bien longtemps qu'Edward n'avait pas été surpris de la sorte. Il avait affronté, au cours de ses nombreuses années de vie, bien des adversaires étranges et possédant quelques atouts inédits. De même, s'il avait peu de scrupules à tirer sur tout ce qui l'ennuyait et à faire sauter tout ce qui le gênait – autrement dit tout ce qui pouvait l'ennuyer – il s'avérait qu'il répugnait à supprimer la vie d'un spécimen d'importance. Et ce spécimen... Dieu qu'il était unique ! Passée la première et désagréable surprise de s'être fait avoir par une créature en gélatine, il était bien obligé de reconnaître que sa curiosité prenait largement le pas. Il voulait en apprendre davantage sur cette créature. Chose. Machin truc bidule de je ne sais pas quoi.
Néanmoins, un problème évident s'imposait à lui : il était en bonne partie coincé. Sa main armée en tout cas l'était, et il était bien conscient que cela ne lui servirait donc pas. Après tout, il voyait bien que la matière dont était faite cette dénommée Caron pouvait absorber les balles de son colt, ou tout simplement les laisser traverser sans rien faire. Et inutile de forcer, car il n'avait pas la force de rivaliser avec le bras visqueux. Bon sang, il allait falloir des semaines pour nettoyer ce truc. Il décida, en attendant de trouver une solution, de réagir à ce qu'avait dit l'autre.
« Bon, tu sembles avoir bien gagné, petite créature étrange. Mais, vois-tu, il y a comme un souci. Je t'ai dit que tu pourrais poser autant de questions que moi, or tu en poses trois. Mon identité, mon motif et la personne qui m'a donné ce motif. Tu triches, et par conséquent je ne suis pas obligé de répondre. »
Son regard parcourait la ruelle, le corps de Caron, le corps au sol, la moitié congelée de la créature, tout. Et pourtant, il ne voyait rien qui puisse l'aider. Il commençait à se demander comment il allait pouvoir se tirer de là, sachant qu'il n'avait aucunement l'intention de rester ici indéfiniment, lorsqu'il s'attarda sur un détail : le tube d'azote liquide encore dans sa main libre. Il ne pouvait s'en servir ainsi, sans risquer sa propre vie. Mais il pouvait s'en servir comme argument de poids contre l'autre. Il se doutait qu'elle n'avait spécialement besoin de toute sa masse pour pouvoir vivre, mais en perdre une partie pouvait se révéler compromettant, il était prêt à le parier. Aussi, il sourit alors qu'une idée émergeait dans son esprit.
« Qui plus est, je me vois dans l'obligation de refuser ce... visqueux câlin que tu me fais. »
Mettant toute sa force dans le geste, il se servit de son bras libre – qui tenait l'azote liquide – pour enfoncer le tube dans la « peau » de Caron. L'objet s'y engouffra avec peine, provoquant un bruit écœurant à en vomir. Profitant de l'effet de surprise, Edward parvint à se dégager. Il se tint à distance, pointant son arme sur le tube encore enfoncé dans la peau de l'autre. Il s'autorisa un nouveau petit sourire.
« Comme tu peux le voir, tu as ce truc enfoncé dans l'épaule. Tu m'as vu à l'action, tu sais que si je tire je ne louperais pas ma cible. Alors ne bouge pas. Sinon tu vas finir comme ton autre moitié : en miettes. »
Il tira alors, mais sur la moitié du corps congelée et laissée en arrière. Il était énervé, désormais, et n'avait donc plus rien à faire de la réussite totale de sa mission. S'il ne deait ramener qu'une moitié de la créature, tant pis, ce serait toujours ça. De toute façon, se dit-il en voyant les morceaux de glace éparpillés à travers la ruelle, c'était trop tard maintenant. Il se pencha ensuite sur le corps inanimé du tueur, et ramassa un autre tube d'azote liquide.
« Et maintenant, Caron, tu fais quoi ? »
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| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Lun 6 Avr - 0:58 | |
| Qu'allait-elle faire ? Bonne question...
Alors qu'elle pensait avoir retournée la situation en sa faveur, voilà qu'un autre retournement de situation venait de se produire et cette-fois ci, en sa défaveur.
« Euuuh... Joker ? » Dit Caron avec très peu de conviction.
Elle regarda son autre moitié en miettes. Elle ne s'attendait pas à être éparpillée dans toute la ruelle... Maintenant, des petits morceaux brillants parsemaient la ruelle mais ce n'était pas tant un problème que ça. En réalité, le tueur venait de lui donner un avantage. En effet, une moitié entière congelée avec de l'azote liquide met un temps considérable avant de revenir à la température ambiante mais maintenant, réduite en centaines de petits morceaux, il ne faudrait que peu de temps avant que la matière ne revienne à la vie. Déjà en train de fondre, les morceaux perdaient leurs angles pour devenir plus rond... Elle aurait de quoi avoir du soutien plus tard, sans aucun problème. Bien qu'il fallait aussi le temps que la matière reprenne conscience.
Il restait cependant un gros problème, le fait qu'elle ait une grenade d'azote liquide en plein dans l'épaule. Bien qu'Eva pouvait se densifier à un tel point que les balles ne pénétraient plus son corps, ce processus n'était pas instantané et le tueur semblait avoir des réflexes incroyables ainsi que des nerfs d'acier. Parier sur cette option n'était pas la meilleure idée et comparée au tueur qui semblait être avide des paris avec le destin, Eva n'était pas du genre à se dresser contre la fatalité. Non, une seule option se voyait envisageable à l'instant même... Gagner du temps.
« Maintenant que j'ai répondue à ta troisième question, tu veux bien répondre à mes trois questions ? »
Et en plus elle ne pouvait même pas bouger sans risquer sa vie ! Réfléchir, réfléchir... Les morceaux éparpillés se réchauffer rapidement au contact du goudron chaud. Mais elle, elle était bloquée et ne pouvait même pas se gratter le museau ! Et oui, même une blob à le besoin de se gratter le museau. Bien qu'elle puisse parler dans le vide, cela ne ferait qu'aggraver la situation. Il n'y avait plus qu'un seul tube d'azote liquide sur le cadavre, un dans la main du tueur et un dans son épaule. Elle n'avait aucun plan en tête, trop stressée par la situation, il fallait soit fuir, soit l'empêcher d'accéder à nouveau au cadavre sachant qu'il lui restait toujours une grenade.
Bon, pour l'instant, ne rien faire qui pourrait aggraver la situation. Rester une gentille fille et sourire... Bon, on supprime la partie deux et on reste une gentille fille. Pas si gentille que ça car en faisant durer cette sorte de face à face, Caron créait lentement une couche plus dure autour de la grenade dans son épaule. En temps normal, la peau ce serait grisée mais avec un processus aussi lent et de nuit, il était difficile de voir correctement. Si ça continuait ainsi, elle serait en sécurité de cette grenade à l'intérieur d'elle et pourrait même l'utiliser contre le tueur... A condition que ce dernier ne se révèle pas être une sorte de super-tueur avec des habilitées cachées. Eva doutait franchement être au bout de ses surprises face à un personnage aussi retord. Bon... Quelques questions supplémentaires, l'occuper, vite !
« Comment tu as pu me localiser ? Et que sais-tu de moi ? »
Ça devrait faire l'affaire... En espérant qu'il ne s'énerve pas et veuille bien répondre.
« Allez, tu veux bien répondre à mes questions ? S'il te plaîîîîîît... Et je promet de plus rien faire ! » |
| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Ven 10 Avr - 10:22 | |
| Edward pesta. Il ne réussirait jamais, décidément, à se débarrasser de sa curiosité et de son désir constant de tenter le destin. Après tout, qu'y avait-il de plus amusant dans la vie que de se dresser contre la fatalité et de tenter toutes les expériences plausibles, imaginables, impossibles et inimaginables ? C'était bien là le problème, de fait. Il se sentait désormais obligé de répondre, ne serait-ce que pour faire durer le plaisir. Il se savait de toute façon capable d'atteindre sa cible. Et il ne doutait pas que la créature le savait aussi.
[color=red} « Bon, ma bonté me perdra ! »[/color] déclara-t-il en baissant son arme.
Il la garda bien en main cependant, et se gratta la tête avec le canon du colt. Non, il ne craignait absolument pas de se tirer dessus. Et même si ça devait arriver, il était persuadé qu'il parviendrait, pour une des rares fois de sa vie, à louper son tir. Jamais le destin ne se priverait d'un instrument comme lui.
« Que répondre... Ah tu me poses un cruel dilemme, Caron ! J'ai l'habitude de tenter toutes sortes d'expériences et de tests avec les humains, sans différence d'âge, sexe, couleur de peau, culture et caetera. Mais toi, tu me poses un sacré problème. Oui, parfaitement. Car, vois-tu, je ne peux bien évidemment pas répondre à toutes tes questions. Ce serait tricher, et tu as bien compris que je n'aime pas ça. Mais, puisque je suis infiniment magnanime... et pas du tout pressé... je veux bien répondre à deux de tes questions. Bien sur, je choisis lesquelles. »
Il marqua une pause, à dessein. Il savait déjà à quoi il répondrait et de quelle manière. Hydra ne devait évidemment pas être évoqué, car sinon ce serait dangereux pour l'organisation et pour lui. Mais il ne pouvait pas non plus trop en révéler sur lui. Il était persuadé, à tort ou à raison, qu'elle retiendrait le moindre détail de ce qu'il révélerait. Et Dieu seul savait à qui elle pourrait en parler.
« Commençons par le plus important : moi. Qui je suis ? Eh bien, c'est simple. Le meilleur, le plus efficace et le plus dangereux assassin... euh... ben de l'Histoire. »
Pas de nom, ni même son surnom. On ne savait jamais. Il y avait quand même des limites à sa bonté. Ainsi qu'à son goût du risque, pourtant sans limite ! Hmm, mauvaise phrase. Rayez-là de votre tête, lecteur.
« Quant à savoir comment je t'ai retrouvée. Hmm... Facile aussi, mais comment te l'expliquer ? Ah, je sais ! Je connais des gens, des personnes adorables, qui connaissent les gens, bien moins adorables, qui te poursuivaient. Et ils m'ont dit que eux seraient là, et donc toi aussi. Voilà, j'ai répondu à deux questions. Encore une fois, tu peux en remercier ma suprême bonté. »
Nouvelle pause, il se gratta à nouveau la tête avec son colt. Bon, autant continuer ce jeu, hein ? Après tout, il n'était réellement pas pressé.
« Poursuivons le jeu. Deux questions chacun, à nouveau. Ca te dit ? Parfait ! Alors... Ah ! Non, non, trop personnel comme question. Hmm ça aussi, et puis je ne voudrais pas te gêner. Rha, décidément, je ne pense qu'à des choses dont tu n'aimerais pas parler. Bon sang de... ah ah ! Je sais ! As-tu toujours été ainsi ? Cette chose je veux dire. Et aussi, où vis-tu ordinairement ? »
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| | | | Sujet: Re: Si c'est trop facile, c'est pas drôle [PV Caron] Mar 14 Avr - 23:34 | |
| Parfait. Eva était maintenant sûre qu'elle avait en face d'elle le parfait psychopathe ! Nom de dieu, ce n'est pas parce qu'elle est une blob que forcément, elle doit tomber sur des gens aussi dérangés mentalement qu'elle l'est physiquement. Même en étant une grande candide, ce serait être ignorante que de voir a quel point cet homme est une menace ! Un homme qui se targue d'être le meilleur assassin de l'histoire... Bon, la blob ne pouvait nier qu'il était un bon tireur, certes, mais c'est un peu trop s'avancer que de dire ça, cher monsieur. « Et humble avec ça, n'est-ce pas ? Moi aussi j'adore me jeter des magasins de fleurs sur la gueule. » Répondit-elle avec un ironisme plus qu'évident. Deuxième réponse ! Il connaît des gens. Paaarfait, c'est la première étape vers la socialisation, chose que tu ne semble pas avoir vu la manière dont tu fais joujou avec ton flingue. Bon, l'inquiétude est-elle de savoir qu'il connaît des gens adorables connaissant des gens moins adorables ou que vu que les gens moins adorables étaient-là, elle le serait ? Dure question... En tout cas, elle avait sa réponse. Monsieur connaît des gens, donc beaucoup de gens. Tout un réseau même ! A ce moment-là, Eva ne put s'empêcher de se rappeler les paroles de Lazare... Maintenant que la réalité du monde était devant elle, elle ne pouvait l'ignorer et faire l'enfant. Elle devrait s'excuser en rentrant, de ne pas l'avoir écouté... En tout cas, Eva resta silencieuse sur cette réplique. D'un autre côté, les débris de Caron étaient pratiquement fondus, ils ne formaient sur le sol plus que de... Simples bouts de gelée ? Gelée verte et écailleuse, bien entendu. Pendant que tout se déroulait parfaitement bien du côté de la blob, elle devait gagner du temps. Et la seule possibilité étant de répondre aux questions du psychopathe... Il faut se plier à la seule possibilité. En jouant un peu, bien entendu. « Ai-je toujours été ainsi ?... C'est une question très profonde ! Alors... Et bien aussi loin que mes souvenirs remontent, je dirais... Peut-être ! Et bien oui, mes souvenirs ne sont pas exacts vois-tu. Je n'ai pas une mémoire parfaite ! Même si j'ai passée une bonne partie de mon temps ainsi ! » Encore un peu de blabla... « Où je vis ? C'est vraiment personnel ça ! Je ne sais pas si je vais te le dire... Non, définitivement je ne peux te le dire, à moins que tu me donne ton nom ! » Dit-elle dans un rire. Avant qu'il ne puisse s'énerver à nouveau, une petite voix aigüe se fit entendre... Puis une autre... Et encore une autre... « Coucou ! » Dirent une cinquantaine de voix aigüe. C'est ce que dirent toutes les petites Caron. Non, ce n'était pas un mauvais remake de film. Ce n'était pas un rêve. Là où il y avait chaque petit débris du corps de Caron juste avant, se trouvait maintenant, de toute petite blob, faisant à peine une dizaine de centimètre, mais il y en avait bien une cinquantaine. Cinquante, petite, blob.Caron est une matière pensante en elle-même, elle est une véritable révolution dans le milieu de la vie. C'est une matière pensante, qui n'as besoin de nourriture ni de liquide. Elle possède une intelligence similaire à celle humaine bien qu'on ne sache pas les limites... Eva Caron pourrait passer sa vie dans un labo si elle se faisait capturer. Que ce soit pour la nature de sa matière, sa capacité polymorphe, le fait qu'elle puisse changer de densité... Ou encore, le fait que peu importe ce qu'il se passe. Chaque bout conserve la mémoire de Caron, la personnalité de Caron et une capacité à se mouvoir. Faisant qu'un simple milligramme de Caron est vivant en lui-même bien qu'il ne pourra faire grand chose. Maintenant, revoyons la situation. Caron à une grenade à azote liquide dans le corps. Le tueur à un pistolet et une grenade à azote liquide dans la main. Il y à environ cinquante petites Caron dans la ruelle, certaines éloignées, d'autres juste en dessous du tueur. Inutile de dire à quel point il doit être surpris en cette situation. Alors, que va-t-il se passer ? La réponse est... Qu'il y eut un moment de silence. Une situation très étrange. Jusqu'à ce que des sirènes de police résonnent au loin. Et bien oui... Quand on tire en pleine nuit dans une ruelle, qu'on fait exploser des grenades... Il faut s'attendre à avoir la visite des forces qui font respecter l'autorité locale. Voyant que le tueur allait agir, les petites Caron se mirent à grimper sur Edward, sur et sous ses vêtements. Dit comme ça, ça paraît étrange et douteux mais quand vous avez la moitié, d'une blob qui se décident à grimper sur vous, bout par bout, vous pourrez redéfinir la notion de "désagréable". Toujours est-il que la grande blob, profitant de cette occasion, s'en alla à toute vitesse pendant que le tueur ne pouvait viser correctement pendant que les petites blob étaient en train de l'attaquer mais surtout, de le gêner comme il n'est pas permis en se solidifiant sur ses vêtements, l'empêchant de bouger correctement. Une fois qu'Eva fut sortie de la ruelle, elle continua à courir, oubliant tout autre moyen de transport sur l'occasion. Elle retira le grenade de son corps et la jeta au loin. Dans la ruelle, une fois leur travail accompli, les petites blob se réunirent en un seul morceau et s'enfuir en glissant dans une bouche d’égout. Échappant aux grenades et aux tirs du tueur. Mais cette nuit était loin de finir sur un tel retournement de situation... - Spoiler:
Suite : https://marvel-infinity.forumactif.com/t466-avril-quatre-fois-plus-d-ennuis-lazare-caron-edward-peter-p#10165Edward : Je préfère faire en sorte de me réunir pour plus tard, pour éviter à Spidey d'avoir deux blob à contrôler. Sinon, j'espère que ça te va.
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