| Sujet: [Validé] Zacael "Zack" aka n°011 Mar 18 Nov - 17:51 | |
| SUJET N°011 ZACK Nom complet : Sujet N°011 'Zacael' Surnom(s) : Zack Identité : Secrète Age : 3 ans, bientôt 4. Lieu de naissance : Philadelphie Date de naissance : 03/12/2010 Nationalité : - Race : Mutant Taille : 1m96 bien déployé mais fait trente centimètres de moins par sa posture courbée. Poids : 78 Kilos Yeux : Orange Cheveux : - Statut civil : Célibataire Origine du pouvoir : Expérimentation scientifique Type de pouvoir : Mimétisme animalier lézard – Duplication ( non découvert ) Affiliation : Indépendant ( pour l'instant ) Métier : - feat: Un kovalien Biographie Journal de Franz Vartovsky, 12/08/2009
« J'ai finalement décidé de suivre le conseil des mes amis et ait finit par prendre du temps pour rédiger mes notes sur ce journal. Je ne sais pas ce que cela va donner. Ils disent que cela me détendra un peu et me permettra de souffler. Comment pourrais-je souffler ? La situation n'a jamais été aussi humiliante et dégradante pour moi. Voilà des années que je travaille d'arrache-pied sur ce projet de gamètes et de transgenèse pour tenter un renouveau dans la génétique et, pour la fois où je présentais mon projet, voilà que la commission rit aux éclats et me demande si je suis sérieux ! Évidemment que je suis sérieux. Comment pourrait t-il en être autrement ? Je sais que je dois me considérer chanceux d'avoir reçu une approbation de la communauté scientifique pour me lancer dans se projet. Mais pourquoi ne veulent t-ils pas attendre qu'il arrive à maturation ?! Ce n'était qu'un prototype archétype que je proposais. Une nouvelle forme d'OGM que j'ai obtenu à partir de différents gênes. Oui, c'est encore très primaire et peu avancé, je sais... Et cette expérience avance sous perfusion des fonds du centre, c'est vrai aussi... Mais qu'ils me donnent un peu de temps... Je suis sûr que mon tôt ou tard, cela finira par avoir une évolution. Juste un peu de temps. Je vais rédiger une lettre au directeur du centre et tout lui expliquer. Je suis sûr qu'il comprendra. Je ne peux pas m'arrêter maintenant que tout le travail préliminaire a été engagé. Et si cela fonctionne... Ce sera une révolution pour tous ! Même si c'est ma onzième tentative...
Tiens, c'est vrai que cela me fait du bien d'écrire. Je tâcherais de m'y mettre plus souvent. Je ne me rends pas compte que j'ai déjà fais autant de lignes. Je suis un peu inquiet pour ma famille restée en Pologne. Mon fils Zack me manque. J'espère qu'il va bien. Dans sa dernière lettre, il m'expliquait qu'il avait passé avec succès son BAC. Je prie pour qu'il aille loin. Quand à moi...
Je vais poursuivre. Je n'ai pas le choix. »
Franz posa son crayon et referma son journal en soupirant. Son regard se porta vers l'horloge. Minuit moins dix. Il avait vraiment veillé trop tard. Il se leva de son bureau et alla faire un petit tour dans la salle de bain, s'inspectant au passage dans son miroir. Des mèches grises commençaient a apparaître dans ses cheveux désordonnés et son visage commençait à se creuser. Misère. Il n'était pas tout jeune, c'était vrai... Le temps passait si vite. Si vite, et il lui en manquait tellement. Après avoir bu de l'eau tiède et s'être mit un coup de gant de toilette sur la figure, il jugea qu'il était bon pour lui d'aller au lit. Demain était un autre jour après tout. Peut-être que les choses allaient s'améliorer. En chemin, il se rendit compte a quel point son appartement était en bazar. Franz n'avait certes pas fait le ménage depuis voilà plusieurs mois, et cela commençait à se sentir. Bah... De toute façons, il ne recevait personne. Depuis combien de temps n'était t-il pas sortit se détendre un peu ou voir un ami ?
Aucune importance. Il devait dormir et se concentrer sur son travail. Un jour... Un jour cela serrait récompensé...
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Journal de Franz Vartovsky, 02/03/2010
« Je n'arrive toujours pas à y croire. J'aurais dû travailler en clinique privée... Qu'est ce qui m'a prit de me lancer dans une telle carrière. Cela fait maintenant deux semaines que j'ai reçu ma lettre de licenciement. Je ne suis toujours pas capable d'expliquer le pourquoi du comment. Je ne dors plus. Je ne me lave plus. Je ne pense plus. Je ne bouge plus. Je suis médusé. Comment vais-je l'annoncer aux miens ? Comment vais-je m'en sortir à présent... Je devrais peut-être consulter un psy. L'énergie me manque et je suis en passe de devenir une vraie larve. Quand je pense qu'ils ont osés me faire ça... après autant d'années de services ! Je les détestes... Mais je leur montrerais.
Je dois leur montrer. »
Il lança avec rage son crayon et referma bruyamment son journal avant de se passer les mains sur le visage. Franz quitta son bureau et passa dans son garde-manger. Vide en l’occurrence. Enfin presque. Subsistait largué dans ce qui semblait être une glacière un petit tube à essai rempli d'un liquide verdâtre. Le professeur déchu l'apporta au niveau de ses yeux et inspecta. Au milieu de tout cela, il y avait cette infime et minuscule amas de cellules et de chair. Il reposa le tube dans son conteneur en soupirant et se dirige mécaniquement vers son bureau, reprenant son journal là où il l'avait terminé.
« Heureusement, j'ai réussi à le sauver... Il n'est pas encore mort. Je dois continuer mes recherches, qu'importe le prix. Il faut que je continue... »
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Journal de Franz Vartovsky, 15/06/2010
« J'ai enfin pût obtenir tout le matériel nécessaire à la reprise de mon travail. Ce ne fut pas facile. Je dois faire profil bas. Les gens diront que c'est de l'argent sale et malhonnête, je prends un gros risque en jouant à ce genre de jeu... Mais qu'importe... Si mon projet arrive à terme, ce sera une révolution pour tous. L'organisme présent dans le tube semble avoir grossit depuis que j'ai repris mon travail. C'est très encourageant. Bientôt, je devrais le mettre dans un plus gros contenant. Je pense continuer de provoquer des réactions en chaîne par polymérase. Il me faudra plus de gélose à l'avenir. Je pense pouvoir en acheter assez facilement. Quoiqu'il en soit, je dois surveiller le développement de cet organisme. Les cellules semblent effectuer des mitoses assez aisées et je n'ai pas pour l'instant trouvées d'anomalies. Quelque part, ce n'est pas si différent d'un embryon. Je dois cependant veiller à sa croissance avant de me prononcer. Le principal soucis est que j'ignore jusqu'à quel point il va grandir... Espérons que cela ne prenne pas des dimensions trop énormes. »
Encore une fois, il fit taire sa plume et se leva. Son logis était toujours en pagaille, des tonnes et des tonnes de notes avaient été piquées au moyen d'une punaise sur le mur. Il dessinait aussi beaucoup ce qu'il observait, d'où la présence de ces feuilles couverte de croquis au crayon de bois de ce qui ressemblait pour l'heure à une masse relativement informe. Il enjamba un câble qui traînait ici et alla inspecter sur une paillasse posée visiblement là de manière assez aléatoire et alla jeter son œil sur son « protégé ».
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Journal de Franz Vartovsky, 27/09/2010
« Le sujet grandit de jour en jour et commence à prendre une forme bien particulière. J'ai essayé de faire un peu de transgenèse en me basant sur les reptiles, vu que j'ai détecté une forme de compatibilité entre eux. Le voir ainsi se développer me couvre de fierté, et je me dit que mes travaux n'auront quelque part pas été vains. Je sais que je joue avec le feu. Combien d'expériences de ce genre ont mal tournées ? Difficile à dire. Mais je sais que j'y arriverais. J'en suis convaincu !
Aujourd'hui, j'ai eu des nouvelles de ma femme. Elle ne sait toujours pas que je ne suis plus employé par le labo. Une chance qu'elle n'aille pas vérifier sur le web. Apparemment, Zack lui manque. Il est vrai qu'il est partit étudier à l'étranger, maintenant, nous n'avons plus beaucoup de nouvelles de lui. Seule, il est vrai que mon épouse doit s'ennuyer, avec tout ses proches loin d'elle. Zack aussi me manque. J'espère qu'il va bien et qu'il s'en tire parfaitement. J'ai confiance en lui. C'est un bon petit gars.
J'espère que l'imbécile de père que je suis sauras le rendre fier. C'est pourquoi je dois poursuivre mon travail. Qui sait, peut-être que cela me mènera vers la postérité et je crois qu'il se passe quelque chose du bruit résonne. Je ferais mieux d'aller vérifier ce qui se trame. »
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Journal de Franz Vartovsky, 03/12/2010
« Cela a marché ! Cela a marché ! Il est né ! Il est en vie ! Je ne sais pas comment canaliser ma joie et mon enthousiasme ! Depuis ces derniers temps, j'avais observé qu'il bougeait dans sa cuve. Mais aujourd'hui enfin, il a commencé à s'éveiller ! C'est un grand jour. Je viens de créé un être. J'ai donné la vie. Je suis trop enthousiaste et fier pour tout écrire maintenant, mais, bon sang. Enfin, aujourd'hui, le visage de Dieu se reflète.
Le sujet fait environs trente centimètres. Il est assez rondouillard et pèse dans les alentours des sept kilos. Un beau bébé. Son apparence me fait penser à celle d'une sorte de gros lézard a en jugé par toutes ces écailles. Excepté qu'il possède des membres locomoteurs proches de ceux des humanoïdes. On dirait que les manipulations ont portées leurs fruits. Je crois qu'il est aveugle pour l'instant, malgré la présence d’œils. J'ai décidé de l'appeler « Zacael » en hommage à mon fils « Zack ». Je n'ai d'ailleurs toujours aucune nouvelle de ce dernier.
Personne ne doit pour l'instant être au courant de l'existence de Zacael. Je dois d'abord m'assurer de ses capacités vitales et m'assurer qu'il ne présente aucun danger pour les autres. Mais je suis si excité et heureux ! Toutes ces années enfin récompensées. Il me tarde de débuter la suite de mon programme. Pour l'instant, je dois m'assurer que Zacael se porte en bonne santé et suive un développement normal. J'ai été surpris de constater que ses cellules continuent leur division de manière aussi active ! J'espère que cela ne provoquera pas de problèmes génétiques ou une instabilité générale.
Je n'ai pas de mots assez forts pour décrire l'état dans lequel je suis. C'est … Colossal ! »
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Journal de Franz Vartovsky, 14/03/2010
« Zacael se porte bien et continue de grandir ! Il a déjà doublé de taille. C'est assez étrange, je me sens comme père à nouveau. Il a fallut que je m'occupe de lui et que je veille sur sa santé. Zacael semble être apte à manger tout et n'importe quoi, mais il a l'air d'adorer les sucreries ! Je savais que je n'aurais pas dû lui donner ce chocolat. Il fait la tête devant tout le reste maintenant. Oui, je n'hésite pas à dire qu'il fait la tête.
Cette chose n'est pas humaine. Ce n'est que le fruit de mon expérience. Pourtant, je sens comme une sorte de lien avec lui. Comme si je pouvais le comprendre et que lui pouvait me comprendre. Les premiers jours étaient durs. Il me fuyait comme la peste et je devais tout le temps l'endormir pour m'occuper de lui. Mais avec le temps, son intérêt pour moi semble avoir augmenté. Il ne marche pas vraiment, on dirait plutôt qu'il rampe. Enfin, ce n'est pas vraiment une marche. Il a des membres assez longs mais les tiens très éloignés de son tronc. Résultat des courses, son ventre et son torse ne sont qu'a quelques centimètres du sol. Ce réflexe lui est venu naturellement. Je présume donc que ce sont les gênes de reptiles qui impactent son comportement. Il sembla par ailleurs adorer la chaleur mais n'est pas dépourvu de thermos-régulation, de ce que j'ai pu comprendre. Je doute cependant qu'il puisse survivre dans des lieux trop froids.
Il ne semble pas dénué d'intelligence et s'avère plutôt actif. Je le laisse en cuve en mon absence et en liberté quand je suis là et, de fait, il semble chercher à provoquer des phénomènes. Un comportement qui témoigne d'une lueur de réflexion. A moins que ce ne soit que du conditionnement ? Comme les souris ? Quoiqu'il en soit, il m'a l'air d'apprendre avec le temps. C'est vraiment fascinant. »
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Journal de Franz Vartovsky, 23/10/2010
« Zacael commence vraiment à devenir grand. Il fait presque ma taille et bon sang, je ne me lasse pas de me laisser surprendre par son comportement. Maintenant qu'il semble être conscient de son monde et de qui je suis, j'ai été très surpris de constater que son intelligence était croissante aussi !
Il est capable de marcher, bien que ce soit encore très voûté, et peut prendre les objets. L'autre jour, je lui ai fais faire l'un de ces tests que l'on fait faire aux enfants pour vérifier leur état de développement. Je lui ai montré des formes géométriques qu'il devait replacer sur une structure. Il a vite compris que le carré allait dans le socle carré, que le cercle allait dans le socle rond etc... Je lui ai aussi donné de la pâte a modeler pour voir ce qu'il allait en faire. Il a fait des bonhommes et des bonbons avec. Tout cela pour dire qu'il est capable d'exprimer des idées et a conscience des dimensions, de l'espace et de son monde. J'ai terminé en lui faisant faire l'épreuve Piagétienne de la conservation des liquide. Il l'a passé avec brio en hochant la tête quand je lui demandais si il y avait la même quantité de liquide entre deux verres.
Les prochains jours et mois seront consacrés à des apprentissages plus poussés, je veux savoir jusqu'à quel point il est capable d'aller. Je vais tenter de lui apprendre a compter, à écrire peut-être... J'ai encore les vieux livres des animaux de la ferme de mon enfant. Toujours pas de nouvelles de lui d'ailleurs... Cela m'inquiète beaucoup. A force, j'ai accidentellement finis par surnommé Zacael « Zack ». C'est plus court et cela me remémore mon propre fils. »
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Journal de Franz Vartovsky, 18/11/2010
« J'ai appris que mon fils avait eut un accident de voiture et qu'il est désormais hospitalisé. La nouvelle m'a presque anéanti. Il est encore trop tôt pour dire si ses jours sont en danger ou non. Je suis terrifié et je ne sais pas quoi faire. Partir le voir et laisser Zacael tout seul ? Jamais il ne le supportera. Rester ici et abandonner mon fils ? Hors de question... Je suis perdu. Je ne sais pas quoi faire... Je ne sais plus. Je ne dois pas abandonner ma famille ! Pourtant... Je n'arrive pas à imaginer à devoir m'en séparer. Il serait perdu sans moi. Et puis, c'est moi qui l'ai créé. Je suis quelque part un peu son père. Les cieux me disent quoi faire.
Il faut que je rende Zacael autonome pour au moins une semaine. Après tout, j'ai enfin retrouvé un travail normal et je peux le laisser seul en journée. Finit les fraudes à l'assurance et les business peu catholiques avec les enfoirés louches dehors. Ce n'est qu'un travail d'épicier, mais cela me permet au moins de vivre. Et d'entretenir mon sujet. J'espère juste que personne ne viendra m'embêter pour mes anciennes sources de revenu...
Dois-je le laisser seul ? J'ai peur de l'état dans lequel je pourrais le retrouver... Je dois prendre mes mesures avant tout. Peut-être que je peux encore prétexter avoir trop de travail pour me déplacer dans l'immédiat... »
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Journal de Franz Vartovsky, 03/06/2011
« L'état de mon fils se serrait dégradé. Zacael, lui, semble en pleine santé et être épanoui. Il commence à savoir écrire, sait compter jusqu'à cent et connaît les animaux. Je peux sentir son désir de liberté. Hélas, je ne suis pas encore disposé à le présenter. En fait, je redoute cette date. Que feront-ils après tout de lui ? Ils l'enfermeront pour qu'il soit étudié !
Je n'avais jamais soupçonné que je puisse être confronté à ce problème un jour. Zacael est peut-être une expérience mais c'est la mienne. Et de fait, il vit. C'est un être vivant. Je refuse qu'on le traite comme une marchandise... Je commence à penser que j'ai fais une terrible erreur en m'engageant sur ce projet. Les autres avaient raisons : je n'aurais pas dû. Maintenant, je me retrouve avec le terrible dilemme de gérer la liberté de mon sujet et son bien être. Hors l'un de ne peut pas aller sans que l'autre se dégrade. Tout est de ma faute.
Peut-être suis-je trop aimant envers Zacael... Je ne sais pas. Il ne s'est écoulé que un an et il a grandit si vite... Il ressemble presque a un humain, maintenant. Jeune et encore ignorant, bien sûr. Que faire ? Que faire ?
Pour compléter le tout, je crois que les maudits racailles avec qui j'ai fais affaires autrefois pour financer mon travail ont encore une dent contre moi. Ils disent que je leur dois de l'argent. Je n'ai pas les moyens de les rembourser ! Mais je ne peux pas prévenir la police non plus. Si ils débarquent ici, ce sera une catastrophe. Je dois réfléchir... »
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Le 13/07/2011, minuit dix.
Franz dormait paisiblement dans son lit, rêvant de jours meilleurs et de vacances. Alors qu'il touchait de pleine main le voile du sommeil, une main vint le secouer. Le professeur ronchonna et se retourna sur son lit. L'insistance de celui qui le secouait finit par le tirer de son sommeil. « Grmph... Laisse moi dormir Zack... » gargouilla t-il. Des sons incompréhensibles mais vibrants s'échappèrent de la bouche du sujet. Il avait l'air assez affolé et frustré. Franz se leva alors, l'air hagard et prit une tête sévère. « Pourquoi me réveille tu ? » dit-il. Le lézard désigna la fenêtre et des bruits suspects qui en provenaient. Franz se déplaça jusqu'à cette dernière et baissa les yeux. Quatre hommes se trouvaient là, dont l'un était visiblement occupé à enfoncer la porte de l'appartement. Aussitôt, un vent de panique s'installa chez Franz. Non. C'était impossible. Ils avaient finis par venir ! Ses doigts se serrèrent sur l'entourage et ses yeux se fixèrent. Notre professeur réagit cependant très vite. « Zack ! Va dans la salle ! J'arrive ! Maudits... J'aurais peut-être dû les payer...» s'écria t-il.
Le sujet se dépêcha de rejoindre l'endroit indiqué encore retourné et très inquiet de la situation. Rapidement, Franz réapparut dans la salle armé d'une sacoche. Il s'empressa de la passer autour du torse de Zacael.
« Zack. Je ne peux pas te laisser ici. Je t'ai mis quelques vivres dans cette sacoche et une carte. J'espère que tu sauras la comprendre. Bon... Comment t'expliquer... Je ne peux pas te garder ici, tu comprends ? »
Le lézard le regarda sans émettre le moindre son, l'air visiblement stupéfait et ne semblant pas comprendre un traître mot de ce que racontait le professeur. Franz grinça des dents et lui posa une main sur l'épaule.
« Tu dois y aller ! Ils sont en train de monter ! Je ne sais pas ce qu'ils veulent mais ils ne doivent pas te trouver ! Je veux que tu ne t'inquiète pas pour moi, ça va aller. Passe par la fenêtre, descend le mur et rejoint les égouts. C'est le lieu le plus sûr que tu trouveras ! »
Franz poussa son sujet vers la fenêtre de la chambre et se retourna alors qu'il entendit les malfrats bombarder la porte de coups. Zacael n'osa pas bouger et se contenta a l'inverse de fixer le professeur qui semblait tout aussi désemparé que lui.
« Bon sang ! Qu'est ce que tu attends ! Vas t-en ! Allez ! » finit t-il par dire en levant le pied et en frappant le lézard d'un bon coup.
Zacael bondit en avant et passa immédiatement par dessus la fenêtre, descendit le mur à grande vitesse en se collant aux parois, rampant de tout son long et, lorsqu'il fut en bas, il leva la tête vers l'endroit qu'il venait de quitter, assez perdu. La tête de Franz apparut.
« Vas t-en ! Ne t'inquiète pas pour moi ! Je vais m'en sortir. Cours vers les égouts. Cours autant que tu peux et ne t'arrête pas. Soit prudent et reste éloigné des Hommes ! »
Et ainsi, Zacael, tout jeune sujet qu'il était et captif depuis sa naissance dans les mains de l'homme attentionné qu'avait été le professeur Franz Vartovsky, quitta sa maison pour aller se faufiler sous une plaque d'égout, se rendant à l'aventure d'un monde qu'il ne connaissait guère : le monde des Hommes.
Trois ans c'était écoulés. Trois ans qu'il avait quitté la maison de Franz. Trois ans qu'il voyageait en terrain inconnu. Zacael avait été particulièrement triste au début de son aventure. Le professeur lui manquait terriblement et il ne savait que faire de ses journées. Il n'osait pas s'avancer plus loin dans les égouts ou remonter à la surface. Ce n'est que poussé par la faim qu'il s'était résolu a avancer. Son sac ne contenait quelques vivres, une carte de cette portion des Etats-Unis, et surtout, une photo du professeur. Zacael l'avait chérie et s'endormait avec.
Au fil du temps, il s'était décoincé et avait finit par se déplacer. Manger n'était pas une tâche simple. Le plus souvent, il devait se contenter des ordures et des détritus qu'il pouvait glaner ici et là. Rien de très fin. Mais surtout, il avait eut l'occasion de s'approcher des étranges créatures qui peuplaient les lieux. Les Hommes.
Ces bipèdes échappaient à toute logique. Mal équilibrés sur leurs jambes, ils côtoyaient d'étranges bœufs de métal qui crachaient la fumée et vivaient dans ce qui ressemblait à des blocs qui touchaient les nuages. Tout était très bruyant, chez eux. Trop bruyants. Pour Zacael, qui avait finit par développer ses propres instincts de survie hors du nid familial qu'avait été la demeure de Franz durant tout ce temps, ils étaient terriblement effrayants. Et de fait, le lézard était terrifié par beaucoup de choses. Il craignait les klaxons, les appareils électriques, les feux tricolores s'allumant la nuit ou encore les bruits occasionnés par l'ouvrir usant de son marteau-piqueur.
Sa vie était donc rythmée par le besoin de survie quotidien et sa peur des êtres humains. Bien qu'il eut développés quelques techniques pour s'en sortir, encore est t-il loin d'être en mesure de faire face aux difficultés du quotidien. Encore moins a t-il conscience de ce qu'il est et encore moins sait t-il le genre d'êtres qu'il existe en ce monde.
Petit lézard ignorant, te trouvera tu une place ou bien quelqu'un viendra t-il te déloger ? Personnalité Zacael n'est pas quelqu'un de très courageux. Au contraire ! C'est même plutôt un couard qui a tendance à avoir peur de tout et n'importe quoi ! Même si il est trop vieux pour ça ! Nul doute qu'il mouillerait sa couche si il faisait une rencontre un peu trop soudaine. Contrairement à ce que l'on pourrait supposer, il est cependant loin d'être stupide. Toujours reste t-il ignorant et candide. Peu belliqueux, Zacael n'a pour l'heure jamais approché quelqu'un d'autre que le professeur Franz, qui fut ni plus ni moins que son père durant sa vie et le seul contact qui l'eut jamais marqué. Plus simplement, c'était le seul contact prolongé qu'il n'eut jamais eut.
Autre particularité, Zacael est un vorace extrêmement gourmand qui mange trois fois trop que ce que l'on pourrait soupçonner chez quelqu'un de sa corpulence. Il adore en particulier tout ce qui est de prêt ou de loin sucré, l'amadouer n'est pas chose bien difficile à faire en soi. L'appel du ventre est souvent un argument imparable pour lui tant cela est ancré dans son caractère et s'en faire un allié est loin d'être compliqué. Du moins, dans l'état actuel des choses. Peut-être que si il est enfin prit en charge par quelqu'un, les choses changeront ? Car oui...
Il ne possède pas de fierté ou d'égo particulier, ce qui le rend naïf et aisément manipulable. En elle même, son intelligence reste à définir, bien qu'il ne soit pas stupide comme nous l'avons précédemment énoncé. Sa sociabilité en elle même reste largement à développer. Nul doute qu'il est rempli de volonté et de capacités mais qu'il n'a en l'heure actuelle guère trouvée une voie pour les appliquer. Tout dépendra de ses futures rencontres. En bien ou en mal. Bien qu'il n'ait pas pour volonté de vouloir nuire de manière naturelle. ) Habilités Mimétisme animalier, Lézard : La constitution de Zacael repose sur une génétique basée sur celles des reptiles, essentiellement de lézards des déserts. Cet aspect lui procure divers avantages basés sur le déplacement ou bien la rapidité mais aussi sur la souplesse.
- Marche murale : Les membres intérieurs de Zacael comme les mains, les pattes, les cuisses ou encore les avant-bras sont couverts de lamelles adhésives qui lui permettent de s'accrocher aux surfaces et donc, par la force des choses de se déplacer sur les murs ou au plafond.
- Torsion corporelle: Relativement peu rigide, les lézards et par extension Zacael peuvent se permettre une souplesse assez conséquente, lui permettant de se tordre légèrement dans tout les sens si besoin est, que ce soit en guise d'esquive ou de nécessité de rentrer dans un endroit étroit.
- Mue: Pourquoi prendre des douches quand on change de peau ?
- Dents et griffes : Pourvus de dents solides et de bonnes griffes
Duplication ( Non découvert ): La division cellulaire et la mitose extra-active chez Zacael le rend propice à se dupliquer de manière temporaire. Cette capacité n'a actuellement pas été découverte. Expert en corps à corps Acquis pour 300 points Derrière l'écran Prénom/pseudo : Thazgar / Zacael / Ludd Age : 17 ans Comment avez vous connu le forum ? : Top sites Autres comptes ? : - Un mot pour la fin ? : Merci de me donner une chance pour refaire mon perso fétiche !
Dernière édition par Zacael le Mer 19 Nov - 0:06, édité 8 fois |
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