Debout, les mains croisés dans le dos, je regardais les rues en contre plongée. Habillé d’un classique, mais néanmoins élégant costume noir, j’attendais mon rendez-vous. Une transaction classique pour moi, l’entrepreneur millionnaire. Aujourd’hui, je suis Steven Grant.
Mon rendez-vous de cet après-midi n’était d’autre que la délicieuse Pepper Pots, représentante de Stark Industrie. J’étais assez chanceux. Car oui, or le fait que cette demoiselle soit aussi attirante de par sa personnalité que par son physique, les autres n’attendaient rien de moi. Oui, elle était liée à Tony Stark et donc à Ironman. Oui, elle pourrait posséder des informations intéressantes, mais ce n’était pas mon rôle. Je n’étais pas qualifié pour ce genre de tâche.
D’ailleurs, les trois autres trouvaient mon travail des plus barbants. J’étais donc relativement tranquille. Cependant, ils avaient raison. Je m’ennuyais de pied ferme. Un peu d’actions me changerait bien mes idées.
Un soupir s’échappa de mes lèvres. Chacun son rôle, n’est-ce pas ? Mon rôle était de gérer l’argent. C’était ainsi que je me retrouver dans ce bureau au sommet de cette tour à la taille modeste. En effet, un immeuble de cinq étages n’était pas bien impressionnant dans la ville de New-York. Je n’étais pas du genre à étaler toute ma richesse dans des constructions géantes. Certes, tout est décoré par différentes peintures ou statues et il n’était pas impossible que je possédais une belle collection de voiture de sport. Mais dans l’ensemble, j’étais assez discret comparé à d’autres.
L’interphone de mon bureau se mit en marche, me coupant dans mes pensées.
« Monsieur, mademoiselle Pott est arrivée. »
« Bien, faites la venir. »
Ha, cette secrétaire est bien charmante, toujours le sourire aux lèvres. Marlène en était même un peu jalouse. Enfin, quand nous étions encore mariée.
La porte s’ouvrit rapidement, laissant apparaitre la femme aux cheveux ambrés. »
« Ha, ma chère Pepper ! Toujours une joie de vous voir ! »
Comme à mon habitude, je lui souhaitai la bienvenu d’un baisemain. Me relevant, je continuai sur ma lancée.
« Toujours aussi belle à ce que je vois. Vous prendriez bien un verre. »
Mes jambes me portèrent à travers mon bureau, très spacieux, je devais le reconnaitre. J’y avais suffisamment de place et c’est pourquoi j’y avais disposé un vrai salon avec un minibar.
Prenant deux verres à flute, je les remplis de champagne.
D’un ton joueur, j’insistai :
« Pour me faire plaisir au moins ! »
Me rapprochant d’elle, je lui tendis son verre. Certes, certains pourraient croire que je la draguais de manière très peu subtile. Mais c’était le but ! C’était plus un jeu qu’une réelle séduction, bien que son charme ne me laissait pas totalement indifférent.