On ne pouvait pas dire que l’humeur soit réellement au beau fixe ces derniers temps. Enfin, pour le moment, ça allait, mais Pietro ne savait pas vraiment combien de temps ça allait durer. Le jeune homme avait déjà eu l’occasion d’entendre quelques conversations par ci, par-là, dans la rue, au sujet de la mort de ce président et le fait que les mutants étaient responsables, qu’ils étaient même responsables de beaucoup de chose. Pietro avait déjà eu l’occasion de voir les humains s’en prendre aux mutants, en grande partie parce qu’ils avaient peur. Pietro savait bien que les humains n’étaient pas tous dans le même panier et qu’il ne devait pas les juger comme ceux-ci ne devaient pas juger les mutants… mais c’était évidemment plus facile à dire qu’à faire évidemment. Enfin, le jeune homme espérait quand même que les choses n’allaient pas trop déraper, mais en même temps il savait que le fait qu’il y ait la confrérie dans la mise en cause de la mort du président, c’était clair que ça n’allait pas bien se passer.

Mais bon, pour le moment, Pietro n’avait pas trop envie de se prendre la tête avec ça, parce que de toute façon il se doutait qu’il n’avait rien à faire de toute façon. Il ne pouvait rien faire du tout de tout ça, parce qu’il n’avait pas la main mise sur la situation. Pas plus sur ce qu’il y avait sur son torse, cette plaque bleue étrange qui se trouvait sur sa peau. Il ne savait pas encore ce que ça signifiait, ça n’allait clairement pas évident quand il allait l’apprendre… pour le moment, il ne savait rien du tout. Il trouvait ça simplement étrange d’avoir cette marque et aussi le fait que Liv en avait une aussi identique. Mais bon, ce n’était pas comme s’il pouvait réellement avoir des questions à ses réponses comme ça, en claquant des doigts.

Pour le moment, donc, le jeune homme avait donc décidé de faire un tour en dehors de l’appartement de Liv. La jeune femme était au travail et il avait un peu le sentiment de tourner en rond, ce qui n’était pas du tout agréable pour lui. Il était donc en train de faire un tour dans une rue de Brooklyn, en se disant qu’il faudrait peut-être qu’ils trouvent quand même un moyen de travailler. C’était compliqué au vu de la situation, puisqu’il était quand même peu aidé par le fait qu’il n’avait pas réellement de papier en règle. Mais bon, ça serait quand même bien plus agréable pour lui de pouvoir être un peu plus autonome, mais bon en même temps ça n’avait rien de simple de trouver du travail. Et alors qu’il marchait donc dans la rue, le jeune homme ne prêtait pas réellement attention à ce qui l’entourait, pourtant c’était quelque chose qu’il devait faire quand même. Et ça lui éviterait quelques déconvenue… comme le fait de percuter quelqu’un en pleine rue.

« Oh désolé, excusez-moi. »