Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier)


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MessageSujet: Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier)   Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier) Clock10Jeu 17 Mai - 11:39

Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier)


Préambule:

Le taxi me déposa devant les grilles de l’Institut Xavier au milieu de la matinée.
J’étais parti très tôt pour attraper le premier train. La correspondance avec le bus fut presque un miracle vu les retards successifs accumulés, comme souvent en ce moment, mais j’arrivais à y monter alors que le chauffeur tendait la main vers le bouton de fermeture de la porte. Que vous soyez boiteux ou pas, l’heure, c’était l’heure et il n’y avait aucun traitement de faveur.

Le temps était à la pluie, comme toujours quand je sortais de mes petites habitudes et que j’étais préoccupé. Je sais, je sais, vous me direz « coïncidence », mais pour moi, c’était systématique. Ils annonçaient du beau temps sur toute cette partie Est des Etats-Unis et pourtant il pleuvait ! Et en regardant vers le lointain dans quelque direction que ce soit, on pouvait voir effectivement  que le soleil rayonnait là-bas. Ma morosité s’intensifiait d’autant de constater que cette couverture nuageuse me poursuivait, ou du moins restait à la verticale de notre bus.

J’ôtais mon chapeau détrempé et le calais sur mon genou. Le trajet serait plutôt court, ensuite, j’avais commandé un taxi pour réaliser la dernière partie de mon périple. Toute une expédition pour moi, d’abord prendre une journée de congé, ensuite essayer de trouver l’adresse de cet Institut et enfin planifier mon voyage afin d’être de retour le soir même dans mes pénates.

Pendant tout le trajet, j’essayais de répéter ce que je voulais demander au professeur Xavier, ou à n’importe lequel de ses collaborateurs car je doutais qu’il me reçoive en personne. Mais à chaque fois, je m’emmêlais les pinceaux et trouvais à redire sur la forme ou les mots utilisés. Finalement, je me décidais à laisser se faire les choses d’elles même, qui vivra verra dit-on.

Le taxi démarra à peine ma porte re-claquée et je restais là, appuyé sur ma canne, déjà regrettant mon audace, face à ce portail majestueux et fermé. Il me fallut quelques longues secondes pour me décider à approcher de l’interphone, et une ou deux de plus pour appuyer sur le bouton tout en levant la tête sur laquelle était enfoncé mon chapeau pour fixer la caméra et montrer mon visage à la personne qui devait se trouver derrière l’écran de contrôle.

Mes lunettes se couvrirent de gouttes d’eau en un temps record alors que je sentais la pluie s’écouler dans mon dos le long de mon pardessus.

On ne me posa pas de question, ne me demanda pas de montrer patte blanche. Il y eut un déclic et les battants s’ouvrirent peu à peu, comme dans les films de vampires lorsque le héros arrive sur les lieux. Du coup, en faisant cette comparaison, je n’en menais pas large lorsque je me mis en branle et que je les franchissais.

A peine passées, ce fut comme se retrouver d’un coup de la nuit en plein jour. La pluie avait cessé, plutôt non, elle ne franchissait pas les limites du domaine. Un soleil radieux me baignait tout entier et me réchauffait le cœur tout en me séchant. J’avançais sur la voie bitumée avec facilité et peu à peu découvrais de près en près les extérieurs du manoir de l’école des mutants. Une magnifique demeure dont il me semblait déjà connaître une partie pour y être venu. Encore une de ces impression qui ne me quittaient pas et qui resurgissaient à l’improviste.

Etais-je déjà venu ici ? Où était-ce encore un de ces mirages dont j’étais la victime ? Je m’arrêtais un instant.

Machinalement, je frottais mon pardessus et ôtais mon chapeau pour en égoutter les dernières traces d’eau en le secouant puis le replaçais sur ma tête un peu en arrière pour avoir une meilleure vision panoramique. Je ne voyais âme qui vive et les fenêtres ne laissaient rien voir de l’intérieur, du moins sous cet angle et à cette distance.

Quelque-chose me titilla et me fit tourner la tête vers la droite, en direction d’une sorte d’immense fontaine baroque logée dans un recoin du parc que je distinguais au travers des taillis.
Sur le côté de la pièce d’eau, il y avait un homme, le seul être humain visible depuis mon entrée dans les lieux. Peut-être pourrait-il m'aider et m'indiquer où trouver le fameux professeur Xavier. Du moins c’est ce que j'espérais. Il me tournait le dos, profitant sans doute du calme et du soleil matinal, et donc ne pouvait me voir.

Sans y réfléchir, je quittais la commodité de la route civilisée pour m’engager dans les sous-bois, trébuchant régulièrement sur des racines et m’empêtrant parfois dans la futaie, mais finalement j’arrivais à cette oasis assez rapidement.
L’homme n’avait même pas tourné la tête ni fait un geste pour se retourner. Pourtant j’avais fait un sacré chahut en passant au travers de tout et nombre de bestioles s’étaient envolées ou avaient détallées sur mon passage.
Il ne bougeait pas, comme si il était en dehors du temps.

J’avançais d’encore quelques pas puis stoppais, respectueux et prudent.
S'il était là, il devait être un de ces mutants et donc possédait quelque pouvoir ou aptitude qui pouvait être dangereuse. Autant ne pas lui faire supposer que je sois un ennemi ou une menace ...
Finalement je toussotais pour l’avertir de ma présence ou du moins la lui confirmer.

Heu … Bonjour monsieur, je , … , je suis ici pour solliciter une entrevue avec le professeur Xavier à propos d’un petit problème personnel … Pouvez vous me conduire à lui ou éventuellement à la personne chez laquelle je puisse prendre un rendez-vous ?

Ce n’était absolument pas ce que je m’étais préparé à dire, mais les circonstances étant changées, tout mon travail de préparation était tombé à l’eau … Je regrettais presque d'avoir quitté la route et d'être venu jusqu'à lui au lieu de me rendre directement à l'entrée principale de l'école.



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MessageSujet: Re: Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier)   Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier) Clock10Mar 31 Juil - 15:00

Charles savait qu’il venait, il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il allait venir. Et il l’attendait donc, par conséquence. L’homme pourrait très bien décider de se rendre directement à sa rencontre, mais il voulait que la situation vienne de lui, que la décision soit prise par lui et qu’il fasse la démarche de venir. Alors, il attendait qu’il arrive tout simplement. Il savait qu’il arrivait donc, il l’observa de loin. Quand Charles comprit qu’il était sur le point d’arriver, le jeune homme qu’il était maintenant, demanda à Tornade de faire en sorte qu’il arrête de pleuvoir dans l’enceinte du manoir. Parce qu’à choisir, Charles ne pouvait pas nier qu’il n’avait aucune envie de se retrouver trempé. Même s’ils pouvaient aussi discuter à l’intérieur de l’école des mutants… mais Charles n’avait aucune envie de le recevoir à l’intérieur de l’école. Ce n’était pas contre l’homme en question, mais à choisir il préférait largement qu’il n’ait pas affaire aux élèves. Que les élèves n’aient pas à faire avec lui. Encore une fois, pas contre lui, mais puisque cet endroit était un havre de paix, le mutant ne voulait pas que les élèves soient dérangés dans leurs habitudes. Surtout par la venu d’un inconnu, dont ils ne connaissaient pas du tout.

L’homme arriva bel et bien, il passa les grilles de l’école. Charles se trouvait près d’une fontaine et il attendait simplement que l’homme vint le voir. Il le remarqua et vint à sa rencontre. Charles ne bougea pas, il ne le regardait pas, mais il savait parfaitement qu’il approchait. Il ne dit rien donc, il ne fit rien non plus et attendit qu’il vienne vers lui et prenne lui-même la parole en demandant à voir Charles Xavier. Ce dernier ne manqua pas d’afficher un sourire, avant de se retourner.

« Pour quelle raison avez-vous envie de voir le professeur Xavier ? » Demanda-t-il alors, simplement. Sans prendre la peine de lui dire qu’il était l’homme qu’il cherchait. Il savait exactement pourquoi son interlocuteur se trouvait ici. Mais il avait envie que l’homme prenne la peine de le lui expliquer, avant de lui expliquer en plus qu’il était bel et bien l’homme qu’il cherchait.

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MessageSujet: Re: Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier)   Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier) Clock10Mar 14 Aoû - 15:16


Supplique



L’homme était jeune et de lui se diffusait une aura de sagesse candide, d’assurance tranquille et un brin d’ironie.

Il n’avait absolument pas l’air surpris de me voir, en fait, il semblait n’avoir été là que pour m’attendre. J’étais déconcerté et encore plus alors qu’il me demandait de but en blanc le propos de ma visite tout en étant convaincu qu’il en savait plus là-dessus qu’il ne voulait le laisser entendre, bien plus en fait que je ne pouvais me douter moi-même.

J’étais venu pour poser des questions et recevoir des réponses, en autre sur cette chose qui avait frôlé mon esprit quelques semaines auparavant et qui le faisait encore régulièrement depuis, ce qui provoquait chez moi des rêves et des visions étranges ainsi que des réminiscences de faits et d’actes réalisés par un autre à qui il me semblait être intimement lié, un certain Thor, Avenger et dieux nordique de surcroît.

Je vis se dessiner son sourire devant mon hésitation à lui répondre immédiatement. Comment expliquer l’inexplicable à une autre personne que le professeur Xavier ?

En le scrutant pour évaluer s’il était digne de confiance, je me fis la réflexion que je connaissais cet homme, du moins que son visage ne m’était pas inconnu. Un air de famille avec le maître des lieux me sauta aux yeux tout à coup. Il était de sa parentèle, sans doute très proche. Il était connu ou du moins reconnu qu’il n’avait pas d’enfant alors que son ami/ennemi intime, j’entends par là Magneto, en avait une ribambelle. Peut-être un neveu ou un jeune frère ?

S’il était là, debout à me regarder intensément, c’est qu’il était lui-même un mutant, et si il avait osé me poser cette question, c’est qu’il pouvait avoir quelque autorité en ces lieux … Du moins, c’est ce qu’il me sembla deviner …

Je … Je ne suis pas un mutant, mais cependant, … D’après certains examens irréfutables, je ne suis pas humain non plus …

Aborder ce problème avec un autre être humain, ou du moins avec une autre personne, me parut presque ridicule, déplacé et dangereux. L’envie de prendre mes jambes à mon cou et de filer loin d’ici m’envahissait impérieusement de même qu’un sentiment de danger et d’extrême blasphème vis-à-vis d’entités invisibles mais pourtant bien présentes, gravitant tout autour de nous.

C’était comme avoir poussé un cri dans une forêt envahie de loups et de ressentir leur attention se fixer sur soi. Un frisson me parcourra l’échine alors qu’une chape maléfique semblait peser tout à coup sur mes épaules. J’avais trahi une consigne, une loi, et le châtiment demeurait en suspend …

L’homme en face de moi semblait m’inviter à en dire plus, du moins c’est ce que je pensais comprendre, et malgré moi, j’en venais à continuer avec une hésitation grandissante.

Je … Il y a peu, des gens ont trouvé en moi quelques ressemblances avec Thor, l’Avengers, et après des recherches, je me suis effectivement aperçu que cela pouvait être vrai … Sans compter qu’il y a ces rêves, ces visions depuis que quelque chose ou quelqu’un est venu effleurer mon esprit. Je ne sais pas ce que cela peut-être ni qui, mais depuis, j’ai ces pseudo souvenirs qui viennent me hanter. Ce qui m’a déclenché tout cela vient d’ici et revient à la charge régulièrement … Je veux savoir ce que c’est, ce qu’il m’arrive …

J’allais continuer mais l’une de ces caresses, de ces palpations vint justement envahir les limites de mon esprit, bien plus puissante que toutes celles d’avant, preuve que j’étais près de la source du phénomène.

Tenez, cela vient de recommencer ! Vous n’avez pas senti ? … M’exclamais-je en me tournant dans la direction approximative de l’émission, vers l’Institut et vers le sol. Le dispositif serait-il enterré ?

Je me sentis penaud tout à coup, ridicule. Mais l’abcès du silence que je gardais depuis si longtemps étant crevé, je ne pus retenir mes mots.

Je … Je ne pense pas être le fameux Thor,je n’ai ni sa stature, ni ses pouvoirs, mais sans doute suis-je de sa famille ou de son sang … Et je suis perdu et venu demander l’aide de la seule personne à même de pouvoir comprendre et me l’apporter … Il faut que le Professeur m’examine … Il me faut lui parler ! Vous comprenez ?

Ce n’était pas du désespoir, ce n’était pas de l’exaspération ni de la colère, c’était la folie qui me rongeait depuis des mois qui enfin laissait s’exprimer sa voix. Ma tête me faisait souffrir comme si on y avait planté des milliers d’épingles rougies aux flammes de l’enfer et ma jambe me semblait brûler elle aussi. J’avais l’impression qu’on me punissait de m’être ainsi confié.

Mes épaules tombèrent sous le coup de mon désespoir et c’est d’une voix éteinte que je quémandais ma faveur.

Conduisez moi à lui, s’il vous plaît …

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MessageSujet: Re: Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier)   Quand un dieu qui s'ignore sonne à la porte (Thor/Prof C. Xavier) Clock10Lun 22 Oct - 19:26

L’homme commença par affirmer qu’il n’était pas un mutant, mais qu’il n’était pas pour autant un humain. Le jeune homme que Charles était à présent ne put s’empêcher d’être quelque peu surpris par la manière dont l’homme sous ses yeux abordait les choses. Il ne pensait pas qu’il en parlerait si directement, mais en même temps c’était sans doute une très bonne chose. Au vu de la situation, Charles en savait bien plus que ce que Donald ne pensait, mais ça n’enlevait pas le fait qu’il avait envie de l’entendre lui expliquer la situation. Il avait besoin d’entendre ses mots, qu’il lui exprime ce qu’il ressentait. D’ailleurs, il l’invita donc à continuer, écoutant ce qu’il avait à dire. L’homme précisa donc que certaine personne avait vu en lui Thor, le célèbre extra-terrestre qui s’était déjà rendu sur Terre et avait combattu pour les humains. Il affirma qu’il ne pensait pas que c’était le cas, quand bien même il ne pouvait pas ignorer des visions, des rêves, le fait que quelqu’un ou quelque chose avait effleuré son esprit. Encore une fois, Charles écouta l’homme parler sans l’interrompre, sans le couper, parce qu’il tenait à ce qu’il dise tout ce qu’il avait à dire.

Visiblement, l’homme sentit quelque chose encore une fois et se retourna un instant, Charles l’observa sans rien dire. Il le regarda de nouveau, lui demanda s’il avait senti, mais il fit un « non » de la tête. L’homme reprit de toute façon la parole en affirmant qu’il ne pensait pas être ce fameux Thor dont les autres personnes lui trouvait une similitude, mais puisqu’il n’était clairement pas humain, il se disait qu’il faisait peut-être parti de sa famille, qu’il était peut-être un frère. Et donc, pour comprendre tout cela, il avait donc besoin de parler à Charles Xavier. En un sens, le jeune homme n’était pas certain de pouvoir réellement aider son interlocuteur. Non pas qu’il n’avait pas envie de le faire, bien au contraire, mais c’était simplement un peu plus complexe que cela. Il n’était pas le mieux placé quand il était question des Asgardiens, quand bien même il avait eu l’occasion d’en approcher plus d’un. En tout cas, Donald avait vraiment envie de rencontrer Charles, preuve en était du fait qu’il était en train de le supplier presque pour qu’il le conduise à lui.

« Disons que ça va être un peu compliqué de vous conduire à lui. » Affirma-t-il, simplement. Il marqua une courte pause avant de reprendre, c’était qu’il ne tenait pas spécialement à ce que Donald s’imagine qu’il ne pourrait pas lui parler. « Parce que vous vous trouvez présentement devant lui. » Charles marqua une nouvelle pause. « Je suis Charles Xavier. » Ce qui pouvait être étonnant, mais il était sincère.


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