Cela s’annonçait une très belle journée aujourd'hui au CBRL (Croft Biomolecular Research Laboratory) et à l'extérieur, même. Ciel ensoleillé, aucun nuage à l'horizon alors que c'était très brumeux hier et même qu'il pleuvait comme si tout le monde dehors prenait un douche froide. Kaytleen était encore en train de bosser au sous-sol de son entreprise dans son laboratoire ultra-secret, continuant de travailler sur son sérum. Un sérum assez spécial puisqu'il donnerait à son détenteur l'immunité aux maladies et virus comme le sida, la fièvre, le cancer ou peu importe. Un tel sérum demandait bien du temps à concevoir, même avec son génie qui rivalisait avec celui de Tony Stark.... ou presque car elle n'était pas du genre à fabriquer des armures ultra-sophistiquées. Le moyen le plus rapide serait de refaire le test de: tomber dans la cuve suivit des rayons gamma mais elle ne voulait pas utiliser un humain comme cobaye et une sourie mourrait facilement. Bref, après avoir bossé sans relâche pendant toute une journée sans même prendre une pause, elle décida d'en prendre finalement une en sortant du labo pour ensuite rejoindre l'extérieur.
Comme toujours, sa McLaren orange l'attendait devant les portes principales du gratte-ciel. En fait, elle était dans le stationnement privé mais Kaytleen possédait un petit dispositif sur son porte-clé qui la faisait avancer jusqu'à ce point. Ainsi, elle évitait une marche inutile.... oui elle était un peu paresseuse sur ce point là. En entrant dans la voiture, elle se mit de la musique rock et partit chez elle, à son manoir dans le quartier de Brooklin. Elle salua son majordome en entrant et s'assise, exténuée devant la télé et regarda les nouvelles comme à son habitude. Et comme toujours, elle tomba endormit après quelques minutes à regardé des infos qui lui étaient inutiles. Son majordome la transporta même jusque dans son lit dans sa grande chambre. Elle dormit ainsi pendant presque toute la journée, jusqu'à la nuit tombée.Mais.... son alarme sur son téléphone sonna soudain pendant la nuit, ce qui la fit sursauté. Elle prit l'appel et c'était l'un de ses scientifique au téléphone. Il avait l'air plutôt stressé et n'avait pas l'air dans son assiette.
Qu'est-ce qu'il y a, pourquoi cette alarme?
Code rouge, on a une brèche!
QUOI!!!!
Dernière édition par Kaytleen Croft le Mar 8 Sep - 22:21, édité 1 fois
Depuis que le sérum de Norman Osborn coulait dans ses veines, Harry s’absentait de plus en plus de chez lui. Que cela soit en journée (quand il séchait délibérément les cours) ou la nuit, il se laissait aller à ses instincts maintenant. On ne pouvait pas vraiment dire que le jeune homme réfléchissait beaucoup avant d’enfiler son équipement (fourni par son très cher paternel) afin d’aller causer quelques ravages. Il se contentait de le faire quand il en avait envie, tout simplement. Et il ne pouvait rien contre cette envie, elle était bien trop forte pour qu’il puisse la contrer. Alors, plus ça allait, moins il luttait et il se laissait complètement aller à cette voix qu’il entendait dans sa tête. Ce soir ne faisait donc pas exception et Harry sortie de chez lui avec son costume de super-vilain, sur son planeur, afin de se rendre au cœur de New-York pour ainsi faire autant de ravage qu’il pouvait le faire. Cette fois-ci, le jeune homme espérait qu’il n’allait pas se retrouver en face de Spider-Man. L’homme araignée avait tendance à se montrer bien trop souvent sur son chemin, il avait visiblement une dent contre lui. En même temps, quand on voyait ce qui s’était passé au lycée, ce n’était pas vraiment étonnant non plus. Et clairement, Harry préférait éviter de penser à ce moment, quoi que le super-vilain en lui adorait se rappeler de son premier exploit. Et actuellement, c’était bel et bien le mauvais esprit qui avait le dessus dans sa tête. D’ailleurs, son rire raisonnait dans les rues sombres de New-York alors qu’il volait sur son planeur à la recherche de quelque chose à faire.
Quand son regard se posa sur le CBRL, le jeune homme ne put s’empêcher de penser à l’entreprise qu’il était censé hériter un jour : Oscorp. Un jour, Harry était censé devenir un PDG d’entreprise, si les choses se passaient vraiment comme il le fallait. Ainsi donc, il avait des intérêts dans les entreprises de cette grande ville. Il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que le CBRL n’était autre qu’un concurrent de sa future entreprise. C’était donc important de sa part de s’occuper de son cas. Et puis, il manquait cruellement d’amusement. Ce fut donc pour cette raison, plus le fait qu’il avait vraiment besoin d’action, qu’il se dirigea vers le bâtiment. Il tourna un moment autour, avant de sortir une bombe de ses affaires et de la lancer sur le bâtiment dans le but de faire le plus de dégâts possible. La bombe explosa et une partie d’un mur s’écroula, lui permettant d’entrer directement à l’intérieur de l’entreprise, qui avait en partie pris feu. Son rire se mit à résonner dans les couloirs de l’entreprise, qui était malheureusement vide. Hobgoblin aurait bien aimé faire des victimes. Mais il n’avait pas encore fini et il avait bien l’intention de continuer de s’amuser. D’ailleurs, il ne manqua pas de lancer quelques bombes supplémentaires tout en avançant, jusqu’à ce qu’il arrive à un laboratoire.
« Comme c’est intéressant ça. »
Dit-il de sa voix plus aigüe qu’à la normal, en attrapant un flacon qui semblait bien protégé. Ni une, ni deux, il sortit du bâtiment avec sa trouvaille.
Nous l'ignorons mais on a entendu des bruits de bombe et des rires menaçants, heureusement je crois qu'il est partit.... mais il a prit le sérum avec lui avant de partir.
Eh merde, si jamais je le perd il va falloir que je recommence à zéro et je n'ai pas du tout l'intention de dévoiler les fruits de mes recherches. Avez-vous vu qui c'était?
On était caché donc on ne l'a vu que très brièvement. Mais je crois que c'était l'Hobgoblin
... Pas encore lui, pourquoi ce type s'amuse-t-il à toujours bousiller tout ce qui lui vient en tête...?
Elle coupa la communication et s'empressa de vêtir son costume noir de Super-Héro.... enfin c'était plus des pantalons et une camisole noire, histoire de passer inaperçue la nuit. Mais puisque le CBRL était plutôt loin de sa résidence et qu'elle n'avait surtout pas de temps à perdre. Elle descendit au sous-sol dans son garage personnel et ouvrit une trappe secrète derrière un mur pivotant. à l'intérieur, un engin à propulsion ressemblant à un bobsleigh ainsi qu'un long tunnel y étaient présents. Elle sauta à la hâte dans l'engin peu orthodoxe, fusionna avec lui pour faire partie de lui et ainsi éviter de tomber (car ce truc allait à près de 300 km/h). Son corps devint entièrement métallique et actionna enfin l'engin à propulsion. Le bolide ne mit que quelques minutes seulement avant d'arriver au CBRL, dans le sous-sol derrière une porte fermée. Elle l'ouvrit en mettant sa main devant le lecteur d'empreinte digitale et sortit par la porte de derrière, ce retrouvant enfin à l'extérieur du bâtiment.
Effectivement, elle entendait des rires maléfiques au loin. Le son semblait se diriger vers le centre de Manhattan. Elle commença à courir dans sa direction comme si sa vie en dépendait. En tournant la rue principale du Time Square, elle le vit dans les airs sur son glisseur. Elle eu un sourire qui semblait dire: Toi tu va passer un mauvais quart d'heure, et commença à escalader les buildings à la façon Spider-Man. Une fois sur les toits, elle le suivit en se camouflant avec le paysage nocturne, tel un vrai caméléon. Heureusement pour elle, l'hobgoblin n'allait pas très vite, surement parce qu'il prenait le temps d'admirer ses exploits ou peu importe. Une fois près de lui, accroupie sur une grue, elle attendit qu'il passe sous-elle et sauta sur lui en s'agrippant à son glisseur, devenant métallique à nouveau et fermemant soudé à l'engin volant.
Alors on s'amuse à saccager mon entreprise? dit-elle d'une voix caverneuse due à sa transformation temporaire.
Le Hobgoblin était loin d’avoir fini de s’amuser, bien au contraire, il ne faisait que commencer. Il glissait dans les airs avec son planeur (plutôt celui de son père, mais ce n’était qu’un menu détail), riant à gorge déployée. Dans ces moment-là, Harry était vraiment bien loin de son corps et c’était bien le « monstre » en lui qui en avait plein contrôle. Il n’y avait que la violence et les dégâts qui intéressaient le Hobgoblin, tout comme son Bouffon Vert de père d’ailleurs. Le vilain espérait que l’homme-araignée n’allait pas de nouveau mettre son grain de sel dans ses histoires, parce qu’il en avait assez de le croiser sur sa route constamment. Depuis l’attaque du lycée, c’était comme si ce dernier prenait un malin plaisir à venir gâcher son amusement. Mais ce qu’il ne savait pas, c’était qu’une autre personne allait gâcher son plaisir. Alors qu’il avançait tranquillement, prenant son temps pour une fois, il ne remarqua pas celle qui s’approchait dangereusement de lui. En même temps, on ne pouvait pas dire que le Hobgoblin était des plus prudents, bien au contraire. Il avait tendance à se contenter de foncer dans la direction qu’il avait choisi et de voir ce que cela allait donner. Et cette fois-ci, il allait s’en mordre un peu les doigts. Alors qu’il avançait donc, une femme sauta sur son planeur. A première vue, c’était une personne doté de pouvoir puisqu’elle sembla devenir métallique. Le Hobgoblin ne s’amusait pas spécialement à réfléchir plus que cela, ce n’était pas son genre. Il avait déjà vu le look de cette personne à la télévision, mais il ne savait rien de plus (il ne cherchait pas à savoir plus de toute façon). Même si avec ses paroles, il pouvait aisément savoir qu’elle était la dirigeante de l’entreprise qu’il venait d’attaquer et à qui il avait volé un sérum (qu’il gardait bien précieusement dans l’une des poches de son costume).
« Prends pas la mouche. » Dit-il de sa voix cassée, fonçant un peu plus avec le planeur. Si elle voulait jouer, ils allaient jouer. « Je m’attaque à tout ce qui bouge. »
Ajouta-t-il alors qu’il s’avançait dangereusement du sol. Il se mit à rire, de plus en plus fort au fur et à mesure qu’ils approchaient, avant de sauter tout simplement et de laisser le planeur aux « mains » de l’inconnue. S’il pouvait s’écraser avec elle en même temps, ça l’arrangerait énormément. Mais en même temps, le Hobgoblin n’était pas vraiment fixé sur ses envies, parce qu’il cherchait toujours à s’amuser toujours un peu. Pour une fois qu’il ne se retrouvait pas devant l’araignée en collant, c’était peut-être le moment de faire autre chose et de découvrir de nouvelle chose.