L'espace, Gamora pouvait y retourner à peu de choses près quand elle le souhaitait. Seulement, à présent que tous les Gardiens de la galaxie l'avaient rejoint sur la grande bleue, elle n'en avait plus réellement l'occasion ni l'excuse. Et avec cette mission qui était encore bien loin d'être conclue, ça n'arrangeait pas les choses. Se trimbaler au milieu de tous ces humains n'était pas encore réellement pour lui plaire, mais elle commençait à s'y accommoder, doucement. Sans doute que la présence de ses amis non loin d'elle – quand bien même elle avait souvent envie d'étriper l'un d'entre eux – rendait ce séjour terrestre plus supportable. Elle ne pouvait pas le nier, il y avait des bons côtés à être ici et elle découvrait un certains nombres de choses qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion d'observer sur d'autres planètes. Rien de transcendant, juste quelques petites notes à rajouter dans les archives de son cerveau et qui, qui sait, pourrait resservir un jour ou l'autre. Sa quête s'était donc finalement plus transformée en mission d'observation ces derniers temps, dans l'attente qu'une piste réelle concernant le Lux fasse surface. Il était hors de question qu'elle se mette à nouveau à arpenter les rues à l'aveuglette, elle avait bien failli finir sur le « bûcher » la dernière fois. Enfin, ce problème de couleur de peau n'allait bientôt plus en être un, ce qui allait faciliter pas mal de chose – même si son joli vert ne l'avait jamais dérangée outre mesure et qu'elle n'avait pas l'intention de s'en débarrasser quotidiennement.

Pour l'heure, de toute façon, c'était dans son enveloppe d'origine qu'elle flottait dans le ciel, assez haut pour ne pas être vu, alertée par l'approche d'un corps étranger. Quand bien même à première vu ce dernier ne semblait pas bien dangereux et qu'il était fort possible qu'il n'ait aucun impact sur la terre, c'était son rôle à présent de veiller à ce que la Galaxie se porte bien. De biens grands mots en soit mais qu'elle prenait d'autant plus à cœur lorsque l'ennui la tenaillait, ce qui était très clairement le cas en ce moment. Elle suivit pendant de longues minutes la trajectoire de l'artéfact de façon distraite, profitant surtout de cette « mission » qu'elle s'était donnée elle même pour prendre un bon bol d'air frais – parce que nom de dieu ce que les villes terriennes étaient polluées, on y respirai qu'à moitié... De toute façon, elle n'était pas en mesure d'arrêter la course de ce corps étranger toute seule, et toute seule, elle ne l'aurait pas été s'il avait été suspecté de représenter un danger concret. Tout cela avait en fait bien plus l'apparence d'une promenade de santé qu'autre chose, mais les apparences, comme elles ne manquent pas de nous le prouver quotidiennement, étaient très souvent trompeuses. A l'approche de l'artéfact de Central Park, Gamora rejoint la terre ferme, attendant patiemment dans la pénombre l'atterrissage de ce dernier, afin de s'assurer que rien de fâcheux ne se passe au dernier moment – ce qui était plus une affaire de bonne conscience qu'autre chose en vérité. Seulement, il aurait sans doute mieux valu pour elle que sa bonne conscience ne soit pas présence aujourd'hui car l'impact n'avait pas uniquement fait trembler les arbres, son esprit avait également pris sa claque. Sonnée, elle prit un instant sa tête entre ses mains. Lorsqu'elle redressa cette dernière, elle se trouvait en pleine lumière, visible de tous, comme si son corps s'étaient téléporté de lui même.

- Non mais c'est quoi ce... Elle mis sa phrase en suspend lorsqu'elle se rendit compte que les mains qu'elle venait de lever devant elle sous la surprise étaient tout sauf vertes. ...bordel...

Clairement, là, tout de suite, Gamora ne parvenait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Bien sur, elle avait suffisamment de suite dans les idées pour faire le lien, ou tout du moins supposer qu'il y en avait un, entre ce qui venait ce qui venait de lui retourner le cerveau et l'artefact qui venait de s'y poser et dont elle avait suivit la course. Elle n'avait pourtant rien remarqué de suspect dans son observation de la chose, mais il semblait bien à présent que le véhicule aérien cachait bien son jeu. Si encore ce n'avait été qu'un mal de crâne passager, il n'y aurait pas réellement eu de quoi s'alarmer, mais cet engin, ou plus précisément ce qu'il contenait apparemment, avait eu le don de la téléporter à un autre endroit du parc et lui avait fait perdre sa couleur de peur. Quoique, à bien y regarder – ce qu'elle faisait avec stupeur depuis de longues secondes – ce n'était pas uniquement sa couleur de peau qui avait changé, mais bel et bien tout son être. La peur qu'elle avait eu dans un premier temps de se retrouver, elle, l'extraterrestre à la peau verte, visible de tous était en vérité inutile puisque ce n'était pas Gamora qui se trouvait au beau milieu du parc. Quand bien même son esprit se trouvait bel et bien dans cette enveloppe charnelle, c'était une femme terrienne tout à fait banale que les gens autour d'elle pouvait voir. C'était un certain soulagement en soit, mais cela ne l'empêchait pas d'observer d'un air à la fois choqué et étonné ses mains à la couleur si claire et si banale. Elle en avait vu et subit des étrangetés dans l'espace, mais ça... c'était une nouvelle découverte, et elle n'appréciait pas franchement la façon dont les choses se déroulaient. Et encore, elle n'était pas au bout de ses peines.

Alors qu'elle se demandait justement où se trouvait sa véritable enveloppe charnelle et comment elle avait faire pour ne refaire qu'un avec cette dernière, paniquant d'ailleurs légèrement à l'idée qu'un terrien ne tombe sur « elle » en premier lieu et ne crie au monstre, elle se vit elle même débarquer un peu plus loin, au milieu de la fumée qu'avait provoqué la chute de l'artefact. Déjà qu'elle n'était pas vraiment coutumière aux miroirs, se voir elle-même comme ça, comme un reflet mouvant, fit faire un sursaut à son coeur. Ce dernier fut rapidement suivit d'un deuxième lorsque l'idée que quelqu'un d'autre habitait son propre corps s'achemina dans son esprit. Non mais c'était quoi ce bordel à la fin. Sans prendre le temps de réfléchir davantage, elle fonça vers elle-même, s'attrapa par la taille et se plaqua violemment derrière une grande statue à quelques mètres du drame.

- Rends moi un service tu veux... lança t-elle à la fois menaçante et paniquée. Ne m’exhibes pas devant tout le monde, je suis du genre timide. Elle jeta un regard circulaire autour d'elles. De là où elles étaient, elles semblaient être tranquille, au moins pour un moment. Je peux savoir ce que tu fous dans mon corps ? Et, en vérité, elle était consciente qu'il était très probable qu'elle soit en mesure de lui retourner la question.

L'espace, Gamora pouvait y retourner à peu de choses près quand elle le souhaitait. Seulement, à préToute cette histoire n'avait aucun sens. Non pas que Gamora n'y croyait pas, elle était finalement habituée aux étrangetés en tout genre, mais, elle devait bien l'avouer, elle n'avait encore jamais fait face à ce genre de situation. Elle n'appréciait d'ailleurs que très peu de ne plus être dans son enveloppe charnelle et se voir ainsi comme dans un miroir, sans que les gestes ou les attitudes de ce corps qui est le vôtre de vous correspondent, était pour le moins déstabilisant. Et puis ce corps qui lui servait soudainement d'hôte, il lui semblait si frêle, musclé, certes, et relativement maniable également, mais bien trop frêle à son goût. S'il y avait bien une chose dont elle était sure à propos de ce corps, c'est qu'il n'était pas le moins du monde génétiquement modifié. Elle était si compressée dans son propre corps – depuis suffisamment longtemps à présent pour qu'elle ne s'en rende même plus compte – qu'elle avait le sentiment de flotter dans celui ci. Elle avait d'ailleurs été drôlement étonnée par ce nouveau centre de gravité lorsqu'elle s'était levée pour retirer son enveloppe extraterrestre de la vue du parc entier. C'était sans doute idiot, mais rien que pour ça, cet acte qui avait bien failli réduire à néant tous les efforts qu'elle avait fait pour rester discrète, elle avait bien envie de détester la demoiselle, ou pire encore, de lui l’assommer à grands coups de massue.

Ce qui la retenait, principalement, c'était qu'elle n'avait pas envie de s'infliger à elle même des blessures, quand bien même elle ne serait pas celle qui en ressentirait la douleur. Mais elle devait bien avouer que celle qui avait prit son apparence ne lui donner pas la tâche facile. La voilà qui, après avoir exposée sa belle peau verte aux yeux de tous ceux qui se trouvaient dans le périmètre de l'« accident », se mettait à hurler comme une dégénérée. Bon... Peut-être exagérait-elle légèrement sur ce coup là. Elle n'avait pas hurlé certes, mais le niveau de sa voix avait été bien trop haut pour que cela respecte la « timidité » dont elle venait de lui faire part. Ses yeux, qui n'était pas les siens mais par lesquels elle pouvait voir pour le moment – par merlin que c'était compliqué tout cela – s'agrandirent sous la surprise et l'effroi. Cette femme n'avait donc aucunement la capacité d'être discrète ?

- Que cherches-tu à faire au juste ? Attirer toute l'attention du parc sur nous ? murmura t-elle rapidement d'un air menaçant. J'ignore tout autant que toi ce qu'il vient de se passer, mais de toute évidence il y a de toi à moi quelque chose à régler, ajouta t-elle d'un ton légèrement plus calme. Son regard restait sévère – tout du moins c'était son intention, mais peut-être les yeux qu'elle possédait actuellement ne donnaient pas le rendu escompté... Qu'importe – d'autant plus sévère après qu'elle ait assimilé les termes qu'avait employé son interlocutrice. Aurais-tu un problème avec les peaux de couleurs par hasard ? demanda t-elle en penchant la tête sur le côté.

Oh comme toute cette situation agaçait Gamora, comme elle détestait l'imprévisible. Et c'était encore pire lorsqu'elle était forcée de s'allier avec elle ne savait qui pour régler la situation. Franchement, se retrouver dans le corps d'une totale inconnue, une terrienne qui plus est, n'était pas l'expérience la plus plaisante qu'elle ait vécu, loin de là. Mais le pire dans tout cela, c'était sans doute de voir son propre corps habité de mimiques qui ne lui étaient pas le moins du monde propres. Comme cette main qui s'était plaquée sur sa bouche, rendant soudainement son visage plus enfantin que jamais. Il fallait absolument réparer ce désagrément au plus vite. Non seulement parce qu'elle voulait retrouver son bien, mais aussi parce qu'elle était bien trop exposée en ce moment même et qu'elle n'avait pas tellement confiance en son interlocutrice pour ce qui était de la discrétion – en même temps, le nombre de personne en qui Gamora plaçait sa confiance était on ne peut plus restreint. Sans comptait également qu'elle ne voulait pas laisser l'opportunité à Peter de découvrir ce qui lui arrivait, sans quoi elle aurait le droit à plusieurs décennies de remarques désobligeantes à ses yeux à elle mais tellement amusantes pour lui.

- Oh oui, ne t'en fait pas, je l'ai tout à fait bien remarqué... répondit-elle à sa remarque sur sa couleur de peau. C'est une superbe expérience sociale à vivre, je t'assure, ajouta-t-elle sur le même ton sarcastique que son interlocutrice. Avec ces mots, elle laissait planait un léger doute sur son statut d’extraterrestre. Mieux valait ne pas s'exposer plus qu'elle ne l'était déjà. Seulement, je préférerai que l'expérience reste mienne et que tu ne prennes pas le flambeau.

C'était sa façon à elle de hâter leurs recherches concernant le souci actuel. Suite à la question de son interlocutrice, Gamora suivit le regard de cette dernière et inspecta le coupable de toute cette mascarade. Car il était très clair que le crash de l'appareil et leur changement de corps étaient liés et ne relevaient pas de la simple coïncidence. Elle ignorait cependant encore comme tout cela fonctionnait, mais elle n'allait pas tarder à le découvrir. Enfin, restait encore à voir si la propriétaire du corps qu'elle habitait actuellement allait la laisser faire.

- En s'écrasant, l'appareil a dû dégager une vapeur quelconque. Je peux régler ça en bloquant la source du gaz... si tu me laisses mettre en jeu ta plastique, ajouta t-elle sur une note interrogative, à moitié relevée déjà.

Elle se serait volontiers mise en action sans demander son accord, mais il s'avérait qu'elle pouvait elle aussi faire ce qu'elle voulait avec son corps, ce qui, quoique ce soit, n'était pas envisageable. Il fallait bien avouer qu'être dans un corps de terrienne actuellement avait quelque chose de bon tout de même : traverser le parc pour se rendre sur les lieux du « crime » ne serait pas complètement une opération suicide puisqu'elle se fonderait dans la masse. Restait à présent à connaître le verdict de son interlocutrice.

Voir des expressions faciales qui ne correspondait pas le moins du monde à son caractère sur son propre visage agaçait Gamora au plus haut point. Elle en aurait presque envie de frapper sa propre enveloppe corporelle pour la peine. La demoiselle qui était en ce moment même dans son corps n'était pas bien méchante, elle avait même tout l'air d'une femme sympathique et serviable, mais elle gérait la situation actuelle d'un esprit trop peu vif au goût de l'extraterrestre. Gamora avait toujours eu tendance à prendre le taureau par les cornes, peu importait la situation qui s'imposait à elle. A ses yeux, il n'y avait que comme cela que les choses se réglaient, elle s'y mettant à bien plus que cent pour cent. Elle voulait bien croire que cet échange d'enveloppe corporelle avait de quoi en déstabiliser plus d'un, mais il y avait tout de même un moment où se sortir les doigts du cul était de mise.

Puisqu'il était très clair qu'elle était, malgré les apparences, toute seule dans cette histoire, elle décida de prendre les choses en mains. Pour autant, il fallait bien qu'elle demande à l'hôte réelle de son corps actuel si le plan qu'elle avait en tête lui convenait. Elle se serait bien évidemment bien passée de son consentement mais elle tenait à récupérer son propre corps en bon état, alors autant jouer les bonnes cartes du début jusqu'à la fin. La réponse de son interlocutrice ne tarda pas le moins du monde et ne manqua pas de la ravir. Non, en effet, elle n'avait pas réellement le choix, mais c'était toujours mieux de le faire croire tout de même, non ? Un sourire satisfait s'installa sur ce visage qui n'était pas le sien. Elle fut tenté un instant de jouer le miroir malfaisant et d'offrir à celle qui habitait actuellement son corps un reflet plutôt désagréable de sa propre personne. Juste pour le fun. Fort heureusement elle se ravisa juste à temps. Peter avait définitivement bien trop d'influence sur elle.

- Très bien, répondit-elle en se redressant entièrement cette fois. Alors j'y vais. Elle entama le chemin qui la séparait de l'artefact et se retourna une dernière fois. Toi et moi, vous ne bougez pas d'ici.

C'était très clairement un ordre, elle ne le cacha pas. Il était très clair que si elle tentait de disparaître elle le lui ferait payer relativement salement. Fort heureusement, la position de la jeune femme indiquait qu'elle n'avait pas spécialement d'autre plan que de l'attendre. Gamora roula les yeux en la voyant s'épousseter puis reprit sa route. Alors qu'elle marchait d'un bon pas, son entrain fut coupé par un appel d'air suffisamment violent pour la faire se mettre à terre. Il fallait dire aussi qu'avec le corps qui lui servait d'enveloppe il y avait une sacrée différence par rapport à d'habitude niveau force physique. Lorsqu'elle se releva cependant, ses gestes semblèrent tout à fait naturels. Une main levée sous son nez lui confirma qu'elle avait retrouvé son propre corps.  Elle s'empressa de rebrousser chemin et de s'accroupir dans l'ombre aux côtés de sa compagnonne de galère.

- J'y suis pour rien, mais je crois que notre histoire commune s'achève ici, non ? demanda t-elle tout en l'affirmant. Il allait maintenant lui falloir trouver un moyen de s'échapper du parc sans être vue.

Ah ça, c'était sans aucun doute la meilleure nouvelle de la journée de Gamora : retrouver la possession de son propre corps. Quand bien même sa couleur de peau avait tendance à lui poser quelques problèmes, elle n'avait pas pour autant l'envie de laisser une autre personne portée indéfiniment son enveloppe, et ce encore moins si cela signifiait qu'elle devait de son côté porter celle de la personne concernée. Trop peu pour elle. Le fait donc que l'espèce de malédiction qui s'était abattue sur Central Park soit levée était une véritable bénédiction et le sourire satisfait que l'extraterrestre affichait en ce moment même en était la preuve. L'humaine avec qui elle avait « partagé » cette aventure n'avait à présent plus la moindre importance à ses yeux et elle comptait bien lui fausser compagnie le plus tôt possible. A présent qu'elle avait retrouvé son si joli mais si détesté, en ces terres tout du moins, vert, elle se devait bien évidemment de retrouver la discrétion qu'elle avait laissé de côté sous l'apparence de l'humaine.  De ce point de vue là, il fallait avouer qu'elle avait « apprécié » l'expérience, mais elle n'aurait pas pour autant souhaité prolonger cette dernière.  Alors qu'elle s’apprêtait à regagner son moyen de transport, ce dernier étant pour le moment et par chance passé inaperçu, l'humaine jugea bon d'entamer la conversation avec elle.

Bon, certes, c'était plus des interrogations qu'une conversation à proprement dîtes mais, dans tous les cas, Gamora n'avait pas de temps à perdre et le regard à la fois fatigué et blasé qu'elle lança alors à son « interlocutrice » en disait long. Quelque part, elle avait tout de même un peu de peine pour elle, et pour tous ceux qui se trouvait démunis face à ce genre de situation. Il était vrai que l'extraterrestre n'avait encore jamais vécu l'expérience du jour par le passé, mais elle avait très vite été mise dans le bain de l'étrange, à tel point que rares étaient les choses qui l'étonnait réellement et profondément. L’événement passé avait été désagréable et surprenant à sa manière, et il allait en effet mérité une petite enquête à son sujet, mais il n'en serait pas moins très vite oublié dans son esprit, sans qu'il ne marque un quelconque parcelle de ce dernier. Puisqu'il lui semblait que ce ne serait probablement pas le cas de l'humaine, Gamora prit le temps de lui répondre, et, qui plus est, sans ajouter à ses mots le ton désagréable dont elle était passée maître dans l'art.

- Crois moi, mieux vaut pour toi que tu ouvres le champs des possibles dans ton esprit, répliqua t-elle en se redressant. Ton monde n'est pas aussi petit et sain que tu sembles le croire. Sur ces mots, elle disparût du champ de vision de la jeune femme sans, bien évidemment, un seul dernier regard.