Les mythes et légendes, des récits qui ont depuis toujours bercé les civilisations au travers des ages. Tout comme le polythéisme laissa place au monothéisme, le culte des anciens dieux grecques font figures du passé. Leurs histoires entremêlaient l'amour aux conflits tout comme les héros aux bêtes de légendes. Elles ont été si nombreuses et détaillées que l'on pourrait se demander : Et si ces dieux avaient véritablement existé ? Après tout, on dit que chaque histoire dissimule sa part de vérité. Mais si tel était le cas, qui étaient ils vraiment et qu'ont ils pu bien devenir ? Ils furent les Olympiens, une race extraterrestre qui se prit d’intérêt pour l'espèce humaine aux prémices de l'Antiquité. Cependant, des guerres lointaines, les contraignirent à s'éloigner de la Terre, à peu près à la même époque que bons nombres d'autres panthéons protecteur de la Terre comme ce fut le cas des Asgardiens. Cependant, parmi ces Olympiens, vit récemment l'un d'entre eux. Son nom est Arès, le Dieu de la Guerre. Un personnage célèbre de la culture gréco-romaine mais qui tient plus de la fiction qu'autre chose. Son histoire est semblable dans les grandes lignes avec plus ou moins de fidélité aux grands écrits de l'époque.

Tout commença, avant l'apparition même des hommes, sur Terre. Suite à une longue guerre civile, opposant les premiers Titans à la première génération d'Olympiens. Ces derniers, menés par Zeus, créèrent le nouvel ordre Olympien en s'installant sur Terre, et plus précisément en Grèce sur le mont le plus haut qu'ils appelèrent Olympe. Ce fut quelques temps plus tard que naquit, Arès, premier né de l'union de Zeus et de Héra, faisant parti de la seconde génération d'Olympiens avec ses frères et sœurs. Arès fut un fils assez compliqué, pour ne pas dire le plus turbulent. En effet, bien que nourrit par des intentions louables, visant à servir et être reconnu par les siens, ses actions s'accompagnaient presque systématiquement de répercussions collatérales. Trop rustre, brutal et entêté, il resta un éternel sujet d'inquiétude pour son père. Zeus fut cependant l'un des seuls à être aussi tolérant et patient envers lui, ce qui était bien moins le cas de la majorité de ses semblables. Il avait évidemment son utilité et son propre rôle, car on ne pouvaient nier qu'Arès était un remarquable meneur d'hommes, doué pour faire face aux menaces extérieures comme intérieures de l'Olympe.

Tout comme Zeus le fut, Arès eut une vie affective pour la moins débordante et ardente. Il s'attacha à certaines humaines dont il eut nombres de fils et de filles présentant très souvent des instincts meurtriers ou des prédispositions pour la conquête et la guerre. Mais ce fut sans aucun doute avec sa demi-sœur Aphrodite, déesse de l'amour de la beauté, qu'Ares s'éprit le plus durablement. Ils entretinrent une relation passionnelle aussi haineuse qu'amoureuse, dont ils eurent une fille nommée Harmonie. Mais sur ordre de Zeus, lassé de tout ce chaos volage en Olympe, Aphrodite épousa Héphaïstos. Et si les deux amants continuèrent leur relation en cachette un temps. Ils finirent par être pris sur le fait par le Dieu forgeron qui les piégèrent dans un filet d'adamantine et qui les exhibèrent nus dans la honte. Finalement, Arès dut à son tour trouver une femme, toujours à la demande de Zeus, et ce fut en la déesse de la discorde, Eris, qu'il jeta son dévolu et dont il fit sa femme. Par la suite, Arès fut tenter et tromper par Nox, la déesse de la nuit, qui prit l'apparence d'Aphrodite afin de mettre au monde deux fils : Deimos et Phobos. Il existe bien d'autres récits concernant Arès.

Arès voulait être respecter par les siens, c'était pourquoi, il mettait tout en œuvre pour leur prouver sa valeur, bien que généralement cela n'avait que pour conséquence de produire l'effet inverse. Par exemple, il s'immisça à la bataille de Troie pour finalement être arrêter par sa sœur Athéna. Il s'en suivi une confrontation qui fit intervenir Zeus, qui les punirent. Il décida d'ailleurs d'interdire d'intervenir dans les affaires des hommes. Ce fut décision qui ne manqua pas de provoquer un profond ressentiment chez Arès. Il lui arriva même de se retourner parfois contre les siens lorsqu'il s'associa avec Hadès. Mais par dessus tout, ce fut en la personne de Hercule, qu'Arès déversa toute sa frustration et sa colère. En effet, il ne pouvait tolérer toute l'attention que son demi-frère ne cessait de recevoir. Ivre de jalousie, il en fit un rival et mit tout en œuvre pour lui barrer la route. Après le départ des Olympiens de la Terre suite aux menaces régnant au delà de la Terre, la frustration d'Arès se cumula, l'éloignant d'autant de ses pairs. Son dernier contact avec les siens data de plus d'un demi-siècle en temps terrestre. Alors que Hadès avait fait déferler les enfers sur l'Olympe par jalousie de son frère Zeus. Ce dernier fit demanda alors l'aide Arès. Voyant la une opportunité de réintégré les siens, lâché dans la bataille, il décima la légion invasive de morts vivants. Dans la fureur de la bataille, les voyant toujours revenir; il alla jusqu'à découper ses ennemis en petits morceaux pour que même dans la mort, ils ne puissent revenir. Plus choqués par ce manque de respect pour les leurs morts que reconnaissants, les Olympiens ne lui offrirent comme récompense que davantage de mépris pour sa personne. Ce fut une chute d'autant plus grande qu'Arès se voyait déjà acclamer pour sa prouesse. Pour Arès cela en était trop, comprenant qu'il ne trouverait jamais sa place parmi les siens, il quitta alors l'Olympe tout comme son rôle de Dieu de la Guerre.

Il erra un temps de planètes en planètes avant de s'installer sur Terre. Pendant plusieurs décennies, ils se mêla aux conflits en tant que soldat, dans l'anonymat profitant alors de ce qu'il n'avait pu faire depuis longtemps. Cependant, Zeus inquiet du devenir de son sang, garda toujours un œil sur lui. Arès connaissait son père pour savoir qu' il ne le laisserait jamais l'occasion de régner chez les humains. Ainsi, condamné à errer sur Terre, après la fin de la seconde guerre mondiale, il finit par s'établir en Amérique où il fit ce que nombres d'hommes et de femmes entreprirent à l'aune de l'après guerre : Démarrer une nouvelle existence. Pour la première fois, Arès vécu comme un simple civil parmi les humains. Il se mit a travailler et à nouer de véritables relations. Et à son grand étonnement, il s'épanouit à ce nouveau rythme de vie au combien différent de celle d'antan. Cependant, le besoin d'argent se faisant présent, il s'engagea par moment en tant que mercenaire au service du plus offrant, sous le nom de Mr Tallon.

Arès ne vieillissant guère et les années passantes, il fut contraint de changer d'identité et recommencer un nouveau cycle de vie. Ce fut cette fois ci sous le nom de John Aaron qu'il se lia d'affection avec une humaine dont il eut un fils qu'ils appelèrent Alexandre. Pour la première fois, il vît en son fils plus qu'une simple progéniture et y porta toute son affection. Seulement, Arès étant ce qu'il était, ce ne fut pas sans critique vis à vis de sa femme qu'il jugeait trop douce et gentille à son égard. Croyant qu'il ne pourrait faire de son fils, un guerrier digne des plus grands. Il partit égoïstement avec lui sans donner de nouvelles ni de raison à ce départ. Il s'installa alors à Washington, travaillant cette fois ci en tant que charpentier. Alex était désormais la motivation à vivre cette simple existence terrestre. Par la suite, Arès fut contacter par le SHIELD, dont il rejeta chacune de leur proposition d'intégration au groupe de super héros. C'est par les Asgardiens - notamment Thor - que la véritable identité de John Aaron fut révélé. La raison est qu'Arès voulait que son fils n'ait pas connaissance de son origine olympienne ou, du moins, pas avant sa majorité. Pourtant cela n'empêcha pas Nick Fury de convaincre Alex de les rejoindre. Ce dernier se découvrit alors des capacités uniques à l'insu de son père et au risque de le mettre en colère. Avec la majorité approchante de son fils, le temps des révélations sera peut être bientôt venu et peut être par la même le réveil d'Arès, Dieu de la guerre.

Au premier coup d’œil, Ares semble coller parfaitement au stéréotype même du colosse brutal, et bien ... vous n'auriez pas tout a fait tord. En effet, c'est un individu à la présence certaine et particulièrement physique dans son attitude et sa gestuelle. Il aime saisir, voir, gouter et sentir les choses qui l'entoure. Quand un obstacle se met sur son chemin, il peut devenir facilement bourru et violent et n'hésitera pas a faire du rentre dedans s'il le juge utile. Il privilégiera essentiellement la confrontation directe, aux multiples détours. Pourtant n'allez pas non plus croire que c'est une brute épaisse et écervelée, vous en seriez fort étonné. En effet, il reste tout a fait lucide et doué d'un grand sens tactique dans l'adversité, ce qui lui donne une excellente vision de son environnement ainsi que des événements a venir. Cumulé a cela son expérience, ses connaissances ainsi qu'un charisme certain, et l'on peut aisément comprendre pourquoi il a tenu pendant si longtemps le rôle de chef d'armée olympienne.

La diplomatie et la langue de bois ne font pas vraiment partie de ses domaines de prédilections, il aime et ne sait en vérité que résoudre les choses par la force. Il possède un caractère trempé avec le sang chaud au point qu'il sait être particulièrement borné et entêté lorsqu'il a une idée en tête et qu'il faut se lever tôt pour le convaincre du contraire. En tant que guerrier, il a cependant un grand sens de l'honneur et n'a qu'une parole. Il est très protecteur, pour ne pas dire possessif, envers ses protégés. Joueur et plaisantin, il sait malheureusement également être blessant et critique dans ses propos où mensonges et faux semblants n'ont que bien peu de place. Fidèle a son statut de dieu, il a tendance à être égocentrique, imbu de sa personne et capricieux. Les challenges et les défis sont deux choses dont il a du mal à se passer. Dans le feu de l'action, ce sont les sons des métaux, les cris, les explosions, la peur, le son du craquement des os et l'odeur du sang et de la poudre, qui le fascine et le motive. Après tout, on ne le surnomme pas le Dieu du Massacre pour rien.

Quant à savoir si Arès est quelqu'un de bon ou bien de mauvais, difficile a dire, tant son sens des valeurs est éloigné des critères humains. La richesse, la gloire, la puissance, tout ceci lui sont des désirs bien étrangers. Il reste assez pragmatique ce qui peut lui donner un coté amoral parfois. Très indépendant et peu sujet à l'étiquette, il peut sembler manquer de bienséance à ce qui lui est étranger, généralement à tord. C'est surement la raison qui fait qu'il ait ignoré jusqu'à présent les demandes du SHIELD ou de tout autre groupe. S'il n'aspirait à l'époque qu'à être reconnu parmi les siens, il ne cherche désormais qu'à se divertir ainsi qu' à s'occuper de son fils plus qu'autre chose. La victoire ou la défaite, n'est pas une finalité en soit, seul l'instant présent où réside le cœur de l'action est la véritable motivation de ses efforts.

Bien qu'étranger et distant des différentes factions en formation, il suit avec intérêt les confrontations qui opère ou risque d'arriver. Il noue une certaine rivalité avec les différents panthéons. C'est le cas avec les asgardiens, notamment Thor qui, en tant que dieu de la guerre nordique, aime à le provoquer et ce quand bien même, ils se sont vus alliés dans des guerres passées. Concernant les humains, il ne l'avouera surement jamais, mais il entretient une certaine fascination pour eux. Une espèce dont il se sent davantage proche que ses propres pairs olympiens, dont il n'entretient plus vraiment de relations. Il sait cependant qu'ils gardent un œil sur lui, notamment son père Zeus. C'est justement de lui qu'Arès a hérité de sa passion pour les femmes. Aussi n'hésite t il pas à montrer très clairement lorsqu'une femme lui plais, souvent avec un manque de finesse, il faut le reconnaitre. C'est au fond un grand passionné qui ne cherche pas toujours à mesurer la portée de ses actes. Il ne le montre que très rarement mais il sait être d'une patience et d'une douceur insoupçonnée, c'est le cas notamment lorsque cela concerne son fils Alexandre, dont il adore s'occuper et passer son temps. Il le conditionne à devenir un battant et un guerrier, au grand damne des conseillers scolaires du lycée de son fils.