Qui ne s'est jamais laissé enchaîner Ne saura jamais ce qu'est la liberté.
Clairement, David n’aurait vraiment pas pu envisager que la conversation qu’ils avaient maintenant, que l’instant qu’ils passaient ensemble, allait prendre cette tournure. En même temps, quand il était question de Cassandre, le jeune homme savait bien qu’il ne fallait pas prévoir quoi que ce soit parce qu’elle était particulièrement imprévisible. Il ne pouvait pas réellement prévoir ce qu’elle allait faire, ce qu’elle allait désirer, ou ce genre de chose. C’était la même chose pour lui, sans doute, parce qu’ils se ressemblaient beaucoup. Même si, forcément, le jeune homme avait conscience que par moment, il ne pouvait pas non plus être qu’imprévisible. Cela dit, avec Cassandre, il pouvait clairement se le permettre.
À aucun moment, David s’était dit qu’ils allaient se dire qu’ils allaient se marier. Le jeune homme pourrait très bien revenir sur ses paroles et ne pas le faire, mais ce n’était pas quelque chose qu’il ferait. Il ne lui aurait pas demandé de lui donner cet ordre s’il n’avait pas l’intention de répondre et surtout de suivre cette réponse. S’il n’avait pas envie de le faire, il le lui aurait dit très clairement. Il n’avait aucune raison en même temps de cacher ce qu’il désirait, de jouer un jeu ou autre chose, il était honnête, tout simplement. Et donc oui, il avait bel et bien l’intention d’épouser Cassandre… même si ce n’était clairement pas quelque chose à laquelle il s’était attendu en prenant la direction de ce rendez-vous que Cassandre lui avait donné.
Il ne savait pas encore exactement comment les choses allaient se passer, mais en même temps ça avait un petit quelque chose d’agréable quand même. Quand il lui affirma qu’il allait forcément en attendre plus d’elle, en devenant réellement son épouse et donc sa reine, Cassandre ne s’en démonta pas. Elle l’observa et malgré le fait qu’il tirait sur ses cheveux, un fin sourire sur le visage, en lui demandant ce qu’il pourrait attendre d’elle de plus que ce qu’elle lui donnait déjà. Elle lui donnait tout, en effet, vraiment tout. En même temps, le jeune homme n’accepterait pas qu’elle ne lui offre pas déjà tout. Si elle devait lui refuser quelque chose, il était évident que David le prendrait particulièrement mal.
« Pas grand-chose, en effet. » Confirma-t-il, son regard plongé dans celui de la jeune femme, qu’on pouvait affirmer être sa fiancée donc. « Mais tu prendrais quand même du galion tu sais. Tu ne seras pas simplement l’Héritière, tu serais plus que ça. » Précisa-t-il, d’un ton qui la mettait quand même en garde. « Tu serais bien plus qu’un bras droit par exemple. » Ce qu’elle n’était pas réellement dans l’état, même si David savait bien qu’elle était la seule personne en qui il pouvait réellement avoir confiance. « Je pourrais même peut-être te laisser prendre des… décisions de temps en temps. »
Il était le maître de la situation, c’était lui qui contrôlait tout, mais ça n’enlevait pas le fait qu’il pouvait quand même la laisser prendre quelques décisions.
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A
u fond, quoique David lui demande et quoi qu'il puisse attendre d'elle, de l'exigence la plus anodine à l'ordre le plus extrême, il ne pouvait que savoir qu'elle s'exécuterait, sans hésiter ne serait-ce qu'un seul instant, pour la simple et bonne raison qu'elle se laissait totalement dépendre de lui dans tous les cas, pour la simple et bonne raison qu'elle ne vivait que pour l'aimer et le servir. Mais elle aimait l'idée de gagner une place plus particulière au sein de son empire. Il lui assura qu'elle allait gravir les échelons et atteindre un statut bien supérieur, qui ferait d'elle bien plus qu'un bras droit. Ce qu'elle aimait entendre. Elle n'avait jamais estimé être le bras droit de David.
C'était une chose qui ne lui auraient pas déplue, certes, mais elle avait toujours été convaincue de représenter autre chose à ses yeux. Quoi exactement ? Difficile à dire en réalité ? Elle-même ne saurait pas mettre de mot sur leur relation ou sur ce qu'elle représentait pour David. Mais elle aimait à se penser dans tous les cas unique et indispensable, et en ce sens, le fait qu'il n'y ait aucun moyen de définir concrètement son rôle auprès de David lui plaisait bien. C'était à leur image, quelque chose d'indicible, d'inexplicable. Une chose qui n'appartenait qu'à eux et qu'ils étaient bien les seuls au monde à pouvoir comprendre.
-Oh vraiment ? dit-elle, séduite par le propos de David quand ce dernier affirma qu'il pourrait bien lui laisser prendre certaines décisions à l'avenir. Elle ne voulait certainement pas détrôner David, mais elle aimait l'idée d'atteindre un seuil d'importance tel au sein des Death Demons qu'elle serait elle aussi considérée avec respect et terreur par ceux qui devaient écouter et respecter leurs ordres. Quel genre de décision ? demanda-t-elle, une lueur d'excitation dans le regard.
Tandis qu'elle prononçait ces mots, ses doigts parcouraient les contours du torse parfaitement bien dessiné de son maître, de son amant, de son dieu, de tout ce qu'il savait être à la fois pour elle. Quand elle reprit la parole, ses mains s'étaient appliquées à glisser bien plus bas et caressaient avec insistance l'entejambe de David. Ce n'était pas parce qu'ils discutaient de choses à ses yeux sérieuses, et qui pourraient bien modifier son avenir en profondeur, qu'ils ne devaient pas prendre leur pied au passage. Joindre l'utile à l'agréable, c'était devenu sa nature et sa philosophie, et elle mettait un point d'honneur à la respecter.
-Est-ce que tu crois, par exemple, que je pourrais avoir un larbin rien qu'à moi ? suggéra-t-elle qui avait très envie d'avoir pour elle un homme à tout faire qui se plierait à la moindre de ses exigences forcément absurdes.
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Cassandre avait, depuis très longtemps maintenant, un statut bien différent dans la vie de David. Elle n’était pas seulement une personne que l’homme possédait à sa convenance, et qui lui obéissait au doigt et à l’œil, même si elle était ça quand même. Elle était plus que cela, elle l’était, mais elle était bien plus quand même. David pourrait difficilement expliquer ce qu’elle était réellement, c’était quelque chose qui était arrivé au fil du temps, petit à petit, ça s’était insinué en lui. Et maintenant, au final, elle deviendrait son épouse et donc son rôle sera forcément plus concret. Ça ne changerait pas toute l’organisation non plus, David avait les choses en main et il maintenant les rênes, il ne laisserait rien lui échapper. Mais il avait le plein contrôle de Cassandre, alors qu’elle en ait un peu revenait au fait qu’il contrôlait les choses.
Le jeune homme afficha un sourire en coin quand la jeune femme lui demanda quel genre de décision il pourra lui laissait prendre, en laissant ses mains glisser le long de son torse. Son regard ne se détournait pas du sien, il aimait la manière dont elle touchait son corps. Cela dit, encore une fois, il y avait quand même peu de chose que le jeune homme n’aimait pas chez l’Héritière, qui bientôt ne sera plus une simple Héritière.
« Je ne sais pas… des choses… importantes. » Dit-il alors que les mains de la jeune femme venaient flatter son entre-jambe avec une expertise qu’il adorait.
Cette façon qu’elle avait de joindre l’utile à l’agréable, c’était clairement quelque chose qui lui était propre. David profitait de la vie, très clairement, mais il y avait des moments où les choses sérieuses reprenaient le dessus. Là, ils parlaient quand même de choses importantes, mais le plaisir n’attendait pas pour autant. En tout cas, David n’avait pas l’intention de l’empêcher de faire quoi que ce soit, il profitait pleinement des traitements qu’elle accordait à cette zone bien sensible de son anatomie, qui ne manquait pas d’ailleurs de prouver à quel point elle aimait ça. Tout en continuant de parler de chose potentiellement sérieuse. Elle aimerait bien avoir un larbin rien qu’à elle, il n’y avait pas grand-chose d’impossible pour David.
« Ça dépend. » Répondit-il, parce qu’il avait peut-être envie de jouer légèrement avec elle. Avant de continuer, le jeune homme s’empara des lèvres de Cassandra, dans un baiser enflammé. Il déposa ensuite ses lèvres dans son cou, l’embrassant, le mordant même (pas forcément très fort, mais suffisamment quand même pour que ça soit intéressant), avant de venir glisser à son oreille. « T’en ferais quoi de ton larbin ? »
Elle pourrait en avoir un, mais il y avait évidemment des conditions. Des choses que le jeune homme serait bien incapable d’accepter. Même si en réalité, il ne doutait la fidélité de la jeune femme et du fait qu’elle ne le trahirait pas. Qu’elle ne ferait rien qui irait à l’encontre de son bon vouloir.
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D
es choses importantes. Cette réponse pourrait être bien insatisfaisante pour Cassandre, qui pourrait avoir besoin de plus de détails, mais ce n'était pas le cas du tout. La jeune femme se contentait très bien de la réponse que son amant voulait bien lui accorder, parce que, tout simplement, elle lui faisait confiance. Elle n'avait pas besoin de gouverner son empire de concert avec lui, elle voulait juste tenir un rôle privilégié, qui rappellerait à tous les autres qu'elle était ce qu'il y avait de plus important dans la vie de David Styles. Si ces conditions-là devaient être respectées, le reste importait bien moins, en ce qui la concernait. Elle n'avait pas d'intérêt pour le pouvoir. Si celui-ci l'intéressait, c'était simplement parce que David l'incarnait pleinement. Ce qu'elle voulait, c'était lui, bien plus que son trône, sa couronne et ses sujets. Ceci dit, elle n'était pas non plus contre le fait d'avoir droit à sa part du gâteau, et un larbin, par exemple, c'était quand même une idée qui lui plaisait bien. Même si elle n'en ferait pas grand-chose de significatif non plus. Une fois encore, c'était davantage l'attrait symbolique de la chose qui parvenait à l'attirer autant.
David lui répondit que ça dépendait, avant de l'embrasser avec une passion qui lui ferait presque perdre haleine et de venir déposer ses lèvres au creux de son cou, cou qu'il mordilla suffisamment fort pour qu'elle le sente, ce qui lui décocha un sourire. La douleur, quand c'était David qui la lui prodiguait, elle la recherchait. Elle avait appris à l'attendre et à l'aimer, ça l'excitait, même, comme si elle avait besoin de l'être encore plus. Leurs corps nus, le désir grandissant de David, la promesse d'un mariage futur et d'une promotion au sein des Death Demons. Même si on pouvait arguer que l'on faisait plus idyllique comme cadre, pour ce qui était de la situation, Cassandre voyait difficilement de quelle façon ils pourraient la supplanter. Tout était parfait.
-Sans doute pas grand-chose, j'aime juste l'idée d'avoir quelqu'un à mes ordres, qui se charge de gérer toutes les tâches ingrates à ma place, répondit Cassandre dans un fin sourire.
David n'avait pas à s'inquiéter, si elle devait avoir quelqu'un à ses ordres, elle ne comptait clairement pas abuser de ce privilège. Ce ne serait jamais qu'une manière de plus d'asseoir son importance, tout simplement, et elle pensait que si quelqu'un était tout à fait capable d'entendre ce point de vue, c'était lui.
-Tu penses que c'est possible ? demanda-t-elle tout en plongeant ses grands yeux dans les siens, avant de se positionner à califourchon sur lui pour que leurs corps ne fassent plus qu'un.
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David ne se faisait pas réellement de souci, parce qu’il savait bien que son interlocutrice n’irait pas en dehors des rails. Ça n’aurait aucune raison, Cassandre lui était entièrement dévouée, autant dire que la jeune femme ne risquait pas de faire quoi que ce soit à l’encontre de lui, que ça soit avec ou sans un homme de main à son service. Il n’avait donc pas de doute… mais en même temps, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de s’en assurer quand même. Parce qu’il avait envie de savoir ce qu’elle avait en tête surtout. Elle lui affirma qu’elle ne ferait sans doute pas grand-chose donc, de son larbin, qu’elle allait surtout lui laisser les tâches ingrates à sa place et qu’elle aimait surtout avoir envie de quelqu’un à son service.
Elle lui demanda alors s’il pensait que c’était possible, tout en plongeant son regard dans le sien, se positionnant sur lui. Leurs corps ne firent plus qu’un, mouvement accompagné d’un long frisson dans l’échine de David. Il avait très souvent eu des expériences de ce genre, le jeune homme avait eu mainte et mainte partenaire, mais il devait bien reconnaître que Cassandre était la seule capable de lui faire ressentir tout ça. Il sentait donc ce long frisson parcourir son échine, ses mains continuant de parcourir le corps de la jeune femme, la pressant un peu plus contre lui, pour que leurs corps soient encore plus unis.
« Je pense que tout est possible… » Dit-il dans un souffle, ses lèvres retrouvant celle de la jeune femme alors qu’il entamait un lent mouvement de va et vient. Dans une telle situation, dans une telle position, il était évident en même temps que le patron des Death Demons ne pouvait pas réellement refuser quoi que ce soit à Cassandre. Elle avait aussi cette possibilité, cette force sur lui. Il n’était pas complètement capable de lui refuser quelque chose, même si forcément il était quand même le maitre de la situation et qu’il ne laisserait rien lui échapper, encore moins échapper à son contrôle. Mais il cédait bien plus facilement quelque chose à la jeune femme, celle qui venait de devenir sa fiancée, celle qu’il allait épouser. « Je te donnerais ce que tu veux. » Glissa-t-il, à l’oreille de la jeune femme, alors que les mouvements de son corps s’accéléraient petit à petit.
C’était bel et bien le cas, le jeune homme allait donner à l’héritière tout ce qu’elle désirait, parce que ça lui faisait plaisir forcément, parce qu’il avait conscience qu’il allait en tirer un bénéfice vraiment certain. Si David faisait en sorte de faire plaisir à Cassandre, s’il répondait à ses désirs, il avait conscience qu’elle ne manquerait pas de lui en être particulièrement favorable, encore plus qu’elle ne l’était tout bonnement rien que par son existence. Elle lui était déjà entièrement soumise – ce qui n’avait rien de saint, mais le jeune homme n’avait que faire de ce qui était saint ou non –, mais s’il pouvait la soumette encore plus fortement, ça lui allait.
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C
assandre savait qu'elle n'aurait jamais l'ascendant sur David, et d'ailleurs, elle ne voulait pas que ce soit le cas. Il était au-dessus d'elle et cela lui convenait très bien. Si elle voulait s'élever, ce n'était pas pour le dépasser mais pour prendre une place plus grande que n'importe qui d'autre à ses yeux. Et elle avait le sentiment qu'elle se débrouillait très bien pour obtenir ce qu'elle désirait. Il faut dire qu'elle ne manquait pas d'arguments... Cassandre avait bien compris que son corps le rendait dingue, ce qui était entièrement réciproque. Elle n'avait eu presque aucune expérience avant de croiser la route de David, et pourtant, leurs ébats avaient toujours été passionnés, parfaits... Peut-être parce que Cassandre déployait toute son énergie à faire plaisir à David, mais la jeune femme voulait croire qu'il y avait autre chose, il y avait forcément autre chose. Parce que quand leurs corps ne faisaient plus qu'un, c'était une explosion, une évidence, une chose qui ne pouvait s'expliquer que d'une seule et unique manière.
David lui assurait qu'elle pouvait avoir tout ce qu'elle voulait, et Cassandre était absolument convaincue que c'était effectivement le cas, et qu'il ne mentait pas du tout à ce sujet. Mais c'était aussi parce qu'il savait que ses désirs n'avaient que peu de chances, si ce n'est aucune chance, d'entrer en contradiction avec ce que lui-même pouvait bien vouloir. Ils étaient complémentaires, à leur manière, comme deux pièces d'un même puzzle. Seulement, la place qu'occupait David était plus grande. Elle était une pièce de moindre taille, mais qui s'emboitait parfaitement.
Leurs hanches collées les unes aux autres, Cassandre souriait et se laissait porter par un pur sentiment d'extase. Elle n'avait jamais eu autant le sentiment de lui appartenir. Mais aussi le sentiment que David lui appartenait. C'était évident, dans ces moments-là.
-Et moi je ne veux que toi, souffla Cassandre entre deux soupirs de plaisir.
Bien sûr, elle donnait ses exigences, parce qu'elle aimait le sentiment de pouvoir que cela lui procurait, mais la vérité, c'était que Cassandre n'avait pas besoin de tout cela pour être heureuse. Ce dont elle avait besoin, c'était de l'attention totale et passionnée de David. Et elle avait le sentiment qu'elle l'avait. Parce que leurs corps étaient unis, parce qu'il lui avait promis de l'épouser, parce qu'il lui avait assuré qu'elle serait sa reine. Que pourrait-elle lui demander de plus en réalité ?
Elle ne dit plus rien, ses hanches ondulant au gré de leurs envies communes, les positions s'enchaînant au fil de leur imagination, le plaisir gagnant une intensité toujours plus grande et toujours plus puissante.
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David était effectivement capable de tout offrir à Cassandre, et il avait envie surtout de tout lui offrir. Ce n’était pas forcément une bonne chose qu’il réponde à tous ses caprices, mais en même temps Cassandre lui plairait beaucoup moins si jamais elle ne les avait pas, si elle n’était pas… celle qu’elle était. Il l’avait forgé petit à petit, il lui avait permis d’être celle qu’elle était maintenant. Il pouvait très clairement la satisfaire dans tous les sens du therme. Évidemment, en affirmant qu’il allait tout lui offrir, il se gardait quand même des réserves, c’était lui qui avait les clefs en main, il n’avait pas l’intention de la laisser aller trop loin. Tout était forcément calculé donc, mais en même temps il ne pensait pas avoir à craindre quoi que ce soit venant de Cassandre.
Même s’il était quand même capable d’accepter de l’épouser et d’avoir vraiment l’intention de l’épouser, pour faire d’elle sa reine, qu’elle soit bel et bien reconnue comme sa compagne et lui donner beaucoup de pouvoir. Mais en même temps, comment lui refuser une telle chose quand leurs corps s’unissaient si parfaitement, quand ils ne se contentaient pas d’être compatibles dans leur caractère. Elle lui affirma qu’elle ne voulait que lui, alors que leurs hanches dansaient. Cela dit, David considérait qu’elle minimisait un peu ses paroles, parce qu’il était d’avis qu’elle ne voulait pas que de lui. Oh, bien sûr, elle ne pouvoir de lui que comme ça, mais ses exigences étaient forcément nombreuses. Elle les faisait simplement à lui et c’était parfait comme ça d’ailleurs.
« Tu as bien tout intérêt. » Dit-il à son oreille, d’une voix roc.
Il ne fallait qu’elle ait besoin que de lui de toute façon, il fallait que tout son univers tourne autour de lui comme c’était le cas en cet instant précis, alors qu’ils se trouvaient là, que leurs corps s’unissaient avec une force intense. Il y avait une part de menace dans la voix du jeune homme, mais en même temps il savait bien qu’il n’avait pas à craindre quoi que ce soit de la part de Cassandre, elle était complètement dévouée à lui. Elle n’irait jamais à l’encontre de ses besoins. Et ces besoins étaient parfaitement bien servis alors que les positions de leurs corps s’enchainaient, que l’extase montait de plus en plus et que David sentait le plaisir monter en flèche. Au point de gagner le point le plus intense possible, ce qu’il ne manqua pas d’exprimer assez bruyamment sans aucune retenue.
David s’empara une nouvelle fois des lèvres de cassandre, intensément, violement, brutalement, comme le désir de la posséder encore plus. Quand finalement leurs lèvres se séparèrent, le jeune homme reprit la parole.
« Je trouve que ta manière de me remercier pour tout ce que j’ai fais pour toi est plutôt… intéressante. » Il se mit à sourire, l’un de ces sourires qu’il n’accordait qu’à la jeune femme sous ses yeux. Il ne regrettait pas du tout de l’avoir sorti de prison.
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assandre mentait peut-être en partie quand elle affirmait qu'elle ne voulait que lui, au sens où ses exigences se révélaient bien plus nombreuses, mais chacune de ces exigences en question étaient toujours liées de très près à David dans tous les cas, et elles n'auraient certainement pas lieu d'être si le jeune homme n'avait pas cette place de choix dans sa vie. Toutes ses décisions ne revenaient qu'à asseoir davantage sa place auprès d'elle en tant que reine de son royaume à lui. Elle lui était, quoi qu'il puisse advenir, et pour toujours, sa servante obéissante. Et tout le pouvoir qu'elle gagnait parfois sur lui n'était jamais qu'un pouvoir qu'elle acceptait qu'il exerce sur elle au centuple. Elle aimait dominer, parfois, c'est vrai, mais elle aimait bien plus lui être soumise, et c'était une chose qui ne changerait certainement jamais. Alors oui, elle était tout à lui, et il pouvait tout avoir d'elle.
Comment en cet instant, son corps qu'elle lui abandonnait complètement. Et elle s'oubliait, tandis qu'il se fondait tout entier en elle. Quand leurs corps communiaient de la sorte, quand ils ne faisaient plus qu'un, Cassandre avait la certitude de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Il avait fallu qu'il la forge, qu'il l'initie, pour qu'elle se range à la hauteur de cet homme qu'elle aimait tant, mais il l'avait façonnée de sorte à ce qu'aucune autre femme ne lui corresponde aussi bien, et elle y prenait le grand des plaisirs. C'était bien simple. Chacune de leurs retrouvailles à l'égale de celles-ci étaient autant de moment d'extase renouvelés, et elle se fichait royalement, en cet instant, de tous les clients du restaurant qui devaient tout entendre de ses gémissements et de ses cris de plaisir. Plus rien n'existait en dehors de lui et de leur plaisir, et ce dernier explosa jusqu'à l'orgasme, qui se prolongea dans l'esprit de Cassandre par le baiser ô combien passionné que lui adressait David. Toute la rage qu'il était capable de mettre dans un seul baiser... ça la rendait complètement dingue. Ses lèvres contre les siennes, elle s'oubliait à un point inimaginables. Un baiser, au fond, suffisait à la convaincre de mettre le monde à ses pieds. Sans besoin de rien d'autre.
-Et ce n'est qu'un début, répondit-elle avec un sourire en se redressant tandis que David affirmait trouvait intéressante la façon dont elle avait si bien su la remercier. Tu n'as pas idée de tout ce que je suis capable de faire avec une alliance au doigt, mais je suis plutôt convaincue que ça va te plaire.
Et elle ne s'avançait pas à grand-chose en disant cela. Elle savait que c'était la pure vérité. Elle savait qu'elle serait inarrêtable, en devenant Mrs Styles.
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David ne pouvait clairement qu’appréciait la manière dont la jeune femme le remerciait pour tout ce qu’il faisait pour elle. En même temps, quand il y avait une personne à ce point dévouée, se donnant entièrement à lui corps et âme, c’était évident qu’on ne pouvait qu’appréciait. Quand bien même, dans tous les cas, il était évident que Cassandre se devait de le remercier, au vu de ce qu’il avait fait pour elle. Il ne se serait pas donné de la peine pour tout le monde, il n’aurait clairement pas pris la peine de la sortir de prison si elle avait été n’importe qui. Mais elle en valait la peine évidemment, le jeune homme savait bien quelle pouvait lui être utile, qu’elle pouvait lui apporter encore beaucoup de chose… et de toute façon, il aurait été incapable de ne pas la sortir de là puisqu’il avait beaucoup trop besoin d’elle. Même s’il n’avait pas l’intention de l’exprimer comme ça, c’était évident tout de même. Il aimait se dire qu’il avait parfaitement le contrôle, qu’il dominait entièrement la situation, il devait bien se rendre à l’évidence qu’elle le contrôlait aussi énormément.
Mais ils n’iraient pas dans un sens différent. C’était évident, ça ne pouvait pas être autrement en même temps. Parce qu’il était impensable qu’il laisse quoi que ce soit arriver et faire en sorte qu’ils ne soient pas dans le même sens tous les deux. Si quoi que ce soit devait envisager le contraire, il ferait en sorte de se débarrasser du problème. David observa la jeune femme se redresser en précisant que tout cela n’était qu’un début. Le jeune homme afficha encore une fois un sourire, il ne pouvait qu’appréciait le fait que ça n’était qu’un début, qu’elle avait encore beaucoup de chose en réserve pour le remercier. Et quand elle affirmait qu’il n’avait pas idée de ce dont elle était capable de faire avec une alliance à son doigt, David était capable de la croire réellement. Il avait bien conscience qu’elle était largement capable de le surprendre, après tout cette soirée était particulièrement surprenante. Quand il avait rejoint Cassandra, il n’avait pas envisagé une seule seconde qu’elle le mettrait au défit de la demander en mariage, et d’accepter donc qu’elle devienne très clairement sa reine en l’épousant. Et pourtant, c’était ce qui était arrivé.
« Puisque tu dis ça, tu n’as pas intérêt à me décevoir. » Répondit-il, même s’il ne pensait pas une seule seconde qu’elle puisse être capable de le décevoir. Pour la simple et bonne raison que ses réactions étaient quelque chose qui comptait énormément pour elle. C’était justement pour cela que David tenait à ce point à elle, parce qu’elle se préoccupait très grandement de l’image qu’il avait d’elle. Parce qu’il avait un grand pouvoir sur elle, comme elle en avait un sur lui. « J’ai hâte de voir ça alors. On va devoir faire ça vite. » Ajouta-t-il dans un fin sourire avant de reprendre. « Mais en attendant, je pense qu’on va pouvoir manger. Ça tombe bien, tout ça m’a ouvert l’appétit. »
À moins qu’on leur fasse comprendre qu’au vu du bordel qu’ils avaient fait à l’instant, ils n’étaient pas forcément les bienvenues dans ce restaurant.