Maintenant que Charles avaient réellement repris ses fonctions au sein de l'institut qui portait son nom, il n'avait aucune raison de se retenir de s'approcher des jeunes mutants qu'il pensait pouvoir aider. Surtout en de tel moment. Après tout, le poison qui se répandait chez les mutants était quand même particulièrement inquiétant. Charles ne connaissait pas tous les enjeux, la manière dont les choses allaient se terminer. Malgré ses nombreux pouvoir, Charles ne pouvait pas prédit l'avenir – alors que ça pourrait être fort utile –, il ne pouvait donc pas savoir exactement comment les choses allaient se passer, les conséquences de cette  « maladie ». Même s'il était évident que ça ne présageait rien de bon, que les événements politiques n'étaient pas propices à la sérénité des mutants. Donc même si Charles avait eu l'idée d'abandonner l'idée de recruter des nouveaux élèves, de recruter de nouveaux X-men, la situation n'aurait pu que le pousser à reprendre du service. Mais dans tous les cas, il n'avait pas eu envie d'arrêter.

Donc Charles passait de nouveau beaucoup de temps dans le cerebro. Heureusement, ce dernier était connecté à son esprit, il n'y avait donc pas eu de souci pour l'utiliser malgré son nouveau corps. Il suivait régulièrement plusieurs mutants, mais il ne prenait pas toujours la peine de leur parler directement. Ça se faisait quand il sentait sur c'était le moment. Et ce jour-là Charles se dit que c'était le moment d'aller trouver un de ces mutants. Et maintenant, le jeune homme qu'il était à présent n'avait pas besoin de demander de l'aide aux autres. Il pouvait simplement se contenter de prendre un des véhicules dans le garage de l'institut et de se rendre à New York. Ça lui rappelait l'époque où il le faisait seul, maintenant il pouvait de nouveau le faire seul. Non pas qu'il n'appréciait pas la compagnie des autres, bien au contraire. Il aimait l'avoir et il était évident que par moment, il était important qu'il soit accompagné. Mais pour l'heure, il voulait faire tout cela seul.

Il se rendit donc à New York sachant où il allait pouvoir trouver le jeune mutant qu'il cherchait. Il avait regardé ses habitudes, il savait où l'homme vivait. Il avait donc décidé de se rendre directement chez lui, c'était encore le plus simple. Une fois devant l'appartement de Cade, Charles frappa à la porte. Il savait qu'il se trouvait chez lui, il le sentait. Il attendit donc patiemment que le jeune homme lui ouvre la porte. Quand ce fut le cas, il ne tarda pas à prendre la parole.

« Bonjour Cade. » Dit il dans un sourire, en prenant bien la peine de prononcer le nom du jeune homme sous ses yeux. Il aimait bien l'effet que ça provoquait la plupart du temps. Il voulait que ce jeune homme sous ses yeux soit curieux.

Charles se retrouva donc devant Cade, qui lui demanda d’office s’il vendait des micro-ondes. D’accord, on ne la lui avait jamais faite celle-là, il ne s’était pas du tout attendu à entendre ce genre de propos. Soit, ça arrivait donc encore qu’on le surprenne. Le jeune homme ne manqua pas de préciser rapidement qu’il n’était pas intéressé et ça tombait bien, parce que le jeune homme qu’était Charles maintenant n’avait aucune intention de lui vendre quoi que ce soit. Enfin, ce n’était peut-être pas vrai en réalité. On ne pouvait pas concrètement dire qu’il vendait du service, mais il venait quand même là dans le but de faire la promotion de quelque chose. Il espérait quand même convaincre le jeune Cade de quelque chose, il n’allait pas mentir. Cela dit, il ne se voyait pas non plus comme un vendeur et encore moins un vendeur de micro-onde.

« Je dois bien avouer qu’on ne me l’avait jamais faite celle-là. » Commenta-t-il dans un sourire, s’amusant de la situation. En même temps, le mutant n’avait aucune raison de ne pas s’en amuser, il trouvait quand même la situation un peu cocasse. Cela dit, le « jeune homme » décida de ne pas vraiment trainer avant de reprendre la parole, afin que Cade ne décide pas de juste lui fermer la porte au nez sans l’écouter. Il n’était pas venu ici pour rien, il avait quand même des choses à dire à ce jeune mutant. « Cade, je m’appelle Charles Xavier et je suis un mutant comme toi. »

C’était clairement la meilleure manière d’entrer vivement dans le sujet. Il n’avait pas envie d’y aller trop franco non plus, mais il avait conscience qu’il ne pouvait pas se permettre d’attendre trop longtemps non plus. Maintenant, il attendait surtout d voir la réaction du jeune homme, même s’il se doutait que ça risquait de lui faire se poser plus de question encore. Charles pourraient bien prendre la peine de répondre tout de suite et de lui expliquer immédiatement ce qu’il avait à l’esprit, mais il préférait attendre un peu et voir comment il allait réagir.