« Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles

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 « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles

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MessageSujet: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Lun 4 Aoû - 16:06



    Je m'avance dans le noir, vers une lueur verte et lugubre. Il fait terriblement froid et je me demande pourquoi je ne porte pas de veste. Le sol sous mes pieds est dur, humide, glissant, comme couvert d'une fine couche de savon. Le silence est si profond que je ne perçois rien d'autre en dehors du son de mes pieds nus qui rencontrent la surface inhospitalière de ce qui ressemble à du bitume, tout simplement. Ma respiration est bruyante, saccadée. Mal à l'aise, j'essaye d'appeler.

    « Scott ? »

    Rien ne me répond. Rien d'autre que ce souffle d'air glacé qui me fait frissonner. Une fine pellicule de transpiration couvre mon front et je sens une goutte courir sur ma nuque.

    « Logan ? »

    J'essaye encore. Pourquoi n'y a-t-il personne ? Où suis-je ? Je ne comprend pas ce qui se passe. Je ne peux m'empêcher de me demander sur quoi je suis en train de marcher. Il y a une drôle d'odeur dans l'air. C'est âcre, ça offense le nez, ça sent la mort. Depuis combien de temps est-ce-que je marche ? Je n'en sais rien, mais mes jambes commencent à fatiguer. Enfin, exténuée, j'arrive jusqu'à la source de la lumière. Elle provient d'une grand miroir encadré d'argent. Je sursaute en contemplant mon reflet. Je porte ma chemise de nuit, mais elle est déchirée, maculée de sang. Mon regard tombe sur mes mains couvertes d’hémoglobine écarlate. Tremblante d’effroi, je regarde derrière moi. Une masse sombre s'est élevée là où je suis passée tout à l'heure. Je m'écarte pour que la lumière du miroir éclaire la scène. Alors, un cri déchire mes poumons lorsque je m’aperçois que là gisent les corps inanimés de mes amis.


    « Jean ! JEAN ! »

    Je m'éveille en sursaut. Où suis-je ? Deux grands bras forts m'entourent. J'halète et je tremble si fort qu'il tremble avec moi. Je respire son odeur. Scott est là. Ce n'était qu'un cauchemar. Quelle heure est il ? N'y tenant plus, j'éclate en sanglots. Tout était si réel, si monstrueux, je ne peux m'empêcher de voir ça comme un présage. Mon petit ami me garde dans ses bras pendant une longue heure. D'ordinaire, je me serai calmée, mais je n'arrive pas à me sortir cette image de la tête. Les portes de la chambre et du placard tremblent sur leurs gonds, produisant un bruit assourdissant. Je ne peux pas me calmer. Je sais que ce n'était qu'un rêve, mais il me hante à un point inimaginable. Je me tenais là, devant eux, avec leur sang sur mes mains. Je l'ai ai tués... Je les ai tous tués ! Finalement Scott me lâche et se relève.

    « Attend moi là, je vais chercher le professeur. »

    Après qu'il ai disparu, je me laisse glisser au sol et je rampe dans le coin le plus éloigné de la pièce. La table de nuit commence à cogner contre le mur maintenant. Combien de temps avant que quelque chose n'explose ?

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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Mar 5 Aoû - 22:30

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L'enseignement se déroulait correctement à l'institut, Charles en était satisfait. Il y avait de nombreux élèves à présent qui étaient venus étudier, apprendre à utiliser leurs pouvoirs. De nombreux élèves avaient également bien grandit, devenant parfois professeur, parfois autre chose. Tous étaient fidèles ou presque et formaient les x-men. Le directeur ne pouvait que se montrer fier de son œuvre, même s'il savait que le travail était loin d'être terminé. Pour l'instant, le conflit mutant/humain était en pause. Charles n'avait pas entendu parler de son cher ami Erik depuis un long moment. C'était bon signe, cela signifiait qu'il se tenait tranquille pour le moment. Mais l'homme savait bien qu'il allait finir par revenir, qu'il préparait quelque chose. Pour le moment, il voulait se concentrer sur son travail, sur ses élèves. Après quelques heures de sommeil, Charles décida de se lever. L'école était encore endormi, lui n'avait besoin que peu de repos. Une fois qu'il se soit rapidement préparé, heureusement qu'il avait l'habitude de son handicap il perdait moins de temps aujourd'hui, Charles décida de se rendre un peu dans la salle où se trouvait le Cerebro. Il savait qu'il y avait encore beaucoup de mutant dans la nature, perdu qui cherchait de l'aide. Il était là pour leur en apporter. Le professeur se rendit donc dans les sous-sol de l'école et utilisa la machine, pendant de nombreuses heures.

Ce ne fut que quand Charles sentit la présence Scott dans les sous-sol de l'école qu'il arrêta la machine, cela n'était pas normal. L'homme sentit le trouble chez son ancien élève et il comprit rapidement qu'il y avait un problème. Il recula alors son fauteuil et sortit de la pièce où il se trouvait, afin de venir à la rencontre de Scott. Ce dernier était affolé et Charles comprit rapidement pourquoi. Il n'y avait pas énormément de raison qui pouvait pousser l'homme à paniquer de la sorte. Charles ne dit aucun mot, se contentant de faire un signe de la tête à son ancien élève pour lui dire qu'il avait comprit et prendre la direction des étages. L’assesseur de l'institut ne mit pas longtemps avant d'arriver à l'étage où se trouvait les chambres et Charles se dépêcha d'aller dans celle où se trouvait Jean. La femme était assise sur le sol, dans un coin de la chambre. Le professeur X se tourna vers Scott, lui faisant signe de rester dehors et le jeune homme ferma la porte.


« Jean... calme toi. » La voix du professeur était grave, mais très calme. Il s'approcha doucement de la jeune femme, regrettant une nouvelle fois d'être coincé dans ce fichu fauteuil. « Jean. » Cette fois ci, sa voix ne s'était pas élevé dans la pièce, mais simplement dans l'esprit de la jeune femme. Avant toute chose, l'homme devait parvenir à la calmer avant qu'elle ne cause des dégâts avec ses pouvoirs. Il savait parfaitement de quoi elle était capable, bien plus qu'elle d'ailleurs. La jeune femme ne se rendait pas encore compte de tout le potentiel qu'elle avait, de tout le pouvoir qu'elle possédait. Charles ne savait d'ailleurs pas vraiment s'il était prêt à la laisser savoir, elle ne semblait en tout cas pas prête.
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Sam 16 Aoû - 15:46

    Je ne parviens pas à me défaire de l'image des corps de mes élèves, de mes amis, de ma famille, entassés dans une marre de sang, inanimés, les yeux exorbités, fixant sans le voir l'horizon obscur du tunnel. Je ne peux pas ignorer que j'en suis la cause, que je suis celle qui a mis fin à leur vie. Parfois, mes rêves m'apportent des éléments du futur, même s'ils sont bref et souvent mal interprétés. Cette fois, j'ai un mauvais pressentiment. Ce n'était pas juste un cauchemar. C'est ce qui va arriver, un jour. Je ne peux décemment pas rester ici et représenter une menace pour ceux que j'aime. Absorbée par mes pensées sombres et emmêlées, je ne me rend même plus compte de la fenêtre qui claque et des meubles qui tremblent tout autour de moi, agités par ma télékinésie. J'ai toujours eu du mal à dissocier la télékinésie et la télépathie. Lorsque je suis envahie par l'un, l'autre se déchaîne également. Je n'entends pas non plus la porte de la chambre s'ouvrir de nouveau, ni la voix angoissée de Scott, ni celle plus posée et rassurante du professeur. La première fois qu'il prononce mon nom, je l'entend de loin, comme étouffé dans de l'eau. Cependant, la deuxième fois, je relève la tête en sursautant, extirpée de force de mon esprit. Je le regarde, les yeux injectés de sang, cernés de violet, mes joues portant la marque de larmes que je ne me souviens pas avoir versées. Ma voix est aiguë, presque inaudible.

    « Professeur... »

    Une énorme sensation de sécurité et de soulagement m'envahit et je peux de nouveau décrisper mes muscles qui étaient tendus à l'extrême. Alors, enfin, mes nerfs lâchent et j'éclate en sanglot. Je me déplace et pose ma tête sur les genoux du professeur. Il a toujours été un père pour moi, ce lui que j'aurais du avoir, celui qui a toujours su me comprendre et chasser mes craintes les plus incrustées. Cette fois, je doute qu'il puisse m'empêcher d'avoir peur. Ce que j'ai vu, je ne peux l'ignorer, je ne peux l'oublier. Cette image me hantera jusqu'à la fin de mes jours. Mais le pire, c'est que tout au fond de mon âme, je sais que mon premier réflexe a été de regarder le corps de Logan. Les autres, bien sûr m'ont également choquée, mais il y avait quelque chose d'irréel dans cette masse de muscles d'habitude si forte et si pleine de vitalité, maintenant avachie comme un petit animal tamponné par une voiture. Une fois encore, je murmure de façon étouffée.

    « Professeur... »

    Je me répète parce que j'ai du mal à croire qu'il est réellement là. Je suis encore un peu perdue dans l'obscurité de mon cauchemar. Je ne parviens pas à couper le lien qui s'est tissé entre les limbes de mes plus grandes peurs et la réalité dans laquelle mes amis ne sont pas morts mais seulement endormis. Mes tremblements s’apaisent peu à peu ainsi que ceux des objets qui m'entourent. Je me sens mieux maintenant que le professeur est là, car je sais qu'il peut m'empêcher de faire le mal autour de moi. Il l'a déjà fait. Il peut recommencer. Il est ce rempart auquel je peux me raccrocher.
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Jeu 21 Aoû - 14:53

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Jean, de toute ses élèves, étaient la plus douée. Celle qui avait le plus de pouvoir, celle qui était la plus forte de tous les mutants. Charles ne manquait pas d'objectivité quand il affirmait cela, parce qu'il savait jusqu'où la femme était capable d'aller avec ses pouvoirs. Même si elle ne pourrait pas y arriver seule, puisqu'il s'était arrangé pour brider un peu sa puissance. Pour la protéger principalement, parce qu'il savait qu'elle pouvait très bien se faire manger par sa puissance. Mais également pour protéger les autres, parce qu'il savait bien qu'elle pouvait être un danger. C'était malheureux à dire sans doute, mais Jean était l'une de ces mutantes capables de causer bien des ennuis aux autres. Par chance, elle n'était pas seule et Charles faisait tout son possible pour l'aider. Ce fut pour cette raison qu'il ne tarda pas à venir la voir quand Scott vint la trouver pour lui annoncer qu'il y avait un problème. Le professeur s'approcha doucement de son ancienne élève, de cette femme qu'il considérait comme sa propre fille. Charles aurait aimé être plus jeune, plus libre de ses mouvements pour venir en aide à la jeune femme. Sauf que ce n'était pas le cas, il devait se contenter de rester assit sur son fauteuil et s'approcher doucement de la jeune femme. Heureusement que ses pouvoirs étaient mentales, il n'avait rien perdu avec son handicap.

Charles laissa sa voix entrer dans la tête de la jeune femme, pour la sortir complètement de son cauchemar, afin qu'elle se réveille complètement. L'homme n'entendit pas les paroles de Jean, mais il comprit sans souci ce qu'elle venait de dire. Il avait laissé son esprit s'unir avec celui de la jeune femme, afin de comprendre complètement ce qui lui arrivait. Sans grande surprise, elle avait eu des visions d'horreurs lors de son sommeil. Charles ne se faisait pas de souci, ce n'était que des cauchemar. Il se doutait bien que cela venait de son subconscient, parce que la force en elle cherchait à s'échapper. Mais, cela n'avait rien avec une quelconque prévision. Doucement, Jean s'approcha de Charles et posa sa tête sur ses genoux. Le Professeur posa une main délicate sur sa tête, dans un geste tendre et rassurant. Il se sentait soulagé de la voir se calmer, se détendre. Il sourit quand il entendit la jeune femme l'appeler de nouveau, d'une voix bien plus audible que précédemment. Les objets autour s'arrêtèrent de trembler par la même occasion, elle se calmait de plus en plus.


« Je suis là Jean, ne t'en fais pas. »
Dit-il sans retirer sa main des cheveux de la jeune femme. Il avait parlé normalement, il ne pensait plus nécessaire d'entrer dans son esprit. Elle l'entendait maintenant, elle était sortie de son cauchemar. Cependant, le Professeur prit quand même le temps de s'adresser à Scott qui se trouvait toujours derrière la porte, afin de lui dire que tout allait bien et que cela ne servait à rien qu'il rester là. Charles allaient en profiter pour discuter un peu avec son ancienne élève. « Comment te sens tu Jean ? »
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Ven 29 Aoû - 15:52

    Le professeur est là, il est vraiment là. Je n'ai plus de raison d'avoir peur, car je sais qu'il ne me laissera pas faire ces horreurs que j'ai vues en rêve. Je le sent sonder mon esprit avec autant de délicatesse que sa main qui caresse mes cheveux. Je me laisse faire, presque apaisée par cette sensation de compagnie dans ma tête. Je ne vais pas déraper, parce qu'il est là pour y veiller. Lentement, je reprends mon souffle et je chasse ces images, ces pensées qui m'ont tellement terrifiée. Je ne devrais pas laisser mes émotions me contrôler autant. Je me souviens qu'avant j'étais maître de mes pouvoirs, pas le contraire. J'aimerais que ces temps là reviennent. Je pourrais dormir plus sereinement. Je savais que ça viendrait, je l'ai toujours plus ou moins su. J'aurais juste aimé que ça arrive plus tard. Beaucoup plus tard. Je hoche la tête et ferme les yeux, laissant la voix du professeur me bercer loin de mes cauchemars. Je ne sais pas ce que je serais devenue sans lui. Il m'a recueillie, m'a élevée, m'a éduquée comme sa fille. J'ai conscience d'avoir été privilégiée et parfois ça me met un peu mal à l'aise, même si personne n'a l'air de s'en fâcher. J'écoute Charles me dire qu'il est là, que je ne risque rien, que je n'ai pas de raison de m'en faire. Et je le crois. Je crois ce qu'il me dit, parce qu'il ne m'a jamais menti. Enfin pas à ma connaissance. Mon esprit perçoit les paroles du professeur à l'égard de Scott et soudain j'ai honte de ma conduite. Mon petit copain va encore avoir de sacré cernes demain matin. Heureusement que ses lunettes cachent relativement bien sa fatigue. Je lui ai déjà conseillé de dormir plus souvent dans sa chambre, mais il refuse. Il dit que j'ai besoin de lui. Pour être tout à fait franche, je n'ai pas vu d'amélioration avec ou sans lui. La question de Charles me perturbe et je prends le temps de réfléchir avant de parler. Il serait préférable de lui dire que je vais bien et qu'il peut retourner vaquer à ses occupations au lieu de jouer au baby-sitter avec sa fille adoptive de trente-quatre ans, mais je n'ai jamais su lui cacher la vérité. De toute façon il saura lire mes pensées comme un livre ouvert.

    « Je sens...que quelque chose de terrible va arriver. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas quand, mais mon instinct ne me trompe jamais. Mes cauchemars sont de plus en plus nombreux. Une ombre grandit à l'horizon, là où je ne peux la voir... »

    J'ai conscience de parler comme une hallucinée, mais je sais que le professeur ne se moquera jamais de moi et de mon soi-disant sixième sens. Mes cauchemars ne montrent pas l'avenir, c'est vrai, ils montrent mes craintes comme tout le monde, mais leur fréquence n'a jamais été une bonne nouvelle. Mon sommeil est souvent plus agité lorsque quelque chose ne va pas dans mon entourage. Si pour le moment je ne sais pas de quoi il s'agit, j'ai bien l'intention de découvrir ce que c'est. Je me redresse légèrement et remet mes cheveux en place, essuyant les larmes qui ont rougies mes joues. Assise en tailleur par terre, je suis prête à avoir une discussion avec le professeur. Lui seul saura répondre à mes questions, si je suis digne et prête à entendre ses réponses.
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Mer 3 Sep - 20:10

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S'il y avait bien un esprit qui intriguait Charles en ce bas monde, c'était celui de Jean. Depuis toujours, depuis le jour où il l'avait rencontré alors qu'elle n'était qu'une petite fille. Quand il avait décidé de la prendre sous son aile, de presque l'élever comme un père qu'il n'était pas, l'homme devait bien avouer qu'il avait eu l'intention en partie également d'étudier son esprit. Il voulait lui venir en aide bien sûr, l'aider comme il aurait aimé qu'on l'aide alors qu'il n'était qu'un jeune enfant, qu'un jeune mutant en quête de découverte de ses pouvoirs. Mais comme bien souvent, les intentions du Professeur X étaient multiples. Jean était vraiment particulière, l'une des mutantes les plus incroyables qu'il avait été amené à Charles de rencontrer. Et pourtant, il avait eu une vie longue et remplit de nombreuses rencontres. L'homme se montrait tendre avec son élève, alors qu'elle se calmait de plus en plus de son cauchemar. Il était entré dans son esprit afin de voir par le sien ce qui avait pu traverser ses pensées, découvrant donc les images qu'elle avait vu en rêve. Cela ne l'étonna guère, il avait l'habitude qu'elle ait ce genre de vision, même si ce n'était jamais bon signe. Elle ne voyait pas l'avenir évidemment, mais elle avait des intuitions. Et généralement, son sixième sens ne se trompait que très rarement. Mais ce n'était pas le moment pour Charles de s'inquiéter, il devait faire en sorte de calmer son élève. Par chance, il savait aisément mettre ses propres pensées de côtés pour se concentrer sur quelque chose d'important. Il aurait tout le temps de réfléchir plus tard aux "visions" de sa "fille".

Charles demanda à la jeune femme comment elle se sentait, même s'il connaissait déjà plus ou moins la réponse. La parole n'était pas réellement utile quand on était capable de rentrer dans l'esprit des personnes. Sauf que le vieil homme ne mettait jamais de côté la parole, elle était toujours instructive. Elle permettait de mener les autres à une réflexion auquel ils ne seraient pas forcément allés d'eux même. Et puis, Jean avait sans aucun doute besoin de parler, de mettre des mots sur ce qu'elle avait vu. La femme lui répondit donc, sans qu'il ne soit très surpris par ses mots. Elle était inquiète, parce qu'elle se doutait que quelque chose de mauvais allait arriver.

« Tu ne dois pas te laisser envahir de pensée négative. »
La voix de l'homme était toujours tendre et douce, il parlait lentement comme à son habitude. Il souhaitait rassurer la jeune femme, parce qu'il savait bien de quoi elle était capable si elle perdait le contrôle de ses pouvoirs. « Les cauchemars ne sont pas à prendre comme de mauvaises choses, ils te permettent de te concentrer sur les bonnes choses. »

Charles n'ignorait pas qu'il n'était pas forcément clair quand il parlait, il ne prenait pas toujours le temps de réellement éclaircir sa pensée. Non pas qu'il n'aimait pas le faire, mais il ne se rendait pas toujours compte que les gens n'arrivaient pas forcément à suivre le cours de ses réflexions.


« De quoi as-tu peur en ce moment ? »
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Lun 22 Sep - 15:54


    Je ferme les yeux un instant pour mieux percevoir les vibrations dans la voix chaleureuse du professeur. Quelque part, celle de Scott lui ressemble beaucoup, en plus jeune et plus vive. L'expérience le calmera certainement en vieillissant. Parfois cette idée m'inquiète un peu et je me demande si je n'ai pas choisi mon petit-ami de sorte qu'il ressemble à mon " père ". Le besoin de sécurité m'aurait-il menée si loin ? Non, impossible. Je hoche la tête, consciente que ce que me dit le professeur est juste. Je ne devrais pas me troubler pour si peu, c'est inutile, stupide. Je ne sais même pas pourquoi j'ai eu une telle réaction. Il est clair que je ne pourrais pas tuer tous mes amis. Même si je perdais les pédales et désirais tous les anéantir, je n'en serais pas capable. Certains sont bien assez puissants pour me contrer, j'en suis certaine. Ma respiration se pose jusqu'à n'être plus qu'un petit souffle léger. Le contact du professeur m'apaise. Je sais qu'à ses côtés je ne risque pas de déraper, de devenir une autre que je ne suis pas. J'ignore pourquoi mais cette peur de changer me pétrifie. Je n'ai pourtant jamais eu l'impression d'être quelqu'un d'autre que moi-même. C'est étrange. Je réfléchis à ce qu'avance mon père adoptif. Les cauchemars me permettent de penser aux bonnes choses ? Je me concentre donc. Qu'est-ce-qui ressort de positif là-dedans ? Je visualise nettement le sourire de Scott lorsque j'ai accepté de sortir officiellement avec lui. Le regard de Logan à chaque fois qu'il me croise et qui me fait me sentir belle. Les compliments du professeurs quand je suis pourtant certaine d'avoir été en dessous de ses attentes. L'amitié profonde que je partage avec Tornade depuis tellement de temps. Toutes ces choses font parties de ma vie et me rendent heureuse. Sans toutes ces personnes, si mon cauchemar était réel, je n'aurais plus rien. Sauf que ce n'est pas le cas. C'est ça le côté positif. Je ne suis pas seule. Un mince sourire s'étire sur mes lèvres. Mes paupières sont toujours closes et je n'ai pas parlé depuis de longues minutes, mais je sais que le professeur voit tout ce à quoi je pense et qu'il respecte cet instant de réflexion personnelle. Lorsque je reprends la parole, c'est une plus de calme et d'assurance. « J'ai peur de tous vous perdre. D'être seule. » Ce n'est pas tellement surprenant en soi, mais je ne l'avait jamais dit à haute voix. Je n'en avait jamais pris entièrement conscience. Je redresse ma tête et ouvre les yeux pour regarder le professeur. Nos regards se croisent et je sais qu'il comprend. J'ignore à quel point exactement il peut se rendre compte de ce que je ressens, mais je sais que c'est le cas, quoi qu'il en soit. Un lueur brille dans mon regard, symbole de respect et d'amour. « Je comprends ce que vous voulez dire à propos du côté positif des cauchemars. » Je dis simplement. Il l'avait déjà deviné, mais les mots ont eux aussi une importance dans un dialogue.
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Mer 1 Oct - 17:02

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Charles s’inquiétait énormément pour Jean, bien trop sans doute. L’homme avait tendance à s’inquiéter pour autrui, pour n’importe quel mutant qui avait des soucis d’ailleurs. Ce n’était pas pour rien que l’homme avait créé cet institut pour jeune mutant, afin de les aider à maitriser leurs pouvoirs. Mais quand il s’agissait de Jean, les choses prenaient toujours plus de proportion. Le vieil homme se disait que c’était simplement parce qu’elle avait de très grand pouvoir, bien plus que lui-même d’ailleurs. La jeune femme devait être la mutante la plus puissante qu’il ait jamais connu, elle pouvait détruire n’importe qui si elle décidait de le faire ou si elle perdait le contrôle de ses pouvoirs. Ce n’était pas pour rien que Charles avaient pris la précaution de brider ses pouvoirs dès son plus jeune âge. Mais il n’y avait pas que cela, au fond, l’homme avait énormément d’affection pour son élève. Elle n’était d’ailleurs plus qu’une simple élève à ses yeux, elle était comme la fille qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’avoir. Il savait bien que les sentiments pouvaient altérer les pouvoirs et que ce n’était pas très bon pour lui, mais il n’y pouvait rien. Jean était quelqu’un d’important pour lui, il la ferait passer bien souvent avant les autres s’il le fallait. Charles tenta de calmer la jeune femme du mieux qu’il pouvait en restant calme. Il n’avait pas peur des cauchemars de la mutante, ce n’était pas grand-chose. Mais Jean ne devait pas se laisser avoir par ses sentiments négatifs, par ses craintes. C’étaient eux qui risquaient de causer du tort dans le futur.

Le silence s’était installé entre les deux mutants après les paroles de Charles. Ce dernier ne sondait pas l’esprit de Jean, la laissant seule dans sa tête et ses réflexions. Quand il vit apparaitre un sourire sur son visage, il sourit à son tour. Il aimait voir ce petit signe sur le visage encore fermé de la jeune femme. C’était bon signe forcément, elle avait sans aucun doute comprit le sens de ses paroles. Et quand la jeune femme reprit la parole, Charles sentit le calme dans sa voix. Elle était maintenant sereine, c’était donc forcément une meilleure situation.

« Tu ne nous perdra pas Jean. »
Reprit-il d’une voix calme et douce. Ses yeux ne lâchaient pas la jeune femme qui ouvrit finalement son regard. Charles avaient compris évidemment que la jeune femme avait saisi le sens de ses paroles, mais il apprécia l’entendre lui dire. Les mots étaient importants dans un dialogue, ils ne devaient pas les sous-estimer, même s’ils n’avaient pas besoin de cela pour communiquer. « Je le savais que tu comprendrais. Il faut que tu gardes cela en tête si jamais tu fais de nouveau des cauchemars. »

Le Professeur se doutait bien que la jeune femme allait de nouveau faire des cauchemars dans les prochaines semaines, mois ou encore année. Tant que ses pouvoirs seraient bridés, cela serait le cas. Mais elle n’était pas prête, ce qui venait de se passer prouvait à Charles qu’elle ne l’était pas en effet.
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Dim 12 Oct - 0:17

    Le calme est revenu dans l'Institut. Plus une seule porte ne claque, les meubles ne tremblent plus sur le parquet. Les élèves qui ont été réveillés par le bruit vont lentement retrouver la profondeur de leur sommeil innocent. Moi, je ne réussirai pas à me rendormir. Je vais probablement me doucher, m'habiller et aller m'entrainer. Deux bonnes heures de musculation et une heure de simulation de combat pour me mettre en forme pour le petit-déjeuner. Voilà ce qui m'attend. Je soupire doucement et profite encore un instant de la présence du professeur. Nous n'avons pas réellement besoin de parler pour nous comprendre. En fait, il voit probablement mieux ce que je pense que moi-même. Mon esprit est confus ces derniers temps, c'est ce qui provoque cette instabilité dans mes pouvoirs. Je sens que malgré mon bon sens, une part de mon âme veut se rebeller et se déchirer. C'était déjà le cas lorsque j'étais enfant, mais j'espérais que cela s'arrêterait en vieillissant. C'est comme si deux personnes vivaient en moi. A l'époque ça me permettait de ne pas m'ennuyer toute seule, et puis c'était une manoeuvre d'auto-protection. Aujourd'hui, c'est surtout une question d'amourettes. Mon aspect doux et fragile recherche inlassablement la protection câline de Scott, mais je ne peux qu'admettre qu'au fond se cache un autre aspect, plus sauvage, plus aventureux, qui désire Logan. Je referme les yeux un instant pour chasser l'image de ce dernier, au milieu du tas de cadavres de mon cauchemar, le corps disloqué couvert de sang. Non, c'est horrible. De toute façon ça ne peut pas arriver, il est immortel. Mais si je ne peux pas vraiment tuer Logan, quelle est la signification de sa présence dans ce rêve ? Je ne sais pas. Il y a des choses que je ne comprends pas chez moi. Beaucoup de choses. Je pince mes lèvres alors qu'une question me brûle la langue. Dois-je demander l'avis du professeur ? Je ne crois pas qu'il soit un expert des relations amoureuses, mais peut-être trouvera-t-il un conseil avisé à me donner ? Après tout, qu'est-ce-que je risque à essayer ?

    « Professeur ? » Je demande.

    Je n'attends pas vraiment qu'il me réponde, je sais que j'ai déjà toute son attention. Du coup, je continue sur ma lancée.

    « Est-ce-que vous croyez qu'il est possible de désirer deux choses diamétralement opposées de la même façon ? » Je marque un moment de silence afin de réfléchir.

    Ma question est vague mais je n'ose pas vraiment la préciser. De toute façon, il sait ce que je pense, il sait tout de moi car mon esprit n'a pas de secrets pour lui. Dire les choses à haute voix me mettent mal à l'aise. Après tout, c'est un peu mon père, je n'ai pas envie de lui dire qu'une partie de moi rêve d'arracher les vêtements de Logan au détour d'un couloir. Une vague rougeur s'épanouit sur mes joues à cette pensée que j'enfouis presque immédiatement quelque part en espérant qu'il ne s'en est pas rendu compte.
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Lun 20 Oct - 17:21

Jean & Charles
Nightmare beyond reality
La situation s’était calmé, Jean avait repris le contrôle total de son esprit. C’était une bonne chose qu’elle y arrive seule, du moins presque seul. Il l’avait réconforté, il l’avait un peu aidé, mais elle avait quand même réussit à reprendre le contrôle seul. Charles savaient que cela n’allait peut-être pas arriver à chaque fois, qu’un jour elle perdrait complètement la main sur son esprit et qu’il allait devoir intervenir de l’intérieur. Le vieil homme n’avait aucune envie de le faire pour l’instant, il espérait que ce moment allait se retarder le plus possible. Jean était quelqu’un de fort, mais elle possédait également une grande faiblesse. Elle ne savait encore rien de ce que le Professeur avait fait dans son esprit afin d’éviter qu’elle ne perdre complètement le contrôle. Charles sentait que cette protection diminuait de jour en jour et que cela n’allait pas tarder à se briser. Il serait présent à ce moment-là pour l’arrêter bien sûr, il savait qu’il était assez fort pour la contrer malgré sa grande puissance. Cependant, il craignait quand même les répercutions. Il était peut-être temps que le vieil homme ait une conversation avec sa « fille » sur l’étendue de ses pouvoirs. Mais ce n’était pas encore le moment, c’était encore un peu tôt. Charles voulait attendre encore un peu.

Il ne dit rien alors qu’elle reprenait entièrement son calme, jusqu’à ce qu’elle lui pose finalement une question. Cela l’étonna, mais il ne chercha pas à comprendre de quoi elle voulait spécifiquement parler. L’homme savait que la jeune femme était perturbée dans ses sentiments, il avait plus ou moins compris ce qui la lié avec Logan contrairement à d’autre. Cependant, il n’avait pas spécialement envie d’apprendre plus sur ses désirs qu’elle pouvait ressentir. Mais elle avait bien fait de lui poser la question, il espérait pouvoir l’aider cependant.

« N’est-ce pas justement cette différence qui t’attire chez l’une ou l’autre des choses ? »
A aucun moment le vieil homme avait l’intention de mentionner concrètement ces « choses ». Il se contentait de rester aussi vague que la jeune femme. Il n’y avait pas besoin d’entrer dans les détails de toute manière. « Je pense en effet que c’est tout à fait possible, que toute personne a connu cela au moins une fois dans sa vie. Notre… nos convictions de bonne séance poussent les êtres à chercher ce qui semble correct, bien au détriment des réels désirs. » L’homme marqua une pause, souriant à la jeune femme avant de reprendre naturellement. « En cherchant au fond de toi, je suis certain que tu découvriras qu’il y a une différence entre ses deux désirs, que tu ne les désirs par réellement de la même façon. »

Le cœur, c’était évidemment la plus grande faiblesse de l’humain autant que la plus grande force. C’était le fait d’aimer qui rendait quelqu’un humain, digne de réellement vivre. Et ce n’était pas les nombreuses années que Charles avaient derrière lui qui allait lui dire le contraire.
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MessageSujet: Re: « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles   « Nightmare beyond reality. » | Jean & Charles Clock10Dim 2 Nov - 17:02

    J'écoute chaque mot du professeur avec attention, hochant la tête de temps en temps pour montrer que je comprends le message qu'il veut me faire passer. Cependant quelque chose me chiffonne là-dedans. Je suis persuadée de ne pas aimer Scott uniquement parce que c'est ce que je devrais faire ou parce que c'est ce que tout le monde attend de moi. Mes sentiments sont bien plus complexes que cela. Je ressens tellement de choses différentes et contradictoires envers Logan et Scott que je perds un peu la tête. L'amour, le désir, la passion, la tendresse, l'amitié, la connivence... Toutes ces choses, je l'es ressent ou les ai ressenties pour chacun. Alors comment pourrais-je les départager ? C'est compliqué, vraiment. Je réalise au bout d'une minute ou deux que le silence s'est encore une fois installé et que je regarde dans le vague, les sourcils froncés, depuis que le professeur a commencé à parler. Je souris donc en revenant un peu à moi. Les choses sont peut-être un peu plus compliquées que dans son exemple, mais au fond ce qu'il a dit est vrai. Je dois chercher au plus profond de moi. Il n'y a que là que je trouverai une solution à mon problème. « Vous avez raison professeur. Je vais y... » Je baille en mettant ma main devant ma bouche. « ...réfléchir. » Je termine avant de m'excuser. Je crois que ce cauchemar et mes pouvoirs ont puisé dans mon énergie. Je suis complètement lessivée. Pourtant je n'ai aucune envie de dormir, pas après avoir fait un tel songe. Je me demande si je ne ferais pas mieux d'aller prendre un café et d'aller m'entraîner dans la salle de musculation. Soulever quelques poids avant d'aller faire mon jogging, ça devrait m'aider à extérioriser tout ça.

    Je me lève donc et enfile une veste par dessus mon débardeur. Je resserre la ceinture de mon short de pyjama et m'étire un instant. Je vais peut être prendre DEUX cafés. Je me demande si Scott va vouloir se recoucher ou s'il va accepter de venir s'entraîner avec moi. Un sourire aux lèvres je regarde le professeur. J'aurais aimé que nous puissions partager plus de choses tous les deux, aller se promener, s'entraîner ensemble... Le fait qu'il soit dans un fauteuil ne m'a jamais empêché de le considérer comme n'importe quel autre homme, je ne le voit pas comme un handicapé faible, je n'ai pas de pitié pour lui, je le trouve...normal. Mais il y a beaucoup de choses qu'il ne peut pas faire, à cause de sa condition physique. Parfois je me demande à quoi aurait ressemblé notre vie s'il avait pu marcher et courir à mes côtés. Être une sorte de vrai père, quoi. Je pense que ça aurait été merveilleux. « Je suis désolée de vous avoir inquiété professeur. Je me sens mieux à présent. » Je dis avant de ramasser une bouteille en plastique vide à côté de mon lit. Je profiterai de mon détour dans la cuisine pour la re-remplir. J'ouvre la porte de la chambre et m'écarte pour laisser passer Charles. J'avise Scott qui patiente à l'autre bout du couloir, adossé au mur. Il a l'air inquiet. Je grimace en me disant que c'est à lui que je devrais présenter des excuses. Je referme la porte de la chambre derrière moi et glisse un regard soucieux vers le professeur. « Je vous aurai volontiers accompagné pour discuter un peu plus mais... Je pense que je lui doit des excuses. » Je dis avant de m'éloigner. Je me retourne une dernière fois vers le professeur pour lui faire un peu geste de la main pour le saluer. De toute façon, je vais le revoir dans quelques heures, cette école n'est pas si grande.
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