La situation était grave pour les mutants, c’était évident. Charles, le jeune homme qu’il était devenu, se devait de se montrer vraiment prudent. Il ne pouvait pas se permettre d’agir trop en dehors des clous, il devait faire en sorte de ne pas trop être indiscret. Forcément, le jeune homme ne pouvait pas, comme d’habitude, juste recruter des mutants pour son école, il ne pouvait pas complètement agir comme il le faisait avant. En même temps, il devait déjà décider d’agir d’une façon différente depuis qu’il était mort, depuis qu’il était revenu à la vie dans un autre corps. Il se devait donc d’agir différemment, mais en même temps Charles ne pouvait pas non plus rester insensible au sort des jeunes mutants. Quand il mettait le Cérébro sur sa tête et qu’il captait la présence d’un mutant, d’un jeune mutant, qu’il ne pouvait pas s’empêcher de trouver perdu… il ne pouvait pas réellement faire abstraction.

Il avait capté la présence d’un jeune mutant, qui travaillait à Oscorp. Il ne savait pas exactement ce que l’homme vivait, mais en même temps il l’avait suffisamment capté pour se dire qu’il devait s’approcher de lui. Alors, Charles prit la décision d’aller le voir, dans le but de le convaincre de se rendre dans son école. Il se trompait peut-être, ça ne serait pas la première fois, mais en même temps il n’avait aucune raison de ne pas essayer. Il fallait essayer dans la vie donc et c’était bel et bien ce que Charles avait l’intention de faire.

Évidemment, l’homme avait l’habitude de connaître les détails de la vie des personnes. Il cherchait évidemment des informations, afin de connaître un peu ces personnes qu’il allait voir. Le « jeune » homme – qu’il était à présent – quitta donc l’école pour mutant, dans le but de se rendre chez Wallace. Ce jeune mutant devait avoir besoin d’aide, du moins c’était ainsi que Charles voyait les choses. Ce jeune homme avait besoin de son aide et c’était pour cela qu’il avait décidé de se rendre chez lui. Quand il arriva sur place, le mutant frappa à la porte de l’appartement de Wallace, il savait parfaitement que le jeune homme se trouvait là, il le sentait. Ça ne faisait pas de doute et c’était bien pour cela qu’il se trouvait ici donc. Qu’il avait l’intention de parler, ici et maintenant, à ce jeune homme. Charles attendit patiemment que le jeune homme vienne ouvrir la porte, ce qu’il fit d’ailleurs.

« Bonjour Wallace. » Dit-il quand le jeune homme ouvrit la porte et qu’il se retrouva devant lui.