Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)

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 Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)

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MessageSujet: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Dim 7 Sep - 12:34

Vous avez quelque chose qui m'appartient...


Felicia & Daniel




La journée d'un PDG est vraiment éreintante, encore plus quand ledit PDG doit travailler sur un énorme dossier très important et donc très stressant comme le contrat décroché par la Rand Company avec Stark Industries, tout en menant une vie de super héros en parallèle. Cette vie, c'est celle de Daniel Rand alias Iron Fist lorsqu'il enfile son costume de justicier. Certain prétendent que le costume des super héros ne sert à rien et décrédibilise leurs actions héroïque, pourtant ce dernier assure l'essentiel de ce que bon nombre de justiciers masqués recherchent, le secret de leur identité. Daniel Rand ne déroge pas à la règle, préférant garder un semblant de vie privée et ne pas être constamment sous la menace d'une attaque ou sous les feux des projecteurs comme pourrait l'être un Tony Stark, non le PDG de la Rand Company entend bien garder ses deux vies bien séparées. Dans ce but, le costume est indispensable mais parfois les aléas de la vie font que l'identité secrète d'un héros soit révélée au grand public et Iron Fist est passé tout proche de voir les journaux faire le lien avec un certain Daniel Rand...

C'était un soir comme les autres, après une longue journée de travail Daniel Rand rentrait enfin chez lui non sans avoir chahuté quelques voyous qui avaient volé le sac à main d'une passante. Comme tous les soirs il avait emprunté l'ascenseur de son immeuble, celui avec la petite musique muzak, la musique d'ascenseur qu'il se coltine matin et soir sur les quinze étages qu'il a à descendre puis monter. Sa clef, il l'avait dans la poche droite de son costard et le petit -clic- de la serrure lui indiqua qu'il pouvait entrer dans son appartement. C'était un appartement très spacieux, digne d'un PDG ce qui n'était pas pour déplaire à son propriétaire. Daniel se dirigea immédiatement vers la machine à laver, qui se trouvait deux pièces plus loin sur sa droite, pour nettoyer son costume de super héros qui devait être prêt deux jours plus tard. Deux jours car Daniel Rand avait deux costumes d'Iron Fist, l'un qu'il emportait avec lui et l'autre qu'il laissait à son appartement alternant un jour sur deux le costume qu'il prenait le matin. Une fois la machine mise en marche, sur un cycle rapide comme la plupart du temps car l'habit était relativement propre pour un super héros après un combat, Daniel se dirigea dans son salon pour aiguiser ses sens avec le pouvoir du Poing de Fer. Il le faisait chaque soir, en se concentrant durant une bonne dizaine de minutes il arrivait à voir les tâches de rousseur sur le visage du voisin de la rue d'en face trois immeubles plus loin, il arrivait à sentir le parfum des fleurs à l'autre bout de l'appartement, il arrivait à entendre les conversations de ses voisins du dessus. En canalisant son chi il parvenait à aiguiser ses sens à un degré de perfectionnement que certains pourraient considérer comme surhumain et ce jour là il semblait particulièrement brillant puisqu'il entendait déjà les pas étouffé de son voisin alors qu'il venait à peine de commencer sa méditation. Mais l'instant d'après il se leva brusquement, il venait de se rappeler que ses voisins étaient encore en vacance et ne rentraient que le lendemain, alors de qui venait ces bruits de pas ?...

Avançant prudemment en direction de sa chambre, l'endroit d'où semblait venir le bruit, Daniel commença à se demander qui pourrait bien avoir eu l'idée de s'inviter chez lui, était-ce un voleur ? Ses réflexions s'arrêtèrent net lorsqu'il ouvrit la porte car l'instant suivant il venait de se prendre une droite en plein visage qui l'avait fait reculer de plusieurs pas. Une ombre lui était passée devant le nez (ou plutôt un voleur car une ombre ne tape pas si fort) sans qu'il ne puisse rien y faire. L'intrus était déjà loin maintenant, Daniel s'était fait avoir comme un bleu.
Le patron de la Rand Company voyait déjà la soirée pourrit qu'il allait devoir passer en répondant aux multiples questions des policiers lorsqu'il découvrit avec effroi l'objet du vol... son costume de rechange d'Iron Fist avait disparu ! Adieu vie privée, adieu temps libre, bonjour les emmerdes... Le voleur ne se ferait pas prier pour tout dévoiler, il allait se faire un paquet de fric sans pouvoir être poursuivit car il n'y avait certainement aucun indice prouvant sa venue ici... Du travail de pro, vite fait bien fait au plus grand dam de Dan... Ohhhhh ! Mais était-il en train de rêver ? Sur le sol, là, une lampe torche ! On pouvait même voir les traces de bave sur la poignée, signe que le voleur se servait de ses deux mains pour fouiller l'appartement tout en tenant la lampe torche dans sa bouche, ce qui veut dire qu'en analysant la salive prélevée sur la lampe Daniel pourrait remonter jusqu'au voleur et donc jusqu'à sa tunique d'Iron Fist !

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Il n'aurait jamais cru qu'un jour il demanderait au laboratoire de la Rand Company d'analyser quelque chose dans un but personnel. Le PDG pouvait s'estimer heureux d'avoir de telles infrastructures à sa disposition mais il ne fallait pas éveiller les soupçons des scientifiques et il lui fallu donc trouver un mensonge valable à ressortir à ses employés pour lesquels il demandait de travailler quelques heures supplémentaires. Après avoir étudié de multiples possibilités Daniel avait finalement choisit d'opter pour une partie de jambes en l'air avec une femme qu'il avait rencontré la veille et qui avait oublié un objet chez lui. Ses employés avaient l'air de gober son histoire sans forcément se demander ce que faisait une lampe de poche contenant de la salive de la demoiselle dans des ébats amoureux, mais parfois on a des idées vraiment insolites... Quoiqu'il en soit l'analyse porta ses fruits deux jours plus tard et le résultat indiqua qu'il s'agissait d'une femme du nom de Felicia Hardy. Felicia n'avait pas d'antécédent judiciaire à la plus grande surprise de Daniel, de toute évidence elle n'en était pas à son premier coup. Les seules empreintes d'elle dans la base de donnée de la police (car oui, un petit génie de l'entreprise était rentré dans les fichiers de la police pour retrouver sa trace. Un acte illégal mais pour la bonne cause, non ?) dataient de quelques années et d'une autre affaire de vol dont elle était sortie blanche comme neige faute de preuves à charge mais cette fois-ci il y en avait une et elle ne s'en sortirait pas de la même manière en cas de procès...

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Qu'est-ce que trois jours dans la vie d'un homme ? Trois fois rien dans la plupart des cas, mais là ce n'était pas la plupart des cas pour Daniel Rand. Les questions commençaient à fuser dans son esprit : Avait-elle déjà dévoilé à quelqu'un l'identité d'Iron Fist ? Qui l'avait envoyé chez lui ? Accepterait-elle de faire l'échange et de lui rendre son costume ? Toute une ribambelle de questions qui allaient certainement trouver une réponse dans quelques instants. En effet le PDG de la Rand Company se trouvait actuellement devant l'entrée de l'appartement de la dénommé Felicia Hardy. Elle n'était pas chez elle pour le moment, c'était un voisin qui le lui avait indiqué tout en lui ouvrant la porte de l'immeuble. L'homme était assez âgé, les cheveux blanc-gris coiffés en arrière et une petite moustache, il s'était présenté comme étant un dénommé M.Lee.  « Elle ne devrait pas tarder » avait-il dit, « C'est dans ses habitudes de rentrer tard mais au fait, qui êtes-vous ?». Il lui avait répondu quelques instants plus tard, « Un ami » peut-être qu'un jour ça sera le cas... Daniel avait étudié un peu l'histoire de la voleuse avant de se rendre chez elle. Felicia démarrait déjà mal en étant la fille d'un cambrioleur aujourd'hui en prison, elle avait suivit les traces de son père mais qui ne l'aurait pas fait dans sa situation ? Elle avait commencé à prendre des cours de défense au lycée, souvent la preuve d'un événement désagréable que l'on ne veut pas revivre mais peut être simplement un hobby. Aujourd'hui elle exerçait apparemment le métier de détective privée ou comment cambrioler en toute légalité...
Le bruit de la porte d'ascenseur qui s'ouvre le sortit de ses réflexions. Voilà maintenant exactement 72 heures que Daniel avait reçu une droite en plein visage devant la porte de sa chambre. Le PDG de la Rand Company voulait faire grande impression ce soir, il avait revêtu son plus beau costard (le blanc bien sûr et pas le noir dont la coupe ne lui plaisait pas) auquel il avait ajouter une petite rose rouge acheté chez le fleuriste en bas de sa rue dans sa poche poitrine au niveau du cœur. Bref, il avait l'air du parfait gentleman mais en plus de l'apparence, l'entrée en scène était également très importante pour déboussoler son interlocuteur et avoir le dessus dès le début. Pour cela il s'était caché dans l'ombre de l'escalier menant à l'étage supérieur pour ne pas être vu pas Felicia. C'était une jeune femme brune qui devait faire sensiblement la même taille que Daniel, elle était habillée plutôt bizarrement ce soir sans doute parce qu'elle revenait d'un cambriolage comme trois jours auparavant... S'était-elle seulement aperçu qu'il lui manquait une lampe torche ? Quoiqu'il en soit elle venait d'ouvrir la porte de son appartement et c'était le moment idéal d'entrer dans la danse, après tout c'était peut être son jour de chance il allait sans doute récupérer son costume et oublier cette fâcheuse histoire.

La porte allait se refermer lorsque la main de Daniel l'arrêta dans son élan, le jeune PDG lança à l'encontre de Felicia « Et bien, vous êtes partie comme une voleuse l'autre soir si je puis me permettre... ». Daniel entra rapidement dans l'appartement avant de refermer la porte derrière lui, « Vous avez une bonne droite d'ailleurs mais si je suis ici, vous vous en doutez certainement, c'est pour récupérer mon dû et je pense que vous aussi vous aimeriez retrouver l'objet que vous avez égaré chez moi, non ? ». Daniel tapota sa poche droite pour indiquer que la lampe s'y trouvait, le voilà entré en scène impossible désormais de faire machine arrière, il ressortirait avec son costume ou il ne ressortirait pas. La suite des événements dépendait désormais du comportement de la voleuse, chercherait-elle la bagarre ou voudrait-elle l'éviter...

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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Lun 8 Sep - 0:43



❝ Vous avez quelque chose qui m'appartient... ❞

Daniel Rand & Félicia Hardy



Mademoiselle Joy Meachum ; ma nouvelle cliente m’engagea pour trouver des preuves de l’assassinat de son père. L’assassin en question : Daniel Thomas Rand-kai PDG de la Rand Company. Super, c’est du lourd ! J’adorais m’attaquer à des personnes avec un patrimoine pareil. C’était presque trop facile à chaque fois ! Quand on a du pouvoir, on s’en sert souvent pour faire des bêtises qui peuvent nous retomber dessus… Sauf que ce jeune gars n’avait que 20 ans et qu’il a un casier judiciaire vierge. Mais quand je fis mes recherches sur ma cliente en question, je n’eu pas de mal à trouver des informations sur son père et sur ce qu’il a vécu… Notamment cette expédition qui lui a coûté ses jambes en compagnie des parents de Dan’. En tant que détective, je me dois de connaître non seulement tout sur les personnes demandées, mais aussi sur mes clients. Autrement, je ne serai pas la meilleure détective de New-York ! Ce qui m’intéresse en premier lieu c’est le lien entre le client et la ‘victime’, comme j’aime les appeler. Bah oui, ils sont ‘victimes’ de Félicia Hardy donc… Soit. Quelques jours plus tard j’eus plus d’infos sur cette histoire étrange de ville qui n’apparait que tous les dix ans, mais toutes les dates correspondaient. Le retour de Dan’ dix ans après le retour de monsieur Meachum… Bref, c’était un peu trop fantastique pour moi, mais bref. Passons.
Je pris grand soin d’étudier l’emploi du temps de monsieur Rand, histoire de ne pas me faire pincer lors d’une de mes fouilles approfondies chez lui. Voilà que trois jours que je suis sur cette affaire et je m’attaque déjà à la pratique ! … Quand je vous disais que c’était le genre de cas facile comme tout…

Une fois chez lui, je m’appliquai à ne laisser aucune trace de mon passage. En général, c’est ce genre de détail qui fait perdre un procès. Si la victime remarque qu’on est venue chez elle par effraction alors, cela lui donne un argument de choc contre le parti qui me paye, hors, c’est l’une de mes garanties ! Je rentre chez les gens sans qu’ils s’en rendent compte. Marchant lentement et silencieusement, je regardais partout ! J’ouvris les tiroirs, les armoires,… les lieux les plus intéressants étaient sur un plan – car oui, c’est mieux de se procurer le plan architectural de l’appart, histoire d’aller plus vite et d’être plus efficace – le salon ne fut pas très riche d’indice. Le bureau non plus mais quant à la chambre… Je regardai son immense dressing et vit qu’il était plutôt doué dans ses choix de vêtements. C’était un homme soigneux et propre, presque irréprochable, rien dans les poches, j’admirai un peu ses goûts vestimentaires jusqu’à ce que je tombe sur… un costume. Merde !  Il était entre mes doigts et je le regardai attentivement et étonnée de voir ce que j’avais trouvé là. J’en étais restée bouche bée à tel point que je laissai tomber ma lampe de poche que j’avais soigneusement coincée entre mes dents. Je sursautai et vint me poster contre la porte. Quoi ?! Déjà !! Il était déjà rentré chez lui ?!! Rha zut… Je restai sur le pas de la porte et je l’entendais venir. Une fois que la porte s’ouvrit je décrochai une belle droite qui le fit reculer suffisamment que pour me laisser assez de place pour m’enfuir en courant très souplement avec ma trouvaille.

Une fois arrivée chez moi, je rentrai par la fenêtre histoire de ne pas croiser M.Lee dans cette tenue. Je déposai mon masque, mon sac, enlevai soigneusement mes gants et mes bottes à talons. Je pris le temps de nourrir mes petits chatons avant de retourner dans mon modeste salon qui ne comportait qu’un seul divan deux place et un fauteuil une place pour reprendre le costume et le regarder attentivement. Sans prendre le temps de me changer, je fis des recherches. Je découvris alors que plusieurs détenus auraient témoignés à propos d’un soi-disant justicier qui portait ce style de costume. Iron Fist… Et merde ! Je venais de découvrir qui s’était. Mais soit, c’était peut-être super intéressant comme découverte mais… Je n’avais pas trouvé ce que j’étais allé chercher à la base.  M.Lee vint toquer à ma porte et je lui ouvris rapidement. « J’ai entendu que vous étiez enfin rentrée. Voici votre courrier mademoiselle Félicia. » « Merci M.Lee ! » lui répondis-je avec un large sourire. Fermant la porte, je regardai rapidement les enveloppes et vit que Joy m’avait déjà envoyé un premier lot d’argent au cas où. Comment ça ; au cas où ? Mais elle me prend pour qui celle-là ?!

Deux jours plus tard, j’enquêtai sur une nouvelle affaire. Une jeune femme dont le père était l’un des responsables de l’arrestation du mien, avait projet de quitter New-York pour s’installer en Europe. Mais si elle croit que je vais la laisser partir ?! Il me faut des proches de ces personnes pour pouvoir leur faire comprendre à quel point il est dur de perdre son père… C’est pourquoi cette après-midi, je l’avais passée dans son appartement. J’avais piraté son ordinateur pour que lorsqu’elle imprimera son billet d’avion, elle imprimerait un faux et serait arrêtée à l’aéroport et les flics prendront bien le relais. Cela lui fera perdre du temps et moi, gagner le mien. D’autant plus que je lui ais fais faire un petit palmarès de faux papiers d’identité histoire qu’elle ait des choses à expliquer à la police ainsi que le ‘pourquoi’ elle veut quitter le territoire américain. Elle ne pourra plus jamais partir !

Soit, il était tard à présent et il fallait que je rentre chez moi nourrir mes chats. Je n’avais pas prévenu M.Lee de le faire donc… Et puis de toute façon, j’en avais terminé.
Je portai mon pantalon en cuir noir, ainsi que mes hautes bottes à talons noirs. Mais pour le haut, j’avais plutôt opté pour un top moulant noir avec une veste en cuire encore une fois, noire. Mes cheveux étaient détachés et je n’avais pas de masque mais des gants. C’est vrai que j’étais habillée suffisamment ‘voleuse’ pour ne pas me faire repérer dans l’appart de cette lâcheuse mais pas assez que pour paraître bizarre en rue. Enfin, quoi que…
Je ne croisai pas M.Lee en remontant et je trouvai ça bizarre. Mais je ne m’en préoccupai pas. Je sortis enfin de l’ascenseur pour rejoindre mon appartement plus que vide. Enfin, j’avais le nécessaire pour vivre mais rien de plus. Rien qui ne soit de grande valeur ici.
Je sortis mes clefs et ouvris la porte mais elle ne se referma pas. Une main vint l’en empêcher et je me retournai étonnée. « Et bien, vous êtes partie comme une voleuse l'autre soir si je puis me permettre... » Un homme vêtu entièrement en blanc se permis d’entrer et de fermer la porte derrière lui. J’eus un mouvement de recul sur le moment, ne m’attendant pas à cette intrusion plutôt osée ! « Vous avez une bonne droite d'ailleurs mais si je suis ici, vous vous en doutez certainement, c'est pour récupérer mon dû et je pense que vous aussi vous aimeriez retrouver l'objet que vous avez égaré chez moi, non ? » Je regardai un instant la rose rouge qui se démarquait de son ensemble et je reconnu le bon goût que j’avais trouvé dans son dressing. J’affichai un sourire alors, presque provocateur en enlevant mes gants soigneusement et lentement en répondant :

« Vous savez monsieur Rand, des lampes de poches, je peux en retrouver facilement n’importe où ! Il vous faudrait plus que ça pour me forcer à vous rendre ce que je vous ai pris ! … »

Dis-je presque en rigolant. C’est vrai ?! Un gamin de 20 ans hyper bien sapé se point dans mon repère pour me forcer à faire l’échange entre son costume de super héros et une bête lampe de poche ? L’échange n’est pas équitable… Dommage que le gentleman devant moi soit susceptible d’abimer son si beau costume ! Mais n’aurait-il pas l’intention de ne pas se battre ce soir ? Je le soupçonnais d’avoir d’autres arguments sur le coup… Il ne se serait pas déplacer dans ce genre de tenue sinon.

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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Lun 8 Sep - 23:15

Vous avez quelque chose qui m'appartient...


Felicia & Daniel




Ah, cette tête ! J’avais fait mon petit effet et j’affichais un large sourire face au mouvement de recul de mon interlocutrice. Je l’avais prise par surprise et j’espérais lui avoir fait suffisamment peur pour qu’elle me rende mon costume sans discuter, ce qui était bien évidemment dans notre intérêt commun. Malheureusement la jeune femme, de deux ans mon aîné, n’était visiblement pas de cet avis et c’est avec un large sourire qu’elle me répondit de surenchérir ou d’aller me faire voir. Bien sûr, ce ne sont pas les mots qu’elle employa mais le sens était bien le même, c’était comme un jeu pour elle et elle cherchait à tirer avantage de cette situation.
« Et que voulez-vous donc en échange ? De l’argent ? Des informations ? Parce que c’est bien pour cela que vous êtes entré chez moi, non ? Et qu’est-ce qui me prouve que vous n’avez pas dévoilé mon identité à la presse, hein ? »
Je fis quelques pas à l’intérieur de la pièce, observant l’endroit qui collait décidément très bien avec l’endroit où il était situé, le Queens. En effet l’appartement paraissait très vide, ne contenant que le minimum pour avoir une vie décente, je m’avançai jusqu’au centre de la pièce pour m’asseoir sur la seule chaise de l’appartement non sans la tourner en direction de la maitresse des lieux, étirant mes pieds le plus loin possible et posant les coudes sur la table je fini par continuer de parler.
« Vous pensez être en position de force n’est-ce pas ? Comment je vous ai retrouvé à votre avis ? Enfin bref, je vais vous raconter une histoire et vous allez comprendre. Une histoire, oui… celle d’une jeune fille du Queens. Oh, pas une de ces filles que l’on peut croiser à tous les coins de rues, non ! C’était une fille bien différente des autres, non pas qu’elle fut excellente à l’école car elle était plutôt dans le ventre mou de chacune de ces classes, mais ce qui la différenciait du reste des filles de son âge c’était son père… »
Marquant une petite pause je la fixai du regard pendant un court instant avant de reporter mon attention vers les étagères de la pièce voisine, la cuisine, et de lancer.
« Je prendrais bien un petit verre de scotch si vous en avez. »
Un bon verre de scotch pour débiter le speech que j’allais lancer sur sa vie pour la convaincre de me donner mon costume c’était un peu comme joindre l’agréable à l’utile, alors pourquoi s’en priver ? Encore fallait-il que Felicia ait le sens de l’hospitalité, même pour quelqu’un qu’elle n’avait pas invité. Sans me préoccuper de sa réaction, je continuais.
« Son père, oui, car ce dernier était un voleur passé maître dans l’art de s’introduire par effraction chez quelqu’un. Cambrioleur hors pair, il se fit pourtant attrapé alors que sa fille n’était pas encore une femme. Cette pauvre fille qu’il laissait bien seule dans sa vie lycéenne. Et pour couronner le tout, un malheureux évènement vint finir de bouleverser la vie de la jeune fille. Un passage à tabac ? Un racket ? Des menaces ? Un viol ? Quoiqu’il en soit la jeune fille commença à s’entrainer au combat. Elle quitta définitivement le lycée pour suivre les traces de son père, développant les mêmes facilités pour le vol. 10 ? 100 ? 1000 cambriolages ? Tous réussis sans la moindre preuve de son passage… Tous jusqu’au jour où elle eut un contrat sur la maison d’un jeune PDG, dans ses fouilles elle tomba sur un costume de super héros qu’elle emporta dans sa fuite lorsque le propriétaire rentra. Elle se cru encore une fois intouchable, insoupçonnable mais elle avait oublié deux petits détails. Tout d’abord les caméras de vidéosurveillance qui l’ont filmé en pleine action dans sa tenue de cambrioleuse mais elle oubliait surtout la lampe torche qu’elle avait oublié dans sa fuite. Une lampe torche, qu’est-ce que c’est, hein ? Tout le monde en a, non ? Pourtant à cause de cette lampe elle rejoignit son père en prison, ou plus exactement à cause de la salive que l’on avait retrouvé sur cette lampe… Tu comprends maintenant pourquoi tu as tout autant intérêt que moi, sinon plus, à ce que personne ne soit au courant de cette histoire ? »
Bien sûr que j’avais un peu grossi la chose : il n’y avait pas de caméra de vidéosurveillance chez moi, je les avais juste inventé pour donner plus de poids à mon argumentation, mais le fond restait le même on se tenait réciproquement. Le sourire était à nouveau sur mes lèvres, je me levai tranquillement avant de lui indiquer mes conditions.
« Si vous voulez éviter de passer ces cinq prochaines années derrière les barreaux je ne vois que deux solutions pour cela. La première consiste tout simplement à faire un échange, la lampe contre mon costume ainsi que le but du cambriolage et le nom du commanditaire. La deuxième serait de me tuer mais je vous le déconseille fortement, d’une part parce que ça m’obligerai à salir ce magnifique costard puisque je me verrais dans l’obligation de riposter et donc de vous mettre une raclée et d’autre part parce que je n’aurais toujours pas récupéré mon costume d’Iron Fist ce qui serait très dommageable. J’espère que vous ferez le bon choix. »
Je lui avais tourné le dos un instant pour m’approcher de la fenêtre et contempler la vue depuis son appartement mais très vite je lui avais reporté toute mon attention pour finir ma dernière phrase en la regardant droit dans les yeux et en la gratifiant de mon plus beau sourire mais malgré les apparences j’étais sur le qui-vive, prêt à riposter en cas d’attaque car cette fois-ci je ne me laisserai pas avoir par surprise.


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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Mar 9 Sep - 14:11



❝ Vous avez quelque chose qui m'appartient... ❞

Daniel Rand & Félicia Hardy



Suite à ma réplique, il me demanda donc ce que je voulais en échange mais étais-je seulement en position de négocier ? Il me vexa quand il me dit qu’il n’avait pas de preuve sur le fait que j’avais gardé le secret de son identité ! Mais pour qui me prenait-il ?! Je ne suis pas une vulgaire débutante en la matière… La négociation, certes, je n’y suis pas confrontée tous les jours, mais je sais ce que je dois faire pour servir mon intérêt personnel, comme tous les cambrioleurs de ce bas monde. Même si j’avais un contrat le concernant, je n’avais pas trouvé ce pourquoi je m’étais introduite chez lui. Et si j’ai des infos supplémentaires sur la victime, c’est au plus offrant que je donnerai ces informations. Mais là, en l’occurrence, je n’avais pas de quoi m’attirer des acheteurs… nous étions tous les deux faces à un dilemme.

Quand il fit quelques pas en plus dans mon appart', je reculai en même temps que lui. Simple mesure de prudence. On ne me la fait pas à moi. Mais il s’assit sur ma seule chaise de la pièce et posa ses coudes sur la table tel l’homme d’affaire qu’il représentait.
Quand il me dit que je croyais être en position de force pour me permettre de dire une telle chose, il m’annonça qu’il avait des informations me concernant et qu’il s’apprêtait à les narrer. Je haussai un sourcil et croisai les bras en entendant le début de son histoire. Evidemment qu’il avait fait des recherches sur moi… Je suis face à un homme d’affaire donc, il a certainement accès à des sources d’informations plus facilement qu’une simple petite fille venu du Queens ! Bravo monsieur Rand, vous avez bien fait vos devoirs !
Il me demanda poliment un verre de scotch. Ben voyons ?! Je me dirigeai vers ma cuisine, d’un pas lent qui pouvait facilement se faire remarquer vu mes hauts talons. Pas très observateur le garçon… L’alcool ne se trouve pas sur une étagère mais dans une armoire sous l’évier. C’est bien l’une des seules précieuses choses que j’ai dans mon appart’. Ou en tout cas, qui a un semblant de valeur ou plutôt de richesse. Pendant qu’il continuait son histoire sur mon enfance et ses hypothèses causes des tournants de ma vie, j’attrapai deux larges et courts verres et pris ma bouteille de William Lawson pour en verser une quantité raisonnable dans les deux verres. Oui, j’aime le whisky, surtout quand j’ai passé une effroyable journée, une petite dose est parfois la bienvenue. J’ai également de la vodka pure directement importée de Pologne, mais cette bouteille là, j’y touche qu’aux grandes occasions. C’est ma bouteille joker au cas où. Je pris les deux verres,  un dans chaque main et du bout de mes doigts, les laissant pendre dans le vide en revenant dans mon semblant de salon.

Quand il me déballa son premier argument, je n’y croyais pas une seconde. Il n’y avait aucune caméra dans son appart’ puisque j’avais les plans. Il me prend vraiment pour une débutante…. Jamais je n’aurai mis les pieds dans un endroit infesté de caméras ! Ou alors j’aurai tout fais pour les éviter et révéler aussi facilement mon identité ! Mais son deuxième argument tenait la route… C’est vrai qu’il avait réussi à me retrouver grâce à ma lampe de poche… Donc, il avait tout de même une preuve que je sois venue chez lui. Ce n’était pas vraiment le moment de faire de la prison…

Debout dans le salon, toujours les deux verres dans le vide, je le regardai observant ma vue de ma triste fenêtre. Il me demandait non seulement son costume et ma mission ainsi que le nom de mon client en échange de ma lampe et de ma liberté ainsi que la virginité de mon cassier judiciaire… Ou alors, nous devrions nous battre et cela abîmerait son superbe costume et je me ramasserais très certainement une raclée ! Je connais son passé donc, j’ai plutôt pas intérêt à me battre contre lui… Mais en même temps c’était si excitant d’avoir un maître en arts-martiaux devant soi… Le plaisir de se mesurer à un tel pro était assez grisant en faite. Bien sur que j’avais envie de me mesurer à lui, par pur plaisir du combat mais… je savais aussi que je n’avais pas vraiment mes chances, même étant sur mon terrain.

Il se tourna, me faisant face pour me regarder et je lui affichai un sourire en coin. Il espérait que je fasse le bon choix ?! Et comment ! Je m’approchai de lui pour lui tendre un des deux verres. Dans un  sens, j’avais intérêt à avoir dissout du poison dans son verre, mais gâcher un si bon scotch avec du poison serait un crime. (Ainsi que le gâcher avec des glaçons serait également un crime, c’est pourquoi je n’en avais pas mis) Et il faut savoir aussi une chose essentielle me concernant ; je ne tue pas. Même si certain client me demandent une vengeance, qu’ils fassent appel à un tueur à gage. Moi, je ne me salis pas les mains avec le sang de mes victimes.  Je ne suis pas un assassin... En tout cas, pas pour les autres !

Buvant alors une gorgée en le regardant droit dans les yeux ayant toujours ce fichu sourire provocateur et sur de moi, je répliquai :

« Si j’avais balancé votre identité à la presse, croyez-moi, ça fera longtemps que vous serriez assailli de paparazzis, hors ce n’est pas le cas. Et en plus, vous pensez réellement que je me pointerai dans un endroit infesté de caméras ? … Monsieur Rand, j’ai l’impression que vous me sous-estimez un peu trop et ça me vexe ! »

Je fis demi-tour, osant lui tourner le dos pour m’éloigner de lui lentement et m’appuyer alors sur ma modeste petite table en croisant les jambes et posant ma main libre sur son rebord. Je le regardai de nouveau, étant positionnée vers lui. Qu’est-ce que j’avais envie de le voir à l’œuvre… Voir s’il était aussi compétent que pour être Iron Fist. Me mesurer à lui me faisait assez envie…

« Monsieur Rand… Mon métier exige que je garde secret l’identité de mes clients. Mais réfléchissez bien… Qui pourrait être la seule personne qui veuille vous nuire ?! »

Lui et moi connaissions son histoire. La réponse était donc plus qu’évidente. Et si il trouvait le nom de mon client, ou devrais-je dire de ma cliente, alors, il trouverait la raison pour laquelle j’ai été engagée.
En lui disant cela, j’avais presque fais mon choix dans les solutions qu’il venait de proposer. Et surtout pour lui faire comprendre qu’en réfléchissant un peu, il pouvait lui-même trouver des réponses aux actes des gens comme moi …
En attendant sa réponse, je fis glisser le bord du verre contre ma lèvre inférieur, l’observant toujours. Ce doux parfum était divin… même si ce n’était pas grand-chose, je savais apprécier sa saveur à sa juste valeur.

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Dernière édition par Félicia Hardy le Mer 17 Sep - 18:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Mar 16 Sep - 20:56

Daniel Rand a écrit:

Vous avez quelque chose qui m'appartient...


Felicia & Daniel




Cette Felicia Hardy, je commençais paradoxalement à apprécier sa compagnie. Elle m'avait pris au mot avec le whisky et me tendait un des deux verres qu'elle avait préparé avant de reprendre la parole. Bien sûr elle aurait pu m'empoisonner mais je la pensais assez intelligente pour ne pas l'avoir fait, ma disparition ne serait pas passée inaperçu et les soupçons auraient inévitablement fini par lui retomber dessus. Aussi c'était avec délectation que je trempais mes lèvres dans ce doux breuvage alors qu'elle réagissait à la petite pique verbale que je lui avais lancé. L'avais-je sous estimé ? C'était fort possible, mais d'un autre côté je n'en attendais pas moins d'une personne que l'on avait engagé pour me cambrioler. Le coup de bluff des caméras n'avait visiblement pas marché, sans doute avait-elle réussi à avoir les plans de mon appartement. La question qui me dérangeait le plus était surtout si elle avait déjà dévoilé sa trouvaille à la presse ou à qui que ce soit d'autre mais là encore elle marquait un point, les paparazzis ne m'avaient pas encerclé et ils ne se seraient pas fais prier pour le faire, elle était bien la seule à connaître mon secret.
Tout était désormais une question de confiance entre nous, les secrets de chacun dépendant de l'autre. Ce sourire provocateur, cette arrogance inébranlable, tout dans son attitude me disait de me méfier d'elle et paradoxalement tous ces petits détails je les adorais, sans doute qu'en d'autres circonstances on aurait pu être ici en amis mais en ce moment seul mon objectif comptait, qui était le commanditaire ?
Elle ne me donna pas le nom que je recherchais mais elle me donna une piste, la seule et unique piste possible en vérité mais que je n'avais pas encore eu l'occasion de creuser, l'occasion je l'avais maintenant, un peu de réflexion s'imposait.

« Vous savez, dans mon métier les ennemis peuvent être partout...»

Le monde des affaires est sans pitié, je l'avais appris dès mes premiers jours à la tête de l'entreprise familiale et à peine quelques mois s'étaient écoulés avant qu'un concurrent ne vienne faire fouiller mon appartement ? Non, ça ne collait pas, Felicia venait de dire "la seule personne qui veuille vous nuire", mon passé était en cause... Pourtant à K'un L'un je n'avais pas d'ennemis et je pouvais éliminer le gros Doug' que j'avais insulté quand j'avais six ans et dont je ne me souvenais même pas. Je pouvais également éliminer les ennemis que s'étaient sans doute fait mes parents puisqu'ils étaient morts il y a plus de dix ans déjà, seul restaient ces derniers mois que j'avais passé ici à New-York... Les seuls événements qui sortaient de l'ordinaire étaient mes sorties nocturnes en tant qu'Iron Fist qui avaient commencé le jour de la mort de... Mais bien sûr, c'était évident ! Et sans le savoir Felicia avait l'élément clé pouvant me compromettre, décidément je devais récupérer mon costume au plus vite. Pour ceux qui n'auraient pas suivi le raisonnement que m'avait fidèlement pondu mon esprit je vais faire un court résumé. Le jour de la mort d'Harold Meachum, l'homme qui m'a rendu orphelin, j'étais venu pour le tuer mais je l'avais épargné cependant un mystérieux Ninja était intervenu et l'avait tuer. Je n'étais pas l'auteur du meurtre pourtant aux yeux de Joy Meachum Iron Fist a tué son père, elle m'avait vu en costume allongé sur le corps sans vie de son père et maintenant elle avait dû me soupçonner, moi Daniel Rand, d'être Iron Fist. Cela explique pourquoi elle a voulu séparer les deux sociétés (Rand et Meachum) jusqu'alors partenaires. La découverte du nom du commanditaire me laissa pantois, je ne pouvais blâmer Joy de tout faire pour retrouver le meurtrier de son père mais ce n'était pas moi ! Je repensais à la Joy que j'avais connu il y a des années, nous étions bien jeune à cette époque et nos parents étaient très proches, on se voyait régulièrement et j'aimais bien ces moments que l'on passait ensemble... Elle paraissait lointaine cette époque, désormais elle venait d'engager une cambrioleuse parce qu'elle était persuadée que j'étais l'assassin de son père. Mais que devais-je faire pour m'innocenter ? Retrouver le véritable assassin, mais comment ? Soudain une idée m'apparut, encore fallait-il que mon interlocutrice veuille bien m'aider...

« Joy Meachum...» murmurais-je en regardant mon verre d'un air pensif.
«... Elle me prends pour l'assassin de son père, hein?...» je ne fis même pas l'effort de lever la tête en direction de Felicia, j'étais encore en train de digérer la nouvelle.
« Mais je ne le suis pas ! » En quelques mots je venais de retrouver toute mon énergie et c'est en regardant la jeune cambrioleuse droit dans les yeux pour la toucher au plus profond de son âme et l'assurer de ma bonne foi.
« J'ai failli le faire pourtant, il m'avait rendu orphelin et je le haïssais pour ça, mais je n'ai pas pu le tuer, pas comme ça, pas dans son état. Je l'ai épargné mais une autre personne l'a finalement tué avant de disparaître, ça s'est passé sous mes yeux et je n'ai rien pu faire...»
Je me détourne de mon interlocutrice pour poser mon verre vide sur la table avant de reprendre.
« J'ai essayé de retrouver l'assassin mais mes recherches ont été infructueuses et maintenant Joy me prend pour le coupable... Je la connaît, elle ne renoncera pas ce qui ne me laisse pas d'autres options que de m'innocenter à ses yeux, je dois retrouver le coupable... Il paraît que vous êtes plutôt douée dans votre domaine, j'en ai eu confirmation d'ailleurs, quel est le prix pour vos services car je vais avoir besoin d'un bon détective. Demandez-moi ce que vous voulez en retour.»


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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Dim 21 Sep - 12:28

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❝ Vous avez quelque chose qui m'appartient... ❞

Daniel Rand & Félicia Hardy



Quand mon interlocuteur insinua que ma cliente le prenait pour l’assassin de son père, j’acquiesçai et élargi mon sourire en buvant une nouvelle gorgée de mon verre, même s’il ne me regarda pas. J’étais presque heureuse de constater qu’il avait trouvé l’identité de mon commanditaire, malgré le peu d’instant de réflexion. Il réfléchissait vite et bien. Sa logique rapide me plu.

Il se retourna sur moi et en plongeant son regard dans le mien, il osa m’affirmer, droit dans les yeux, qu’il n’était pas cet assassin. Mes grands yeux verts bien ronds et ouverts, étaient fixés sur lui. J’étais presque étonnée, choquée qu’il affirme ainsi son innocence du but en blanc. Il se justifia enfin en disant qu’il avait tout de même faillit être ce criminel, ce vengeur de l’ombre tel Iron Fist. Mais il s’était résigné et un homme était venu terminer le travail à sa place. Cet homme devait mourir ce soir là, de n’importe quelle main. Il affirma, à nouveau, qu’il n’avait strictement rien pu faire pour empêcher cet homme de mourir. La vitesse de cet acte avait été tellement rapide ! En même temps, enlever la vie à un être humain demande même pas un millième de seconde… L’auteur de cet acte abominable devient le seul juge, le seul propriétaire d’une autre vie que la sienne. C’est tellement vivifiant comme sentiment … ! Mais c’est tellement intense et important qu’un simple petit esprit humain est incapable de supporter une telle pression qu’il en deviendrait fou. C’est pourquoi il passe à l’acte rapidement et sans délais. Soit il s’enfuit en courant, soit il en fini. En ce moment même, je comprenais parfaitement ce qu’il avait pu ressentir face à l’homme qui l’avait rendu orphelin. Dieu seul sait combien je suis la seule personne capable de comprendre une telle émotion.

Il se détourna de moi pour poser son verre vide sur la table. Quant à moi, je ne l’avais pas quitté une seconde des yeux. Sans cligner. Il m’avoua enfin qu’il avait essayé de retrouver l’assassin lui-même, mais cela se solda par un lamentable échec.  Du coup, ma cliente était persuadée qu’il était le coupable. Normal ! Sans preuve pour se défendre, il est impossible pour lui de s’innocenter. Visiblement elle, elle avait été une sorte de témoin pour accuser ainsi Daniel. Je ne voyais que cette possibilité. Ensuite, il gonfla mon égo pour se payer mes services, histoire d’avoir une chance de s’innocenter aux yeux de ma cliente. Malheureusement pour lui, le rôle d’agent double coûte très cher… Et même si ce beau et jeune garçon aux goûts vestimentaires surs, est PDG de son entreprise, je laissai le doute m’envahir quant aux moyens qu’il avait pour se payer un tel service. Je pense qu’il ne mesure pas tout à fait la dangerosité de ce rôle… L’avantage, c’est que dans sa phrase, j’avais réellement droit à ce que je voulais en échange… Hmmm... Là, il m’intéressait et mes yeux se mirent à briller de malice. Je fini mon verre d’une traite et le posai sur la table près du sien, ce qui me servi de prétexte pour me rapprocher de lui et pour lui faire enfin face. Je n’étais plus qu’à un petit mètre de lui et je croisai les bras en disant :

« Quel serait le prix des services d’une très bonne détective selon-vous monsieur Rand ? … »

Dis-je avec un ton qui laissait envisager la meilleure négociation qu’il soit et d’une voix basse et un peu mielleuse. Je fis un pas vers lui, réduisant ce petit mètre qui nous séparait, à quelques dizaines de centimètres, lui imposant ainsi la pression de ma proximité, volontairement. Je souriais de satisfaction en sachant parfaitement que j’avais le dessus sur cette nouvelle négociation.

« Qu’avez-vous à m’offrir monsieur Rand ? … »

Je repris une longue inspiration et reculai enfin, reprenant avec moi la pression de ma présence en ajoutant :

« Le prix de votre innocence… Vaut plus que ce que me verse ma cliente, certes. Mais pour vous… Ca vaut bien plus cher ! … »

Je ne le quittai pas du regard, mes yeux vers plongés dans les siens :

« La valeur de votre innocence vaut au moins la valeur de votre identité secrète ! »

Dis-je avec un ton, le plus manipulateur possible ! Je voulais qu’il comprenne que ce que je voulais, ce n’était pas de l’argent, mais bien plus ! Je sais qui il est et je connais les moyens qu’il possède, ainsi que ses capacités et ses qualités. S’il voulait prouver son innocence alors, il devrait m’en donner l’équivalent…
En disant ces mots, je voulais presque lui faire croire que je voulais vendre son identité secrète en échange, pour lui mettre à nouveau la pression. Alors que pas du tout ! Je voulais être confrontée à Iron Fist. Voir de quoi il est capable et me ramasser une raclée pour le plaisir du combat. Le fait de savoir que j’avais Iron Fist devant moi me motivait plus que tout. C’était tellement grisant d’avoir un tel maître devant soi qu’on ne peut pas résister à cette envie de se mesurer à lui. Même si je sais que je n’ai aucune chance, je sais surtout qu’il a besoin de moi et qu’il ne m’anéantira pas. Que c’était plaisant et excitant à la fois ! Je ne me lacerais jamais de ce pouvoir d’attraction…

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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Dim 12 Oct - 15:52

Vous avez quelque chose qui m'appartient...


Felicia & Daniel




Mais qu'est-ce qui m'était passé par la tête à lui raconter cette histoire en détail ?J'avais peut-être besoin de ses services mais les grandes lignes auraient largement pu faire l'affaire, on aurait dit un fou dépressif cherchant désespérément à inventer une histoire extravagante pour s'innocenter... mais en parler à quelqu'un, l'émotion de l'instant qui était soudainement revenue, se remémorer tout ça, ces quelques instants fatidiques, je n'avais pas pu me retenir, et puis d'après les informations que j'avais récolté elle était peut-être en mesure de comprendre ce que j'avais ressentit à cet instant. Joy Meachum pensait qu'Iron Fist était l'assassin de son père et en tant qu'Iron Fist, je me devais de m'innocenter mais je n'y arriverai pas tout seul...
J'avais sans doute trop insisté sur la détresse de la situation et ça n'avait pas échappé à Felicia qui ne perdait pas le nord et commençait déjà les négociations sur le prix de ses services.
" Et bien, tout dépend d'abord de savoir quel est le degré d'excellence de ladite détective et de savoir si elle est susceptible de vous tourner le dos à la première occasion. Mais si vous me posez la question, c'est que vous devez avoir une petite idée de ce que vous voulez, non?"
Elle était toute proche de moi maintenant, elle s'était rapprochée si près que je pouvais presque sentir le souffle de sa respiration sur mon corps et entendre les battements réguliers de son cœur dans sa poitrine, elle croisait les bras, elle jubilait intérieurement c'était certain, elle savait que c'était elle qui dictait ses conditions à présent et elle n'allait pas laisser passer cette chance tout comme je ne l'aurais pas laissé passer dans une situation inverse.
" Je peux vous offrir beaucoup de chose Mlle.Hardy, alors je vous poserais plutôt la question : que voudriez-vous obtenir ?... Le double de ce que vous paye Joy Meachum par exemple ?..."
Le prix n'avait pas vraiment d'importance, je pensais avoir les moyens de satisfaire les désirs d'une fille vivant dans le Queens. En vérité, oui, je l'avais mais j'étais loin de me douter qu'il s'agirait de quelque chose bien différent que de la monnaie sonnante et trébuchante. De son côté elle faisait monter les enchères, ses services allaient être bien plus cher pour moi. Intéressant, elle était en position de force sur cette négociation et ça la mettait en confiance, peut être trop en confiance. J'esquissais un sourire avant de répliquer.
" Bien plus cher ? Peut être même bien trop cher ? Je ferais sans doute mieux de demander à un autre détective dont les tarifs seront plus raisonnable..."
Felicia était sans aucun doute très douée, si Joy l'avait engagé elle devait être l'une des tous meilleurs dans sa partie mais en cherchant un peu d'autres talentueux enquêteurs pourraient s'avérer être de bons choix également. Pour Felicia la recherche du vrai meurtrier de l'assassin de mes parents valait au moins le prix de mon identité secrète, qu'entendait-elle par là, que je devais choisir entre mon costume et ses services ?
" Et que vaut la valeur de mon identité secrète ? Le prix d'une lampe de poche ?..." Dis-je avec un large sourire ironique.
" Ou plutôt le prix de votre innocence, non ? Donc pour m'attirer vos service vous me demandez de vous rendre un service en retour, peut-être de vous innocenter sur une autre affaire où vous avez laisser un indice de votre passage ? Ça fait beaucoup d'erreurs pour quelqu'un qui est censée être une professionnelle vous ne trouvez pas ?... Ou alors je n'y suis pas du tout. Éclairez-moi donc sur vos intentions à mon égard."
Cette histoire commençais réellement à m'intriguer, à ma plus grande surprise ce n'était sûrement pas de l'argent qu'elle attendait de moi mais quelque chose d'autre, quelque chose que je n'arrivais pas encore à trouver mais qui n'était certainement pas une autre lampe torche qu'elle aurait oublié sur les lieux d'un cambriolage, de ça j'en étais persuadé.

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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Mar 14 Oct - 10:00



❝ Vous avez quelque chose qui m'appartient... ❞

Daniel Rand & Félicia Hardy



Le fait qu’il se soit laissé aller à raconter son histoire sur le coup de l’émotion me donna d’autant plus d’avantage sur mon propre terrain. Iron Fist serait-il la proie de ses sentiments ? En même temps, je suis plutôt mal placée pour juger… Car oui, tous ce que je fais, c’est par amour ! Soyez en certain ! Mais sachez aussi que personne n’est au courant. Je tiens à garder toute ma dignité ! L’information que mon père soit en prison est à la portée de n’importe qui, puisqu’il était un cambrioleur haut niveau et que la presse ne s’est pas gênée pour divulguer cette affaire aux yeux du monde. Mais qui est au courant que la propre fille du meilleur cambrioleur de tous les temps est en train de marcher dans ses pas ? Qui est en train de lui subtiliser sa place pour devenir à son tour la meilleure voleuse dans le seul et unique but de libérer son père ?! Personne ne le sait.

Daniel me vexa à nouveau quand il sous entendis que je n’étais peut-être pas la meilleur des détectives. Mais enfin ! Sait-il qu’il est plus qu’impoli de remettre en doute les talents d’une femme ?! Surtout une femme telle que moi ?!! Ca se voit qu’il ne me connait pas. Il ne porterait pas un jugement aussi hésitant sur ma personne… Ou alors chercherait-il à me déstabiliser ? Ho ! Ce n’est pas avec ces arguments qu’il y arriverait ! Néanmoins, il sous-entendait parfaitement bien que si j’étais capable de tourner le dos à ma cliente, j’étais aussi capable de lui tourner le dos à lui également… Sauf qu’il me tient ! Mon dossier judiciaire est vierge et je ne tiens pas à ce qu’une trace de moi apparaisse ! Au risque de me faire suivre tout le temps en tant que ‘Hardy’. Il savait que même si j’avais lancé les enchères sur mes services, je savais parfaitement ce que je voulais et que je ne devais pas tarder à le lui dire. De toute façon, dans ce cas là, il devait bien se douter que même si je n’étais pas la meilleure détective de New York (pas encore), j’étais la mieux placée pour lui donner un coup de main et l’innocenter. L’innocence ! La sienne et la mienne mise côte à côte dans la même histoire, contre sa puissance et mon savoir faire… Voilà un marché à double bénéfice qui allait être parfait ! Une relation de confiance devait s’installer par la force des choses… Il n’avait pas le choix de me faire confiance et moi de même…

« Monsieur Rand… Vous savez pertinemment que si vous demandiez les services d’une autre personne, vous seriez obligé de révéler qui vous êtes ! Et vous et moi savons qu’une identité secrète est bien plus précieuse qu’une vie n’est-ce pas ? »

Dis-je en nous concernant tous les deux. Et j’ajoutai directement :

« Maintenant que je sais qui vous êtes et que vous savez de quoi je suis capable, nous n’avons pas le choix ! Vous devez me faire confiance comme moi à vous… Mais puisque mon identité est moins importante que la vôtre, le prix est bien évidemment plus conséquent. Et je ne parle pas d’argent… »

Je glissai enfin le zip de ma veste en cuir noir pour pouvoir enfin l’enlever et laisser découvrir mon top noir. Je lâchai ma veste sur ma table, croisai les bras et me rapprochai de Daniel pour me retrouver à un mètre de lui réimposant ainsi ma présence pour donner du poids à mes prochains mots :

« Entrainez-moi. »

Dis-je d’une voix sérieuse, basse et presque charmeuse et hypnotique pour qu’il y croie. Sans doute allait-il exploser de rire, mais je soutenais son regard le plus noir possible pour éviter toute réaction abusive.
Des entrainements contre son innocence et la protection de son identité. C’était un bon deal n’est-ce pas ? C’est ce dont je voulais parler quand je disais que la valeur de son innocence valait bien son identité secrète.

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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Lun 27 Oct - 21:18

Vous avez quelque chose qui m'appartient...


Felicia & Danny




Elle était forte, très forte en négociation. Elle était rentrée chez moi par effraction, elle m'avait volé, j'avais des preuves et pourtant c'était elle qui menait le jeu. Elle aurait fait, à n'en pas douter, une redoutable concurrente s'il elle avait réussit à obtenir la direction d'une grande entreprise. Elle analysait bien chaque possibilité, sa qualité de déduction était très perfectionné et force était de constater qu'elle avait à nouveau vu juste, si je devais demander les services d'une détective privée je ne pouvait que faire appel à elle.
« - Vous avez raison, si je fais appel à un autre détective privé je devrais dévoiler mon identité secrète mais après tout Tony Stark a bien révélé sa double vie et rien n'a changé pour lui, pourquoi il en serait différent avec moi ? »
J'avais parlé d'un ton calme et serein, mais même si Tony Stark alias Iron Man avait réussit à concilier ses activités de PDG et de super héros en les annonçant au monde entier il me serait difficile de dévoiler mon identité sans être inquiété: Joy Meachum avait témoigné qu'Iron Fist était le meurtrier de son père...
Felicia continua, elle avait raison lorsqu'elle disait que l'on devait se faire mutuellement confiance, on allait y être obligé, mais je ne pouvais m'empêcher d'émettre des doutes sur mon interlocutrice, doutes que je pensais justifiés au vu des derniers événements et malgré le fait que chacun détienne des informations compromettante sur l'autre. Écoutant le reste de ce qu'elle avait à dire, je secouais la tête en signe d'approbation avec ce qu'elle disait, bien sûr que mon identité secrète était plus importante que la sienne, du moins pour le moment.
Mon intuition avait été la bonne ce n'était pas l'argent qui l'intéressait, ce qui ne m'empêcha pas d'être surpris, mais que voulait-elle alors ?
J'ai failli éclater de rire lorsqu'elle me le dit. À la place j'ai eu un léger mouvement de recul et les yeux grands ouverts, je ne pouvais nier que je m'attendais à tout sauf à ça. J'émis un petit soupir rieur avant de répliquer.
« - Allez, sérieusement, qu'est-ce que vous voulez... ? »
Pourtant Felicia n'avait pas l'air de rigoler en face de moi, elle avait un regard noir qui en disait long sur ce qu'elle pensait de ma réaction. Le doute m'envahit, elle ne me demandait tout de même pas de l'entraîner réellement ?
« - Vous rigolez n'est-ce pas ? ... Ok, non vous ne rigolez pas. »
La demande avait beau être inattendue elle n'en demeurait pas moins sérieuse. L'entraîner... un prix qui semblait bien faible par rapport à tout ce que j'avais pu imaginer, alors inutile de préciser que le choix fut facile à prendre. Mais avant de lui répondre je fis quelques pas en arrière pour mieux l'observer, pour mieux la jauger. Elle avait déjà des qualités indéniables en combat rapproché, ma joue gauche avait d'ailleurs encore le souvenir de son poing, mais elle était encore loin de mon niveau et je pouvais lui apprendre beaucoup de choses.
« - Très bien... J'accepte... »
Je me mis à lui tourner le dos pour déboutonner les boutons de ma chemise qui volait bientôt en direction du porte manteau pour s'y accrocher tout en douceur bientôt suivi par mon pantalon. Alors, bien sûr, je ne m'étais pas mis en sous-vêtement devant Felicia mais bien dans mon second costume d'Iron Fist. Enfilant ma cagoule jaune fétiche qui me recouvre tout le haut du visage récupérée dans ma poche je me retournai vers Felicia pour lui lancer.
« - Alors commençons. Quoi, tu ne pensais tout de même pas que j'étais venu sans affaire de rechange ? »
Un large sourire dessiné sur le visage je me mets en position d'attente, le bras tendu dans sa direction avec un mouvement de la main pour l'inciter à attaquer.
« - Voyons ce que tu sais faire... Attaques-moi.»
Alors que les premiers échanges commençaient et tout en me contentant pour le moment de parer les coups de Felicia pour bien évaluer ses capacités j'entrepris de la connaître un peu plus.
« - J'aimerais comprendre une chose, pourquoi me demander de t'entraîner ? Tu aurais pu me demander presque tout ce dont tu pouvais rêver alors pourquoi la maîtrise du combat est si important ? »
Je lui avais dévoilé une bonne partie de ma vie alors j'estimais être en droit de connaître ses motivations.


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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Jeu 30 Oct - 10:45



❝ Vous avez quelque chose qui m'appartient... ❞

Daniel Rand & Félicia Hardy



Finalement, il avoua que j’avais raison. De toute évidence, c’était logique ! Toute ma vie, j’ai appris à faire attention, calculer, appréhender. Il m’est presque impossible de faire des choix, des actions qui ne sont pas réfléchies et préalablement calculées. C’est presque devenu un automatisme ! C’est sans doute pour cette raison que je suis l’un des meilleurs dans mon métier…

A ma proposition, il ne me cru pas. Mais vu les yeux et le regard que je lui imposais, il comprit assez rapidement que je ne plaisantais absolument pas. Bien sur que je m’attendais à une telle réaction, mais je sais ce que je veux et ça m’est bien plus précieux que la richesse qu’il est capable de m’offrir en échange de mon silence… Si seulement il pouvait savoir à quel point c’est important pour moi de pouvoir me renforcer… Si seulement il savait tous mes plans, mes projets ! Je crois bien qu’il serait fortement étonné et qu’il partirait sur le champ. Les super héros n’entraînent pas de potentiels ‘méchants’… Ceci dit, je ne me considère pas comme un potentiel ‘méchant’, mais je sais que bien des gens ne comprendront pas mon geste et c’est ce qui les motiverait à penser que je suis une criminelle.

Surprise mais satisfaite qu’il accepte ma proposition, j’affichai enfin un sourire en coin, en voyant se profiler à l’horizon, déjà une part de réussite dans mes plans. S’il accepte de m’entraîner alors, j’augmenterai mon niveau et je me rapprocherai tout doucement de mon objectif.
Mais après ses mots, il me tourna le dos et en analysant les mouvements des bras de dos, je devinai qu’il était en train de déboutonner sa chemise… Quoi ?! Je perdis mon sourire et haussai un sourcil en essayant de comprendre pourquoi il faisait une telle chose. Il l’envoya sur le porte manteau et je vis alors le haut du costume d’Iron Fist. Son pantalon suivit. Puis il enfila son masque et il se retourna enfin. Là, j’avais le seul et unique Iron Fist devant moi, dans mon appartement, prêt à m’attaquer. Je ne réalisa pas tout de suite et d’ailleurs, en le voyant, Daniel Rand était totalement un autre homme. Méconnaissable (oui, en général c’est le but d’un costume…). Mais jamais j’aurai été capable de le deviner. En costume de haute couture, c’est un homme élégant qui cache sa musculature et on ne peut pas imaginer une seconde que ce jeune PDG soit un super héros. En Iron Fist, par son physique, son gabarit, on devine tout de suite la puissance et la technique. D’ailleurs, sur le coup de l’étonnement et de l’admiration, je décroisai mes bras lentement en découvrant le héros devant moi. Mes yeux brillaient de lyrisme d’engouement et d’excitation. Sa réflexion me fit sourire à nouveau. S’il savait à quel point j’étais heureuse d’avoir un tel monument face à moi ! D’ailleurs, je lui répondis tout sourire :

« Je n’en ai jamais douté monsieur ! »

Forcément. Je devais bien le savoir ! Les super héros ont souvent cette tendance étrange d’avoir leur costume sous leurs vêtements pour pouvoir intervenir à n’importe quel moment sans se faire repérer.
Il souriait à son tour en se mettant en position de défense et me fit un signe d’invitation. Il me demanda de l’attaquer pour pouvoir mesurer mes capacités. Hmmm… Je suis un pro en combat rapproché, ici, ce sera facile de commencer. Je sais que je me mesure à plus fort que moi, mais le simple fait de me battre contre un maître en art martiaux me donne cette motivation, cette énergie, cette hystérie à l’intérieur de mon estomac, que je ne peux m’empêcher de m’exécuter mais avec le sourire sournois et satisfait de la situation dans laquelle je me trouvais.
Je commençai par des coups de pieds hauts en me tenant le plus proche de lui pour les compléter avec des coups de poings rapprochés. L’avantage de n’avoir rien à voler dans son appartement, c’est que ça fait aussi beaucoup de place !! Ce qui est très pratique dans notre cas. Mais je sais qu’en tant que grand professionnel, Dany est parfaitement capable de faire des prises sans rien toucher ni casser. D’ailleurs, nos deux verres et ma veste étaient encore sur cette table qui était à côté de nous alors que nous nous battions doucement pour commencer. Tous ses mouvements étaient parfaitement calculés et on sentait très bien toute la maîtrise et la puissance dans ses gestes.

Puis, il me demanda pourquoi l’entraîner alors qu’il avait les moyens de m’offrir tout ce dont je rêvais… Je lui souris et m’écartai une seconde pour le regarder et lui répondre avant de reprendre mes attaques enclenchés sur le dernier mot :

« Mais vous m’offrez déjà ce dont je rêve monsieur Rand ! »

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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Jeu 18 Déc - 21:29

Vous avez quelque chose qui m'appartient...


Felicia & Danny




Felicia bougeait bien et vite, sa technique était tout à fait respectable et peu de personnes pouvaient rivaliser avec la détective cambrioleuse. Danny ne pu rapidement plus se contenter de seulement bloquer les attaques de celle qui était désormais sa disciple s'il voulait garder le dessus sur l'issue du combat. Il lui offrait tout ce dont elle rêvait, que voulait-elle dire par là ? Était-ce parce qu'elle se mesurait à un super-héros ou parce qu'il lui permettait de progresser en combat rapproché ? Sans doute un peu des deux et il allait devoir la surveiller de près à chaque session qu'ils allaient avoir ensemble, il ne voudrait pas avoir sur la conscience la formation d'une potentielle méchante. Mais plus que tout, il voulait être certain qu'elle était capable de remplir sa part du contrat.

« - Comment allez vous procéder pour trouver ce que je vous ai demandé ? Et combien de temps pensez-vous mettre ? »

Au même moment il se faisait lui même une idée plus précise du temps que l'entraînement de Felicia allait devoir lui demander et les secteurs dans lesquels elle allait devoir progresser. Il fut d'ailleurs surpris, à la suite d'un enchaînement de coups de pieds bas obligeant la cambrioleuse à sauter ou se tenir sur un pied pour esquiver, de la grande agilité de son adversaire ainsi que de sa capacité à garder son équilibre en toutes circonstances. Lui même était inférieur à la propriétaire des lieux dans ces secteurs sauf, bien évidemment, lorsqu'il utilisait son pouvoir du poing d'acier mais ça le rendait aussi moins endurant dans le combat. Cependant Danny gardait l'avantage dans ce combat, de par ses qualités martiales bien sûr mais également grâce à son expérience, très grande malgré son jeune âge. Il savait quel était le moment le plus propice pour frapper, analysait l'endroit le plus vulnérable de son adversaire et attaquait pour garder le dessus dans ce combat.
La pièce était quasiment vide mis à part la table située au centre de l'espace, un endroit où Iron Fist pouvait s'exprimer pleinement. Une offensive de Felicia obligea Danny à finir debout sur la table en question. Malgré un atterrissage le plus en douceur possible, un des verres présent sur la table (celui qui n'était situé qu'à  quelques millimètres du bord) se mît à vaciller et risquait de tomber en déversant le reste de son contenu sur le sol. Sans plus attendre, le PDG se lança dans un salto arrière pour récupérer le verre avant que celui-ci ne touché le sol ou ne laisse échapper la moindre goutte. À cet instant, la largeur de la table formait une distance suffisante pour permettre une petite pause entre les deux adversaires et Daniel en profita pour boire une gorgée avant de se rappeler subitement d'un détail qui pourrait paraître anodin, mais qui pouvait avoir toute son importance.

« - Il avait les yeux marrons, le reste de son corps était caché par son habit noir... Mais il me semble que le mot "Khan" était inscrit sur son sabre, je ne sais pas si ça sera d'une grande utilité cela dit... »

Aussitôt dit, il reparti à la charge et réengagea le combat avec un enchaînement inédit de coups de pieds hauts et de coups de poings.

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Bobby Nakers était un homme sans histoire qui bossait dans un garage à New-York, ce soir-là il avait dû s'attarder plus longtemps que d'habitude sur son lieu de travail car il avait dû finir de remplacer une pièce défectueuse d'une voiture que le client devait récupérer le lendemain. En rentrant il s'était arrêté dans un fast food avant de prendre le chemin de son appartement dans le Queens. Il y était d'ailleurs presqu'arrivé lorsqu'une voix dans son dos le stoppa net...

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Pendant ce temps là, l'entraînement continuait au 3ème étage de l'immeuble de Felicia Hardy. La future Black Cat venait d'enchaîner plusieurs coups qu'Iron Fist avait fini par anticiper et esquiver pour mieux la contrer et la mettre au sol.

« - Tu utilises beaucoup trop souvent les mêmes coups et les mêmes enchaînements, tu deviens prévisible sur les combats qui durent. Tu devrais... »

Soudain un cri au dehors le stoppa dans la phrase qu'il s'apprêtait à prononcer. C'était un appel au secours d'un homme dans la rue poursuivit par une bande de voyous sans doute pour le racketter. Iron Fist ne pouvait pas laisser cela arriver, mais s'il partait Felicia le prendrait peut être mal et mettrait fin à l'accord sur lequel ils s'étaient mis d'accord. Un dilemme s'offrait à Daniel dont la solution lui apparu évidente, peut être même qu'elle déclencherait une vocation chez la cambrioleuse.

« - Tu as un masque ou une capuche ? Sinon enfiles ça et rejoins-moi en bas, on n'apprend jamais mieux qu'en situation réelle et je suis un super héros après tout, je ne peux pas laisser quelqu'un se faire tabasser sans intervenir. »

Sur ce, Iron Fist lança une réplique du masque qu'il portait lui-même sur sa tête à Felicia avant de se précipiter sur la porte qu'il ouvrit aussitôt et dévala les escaliers à toute allure pour se retrouver dans la rue, au plus près de l'action.

FICHE ET CODES PAR JOY.


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MessageSujet: Re: Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)   Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel) Clock10Ven 19 Déc - 14:48



❝ Vous avez quelque chose qui m'appartient... ❞

Daniel Rand & Félicia Hardy



Alors que nous étions en plein combat, il me demanda comme j’allais procéder pour retrouver la seule personne témoin qui allait pouvoir défendre Iron Fist ! A cette question, je ne répliquai pas. Est-ce réellement le moment de parler de ça ?! Je veux dire, je suis hyper concentrée pour éviter les coups et pour en donner pour une défense et une attaque qui se veut être la meilleure possible… Pourquoi venait-il me poser des questions sur mon métier que je maîtrise parfaitement ?! Était-ce une façon pour me déconcentrer ?! Monsieur Rand voyons… Ce n’est pas sérieux ! Mais si vous entrez sur ce terrain là alors, laissez-moi jouer mes cartes... !

Il m’attaquait rapidement et précisément. C’était assez excitant de se battre contre lui. J’avais du mal à tenir bond malgré tout, mais le plaisir du combat rapproché contre Iron Fist m’enivrait de motivation comme jamais je n’ai pu le ressentir contre mon précédent entraîneur. Heureusement que mon équilibre est imperturbable ! Je profitai d’un coup bas pour le faire sauter et il atterrit assez acrobatiquement sur ma table, récupérant aussi vite le verre qu’il venait de faire tomber, sans faire une tache ! Monsieur Rand, vous êtes très habile ! Me dis-je intimement, ce qui me fit sourire. Son enchaînement était tellement impressionnant qu’il suscitait mon admiration. Il se trouva de l’autre côté de ma table, ce qui nous permis de faire une pause très courte et lui, de voir une gorgée avant de me révéler une information plutôt capitale sur cette personne que je devais retrouver. Aussitôt l’information révélée, il repartit à la charge mais avec de nouveaux gestes ce qui eut pour effet de me déstabiliser quelque peu. Encore une fois, les éléments étaient bien enregistrés dans ma petite tête mais je n’avais pas pris la peine de répliquer. Enfin si, je répétai une règle de mon métier qui me tenait parfaitement à cœur et que la plus part des gens semblaient oublier instinctivement :

« Les détails qu’on croit insignifiants sont parfois les plus révélateurs monsieur Rand ! » dis-je avec une voix un peu rayée par l’effort que je mettais dans mes coups et surtout dans ma défense.
Après un instant, il arriva à me mettre par terre. Il me confia que j’utilisais trop souvent les mêmes enchaînements ce qui me rendais prévisibles. Moi prévisible ?! Je fus presque vexée mais en même temps, il avait sans doute raison. Alors qu’il allait me donner un conseil, un cri dans ma rue se fit entendre. Visiblement, il était réceptif à ce genre d’appel à l’aide. Si seulement il vivait ici, il saurait que c’est une habitude dans le quartier … ! Nous sommes dans le Queens après tout… La violence est devenue comme une routine pour le moment. Il me demanda si j’avais un masque ou quelque chose pour cacher mon visage sinon, je devais porter l’un de ses masques et le rejoindre en bas. Il était sérieux là ?! Mais en tant que super héros, il ne pouvait pas se permettre de laisser une victime se faire tabasser. Puis il me dit que j’apprendrais mieux en situation réelle. Ca se voit qu’il ne me connait pas ! … Mais bon. Il prit rapidement la porte et couru dans les escaliers en costume. Mon Dieu ! … Je soupirai et me levai lentement me frottant le bas du dos et en regardant le masque. Il était hors de question que je mette ça… ! Je le lançai d’une main lourde le masque sur ma table, à côté de ma veste et l’enfila. Je mis mon capuchon en buvant cul sec le dernier verre de whisky puis je mis mes lunettes de soleil et mes gants agrippant. Je me dirigeai vers la fenêtre et glissai hors de mon appartement pour longer le mur et me laisser descendre jusqu’au sol. Par chance, Iron Fist arriva en même temps que moi. Sur mon terrain, je suis pratiquement imbattable ! Je ne perds pas mon temps à dévaler les escaliers…
Je me demandais encore pourquoi j’avais accepté de descendre ?! Je ne suis pas un super héros moi ! Je ne sauve pas les gens… Mais comme je lui avais demandé d’être mon maître, il fallait tout de même que je me force à lui obéir. C’est pourquoi, dans un sarcasme, je lâchai :

« Je vous conviens ainsi maître ? » lui dis-je d’un ton un peu moqueur en levant mes mains à hauteur de mes épaules et en me tournant sur moi-même. Bien entendu, je n’étais pas aussi pressée que lui à me lancer dans cette course qui devient malheureusement aussi banal qu’un oiseau sur un fil électrique.

© KSS


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Vous avez quelque chose qui m'appartient... (Felicia & Daniel)

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