Elle n'avait pas vu Tony de la journée, ce qui en soit n'était pas spécialement étonnant. Pepper avait l'habitude que son patron ne se montre pas de la journée, il devait être occupé à faire elle ne savait quoi, elle ne savait où. Depuis l'épisode de son enlèvement et le moment où il avait décidé de devenir Iron Man, l'homme était plus occupé que jamais. Il y avait son envie de sauver le monde, le fait qu'il travail pour le SHIELD, même si elle faisait semblant de ne pas en savoir trop, et ses lubies habituels. Bref, elle avait le sentiment de le voir de moins en moins. Ce qu'elle n'aimait pas forcément.
Oh elle aimait ce que Tony faisait de sa vie maintenant, elle préférait largement la manière dont l'entreprise avançait maintenant. Mais en même temps, elle ne pouvait pas cacher le fait qu'elle ne voyait moins, même si on ne pouvait en réalité pas faire beaucoup pire, et qu'elle se faisait du souci pour lui. Il était déjà confronté aux risques avant, c'était évident et son enlèvement en était la preuve, mais elle avait le sentiment qu'il fonçait bien plus dans la gueule du loup par conséquence. Enfin, elle ne pouvait pas l'empêcher non plus, et elle n'espérais pas une seule seconde le faire changer. Elle appréciait ce qu'il faisait maintenant dans sa vie, mais ça n'enlevait pas le fait qu'elle se faisait du souci.
Cela dit, il y a énormément de chose qui ne changeait pas. Comme cette soirée qui ressemblait quand même à beaucoup d'autre. Elle arriva chez Tony, quelques dossiers sous le bras et dans les mains de quoi manger. Elle n'était pas sûr que son patron n'ait pas mangé, mais il y avait quand même plus de chance qu'il n'ait pas pris la peine de se nourrir. Alors elle prévoyait le coup. C'était le truc de Pepper de toute façon et la raison qui faisait qu'elle était si utile à Tony, elle anticipait les choses. Elle entra donc chez lui, parce qu'elle savait bien que si elle devait attendre qu'il ouvre, elle pouvait attendre un long moment. Elle ne prit même pas la peine de le chercher, se rendant directement dans le sous sol où l'homme avait l'habitude de travailler. Et d'ailleurs, il s'y trouva évidemment.
« Je suppose que vous n'avez pas dîner. » Dit elle à l'adresse de l'homme, en se rapprochant de lui. Elle deballa ce qu'elle avait emmène pour le dîner de son patron, que des choses qu'elle savait à sa convenance. En même temps, elle était bien placée pour savoir ce qu'il aimait. « Je vous ais emmené un peu de travail aussi. » Ajouta-t-elle en posant les dossiers qui se trouvaient sous son bras sur le plan de travail de Tony.
Oh elle pourrait se débrouiller seule sans nulle doute, mais c'était quand même mieux qu'elle le tienne un peu au courant de ce qui se passait dans son entreprise.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Enfin du temps pour lui ! Tony ne pouvait être plus ravi. Il est vrai qu’il avait pas mal d’obligations mine de rien, beaucoup de choses requéraient son intention, surtout ces derniers temps. Et Tony avait un peu de peine de prendre du temps pour lui, c’est vrai. Mais il pouvait au moins admettre qu’il recevait de l’aide. Déjà, pour ce qui était de tout ce qui touchait à son entreprise, Pepper aidait tellement qu’elle lui était presque devenue indispensable. Et pour ce qui était de ses tâches de super héros eh bien, maintenant il y avait les Avengers, mais il n’était pas toujours au point de sauter au plafond d’avoir des coéquipiers et de ne plus pouvoir agir en solo quand ça lui chantait.
Mais bon, il n’était pas non plus à plaindre, même si Tony appréciait râler et faire part de son mécontentement à qui voulait l’écouter, il savait qu’il n’était pas le plus mauvais loti. Quoiqu’il en soit, il appréciait parfois de ne pas devoir être le PDG de Stark Industries ou Iron Man, et de juste pouvoir être Tony, sans qu’on vienne lui chercher des poux, qu’on le dérange pour un oui ou pour un non. La tranquillité était essentielle pour Tony, même s’il parlait souvent tout seul ou à ses robots, en particulier JARVIS, il appréciait pouvoir se retrouver seul avec lui-même. Comme probablement un bon nombre de personnes au final.
Au moins, il pouvait s’adonner à une de ses activités préférées : bricoler, inventer, améliorer… tout ce qu’il pouvait faire dans son labo personnel. Il avait toujours son armure à perfectionner, un peu plus à chaque fois, pour être plus performant et mieux protégé. Et puis Tony était un inventeur et un génie, alors l’inactivité, ce n’était pas envisageable pour lui, pas le moins du monde. Il était dans son élément, en train de bidouiller en écoutant sa musique à fond. Il eut quand même la décence d’esprit quand JARVIS l’informa que Pepper venait d’arriver. Ce n’était pas prévu, mais cela ne dérangeait pas vraiment Tony. Pepper était une présence dont il ne se lassait pas, et qui ne l’ennuyait pas beaucoup, ce qui relevait d’être un exploit. Même si Tony avait un sacré don pour ennuyer les gens, ou plutôt les agacer en leur montrant à quel point il était supérieur.
« Je suppose que vous n'avez pas dîner. »
Elle supposait bien, mais depuis le temps qu’elle travaillait pour lui, cela n’avait rien de surprenant. Ce qui l’était, c’est qu’elle arrivait encore à le supporter. Il n’avait jamais vu Pepper en colère, elle était toujours charmante et souriante. Et c’était quelque chose que Tony appréciait vraiment.
« Je vous ais emmené un peu de travail aussi. »
Il termina d’arranger la pièce qu’il avait dans les mains, ne l’ayant pas quittée des yeux depuis que Pepper était entrée. Même s’il semblait très concentré sur son travail, il écoutait avec attention ce qu’elle lui disait. Quand il fut satisfait, il la déposa doucement sur le plan de travail devant lui avant de relever les yeux vers son assistante avec un sourire collé aux lèvres.
« Pepper, charmante Pepper que ferai-je sans vous ? Je n’ai pas dîné effectivement, d’ailleurs, je ne sais même pas quelle heure il est. Mais tout cela sent très bon. Je dois me plonger tout de suite dans ces dossiers ou ce n’est pas d’une urgence capitale ? »
Qu’est-ce que le grand Tony Stark ferait sans elle ? Franchement, Pepper se posait souvent la question, elle se demandait comment son patron pourrait s’en sortir si elle n’était pas là pour penser pour lui. Enfin, elle ne pensait pas toujours pour lui non plus, il y avait plein de domaine où elle ne pouvait pas lui venir en aide. Mais en même temps, c’était justement parce que l’esprit de l’entrepreneur était souvent dirigé vers des des choses bien précises qu’il oubliait souvent les détails. Les détails dont Pepper prenait soin de ne pas oublier donc. Tony confirma le fait qu’il n’avait pas dîné, Pepper n’en était donc pas surprise (en même temps, elle n’aurait pas emmené avec elle de quoi manger si elle pensait qu’il était probable qu’il ait mangé), et au fond elle était même plutôt satisfaite d’avoir pensé à prendre de quoi nourrir son patron. Et aussi de lui permettre quand même de faire une pause.
L’assistante de direction ne savait pas exactement sur quoi était en train de travailler son patron (en même temps, il était rare qu’elle comprenne sur quoi il était en train de travailler), mais ce qu’elle savait c’était qu’il avait tendance à se plonger dans quelque chose et de ne pas savoir en sortir. Alors, Pepper se disait que c’était quand même une bonne chose qu’il prenne la peine de faire une pause. De mettre un peu de côté ce sur quoi il était en train de travailler, pour penser un peu à autre chose. Le fait qu’il ne sache pas quelle heure il était, était bien la preuve qu’il était temps qu’il fasse une pause en tout cas.
« Si c’était d’une urgence capitale, je pense que je ne serais pas là. » Répondit-elle dans un fin sourire. Bon, si, elle le serait sans doute, mais pour ce qui était du travail, quand il y avait de l’urgence, il valait quand même mieux ne pas compter sur Mr Stark. « Non vous avez un peu de temps, je ne manquerais par contre pas de vous rappeler quand il faudra que je récupère ces dossiers. » Parce qu’elle se doutait quand même que son patron risquait sans doute de ne pas se rappeler de consulter ces dossiers justement, de ne pas se pencher sur ce travail. Mais en même temps en cet instant précis, la jeune femme souhaitait surtout que son interlocuteur prenne le temps de manger quoi qu’il en soit, parce que ça serait quand même une bonne chose qu’il prenne une pause. Enfin, concernant son entreprise, on pouvait quand même affirmer qu’il en prenait une de pause, sacrément même. « Il est trop tard sans doute pour travailler de toute façon. »
Ce qui ne l’empêchait pas de son côté de le faire quand même, mais en même temps Pepper était incapable de ne pas travailler. Même quand elle devait prendre normalement du temps libre, même quand elle tentait de se reposer, elle était juste incapable de s’arrêter complètement.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Tony avait tout de même un peu conscience qu’il abusait parfois vis-à-vis de Pepper. Mais bon… il avait presque l’impression qu’elle prenait plaisir à lui rendre autant de services (ou alors il s’imaginait ça tout seul et elle en avait vraiment marre). Et puis elle faisait si bien les choses qu’il n’avait pas vraiment à cœur d’alléger sa charge de travail. Elle s’en sortait à merveille et trouvait même le temps de lui apporter à manger. N’était-elle pas parfaite ? Assurément que si. Tellement parfaite qu’en plus de tout cela, elle arrivait à le supporter. Tous n’y arrivaient pas. Il savait être sacrément casse-pieds quand il l’avait décidé. Même s’il n’agaçait jamais Pepper par volonté, la pauvre, ne mériterait pas cela. Quoiqu’il en soit, ce n’était pas comme s’il ne faisait strictement rien pour son entreprise non plus, ce serait faux. Mais il laissait pas mal de boulot à Pepper, tout ce qu’il n’aimait pas faire en générale, qui l’ennuyait.
Ce n’était pas très professionnel de sa part, certes. Mais il était aussi génie et super-héros, il était donc forcément obligé de déléguer, et encore une fois, Pepper était vraiment parfaite dans ce rôle. Il ne voudrait prendre personne d’autre qu’elle. Il est vrai que si jamais la jeune femme décidait de partir, Tony serait bien mal. Mais il ferait tout pour la retenir dans tous les cas, elle ne pouvait pas le laisser, il serait totalement perdu. Presque comme un enfant. Mais bon, fort heureusement, elle n’avait jamais supposé une quelconque envie de partir, et c’était très bien ainsi, il n’avait aucune envie que cela change.
« Si c’était d’une urgence capitale, je pense que je ne serais pas là. »
Peut-être bien, mais Tony était capable de gérer les urgences aussi, enfin cela dépendait lesquelles et de s’il en avait aussi. Dans tous les cas, ce n’était pas comme si Stark Industries était dans une situation catastrophique qui nécessitait de prendre des décisions urgentes et irréfléchies. Beaucoup voulaient travailler avec eux, mais l’inverse n’était pas vrai. Quoiqu’il en soit, il savait que Pepper savait très bien gérer les choses.
« Non vous avez un peu de temps, je ne manquerais par contre pas de vous rappeler quand il faudra que je récupère ces dossiers. Il est trop tard sans doute pour travailler de toute façon. »
Oh pour ça, oui, Pepper lui rappellerait ses obligations en temps et en heure, il n’en doutait pas une seule seconde. C’était d’ailleurs une bonne chose, Tony pensait à beaucoup de choses en même temps, et il avait tendance à mettre de côté celles qui étaient le moins attrayantes. Il ne fallait pas que son ingénieux esprit surchauffe de trop, après tout, il devait continuer d’avoir toujours des nouvelles idées pour ses innovations.
Mais bon, il n’allait pas la contredire, quand elle affirmait qu’il était trop tard pour travailler. Même s’il arrivait à Tony de se réveiller à 3h du matin pour venir retoucher son armure. Enfin bon. Il prit ce que Pepper avait amené et lui intima de le suivre jusqu’à la salle à manger, c’était mieux que de manger dans son atelier.
« Et vous, vous avez déjà dîné ou alors vous m’accompagnez ? »
Le travail pouvait clairement attendre en effet, ils n’avaient pas vraiment besoin de se pencher dessus tout de suite. En tout cas Pepper devait bien avouer qu’elle n’avait pas spécialement envie de travailler pour le moment, la journée était terminée et elle avait envie de prendre une pause. Elle n’avait dans tous les cas pas l’intention de bosser pour le moment, et elle se doutait que c’était le cas de Tony. Enfin de travailler pour l’entreprise qui portait son nom évidemment, elle connaissait suffisamment son patron pour sa voir qu’il pouvait passer des heures et des heures, des nuits entières, à travailler sur ses armures et autres inventions. Pour l’heure, manger était dans tous le cas une bonne option. Pepper suivit Tony jusqu’à sa salle à manger, puisqu’il semblait décidé à aller y manger. Elle n’aurait pas vraiment été surprise si l’homme avait décidé de manger dans son atelier, parce qu’elle savait qu’il était capable parfois de ne pas sortir pendant un long moment de son atelier.
Cela dit, elle devait bien avouer qu’elle appréciait quand même de se rendre dans cette salle à manger. Enfin, Pepper pourrait très bien se contenter de rentrer chez elle, maintenant qu’elle avait apporté le diner de son patron et sa charge de travail, elle n’avait plus rien à faire en dehors de ça… donc elle pouvait juste se contenter de rentrer chez elle, profiter de sa soirée, dormir et se préparer pour sa journée du lendemain. Elle devrait oui, mais elle devait bien avouer qu’elle avait envie de profiter un peu de la présence de son patron. Et elle n’avait pas mangé donc…
« Je… peux vous accompagner, je n’ai pas encore pris la peine de manger. » Dit-elle alors.
Après tout, tant qu’à faire, elle pouvait en profiter pour manger maintenant comme ça une fois qu’elle rentrerait chez elle, elle n’aurait plus qu’à aller se coucher et tenter de se reposer un maximum avant de devoir se lever une nouvelle fois très tôt pour vivre une nouvelle longue journée de travail où elle ne risquait pas de s’ennuyer.
Enfin, elle ne se plaignait pas, Pepper aimait ce qu’elle faisait sinon elle ne serait pas encore là à le faire. Et elle savait que Tony comptait encore énormément sur elle, qu’il y avait peu de chance qu’il finisse par ne plus compter sur elle au vu de la situation, puisqu’il n’était quand même pas réellement capable de se débrouiller tout seul. Enfin, il savait faire plein de chose tout seul comme un grand bien sûr, mais quand il était question de gérer son entreprise, il avait toujours mieux à faire. Et Pepper le comprenait, il avait quand même le poids d’un super-héros sur les épaules.
« Vous avez passé une bonne journée ? » Demanda-t-elle alors, un peu comme ça, juste pour faire la conversation.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Bon, très honnêtement, ce n’était pas vraiment une mauvaise chose que de penser à contenter son estomac. Tony négligeait assez souvent ses choses-là, non pas qu’il n’avait pas faim, mais il oubliait tout simplement de manger. Surtout quand il était dans son laboratoire, à tenter de nouvelles choses, il ne voyait très clairement pas les heures défilées. Il finissait toujours par manger un petit quelque chose, mais souvent, ce n’était pas aux heures réglementaires, et il prenait ce qui lui tombait sous la main, parce que cuisiner ne faisait pas vraiment partie de ses passions. S’il savait mitonner quelques plats, c’était souvent trop long pour le génie très occupé qu’il était. Enfin bref, dans tous les cas, Pepper avait eu une excellente idée, mais il faut dire qu’elle était habituée maintenant, elle avait appris à connaître Tony et à savoir comment il fonctionnait. C’était d’ailleurs tout à fait curieux qu’elle ne soit pas partie du coup. Tony reconnaissait qu’il pouvait parfois être difficile à supporter et nombreux étaient ceux qui avaient décidé de couper court avec lui. Mais Pepper restait, et c’était quelque chose qui l’étonnait toujours, mais il était bien loin de s’en plaindre.
Elle lui était d’une précieuse aide, et il serait manifestement perdu si elle n’était pas là. Tony était un peu comme un gamin qui avait besoin qu’on le recadre parfois, qu’on le remette sur le droit chemin. Il ne dirait pas qu’il avait besoin d’aide, parce qu’il n’avait besoin de l’aide de personne évidemment, mais il préférait savoir qu’il avait quelqu’un derrière lui, au cas où. Et Pepper occupait cette place à merveille.
« Je… peux vous accompagner, je n’ai pas encore pris la peine de manger. »
Bon, eh bien parfait. Tony n’était pas contre de la compagnie, au contraire, et ce serait tout de suite moins gênant si elle l’accompagnait plutôt que le regardait manger. Tony appréciait Pepper, aussi bien pour la qualité de son travail que pour la façon dont elle se conduisait avec lui. Elle était une assistante hors pair, même si avec la quantité de travail qu’elle avait, de la faute de Tony, elle mériterait un titre plus élevé qu’assistante. Mais officiellement, elle était son assistante. Stark Industries aurait grise mine si Pepper n’était pas là pour gérer pas mal de choses, il le savait pertinemment.
Mais bon, tout allait bien dans le meilleur des mondes, Pepper était toujours fidèle au poste, et elle ne se plaignait jamais, alors Tony n’avait pas l’intention de changer quoi que ce soit à la situation. Il se reposait beaucoup sur elle, c’est vrai, mais en même temps, elle ne lui avait jamais dit que cela la dérangeait. Et il savait qu’elle n’avait pas peur de lui faire des remarques quand c’était nécessaire, même si elle mettait toujours les formes adéquates bien entendu.
« Vous avez passé une bonne journée ? »
Sa journée n’avait pas été formidable, mais il n’avait pas passé une mauvaise journée non plus. Disons une journée ordinaire, ce qui n’était parfois pas plus mal. Combiner une vie de super-héros, de PDG et de génie, ce n’était pas toujours facile. Sans compter toutes les autres activités qu’il pouvait avoir à côté, mais Tony l’avait choisi après tout. Il avait tendance à s’éparpiller facilement, ce qui était bien visible, mais bon, il était comme ça. C’était sa façon d’être.
« Hm oui, pas mauvaise. Rien de bien particulier à signaler. C’est très bon tout ça en tout cas Pepper, bous avez toujours aussi bon goût. » Il marqua un temps de pause, puis il fut agréablement surpris d’entendre une de ses chansons favorites passer en fond, à la radio. Il posa ses couverts. « JARVIS, monte le son s’il te plaît. » Après que l’IA se soit exécutée, il se leva et tendit une main à Pepper. « M’accorderiez-vous cette danse, Mademoiselle Potts ? »
Tony n’avait rien de particulier à signaler sur sa journée. Le jeune homme donnait le sentiment de ne pas avoir fait grand-chose de sa journée, alors que Pepper avait bien conscience que ce n’était pas son genre, qu’il était un hyper actif. Il était incapable de ne pas faire un milliard de chose. Mais bon, c’était sans doute qu’il n’avait pas grand-chose à raconter sur ce qu’il avait fait, que ce n’était pas inhabituel donc. La jeune femme se contenta simplement d’afficher un sourire quand son patron affirma que c’était très bon ce qu’elle lui avait apporté à manger, qu’elle avait toujours de bon goût. Bon, en même temps, l’assistante de Tony ne pensait pas avoir beaucoup de mérite, c’était simplement qu’elle commençait à connaître par cœur les goûts de cet homme, qu’elle savait ce qu’il aimait manger. Elle ne prenait pas vraiment de risque quand elle décidait de lui apporter de quoi remplir son estomac, en se doutant qu’il n’aurait pas pris la peine de diner si elle ne lui rappelait pas de le faire.
« C’est parce que je vous connais bien Tony. » Répondit-elle simplement, en toute modestie.
Elle ne forçait pas la modestie qu’elle affichait présentement, elle se contentait simplement de le dire ce qu’elle pensait. Elle n’avait vraiment aucun mérite dans ce choix de repas, elle pensait qu’elle savait simplement quoi prendre parce qu’elle savait ce qu’aimait son patron. Cela dit, elle devait reconnaître que ce qu’elle avait choisi était plutôt bon, de son côté elle appréciait son repas en tout cas. Heureusement, que son patron et elles pouvaient s’accorder sur des repas. Quoi qu’en même temps, quand l’homme lui demandait de lui procurer elle ne savait combien de burger, ce n’était vraiment pas son goût.
Elle était occupée à manger d’ailleurs, quand visiblement Tony entendit une chanson qu’il appréciait et demanda à Jarvis de monter le son. Pepper ne s’en préoccupa pas réellement sur le moment, parce que ce n’était pas quelque chose de si étonnant que ça, de la part de son patron. Le son fut monté par l’IA donc et… Tony se leva et tendit une main vers Pepper, en lui demandant de lui… accorder cette danse. Sérieusement ?
« Quoi ? » Demanda-t-elle, sans doute d’une manière un peu bête, mais Pepper devait bien avouer qu’elle était prise par surprise et clairement pas à l’aise en cet instant précis. Ce n’était pas que ça ne lui faisait pas plaisir non… d’ailleurs, elle devait même avouer que son cœur battait soudainement un peu plus rapidement que d’habitude. Mais elle était gênée en fait, tout simplement. Tellement gênée qu’elle ne se voyait pas réellement accepter la proposition de Tony. « Voyez, Monsieur Stark, arrêtez de faire l’imbécile. »
Bon d’accord, elle ne devrait sans doute pas dire à son patron qu’il faisait l’imbécile, mais en même temps elle osait croire qu’elle était apte à se permettre ce genre de discours.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Tony devait bien admettre qu’il passait un bon moment en compagnie de Pepper. Mais il n’était pas surpris, il appréciait beaucoup son assistante, et il reconnaissait que sans elle, il serait probablement un peu perdu, et pas que sur le plan professionnel. Elle lui apportait également beaucoup sur le plan humain. Si elle ne venait pas de temps en temps, le sortir de sa tanière, il passerait des jours sans manger, sans dormir, sans rien… quand Tony était dans son laboratoire, il perdait totalement la notion du temps, alors il était facile pour lui de s’oublier. Mais Pepper elle, ne l’oubliait pas, et elle ne le laissait jamais tomber. Vraiment, il n’avait aucune envie de savoir ce qu’il adviendrait si elle décidait de le quitter. Si elle trouvait une meilleure offre ailleurs. Pepper était brillante, et c’était une excellente femme d’affaires. Il était possible qu’elle en ait marre de bosser pour lui, parce qu’elle devait en plus faire la nounou, et que Tony avait parfois tendance à abuser avec elle, mais il n’avait aucune envie que cela se produise.
« C’est parce que je vous connais bien Tony. »
Il sourit légèrement. Effectivement, elle le connaissait bien. Elle était d’ailleurs probablement une des personnes qui le connaissaient le mieux, et ils étaient peu, à avoir vu le vrai Tony. Pepper était en quelque sorte, une privilégiée, mais il n’était pas certain qu’elle-même se voit ainsi. Elle ne lui avait jamais montré de signes qu’elle ne se plaisait pas dans ce qu’elle faisait, et si Tony lui laissait autant de tâches, et autant de libertés, c’était aussi parce qu’il avait confiance en elle. Il savait qu’elle ferait toujours tout dans son intérêt, et dans celui de Stark Industries. Pepper était vraiment une perle, il en avait conscience.
Mais là, il avait envie de s’offrir une petite danse avec elle. Rien de bien méchant, il voulait juste… passer un bon moment. Tony aimait bien danser, et puisque Pepper était là, eh bien il se disait que ce ne serait pas forcément plus mal de l’incorporer à cette activité, mais pour cela, encore fallait-il qu’elle accepte. Il n’avait pas envie qu’elle le fasse parce qu’elle se sentait obligée, si elle refusait, il ne le prendrait pas mal.
« Quoi ? Voyez, Monsieur Stark, arrêtez de faire l’imbécile. »
Bon, si en fait, il le prenait mal. Il n’était pas vraiment vexé, mais plus déçu. Il était très sérieux dans sa démarche, mais de toute évidence… elle n’était pas vraiment séduite. Et pour le coup, oui, il se sentait vraiment comme un imbécile. Tony n’avait pas l’habitude qu’on lui dise non, et il ne savait pas comment réagir. Il aurait pensé que Pepper accepterait mais bon, ce n’était pas le cas, eh bien soit, elle faisait comme elle en avait envie.
« J’étais complètement sérieux, mais peu importe. Comme vous voudrez, Mademoiselle Potts. Toutes mes excuses. »
Il lui fit un petit sourire, un peu contrit avant de se servir un nouveau verre de vin, essayant de paraitre décontracté et à l’aise.
Pepper connaissait bien Tony, à force… elle avait quand même l’habitude de traiter avec lui. La jeune femme remarqua rapidement qu’elle avait vexé son patron et elle s’en voulait presque. Mais en même temps, ce n’était pas comme si elle pouvait simplement s’amuser avec lui. Elle ne pouvait pas constamment le prendre au sérieux, parce qu’il avait parfois des délires propres à lui. Quelque chose qu’elle adorait d’ailleurs, ça faisait parti de son caractère, mais Pepper était bien plus pragmatique que son interlocuteur et elle avait les pieds sur terre.
Tony lui apprit qu’il était parfaitement sérieux, ce qui n’arrangeait pas forcément la situation en vérité. Ce n’était pas tant le fait de danger avec l’homme qui la dérangeait, en réalité elle savait même qu’elle serait capable d’adorer ça. Mais c’était son patron, Pepper ne pouvait quand même pas prendre la décision de se montrer trop… proche de lui. Ça faisait des années maintenant qu’elle nourrissait des sentiments pour l’homme, et parfois c’était quand même sacrément douloureux, mais elle devait se protéger. Son patron. Elle ne pouvait pas dépasser la moindre limite, même si personne ne pouvait les voir ici. C’était juste… par principe, si jamais quoi que ce soit devait se savoir, c’était sa carrière qui était en jeu. Et puis, Tony était rarement sérieux. Combien de fois s’était-elle occupé de ses coucheries d’un soir ? Elle allait peut-être trop loin, ce n’était qu’une danse après tout, mais elle n’avait pas envie d’être une parmi… toutes les autres. Oui, d’accord elle allait trop loin.
« Pardonnez-moi, Monsieur Stark. » Reprit-elle en l’appelant par son nom, comme il l’avait fait, y mettant toute la distance qu’il devait y avoir naturellement entre eux. « Il ne m’est pas toujours facile de comprendre quand vous êtes sérieux. Vous l’êtes si peu. »
Ce n’était pas réellement un reproche, c’était plus un fait. Elle n’avait aucune envie de vexer son patron et encore moins de l’énerver, elle se contentait simplement de dire ce qu’il en était et ce qu’elle pensait. Tony Stark savait être sérieux par moment, et la plupart du temps quand il ne l’était pas, elle appréciait. Elle aimait sa façon de voir le monde, parfois elle avait même envie de voir à travers ses yeux. Mais en même temps, ce n’était pas forcément facile pour elle de savoir comment se positionner, surtout quand il avait certaine attitude ambiguë avec elle. Parce qu’elle n’avait pas envie non plus de prendre ses désirs pour une réalité, elle n’avait pas besoin de ça.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Tony était vexé, c’était une certitude. Mais il n’en voulait pas à Pepper pour autant. Il était peut-être allé un peu loin, même si cela n’était jamais qu’une danse. Il n’aurait rien tenté d’inapproprié, il respectait bien trop Pepper pour cela, et il n’avait aucune envie qu’elle cesse de vouloir travailler pour lui. Parce qu’autant dire que si c’était le cas, Tony se retrouverait rapidement perdu. Pepper l’aidait énormément à gérer sa société, et tout seul, avec tout ce qu’il faisait à côté, il ne pourrait tout simplement pas faire tout ce qu’elle faisait. Il en était conscient, et même s’il en abusait parfois, il lui était très reconnaissant.
Il avait juste voulu passer un peu de temps avec elle, sans qu’il n’y ait forcément ce rempart employée-patron, mais de toute évidence, elle était et serait toujours présente. Ce n’était pas très grave. Il n’allait pas en faire toute une histoire, même s’il se sentait gêné, et qu’il détestait ça plus que tout. Cela n’arrivait pas souvent, mais lorsque c’était le cas, Tony pouvait se mettre à dire absolument n’importe quoi pour désenclencher cette situation, mais cela avait souvent l’effet inverse. Il ne voulait pas empirer les choses entre lui et Pepper, alors il ferait mieux de ne rien dire du tout, mais ce n’était pas non plus une solution. Alors il devait se cantonner à des phrases basiques, et naturelles. Même si cela lui demandait beaucoup de concentration.
« Pardonnez-moi, Monsieur Stark. Il ne m’est pas toujours facile de comprendre quand vous êtes sérieux. Vous l’êtes si peu. »
Lui aussi, avait du mal à se comprendre. Pourtant, elle le supportait depuis de nombreuses années, elle devrait avoir appris comment il fonctionnait. Mais bon, ce n’était pas très important. Cela ne rentrait pas dans le cadre de ses fonctions. Il ne savait pas trop quoi dire, ou quoi faire à présent, mais il n’avait pas envie qu’elle se sente gênée elle aussi. Même si elle devait l’être depuis le moment où il lui avait proposé cette danse. Il en était navré, mais elle ne devait pas non plus se sentir coupable, ce n’était rien. Tony était comme un gosse qui était sans cesse à la recherche d’attention, et d’affection et qui avait une peur bleue de l’abandon. Mais il gérait mal cette part de lui-même, et Pepper avait toujours été très douce avec lui, et tendre, alors il avait cru… mais bon, peu importe. Il saurait à quoi s’en tenir à présent.
« Il n’y a rien à pardonner, ne vous en faîtes pas. Il se fait tard, vous avez eu une dure journée, vous devriez rentrer chez vous. Encore merci pour le repas. »
Il lui adressa un léger sourire, avant de se diriger vers le bar pour se servir un verre de whisky, son meilleur ami. Il n’avait aucune envie de la chasser, et il ne voulait pas forcément qu’elle parte, mais elle devait avoir envie qu’il la libère, alors inutile qu’elle s’impose davantage sa présence.
Au fond, Pepper ne devrait pas prendre la peine de se justifier, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle voyait bien que Tony était vexé, pour une raison qu’elle ignorait cependant, et elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de justifier sa propre réaction. Elle ne savait jamais quand son patron était réellement sérieux, tant il ne l’était pas du tout. Comment pouvait-elle réellement considérer que son patron était sérieux quand il lui demandait si soudainement de danser avec elle, c’était tout bonnement ridicule. Pas le fait qu’ils puissent danser, même si en un sens la jeune femme devait bien avouer qu’elle ne s’imaginait pas réellement danser avec ce dernier, mais juste parce qu’il décidait de lui faire une telle demande sans qu’elle ne s’y attende, sans que ça n’ait réellement de sens. Cela dit, Tony Stark n’avait pas réellement l’habitude d’agir avec du sens.
Tony lui affirma qu’il n’y avait rien à pardonner, soit… mais elle sentait bien qu’il était vexé quand même. Elle aurait pu répondre quelque chose, afin de confirmer le fait qu’elle n’avait aucune envie qu’il y ait une sorte de malaise, mais son patron la… congédia tout simplement. Il se faisait tard, elle avait eu une dure journée (Pepper avait envie de considérer que sa journée n’avait pas spécialement été plus dure que d’habitude), et donc qu’elle devait rentrer chez elle. Pour le coup, ce fut Pepper qui ne put s’empêcher de se sentir vexer. C’était bête, elle avait bien conscience qu’elle ne devrait pas le prendre de cette façon, mais elle avait le sentiment que Tony la mettait tout simplement à la porte.
« Vous avez raison… » Dit-elle, alors que Tony se servait son verre de whisky, décidant de garder la tête haute comme d’habitude. « Bonne soirée Monsieur Stark. » Ajouta-t-elle, avant de tourner les talons, bien décidée à s’en aller.
C’était sans doute le mieux à faire en effet. Pepper avait eu une longue journée, une nouvelle journée particulièrement longue l’attendait pour le lendemain et ce serait sans doute une bonne chose donc qu’elle rentre chez elle et se repose autant qu’elle le pouvait. Donc, oui, elle allait gentiment rentrer chez elle, laisser son patron à ses activités habituelles. Elle n’allait sans doute pas pouvoir s’empêcher de se demander ce qu’il faisait, et ce qu’elle avait pu louper accessoirement.
Elle était sur le point de s’en aller, vraiment, toute proche de la porte en verre, quand finalement elle s’arrêta net.
« Vous savez quoi Tony ? » Dit-elle finalement en se tournant vers son patron. « Vous n’avez pas le droit de vous vexer pour rien et de me renvoyer comme ça. »
Pepper allait peut-être le regretter, en fait… elle le regrettait d’ores et déjà d’avoir parlé de cette façon, mais tant pis. Elle n’allait pas se retenir de dire ce qu’elle avait à dire.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Il était normal, que Tony soit vexé. Il ne comprenait pas pourquoi Pepper l’éconduisait de cette façon. Il lui avait juste proposé une danse, ce n’était pas grand-chose. Mais il était vraiment déçu. Alors pour que l’ambiance ne soit pas pesante, il valait mieux qu’elle rentre chez elle. Dans tous les cas, elle avait sûrement d’autres envies que de rester avec lui. Peut-être même qu’elle se sacrifiait d’être aussi proche de lui chaque jour. Bon d’accord, il extrapolait. Mais c’était du Tony tout craché, il n’y pouvait rien. Il extrapolait toujours tout, et surtout des situations comme celles-ci. Peut-être que cela le touchait plus que ça ne devrait. Mais c’était comme ça, c’était Pepper. Et Pepper c’était… Pepper. Il n’avait pas d’explication claire à donner, et surtout, il n’en avait pas envie.
Cependant, il n’avait pas envie qu’elle pense qu’il lui en voulait. Il n’avait pas envie qu’elle pense que la situation le touchait plus qu’il ne faudrait. Parce que cela pouvait amener à des conversations qu’il n’avait pas envie d’avoir. Alors qu’elle s’en aille, c’était encore le mieux. Ils oublieraient ce moment, particulièrement gêné pour lui, ils continueraient leur soirée et reprendraient leurs travaux le lendemain. Ou un autre jour. Elle n’avait pas vraiment besoin de lui pour diriger Stark Industries. Enfin, peu importe. Il avait envie d’oublier toute cette soirée, c’était vraiment du grand n’importe quoi.
Pepper était toujours aussi conciliante, il n’était pas surpris. Elle ne lui tenait jamais tête, autre que pour des raisons professionnelles, et encore, elle essayait toujours de ne pas entrer en conflit avec lui. Et pour cette fois, c’était tant mieux. Il avait envie de rester seul, d’être seul avec lui-même. Il n’avait pas envie de discuter sur cela. Autant qu’ils passent à autre chose. Et tant mieux, si Pepper était d’accord. Au moins, il saurait que pour l’avenir, il ne se montrerait plus jamais familier avec elle. Autant qu’il en reste à merci derien, et cela irait bien.
« Vous savez quoi Tony ? Vous n’avez pas le droit de vous vexer pour rien et de me renvoyer comme ça. »
Tony haussa les sourcils. Surpris parce qu’elle venait de lui dire. Il ne savait pas vraiment pourquoi elle s’énervait comme ça. La soirée était terminée, c’est tout. Il ne la renvoyait pas, c’était juste ce qui était le mieux pour tout le monde. Elle n’avait pas besoin d’être ici, à cette heure, surtout pour le faire manger. Ce n’était pas dans ses attributions. Mais c’était de sa faute à lui, il s’en rendait compte. Il fallait qu’il revoie la fiche de poste de Pepper, ainsi, ce genre de choses ne se reproduiraient plus.
« Pour commencer, je me vexe quand j’en ai envie, ce n’est pas une question de droit. Et je ne vous renvoie pas. Je fais un constant. Il est tard, vous avez travaillé toute la journée, et vous n’êtes pas censée m’apporter à manger. J’ai conscience que j’ai beaucoup abusé de votre gentillesse, et de votre dévouement, j’en suis désolé. Je vais remédier à tout cela. »
Accueil
Mar 29 Jan - 14:45
